GEF ¤ part d'une lignée faurecément unique !

★ In a few words_. Grégory Emmanuel Faure. 40 ans. Né le 19 décembre 1971 à Paris. Hétérosexuel, divorcé et célibataire. Homme d'affaire qui a plutôt bien réussi; l'argent n'est pas une chose dont j'ai - nécessairement - besoin, mes comptes en banque étant déjà suffisamment pleins à ce jour. Également propriétaire d'un grand palace parisien, je ne manque donc de rien. Je me suis marié très jeune et j'ai eu deux beaux enfants : une fille et un garçon, tous deux âgés de 20 ans. Je les adore, mais je n'ai jamais été vraiment là pour eux. L'un m'en veut donc énormément, l'autre - plus compréhensible cependant - ne m'en tiens pas rigueur. Désireux de souffler un peu, je me suis récemment envolé pour Londres avec l'espoir fou de pouvoir me rapprocher de Laureline et Tristan et rattraper le temps perdu. Je ne puis dire si ma vie londonienne sera appréciable - aussi bien sûr le plan personnel que professionnel - ou non, mais je ferais tout pour. Je suis un homme déterminé, que voulez-vous ?
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Vous parler de moi ? Vous conter ma vie ? Vraiment ? Vous êtes certains d'y tenir ? Non parce que bon, je veux bien moi, mais... il n'y a rien de si exceptionnel à dire. [...] Si vous insister néanmoins, allons y !

Bien. Commençons par le commencement si vous le voulez bien. Cadet d'une famille de trois enfants - trois fils, "les trois frères " ok, c'était nul je sais - je suis né et j'ai grandi dans la belle capitale qu'est Paris, entouré d'une famille aimante, qui m'a toujours apporté l'affection et le matérialisme nécessaire. A dire vrai, il serait plutôt mal-venu de me plaindre. Mon enfance - de part la richesse et la bonne ambiance qui régnait à la maison - a été des plus joyeuses et je ne me souviens pas à ce jour, en garder un quelconque regret. L'éducation était certes stricte et dure et nous avons à de maintes reprises été réprimandés pour nos bêtises. Cette éducation et cette sévérité de la part de mes parents ne furent pas toujours à mon goût d'ailleurs : les sorties en semaine étant bien évidement exclues, celles durant les week-end se faisaient tout aussi rare; ce qui perturba - un tant soit peu - mon adolescence et ma vie sociale de l'époque. Je suis longtemps passé pour un "fils à papa", niais et inintéressant. Mais dans l'ensemble, tout se passa très bien. D'un autre côté, il faut bien avouer que j'étais un enfant difficile. Caractériel, exigeant et têtu, mes parents m'ont souvent répété qu'ils avaient eu du combat avec moi; je ne me laissais pas faire selon eux. Ces traits de caractère, que l'on pourrait qualifier de défauts, m'ont pourtant été utiles par la suite, et dans le travail principalement. Finalement, l'enfance et l'adolescence ont été proches de la perfection. Je ne suis pas à plaindre, avouez-le ? C'est après, que tout se complique.

