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 Et c'est à ce moment-même que je dois assumer mes paroles.

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MessageSujet: Et c'est à ce moment-même que je dois assumer mes paroles.   Et c'est à ce moment-même que je dois assumer mes paroles. Icon_minitimeSam 24 Mar - 23:20

Une semaine, voilà une semaine qu'elle était partie après que nous ayons jouer au monopoly -ou pas-. Je ne savais pas ce que je ressentais pour elle, mais après une soirée interminable sur Facebook, je m'étais rendue compte qu'elle me manquait bien plus que je ne le pensais. Elle rentrait aujourd'hui et je ne savais pas à quelle heure, mais je le devinais aisément grâce à internet. J'avais prévu d'arriver vingt minutes avant et c'était ce que j'allais faire. Enfilant un jean, un marcel et ma veste en cuir, je passais une main sur mon visage encore endormi et pour chasser la gueule de bois qui me hantait depuis trois jours. Merci le whisky et son absence. Prenant la voiture, je me dirigeais rapidement -ouh les limitations de vitesse pas respectées!- et me garais après avoir tourné dix bonnes minutes sur le parking. Entrant en trombe dans l'aéroport après avoir vu un avion arrivé, putain est-ce que j'étais en retard ? Regardant le tableau des arrivées, je ne voyais pas un avion en provenance du Pérou. Bordel, combien de minutes, d'heures avais-je d'avance ? M'installant sur l'une des chaises libres de l'aéroport et fixais les gens pressés, les gens bizarres dans l'aéroport. Croisant mes bras sur mon torse, je fermais les yeux et je ne me sentais pas sombrer dans les bras de Morphée.

Je n'avais pas imaginé une seconde ce qu'elle avait pu vivre. Je devrais assumer mes paroles, je lui avais dis des choses que je pensais sur Facebook, et j'allais devoir lui redire en face, je lui dire ce que je ressentais pour elle, mais je ne savais pas si j'étais et même si elle était prête pour cela. « Allez, la belle au bois dormant on se réveille... » Grognant avec tendresse, je souriais avant de prendre ses mains dans les miennes. « T'es enfin la … » Ouvrant les yeux, je me levais pour me retourner et la fixais, mes yeux s'exhorbitant seuls. « Mais qu'est ce que tu as foutu bordel ?! » J'avais quitté … une bombe, je me retrouvais avec un robot. Génial ! Elle me fixait, son sourire s'évanouissant après mes paroles assez dures je le conçois. « Cette saleté de Lama et cette putain de chanson de merde, Born to die. Il m'a foncé dessus et j'ai fini par rouler comme une boule... A croire que je suis grosse... pour m'écorcher le visage, me péter la main et au final finir avec le visage couvert de bleus un peu comme Bella Swan dans le quatrième tome de Twilight... »  Me levant, je la relevais doucement pour la prendre dans mes bras, fermant les yeux. « Arrête... T'es pas grosse. T'es belle... Et je vais vraiment devoir refaire ta culture musicale... » Je la voyais baisser les yeux et ramener son bras endolori le long de sa poitrine ce qui me fit reculer doucement. « C'est vrai que je suis pas aussi belle que ta blonde... T'auras surement plus envie de... enfin bref. Je me tais. »  Relevant une fois de plus son visage pour la forcer à me regarder, je plongeais mon regard ténébreux dans le sien. « Chut Indie … T'es belle comme tu es, et si j'aurais encore envie d'être avec toi. Parce que tu le mérite, t'es une femme géniale et ... » Secouant la tête, j'embrassais doucement son front. « Tu as faim...? » Elle haussait les épaules, je serais elle j'aurais réellement faim « Je pourrais manger un lama » Je riais avant de a voir bazarder son sac sur son épaule « Attend! » Reprenant son sac, je le posais doucement sur le sol, tout en faisant bien soin de ne pas la blesser un peu plus. « J'ai un truc à te rendre il me semble. » Rapprochant doucement mon visage du sien, je déposais délicatement mes lèvres sur les siennes, pendant que mes mains entouraient doucement son visage. Une semaine que j'attendais cela. Une putain de semaine.

