Lucky for you that's what I like - Val

Ici, donnez nous 5 points importants sur votre personnage & sa vie en 2006 (qui peuvent couvrir sa vie jusqu'en 2010).

 01. En 2006, cela fait moins d'un an que Valentin Olivera-Devos - mais surtout, oubliez "Devos", qui selon lui ridiculise ses racines plus que nécessaire - a quitté son Namur natal pour rejoindre Londres. Pas grand-chose en poche, il rejoint une colocation sur Kensington, quartier qu'il n'a jamais quitté, et se met en quête de petits boulots mal payés, à gauche et à droite. 02. En plus des plonges fréquentes et des contrats ridicules chez Pizza Hut, c'est sous Big Ben que Valentin commencera son petit business de l'arnaque après un pari ridicule. Dès le premier soir, il fait fureur auprès de tous ces crétins qu'il méprise, car contre toute attente, ils sont bien plus nombreux qu'espéré à mordre à l'hameçon. C'est suite à ce succès alcoolisé qu'il a continué, changeant régulièrement de localisation pour couvrir tous les plus grands monuments et autres attrape-touristes de Londres. 03. Il continue ce petit business jusqu'à l'âge de vingt-quatre ans. Il est jeune, il est téméraire, il a la tchatche, et s'il n'échappe pas à de nombreuses amendes et gardes à vues, ça reste son moyen le plus efficace de payer son loyer. Sur cette période de temps, il aura par contre habité dans trois colocations différentes, finissant toujours d'une manière ou d'une autre à devoir s'en aller. 04. A ce moment de sa vie, il ne parle plus vraiment à ses parents qui, bien qu'heureux de constater que leur enfant vit enfin sa vie, ne cautionnent toujours pas qu'il les ait quittés du jour au lendemain pour le Royaume-Uni. Cette situation ne dérange pas Valentin plus que de raison, et pour cause : il oublie régulièrement de donner des nouvelles et préfère le silence aux remontrances incessantes de sa mère se plaignant du manque d'appels qu'il lui passe. Ils lui envoient tout de même une petite somme d'argent tous les mois, une peut-être naïve formalité pour la famille aisée qu'ils sont mais que notre homme place tous les mois sur un compte bloqué, constituant quelques économies qui, plus tard, seront son propulseur. 05. Il passe le plus clair de ses soirées dans un bar à vin de Kensington, bar lui permettant régulièrement d'entendre parlé son français natal qui, souvent, lui manque. Pourtant, ironiquement, il fait tous les efforts du monde pour camoufler son accent lorsqu'il parle anglais. Plaisir coupable, donc, que de retrouver ses origines le temps d'une soirée.