IAS ♣ don't forget to smile.

★ In a few words : Mon nom est Iona Artémis ( - mes parents portent une affection toute particulière aux prénoms peu communs, allez savoir pourquoi ... ) Stowe: je suis née le 15 Avril 1988 à Sao Paulo; d'un père anglais et d'une mère d'origine brésilienne. J'assume parfaitement mes deux origines et je suis trilingue si ça vous intéresse (je parle couramment l'anglais, le portugais et le français; j'apprends même et présentement le chinois). Je suis l'aînée d'une famille de deux enfants ( - peu d'enfants, c'est mieux, bien que j'aurais aussi aimé avoir un petit frère, histoire d'imposer plus strictement ma loi, Caro est têtue comme une mule; elle l'a toujours été du moins ) et je n'ai jamais manqué de rien. J'ai toujours été très proche de ma petite soeur; bien que le divorce de nos parents et son départ pour Oxford m'aient fortement affecté, nous éloignant l'une de l'autre dans le même temps. J'en veux beaucoup à ma mère, encore aujourd'hui, d'être partie. J'ai toujours vécu à Sao Paulo en compagnie de mon père. Notre relation est des plus fusionnelles. J'ai suivi des études supérieures et j'occupe désormais le poste de chroniqueuse littéraire. Sans vouloir me vanter, je suis plutôt douée et j'espère bien gravir les échelons et occuper un poste on ne peut plus important, par la suite. J'aime ce que je fais et j'espère briller ici, aussi. Oxford n'était pas vraiment la destination rêvée, mais ma cousine Julia (de laquelle j'étais très proche) est récemment décédée, je me devais d'assister à ses funérailles; ma petite sœur m'ayant également envoyé une lettre quelque peu alarmante (- du moins selon moi) j'ai vu là l'occasion idéale (- enfin façon de parler) de traverser l'océan. Ainsi me voilà ! Maintenant et comme on dit si bien : qui vivra, verra ! Pardon, mais avouez que c'est de circonstance.
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E-mail to @ Caro. S
Hello petite soeur ? Comment tu vas ? Moi, ça peut aller; je suis trop fatiguée pour te répondre manuellement ( - je dois couver une petite grippe ou je ne sais quoi) et je suis quelque peu limitée par le temps aussi, mais je suis certaine que tu comprendras, n'est-ce pas ? Ici ? Tout se passe relativement bien; malgré que le taux de cholestérol de papa n'est cessé d'augmenter ces derniers mois. Il a passé une nuit à l'hôpital le week-end dernier. Rien de grave ne t'en fais pas ! Il doit simplement surveiller son alimentation, voilà pourquoi je ne t'ai pas appelé. J'ai eu Julia au téléphone hier soir, je sais que tu ne la connais pas plus que ça, mais son couple bat de l'aile; elle va prochainement divorcer paraît-il... Décidément c'est la mode dans la famille ! ( xD) En parlant de ça, comment va l'égoïste qui nous sert de génitrice ? Plus de deux mois que je n'ai pas eu de ses nouvelles; pas même un message vocal, elle hiberne ou quoi ?! Je te vois déjà râler derrière ton écran, mais ne montes pas sur tes grands chevaux, veux-tu ? Je plaisante. Ou pas. Enfin tu sais à quoi t'en tenir, désormais. Je ne pense pas être capable de lui pardonner un jour, il s'est passé trop de choses; tu le sais aussi bien que moi. Présentement je la supporte et je la respecte, ne m'en demande pas plus. Du moment qu'elle prend soin de toi, je ne l'agresserai pas. Ah oui et, je suis désolée, mais je ne pourrais pas te rendre visite la semaine prochaine en fin de compte. Je pars en week-end de formation; c'est obligatoire et imprévu surtout. Ne m'en veux pas. Je t'écrirai ( - réellement cette fois ) bientôt. Je t'embrasse ma belle et je t'aime surtout. Prends soin de toi. Ta Iona.

Letter to Julia E. Newell-Howard. 16 Décembre 2010
Coucou ma belle; comment tu vas ? Cela fait quelques mois que je n'ai pas eu de tes nouvelles. Tu restes injoignables. As-tu changé de numéro ? Dans le doute j'ai préféré t'écrire une lettre, en espérant bien évidemment que tu n'aies pas changé d'adresse. Depuis notre dernière conversation téléphonique, je m'inquiète pour toi. Vraiment beaucoup. Je me doute que le moral n'est pas là; avec ta meilleure amie disparue sans laisser de traces, cela doit être pire. Mais si tu as besoin de parler, d'être réconfortée ou quoi que ce soit; n'hésites pas ! Je serai toujours là pour toi, ma belle. Tu le sais. Alors donnes moi de tes nouvelles au plus vite, tu me manques; je me languis de te parler et puis dans cette grande période de stress professionnelle, tes plaisanteries me seraient bien utiles. Je t'embrasse fort. Iona.