Sa main valide venait d'entourer ma nuque, je souriais sur ses lèvres avant qu'elle ne se recule en un sourire « On dirait que t'as réglé ta dette, il me semble » What ? Quelle dette ? J'avais pas de dette à payer moi. Ses lèvres se reposaient une fois de plus sur mes lèvres avec plus de passion, ses doigts contre ma nuque déclenchant un frisson le long de mon corps « Comme ça, à mon prochain voyage... tu auras une dette à affranchir. Et ne t'avises de m'embrasser à nouveau. Du moins pas avant qu'on ait passé le seuil... Sauf... » Je ne voulais pas qu'elle parte, je ne voulais pas qu'elle soit encore loin de moi. «  Sauf … ? » Elle s'était reculée et j'avais encore une fois envie de la prendre dans mes bras « … si tu veux... sexfriend quoi. C'est pas mon truc, désolée. »  Je ne la considérerais jamais comme une sexfriend. Je ne pourrais pas la considérer comme tel, je n'étais pas un salaud et je savais que je la voulais beaucoup plus que comme une simple sex-friend. « Jamais, au grand jamais je ne te considérerais comme une sex-friend. Tu le sais... Parce que t'es … » beaucoup plus que cela récupérant son sac, je lui souriais tendrement « On y va … ? » Ses doigts s'entralacaient au mien alors que je croisais un regard qui me faisait froid dans le dos. Oh mon dieu, j'étais sacrément dans la merde.  « Parce que je suis ? si tu te dérobes, j'te fous mon pied au cul. J'ai peut être l'air d'une momie zombifiée croisée avec Frankeinstein, j'ai encore assez d'énergie pour te coller mon pied aux fesses Castiel Aaron Wheeler. » Je fermais les yeux puis les rouvrais avant de la fixer, mon front collé contre le sien « Parce que tu es tellement importante pour moi, que j'ai pas cessé de penser à toi pendant cette putain de semaine. Parce que je te veux plus qu'une simple sex-friend. » Déposant une nouvelle fois le sac sur le sol, je prenais doucement son visage entre mes mains après avoir fermer les yeux. Je la regardais, ses lèvres se posaient doucement sur mes lèvres. Prolongeant le baiser, je caressais sa joue avec tendresse avant qu'elle ne se recule encore une fois. « J'ai eu le cœur brisé trois fois dans ma vie. Une fois quand je t'ai quitté. Une fois quand il m'a trompé et une fois quand il est mort. Je ne veux pas l'avoir une quatrième fois. Je n'y survivrai pas Castiel. Je... J'en... »  Je ne lui briserais pas le cœur, pas à elle, pas à Diane-Sophie. Je ne voulais pas lui briser le cœur, je ne voulais pas qu'elle soit malheureuse. « Je ne te le briserais pas une quatrième fois... » Ses lèvres se rapprochèrent doucement de mon oreille pour me murmurer des mots doux « Je t'aime. » Je souriais avant de rapprocher mes lèvres de son oreille afin de murmurer à mon tour « je t'aime aussi. » Je ne savais pas dire grand chose en français mais je le faisais. Je voulais qu'elle le sache, je ne voulais plus avoir à faire semblant. Je voulais qu'elle le sache, je ne voulais plus avoir à faire semblant. Se serrant un peu plus contre moi je la sentais rire un peu, ce qui me fit le plus grand bien. « For real ? Je veux dire... cette... enfin, la fille t'a brisé le cœur y'a une semaine. Tu peux pas passer du coq à l'âne comme ça. Enfin... nonononononononononono... » Oh punaise. « DS arrête. -saisissant ses mains, je la fixais dans les yeux.- Je veux être avec toi... Maintenant... » Passant une main derrière ses jambes, je la portais doucement après avoir saisi son sac pour la ramener jusque la voiture. J'avais réussi à lui dire ce que je ressentais. J'étais soulagé, réellement soulagé. Vingt années que nous nous étions fais une promesse et peut-être qu'elle était entrain de se réaliser. J'espérais réellement que c'était ce qui était entrain d'arriver. « Sommes nous... sommes nous un cou... ? » Je déglutissais durement. Oui nous étions un couple. « Je crois... Enfin... Si tu veux bien. » Ses lèvres vinrent se nicher dans mon cou ? « Et ma valise On peut aller au mccroquet steu plaît. »  Elle n'avait pas changer et c'était cela qui me plaisait, elle restait toujours la même personne. « Oui bien sûr. » Je lui souriais en la déposant dans la voiture. Courant jusque dans le hall, je récupérais sa valise en la rejoignant rapidement, pour pouvoir démarrer en direction d'un mccroquet pour assouvrir son appétit … même si le mien allait être assouvi quelques instants plus tard. Rentrant dans la voiture, j'entendais la musique et mon sourire s'agrandissait automatiquement, sa main se posait sur ma cuisse alors que je souriais encore plus. Putain. J'étais heureux...Enfin.... heureux était un bien grand mot mais bon. « Mon petit cœur. » Je souriais, la fixant. « Oh ça va hein ! Te moque pas de moi » Cherchant un mccroquet, je me garais après en avoir trouver un et homme galant que je suis -ou pas-, je lui ouvrais la porte passager pour qu'elle puisse entrer.

