JPL ▬ i wanna do bad things with you

1 Décembre 1972 ▬ « Je n’ai pas eu une enfance heureuse ni une famille réellement aimante. Je suis née dans un hôpital du sud de l'Angleterre à Hastings. J'agrandissais encore un peu plus la famille, quatre frères et deux parents. Seulement, ma naissance entraîna des complications chez ma mère; mais près un long moment en chirurgie, elle s'en tira de justesse. Ce moment-là, mon père me l'a toujours rappelé et m’en a toujours voulu ! Certes, ma mère était en vie, mais, elle n’était plus la même après cela. Dans son premier moment de lucidité, elle m’a donné le prénom de Jasmine Phoenix. Même si ce n’était pas au goût de mon père qui préférait m’appeler Elizabeth, il accepta la requête de sa femme. Selon mes frères, la vie après ma naissance fut très difficile, et mon père devint plus odieux et antipathique qu’auparavant. Il n’a jamais compris que ce n’était pas ma faute si ma naissance entraîna certaines complications. »

Juin 1980 ▬ « Après quelques années, ma mère commençait à revivre dans un sens. Mais mon père commençait à sombrer peu à peu. Seulement une lueur d’espoir vint lorsqu’on apprit que ma mère était de nouveau enceinte. C’était assez inespéré et nous ne nous attendions pas à une nouvelle de ce genre. J’espérais secrètement avoir une petite sœur, mais bien entendu, mon père quant à lui, espérait un nouveau fils à élever. Seulement, l’idée de voir ma mère avoir de nouvelles complications après son accouchement commençait à effrayer énormément mon père. Afin de ne pas s’inquiéter, mon père commença à boire, comme si cela allait résoudre ses problèmes. Mais plus il buvait, et plus il devenait antipathique et causait un certain stress à ma mère. Alors qu’elle était enceinte de six mois, mon père la poussée violemment contre le mur alors qu’il était sous l’emprise de l’alcool. Il n’avait pas de raison de la pousser ainsi, il était juste dans un mauvais jour. Seulement, ma mère dû aller à l’hôpital, de peur de perdre le bébé qui était dans son ventre. Nous n’avons pas dénoncé notre père, sûrement glacés de peur à l’idée qu’il puisse nous faire du mal. Malgré tout, ma mère pu mener sa grossesse à terme à l’hôpital, sans aucune complication. Olivia Willow Lindley est alors née ce jour là pour agrandir une nouvelle fois notre famille. »

Avril 1987 ▬ « Lorsque tu as quinze ans pour une jeune femme, tu es attirée par connaître toutes les dernières modes : vestimentaires, musicales, cinéma… Je n’ai jamais eu ce privilège comme mes frères et ma sœur. Notre éducation ne nous le permettait pas. Nous n’avons pas le droit à écouter des classiques du rock, du blues, du jazz, et encore moins de la musique actuelle, bien trop « sexuelle » selon les dires de mon père! Si l’un de la fratrie avait le malheur d’émettre un doute sur l’éducation que nos parents nous enseigné, il était consigné durant des semaines… Bien entendu, ce fut souvent le cas pour un de mes frères et moi, les deux électrons libres de la famille. Alors, durant ces semaines de punitions, j’avais pris l’habitude de lire des livres, tous les livres qui me tombaient sous la main. J’arrivais d’ailleurs à prendre en cachette des livres de la bibliothèque de l’école pour les lire chez moi. Des livres interdits à lire selon mes parents, jugés trop sexuel, ou bien à l’encontre de notre éducation. Je voulais faire ma propre opinion, j’en avais le droit selon moi ! Mon père était un ancien soldat de l’armée, il avait donc pris pour habitude de mener sa famille avec une certaine autorité, et nous n’avions pas le droit de le défier. Les seuls moments où nous avions le droit à avoir des loisirs, c’était en sa compagnie lorsqu’il allait au cinéma pour voir des films des années 30. Les premières fois où il m’y avait emmené, je n’étais pas séduite à l’idée de voir des films en noir et blanc, parfois muet. Néanmoins, au fil du temps, je pris un certain plaisir pour ces femmes fardées aux lèvres foncées. J’étais plus ou moins attiré par la beauté qui dégageaient de ces actrices des années 30. J’avais une certaine admiration même, mais je ne devais pas montrer cet enivrement au risque de perdre cette sortie au cinéma. Discrètement, lorsque j’allais en ville seule, je me rendais dans les librairies pour trouver des magazines et des livres qui parlaient de ces femmes. Plus je lisais ces magazines plus j’avais envie d’en apprendre plus. Je restais des heures dans les librairies pour absorber tous les détails possibles. J’apprenais aussi la mode au travers de ces bouquins, mais je ne pouvais en parler autour de moi. Cela m’était impossible ! »