Letter to F. Carolyn Stowe. 23 Décembre 2010
Ma petite Freija. Tu ne peux pas savoir comme ta lettre m'a fait plaisir; je me languissais tellement de toi. Ici, tout va bien ou presque. Papa est en forme, ses problèmes de santé ne sont plus que de mauvais souvenirs désormais; il a fait agrandir la maison familiale, un vrai palace ! Palace dans lequel il vit avec Michelle, sa nouvelle petite-amie. Ma fois, elle est fort sympathique ! Ce qui est génial avec elle c'est que je peux parler français autant que je le veux; originaire de Paris, elle me comprend au moins ! Tu connais ma passion pour les langues; alors je te l'annonce sans plus attendre : je pars passer deux semaines en Chine, histoire d'améliorer mon accent ! Voilà à quoi j'occuperai mes vacances. Je t'aurais bien emmené avec moi, mais Papa me l'a interdit, tu dois étudier paraît-il... Dommage. Sinon, j'ai obtenu une promotion, enfin j'ai désormais une assistante, elle ne me sert pas à grand-chose, mais je suis prise au sérieux, au moins. Ah oui et j'ai rompu avec Pedro. Je lui ai rendu sa bague. Je ne pouvais plus continuer comme ça. En plus, je ne l'aimais pas. Dommage, c'était vraiment un joli mariage qu'il m'offrait là. Qu'en est-il de toi ? Y'a-t-il un chanceux ( - ou une chanceuse) dans la vie de Freija Carolyn Stowe ? Tiens moi au courant; je te rapporterai un petit quelque chose de mon séjour là-bas. Je t'embrasse. IONA.

E-mail to @ Pedro. A
Écoute-moi bien pervers ! Si tu continues à rôder devant chez moi, comme tu as pris la mauvaise habitude de le faire, j'appelle les flics ! J'en ai ras ma claque de tes conneries. T'as toujours pas compris ? ENTRE NOUS C'EST FINI ! Je ne t'ai jamais aimé Pedro, pas une seule seconde. Ce que j'aimais ? C'était la sensation d'être aimée, rien de plus. Alors passes à autre chose, bon sang! J'ai bien réussi, moi. Pour ce qui est de la bague, je l'ai renvoyé, tu la recevras dans quelques jours, des mains d'un coursier. Les affaires que tu avais laissées chez moi, sont désormais chez tes parents, débrouilles toi avec eux. J'ai effacé ton numéro de téléphone (d'où le mail) je supprimerai ensuite ton adresse, tout comme je t'ai rayé de ma vie. Alors oublies moi, c'est préférable.

E-mail to @ Julia. N-H
Ravie d'avoir de tes nouvelles ma chérie. Tu m'as fichue une de ces frousses. J'arrive pas à croire que tu aies perdu ton portable; toujours aussi tête en l'air. M'enfin, c'est pour ça qu'on t'aime. Alors ça y-est ? Ta décision est prise ? Tu es vraiment sûre de vouloir divorcer ? Plus de craintes ? Plus d'appréhensions ? Rien ? Si c'est le cas tu m'en vois ravie. Crois-moi, ce type ne te mérites pas, tu seras bien mieux sans lui. Alors laisses le déguerpir, laisses le se taper cette crétine de détective, tu vaux mieux que ça ! Tu vaux mieux que lui, qu'eux deux réunis. Le monde t'appartient ma belle, saisis ta chance ! Et parle à ce Sebastian, bon sang ! Tu craques pour lui, ça crève les yeux. La preuve étant faite, tu m'en parles à chaque fois en plus et d'après ce que j'en ai vu ( - tu m'avais envoyé une photo chouchou) il est très... agréable. Et puis franchement, je doute qu'il se permette de te juger; tu n'as rien fait de mal au fond, si ce n'est rechercher un peu de chaleur humaine et d'affection. Alors...Fonces ! Et pour te répondre, entre Pedro et moi, c'est fini. J'en pouvais plus de jouer la comédie. Faire semblant ? Très peu pour moi. Puis je déteste qu'on me colle. A moi le célibat, donc ! Je t'embrasse, à très vite ! IONA.

Letter to F. Carolyn Stowe. Mars 2011
Hola, mi hermana ! Le moins qu'on puisse dire c'est que t'as mis le temps à répondre. En plus ta lettre m'inquiète un peu. Je tâcherai de venir bientôt, je te le promets, mais pour le moment c'est impossible, trop de boulot ! Puis j'ai commencé à fréquenter quelqu'un, enfin plusieurs personnes. Deux hommes en même temps en fait, bien évidemment ils ne sont pas au courant; ils ne se connaissent pas non plus d'ailleurs ! Iona Stowe la garce, une grande première ! Je sais ce que tu penses, mais après trois années passées enfermée dans une relation sans amour (du moins de mon côté), j'ai bien le droit de prendre du bon temps non ? Ce n'est pas comme si j'avais véritablement aimé Pedro de toute façon. Puis ça fait tellement du bien de se sentir libre ! Sans anneau. Sans obligation. Rien. L'éclate totale ! Enfin. Je ne veux pas non plus t'inciter à faire n'importe quoi. De plus, je trouve que tu restes très vague sur ta vie à Oxford ces temps-ci. Ça se passe si mal que ça ? Si je n'ai pas de réponses claires et précises dans deux semaines minimum, je te préviens : je débarque ! En attendant, mon premier rendez-vous de la soirée m'attend; alors je te laisse. Keep on smiling babe ! xoxo' Iona.