[…]

Je riais en la voyant engloutir les repas qu'elle avait commandée. Souriant, je lui piquais quelques frites avant de reprendre la route pour Londres afin de trouver un endroit ou dormir, et notre choix s'arrêta sur un motel miteux, mais qui ferait l'affaire pour la nuit. La suivant dans la chambre après avoir demander au propriétaire de nous en « louer » une, je la voyais défaire ses affaires avec une rapidité déconcertante malgré son plâtre. « On dirait qu'on vit une relation adultère. » Je souriais toujours, sans rien ajouter, en même temps je n'avais rien à ajouter. « Je vais aller prendre une douche. Je viens d'essuyer un long voyage et je me sens un peu... bref, j'ai besoin de me laver quoi. » Me mordillant la lèvre, je me levais après qu'elle soit entrer dans la salle de bain pour venir me placer derrière elle alors qu'elle se regardait dans le miroir. « Ca tombe bien... -mes lèvres se posaient sur son cou- moi aussi j'ai bien besoin de prendre une douche... » Laissant mes lèvres parcourir son cou, je faisais vagabonder mes doigts le long de son épaule dévêtue. Lui laissant décemment deviner mon état d'esprit... Elle frissonnait. « Castiel... je... » J'avais peur qu'elle prenne la fuite, qu'elle fuit parce qu'elle ne voulait pas cela. Je ne savais pas quoi faire pour la retenir si jamais elle venait à partir « Je ne suis pas sure d'être une bonne amante. Enfin... Je... Je... J'ai... »  Posant mes mains sur ses épaules, je l'incitais à se calmer pour qu'elle puisse continuer sa phrase. « Mon ex m'a trompé et Colin est mort. J'ai donc peur que mes prouesses sexuelles laisse à désirer et je n'ai pas envie de te décevoir. »  La tournant pour qu'elle me fasse face, je posais doucement mes lèvres sur les siennes, avant de murmurer « Jamais... Jamais tu ne me décevras. Je te le promet. Et … si tu veux attendre... On peut le faire tu sais... Je ne veux pas te forcer... Sincérement. »

Un sourire apparut sur son visage, un sourire que je ne connaissais pas. « T'es sérieux là ? »  Oui j'étais sérieux mais à entendre son rire elle s'en fichait complétement. Ses lèvres vinrent se plaquer violemment contre les miennes, ce qui n'était pas pour me déplaire -au contraire!- ses mains se nichaient sous mon débardeur, me déclenchant un frisson qui me parcourut tout le long de mon corps. « Je vais avoir besoin d'un coup de main, Je suis un tout petit oeu handicapée... » Ses lèvres descendaient le long de mon cou, mes yeux se fermant tout seul, je la plaquais doucement contre le mur pour pouvoir retirer son jean, mes lèvres cherchant les siennes avec envie. Mes mains glissant doucement le long de son soutien-gorge, je retirais les agrafes du tissu avant de l'envoyer balader à travers la pièce...

[…]
Coupant l'eau, je collais mon front contre le sien, ma main caressant doucement sa joue. « Quelle douche... » Je souriais avant de déposer mes lèvres sur les siennes. « Tu étais parfaite... » Nouant ses jambes autour de ma taille, je l'emmenais lentement vers la chambre, mes lèvres ne quittant pas la douceur des siennes. Quelles retrouvailles mes amis ! Ses lèvres se baladaient encore une fois dans mon cou, provoquant en moi un désir inavoué -ou pas, merci popol-  « Castiel,  On ne s'est pas protégés. »  PUTAIN ! Ce n'était pas comme si c'était arrivé à l'improviste -mais quand même- « Oh pis zut. » Me dominant, je me laissais faire en souriant, alors qu'elle plaçait son plâtre de façon à ce qu'elle ne me blesse pas -prévenante la fille!- « Prêt pour le deuxième round. Tu vas apprendre que j'ai autant d'appétit en ce qui concerne la bouffe que pour le sexe. Surtout qu'on a vingt ans de retard. Ce qui va prendre un très très long moment. Du moins, une bonne nuit sans sommeil. Qu'en dis-tu ? » Je grognais de plaisir en m 'appuyant sur mes coudes. « Oh oui, plus que prêt. »