Juin 1989 ▬ « Durant l’année de mes dix-sept ans, j’ai demandé à mon père d’aller vivre chez mes grands-parents près d’Oxford afin d’aller faire mes études à l’Université d’Oxford. Bien sûr, je lui fis croire que j’allais étudier le droit comme mes frères… Seulement, j’avais une tout autre idée en tête : le stylisme. J’avais fait quelques recherches sur les meilleures écoles de stylisme en Angleterre, et celle d’Oxford était très réputée dans ce domaine. Mes frères avaient étudié à Cambridge et Londres, mais moi j’étais l’une des filles de la famille, hors de question de vivre seule dans une résidence étudiante. Mon père m’avait mis en garde très tôt de ne pas souhaiter cela ! J’avais donc trouvé un plan, celui d’aller vivre chez mes grands-parents, les parents de ma mère. L’idée n’enchantait pas mon père, car il n’appréciait pas ses beaux-parents, mais il était ravi que je souhaite faire des études dans le droit… ah s’il avait su à l’époque ! J’emménageais donc chez mes grands-parents, ils savaient parfaitement ce que je voulais faire et m’aidais aussi à payer mes études. J’avais leur soutien, et c’était tout ce qui m’importait à l’époque ! Très rapidement, je pris mes marques à l’université, et le cursus de stylisme que j’avais choisi était fait pour moi, comme s’il ait été même créé pour moi ! »

Janvier 1990 ▬ « A la fin de l’année 1989, j’ai eu vent de ma condition médicale : j’étais enceinte ! Il était alors hors de question pour moi d’abandonner mes études et de devoir épouser mon copain qui m’avait engrossé. Aucun membre de ma famille, excepté mes grands-parents et ma sœur, n’était au courant de cette grossesse non désirée. Au bout de huit mois de grossesse, je mis un terme à mes études pour quelques temps avec l’accord de mes professeurs pour pouvoir donner naissance. Je ne souhaitais pas élever et m’occuper de cet enfant, j’ai donc décidé de le faire élever par les parents de mon petit-ami. Je ne souhaitais pas être une mère, je souhaitais être une styliste reconnue ! Après la naissance de ma fille, Siobhan Caelyn, je retournais à l’université pour poursuivre mes études. Pourtant, je ne pouvais me résigner à abandonner cet enfant, et je passais mon temps libre à ses côté, comme pour combler le manque d’affection que j’ai eu durant mon enfance. »

Septembre 1997 ▬ « J’avais terminé mes études depuis plus d’une année, diplômée après six ans d’études en Stylisme à Oxford. Jamais mon père n’avait appris la nouvelle, d’ailleurs, au cours de ma troisième année, son alcoolisme le rattrapa ; il succomba à une syrose du foie ! Après sa mort, il y eut comme un vent de fraîcheur dans notre famille, comme si un poids était parti. J’ai enfin pu avouer à ma famille la vérité sur mes études, et tout mon entourage était de mon côté. Toutefois, j’avais comme abandonné ma famille. Je n’étais plus aussi présente, et je ne ressentais pas ce besoin de les avoir auprès de moi. Seulement Olivia, ma soeur, était importante pour moi, car elle savait ce que je ressentais. D’ailleurs, lorsque notre père décéda, elle vint me rejoindre à Oxford afin d’étudier la psychologie. Notre père n’était plus présent, nous pouvions dès lors faire ce qu’il nous chantait de faire ! Ma mère n’était plus que le spectre d’elle-même et ces jours aussi étaient alors comptés. Au cours de l’année 1997, je commençais à entreprendre le rêve fou que j’avais eu lors de ma première année de stylisme : celui de créer mon entreprise. Une de mes professeurs m’avait fait comprendre que je devais avoir mon propre style unique, que personne n’avait eu encore à cette époque. Il fallait que je me démarque des autres stylistes actuels ! C’était alors pour moi naturel de m’orienter vers des vêtements aux allures vintage et rétro ; ma passion pour les actrices des années 30 ne s’était jamais effacée. Ma première vraie collection personnelle fut des robes… Mais je n’étais pas conquise par le résultat. C’était un soir dans mon appartement à Londres que j’ai trouvé l’inspiration de ma future entreprise. Un Chardonnet à la main, seulement vêtue de sous-vêtement, je compris qu’il fallait que je me lance seulement dans la lingerie féminine. A partir de ce moment, la machine « Lindley’s Undies » était en marche. Mon entreprise fut difficile à lancer, personne n’avait confiance en une toute jeune styliste qui se lançait seulement dans la lingerie. Finalement, à force de persuasion comme je peux-en avoir, je réussissais à avoir de nombreux investisseurs, même d’anciens professeurs d’Oxford me prêtèrent main forte ayant pleine confiance en moi. Lors de la présentation de ma première collection lors d’un petit défilé de jeunes créateurs, je n’avais pas encore les moyens de payer des mannequins pour défiler pour moi. Je parviens à convaincre ma sœur et des amies de défiler pour moi, toutefois, il me manquait une personne pour montrer la pièce finale. Ma grand-mère me poussa à être ce mannequin ! Je n’avais jamais pensé devoir défiler pour mes créations. Ce fut à partir de ce moment là où je décidais que j’allais être le principal mannequin de ma marque. Je ne pensais pas que ma plastique allait être un avantage à « Lindley’s Undies » mais ce fut le cas. Durant plus de dix ans, je fus le mannequin qui portait mes créations sur les affiches publicitaires. C’est lorsque j’ai eu mes trente-cinq ans que j’ai décidé de ne plus défiler et d’être seulement présente dans les publicités… Comme on dit, place aux jeunes ! »