Viens bientôt le temps de la faculté et, élève brillant - oui bien quoi ? où est l'intérêt de la fausse modestie ? je ne me vante pas, je rapporte des faits - j'obtenais non sans peine mon diplôme. J'étais jeune, physiquement pas trop mal et sur le point d'entamer une grande carrière. Tout était parfait me direz-vous ? Tout oui. Ou presque. Mais voilà que je m'amourachais bientôt d'une femme plus âgée : Christine ou celle qui me fit vivre un véritable enfer. Bon certes au début tout se passait bien, elle était belle, gentille, drôle et elle m'a appris tant de choses. Seulement et quand elle est finalement tombée enceinte - attention je ne dis pas que je regrette mes enfants hein ! - tout a basculé. Ma famille a fait pression sur moi et j'ai dû l'épouser. Je me retrouvais alors père et mari sans même l'avoir voulu, sans même y être préparé. Je ne savais pas comment gérer; mais je l'aimais, alors j'espérais y arriver. Naturellement, je m'enfermais dans le travail, en faisant presque ma priorité. Ma chère et tendre pendant ce temps-là dilapidait ma fortune et se payait du bon temps avec des hommes plus jeunes. Je ne le découvris pas tout de suite et je continuais de me complaire dans ma petite vie parfaite. Jusqu'au jour où, je l'ai surprise au lit avec l'un d'entre eux. Sans me poser davantage de questions, j'ai fait mes valises et j'ai quitté la maison, lui envoyant les papiers du divorce quelques jours plus tard. Je lui laissais les enfants, tout ce qu'elle voulait même, du moment qu'elle disparaissait de ma vie. Je m'en rends compte aujourd'hui, sur le coup je n'ai pas réfléchi. Déjà que mes relations avec Tristan n'étaient pas au beau fixe, mais ce départ n'a rien arrangé. A partir de ce moment il s'est mis à me considérer comme un lâche, zappant mon autorité, refusant presque de me parler normalement, un peu comme si je l'indifférais totalement. ll faisait tout pour me mettre hors de moi et dérivait totalement. C'était si regrettable, lui si intelligent. Il m'en a fait voir de toutes les couleurs et je ne vous parle même pas du jour où j'ai découvert qu'il tournait dans des films pornographiques. Plutôt difficile à encaisser pour un homme de bonne famille tel que moi. Heureusement que mon adorable Laureline était là pour me soutenir. Nous avons toujours été très proches elle et moi. C'est une gentille fille, brillante, douée, presque parfaite finalement. Et c'est peut-être ça que Tristan m'a toujours reproché, mon admiration inconsidérée pour sa soeur ? Je peux le comprendre. Mais aujourd'hui, je suis à nouveau près d'eux et une chose est sûre je compte bien me rattraper. RAISON, pour laquelle je me suis efforcé d'encaisser les récents évènements avec tout le sang froid dont on m'a doté. Riez en si vous voulez, mais apprendre que son fils est homosexuel et fou amoureux de son cousin, est une chose plutôt difficile à expliquer, à accepter. Faut croire que Tristan est né pour différer de la moyenne. Enfin, j'espère tout de même que mon soutien - si on peut appeler ça du soutien - et mon opposition face à Henri, ainsi que mon manque de réaction négative, lui prouvera tout de même que je tiens un toi sans peu à lui, quoi qu'il en dise.

→ Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? Pitié, je suis beaucoup trop vieux pour me faire accoster par un producteur de ciné. Quoi que si jamais ça m'arrivait, j'aimerai bien essayer, histoire de voir comment ça fait.

→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? Je passe mon chemin; ni plus ni moins.

→ Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? Je n'ai que très peu de cousin et l'on se déteste. Et puis pitié, ne vous méprenez pas, je ne suis pas Tristan. Manquerait plus que l'histoire se répète tiens !

→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? Une bonne soirée de sommeil, me suffirait.

→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? J'ai manqué à tout mes devoirs de père, ce n'est pas un secret.

→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? Je lui dis d'aller se faire voir; ça vous va ?.

→ C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! Je suis trop vieux pour croire à tout ça. Mon mariage raté illustre parfaitement mon manque de perspicacité en la matière.

→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquerfort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? Comment je me vois ? Pas loin de la retraite ! Dieu soit loué, dix petites années de plus à tirer et je pourrais enfin souffler.

→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) dare. Je suis un lâche, c'est bien connu. Pourquoi en changer ?

Allez plutôt poser cette question à mon ex-femme. C'est tout à fait le genre de stupidité qui l'intéresse. Moi ? Je m'en moque royalement. Non, mais franchement c'est quoi leur problème à ces gens ? Je comprends qu'ils aient envie d'occuper un tant soit peu leur existence, mais tout de même les enfants, il existe des choses bien plus intéressantes et constructives pour ça. Toutefois si ça les amuse, pourquoi pas ? Seulement, laissez les Faure souffler s'il vous plaît, ça en devient ridicule. Quant au JCC, je ne sais pas trop quoi en penser. Je suppose que c'est une bonne chose de permettre à tous ces jeunes de briller, maintenant il ne tient qu'à eux de ne pas trop en abuser.