E-mail from @ Julia N-H
Ma Io' adorée ! Je sais que je t'ai eu au téléphone avant hier, mais je ne pouvais plus attendre, je devais à tout prix te l'annoncer : j'ai mes billets ! Enfin plutôt mon billet. J'ai pris un aller simple pour l'instant. Le divorce a été prononcé et j'ai un grand besoin de me ressourcer. Puis, si je veux commencer quelque chose de nouveau, avec quelqu'un, un jour je dois d'abord faire le point. Quoi de mieux pour ça que de s'expatrier au bout du monde en compagnie de sa cousine préférée ? Bon bien sûr et tu t'en doutes Camille est un chouilla fâché, mais il saura me pardonner. En attendant prépare toi, dans une semaine je serais là. Je t'embrasse fort, poupée. Julia.

Ce sont les derniers mots qu'elle m'a envoyés. Après, plus rien... Elle avait disparu, subitement, brutalement, tragiquement comme diraient les journaux. J'ai très mal vécu sa disparition. Pour la simple et bonne raison qu'elle comptait beaucoup pour moi. Je l'aimais. Presque comme une soeur. Alors forcément, c'est un peu difficile de refaire surface après tout ça. Heureusement qu'il y a Freija. J'ose espérer qu'elle me soutiendra dans cette épreuve; bien que j'ai la vague impression que présentement, elle a plus besoin d'aide que moi. J'ai finalement décidé de rester quelques temps à Oxford, j'ai demandé ma mutation. Tante Kady et oncle Stan m'ont demandé de m'occuper des dernières affaires de Julia; ils n'en avaient pas la force. J'ai bêtement accepté. Je dois vendre ou louer son appartement, sa voiture et tout ce qui s'en suit. Les clefs du palace sont à moi, en somme. Pour le moment, je vis dans son appartement, mais je ne suis pas sûre de pouvoir y rester très longtemps: non pas que l'on me l'interdise, mais je ne m'en sens pas la force. Enfin, on verra. Célibataire, anéantie, perdue et nouvelle en ville, je ne puis savoir ce que me réserve encore la vie, mais... ainsi soit-il !

WHAT'S NEW ? J'ai finalement décidé de garder l'appartement de Julia et j'y vis en colocation avec Thaïs Cross, une jeune femme géniale, intelligente et passionnante ! Bon elle craque sérieusement pour moi, elle ne s'en cache pas, mais ça ne me pose pas réellement de problème, du moment qu'elle ne se montre pas trop entreprenante. J'ai récemment été promue rédactrice en chef du magazine où je travaille. La vie semble me sourire, manquerait plus que je rencontre l'amour et que Freija soit enfin et totalement heureuse, et tout serait parfait ! Affaire à suivre.

→ Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? J'aime mon métier de journaliste, pour rien je n'en changerai; alors au risque de passer pour une folle, je déclinerai l'invitation.

→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? J'aurai sans doute de la peine pour elle, mais je passerai mon chemin. Je ne suis pas particulièrement fan des gens qui se donnent en spectacle, quelle que soit la raison.

→ Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? Je le/la repousse et le/la plante là.

→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? Une soirée geek avec ma colocataire. Il faut dire que je suis plutôt casanière.

→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? Absolument rien du tout. Hormis le fait que je déteste ma mère, je n'ai aucun secret. D'ailleurs celui-là n'en était pas un.

→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? Il n'a rien contre moi, mais si jamais c'était le cas, jamais je ne me laisserai faire et ne m'abaisserai à voler quoi que ce soit.

→ C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! Je la joue résignée. Je ne pourrais supporter l'idée de passer pour une briseuse de ménage.

→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquerfort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? En général j'évite de penser à l'avenir, je crois bien que ça m'effraie. J'espère simplement être heureuse et en bonne santé.

→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) truth.

Les TM ? A mon arrivée ici, il y a de ça quelques mois je n'en avais jamais entendu parler et pour être tout à fait honnête je m'en contrefichais. Depuis qu'ils s'en sont pris à moi (quelques petites fois quand même) j'ai changé d'avis. Ils commencent sérieusement à me taper sur le système et je n'ai qu'une envie, que leurs petits jeux ne cessent. Quant au JCC, c'est bien la première fois que j'en entends parler.