Remarques Annexes ▬ Jasmine a un grand loft au cœur de Londres, mais voyage beaucoup durant l'année pour faire découvrir ses collections. / Elle aime beaucoup retourner à Oxford, là où elle s'est construit, et n'hésite pas à donner des cours à des stylistes en herbe pour leur faire comprendre le marché de la mode. / Lors de sa dernière collection, afin d'en faire la publicité, elle est sortie habillée de sa collection avec d'autres mannequins dans les rues de Londres. Ce fut une opération très médiatique et à réussit son coup marketing. / Jasmine essaye d’être proche avec ces clientes afin de les fidéliser et de comprendre aussi leur besoin. D’ailleurs, elle est très présente sur son Facebook afin de promouvoir au maximum sa marque. / Le 15 décembre 2011, Jasmine sera présente pour la grande ouverture de sa nouvelle boutique à Cambridge (la dixième boutique en Angleterre) / Jasmine n’a jamais élevé et vit avec son enfant. Son travail passe avant tout, et elle ne regrette rien de ce qu’elle a fait.

? Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? "Je rigole en premier lieu à sa proposition. Puis je réfléchis quelques instants, sérieusement! Star de son nouveau film? Et d'un coup cela me frappe, je sens à un film porno, mais je ne sais pas pourquoi ! Ce ne serait pas la première fois que l'ont me proposerait ce genre de film d'ailleurs."

? Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? "Je me retourne vers elle, mais je ne vais pas à son encontre... Les filles en pleurs? Cela me donne mal au crâne, et c'est tellement cliché... d'autant plus sur ce genre de chanson! Je passe mon chemin, et je continue sur ma route, sans me soucier de cette jeune femme, légèrement pathétique de se donner autant en public!"

? Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? "La réponse sera rapide, j'ai coupé toute relation avec ma famille, donc je n'ai à ce jour, aucun cousin(e)s"

? Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? "Une soirée au théâtre, si je devais vraiment choisir! Dans le passé, lorsque j'étais à Oxford, ce serait la première proposition, bien entendu! Seulement, je suis plus âgée à l'heure actuelle, et j'apprécie les soirées calmes comme au théâtre. Mais je ne refuse jamais une soirée en club!"

? T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? "N'importe qui pourrait confesser la façon dont j'ai "élevé" mes enfants, si on appelle cela élever. Je ne suis pas une mère! Seulement, je ne confesserai jamais ce genre de chose, car je ne le regrette pas. J'ai tout fait pour réussir dans le travail, et d'arriver au point où j'en suis! Un secret que je pourrais confesser, mais que je ne regrette pas pour autant : avoir couché avec mon professeur durant ma dernière année d'études... seulement pour qu'il puisse me donner une note favorable afin d'être diplômé."

? Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? "Briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. C'est mûrement réfléchi. Ma famille? Il n'y a que moi qui compte pour... moi ! C'est égoïste, je le sais, mais je me fous de ce que l'on peut penser! Ma réputation est la plus importante, surtout pour mon travail."

? C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! "Un homme de mes rêves... justement c'est dans mes rêves! J'ai dépassé l'âge où je rêvais du conte de fées, et que je rêvais de trouver l'homme parfait et qui pourrait me convenir!"

? Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquerfort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? "Dix ans... Plus les années passent, et plus je ne veux pas y penser! Pour l'avenir, je vois l'ouverture de ma nouvelle boutique à Cambridge... Puis, j'aimerais ouvrir de nouvelles boutiques en Europe et en Asie par exemple. J'aimerais aussi être encore plus reconnu dans le monde de la mode."

? Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) Peu m'importe, j'aime les deux! Mais je trouve que les actions sont parfois plus amusantes, et nous permettent de nous mettre dans une situation assez rocambolesque!

Les Trouble Makers! Alors oui, j'en ai entendu parler de temps à autre, surtout en tendant légèrement l'oreille dans ma boutique d'Oxford... Je ne suis pas réellement au courant de leurs actions, et à vrai dire, leur petit jeu n'est plus réellement de mon âge. Les rumeurs et les ont dits, je n'y prête plus réellement attention! Seulement, ma curiosité a été piqué au vif, je dois l'avouer. Je suis déjà allé sur leur site pour comprendre en quoi cela consiste. Je ne suis pas surprise de ce genre d'action, à mon époque à Oxford, nous avions la gazette de l'université qui rassemblait toutes les rumeurs qui circulait dans les couloirs. Par contre le Judging Cambridge Club! J'imagine que c'est un mouvement similaire aux Trouble Makers qui ce site plus à Cambridge. Bien entendu, je ne souhaite pas rejoindre ces "clubs", je pense que l'âge requis est loin d'être le mien ! Et puis... Je suis une femme d'affaires, je ne joue pas dans la cour des jeunes !