Dernière édition par Castiel A. Wheeler le Dim 25 Mar - 3:28, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Et c'est à ce moment-même que je dois assumer mes paroles.   Et c'est à ce moment-même que je dois assumer mes paroles. Icon_minitimeSam 24 Mar - 23:38

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Ah putain de Lama de meeeeerde. Je regardai mon bras cassé – et plâtre par conséquent – avant de reposer mon téléphone qui venait de lâcher. Fucking iPhone qui n'avait plus de batterie. C'est de la faute à Castiel tout ça. Ouais c'est de ta faute sexy boy. Putain mais qu'est-ce qui m'avait prise de baiser avec mon meilleur ami ? Et de fuir le lendemain ? Déjà de un ; ce voyage est prévu depuis X temps et Wheeler ou pas Wheeler mon boulot passait avant. Ensuite, il avait un fucking chagrin d'amour pour une pétasse blonde – merci Roxann pour l'info – dénommée Louhan. C'est quoi ce nom ? On n'appelle pas les enfants par des noms pareils. Je grinçai des dents tandis que je fronçai les sourcils pour regarder par le hublot. Je devais arriver dans quelques minutes – puisque l'avion a entamé sa descente – et j'attachai ma ceinture. Sauf que là, boum. L'avion explosa en plein vol et s'en fut fini de moi. Ou pas.

Une fois l'appareil stabilisée (merci mon Dieu, nous n'avons pas fini en cidre), je descendis me faisant bousculer et manquant de perdre mes lunettes pour ajuster mon chapeau et me précipiter vers le tourniquet pour récupérer mon sac et ma valise. Problème. Comment est-ce que je fais pour porter tout ça quand j'ai un bras en moins à cause d'une putain de bestiole que j'aurais bien fait finir dans mon assiette ? Saleté de saloperie de salope de bestiole de merde. Je sais, c'est chiant mais, voilà. Je balançai mon sac – extrêmement lourd due à un statue importée du Pérou – pour passer le contrôle des douanes. « Madame, veuillez me montrer votre carte de travail ? » Je relevai la tête avant de réajuster une énième fois mes lunettes pour lui tendre le machin plastifié où j'avais une tête de gnome. Oui, je suis de mauvaise humeur. J'ai faim. Je veux un mcdalle, je suis en manque de Castiel et j'avais peur. Peur qu'il ne m'ait prise que pour un vulgaire vagin en libre service où il aurait pu assouvir tous ses désirs. (Ça c'est clair!) Puis une fois dans le hall, je cherchai mon meilleur ami (ou âme sœur, mec que j'aime depuis vingt ans voire même plus ou autre et blablabla.) avant de le trouver sur un siège, assoupi. J'aurai pu m'attendrir devant ce touchant tableau mais j'avais trop faim. Laissant tomber ma valise, je passais derrière lui pour lui caresser la nuque et l'embrasser sur la joue. « Allez, la belle au bois dormant on se réveille... , murmurai-je à son oreille avant de me relever. » Je souris en entourant son corps de mes bras et nichant ma tête dans son cou attendant qu'il émerge. Doucement, il attrapa mes mains, les enserrant dans les siennes avant de murmurer d'une voix ensommeillée. « T'es enfin là... » Puis, il me lâcha et je me redressai en position demi-assise avant de le fixer, toujours souriante. « Mais qu'est-ce que t'as foutu bordel ? » Mon sourire s'évanouit aussitôt et je me rappelais que j'avais un bras de plâtré, des cicatrices sur le visage et surement le visage couvert de bleus.

« Cette saleté de Lama et cette putain de chanson de merde, Born to die. Il m'a foncé dessus et j'ai fini par rouler comme une boule... A croire que je suis grosse... pour m'écorcher le visage, me péter la main et au final finir avec le visage couvert de bleus un peu comme Bella Swan dans le quatrième tome de Twilight... » Doucement, comme s'il avait pitié de moi, il me prit dans ses bras. Je le comprends. Je ferai même pitié à un tueur en série. « Arrête... T'es pas grosse. T'es belle... Et je vais vraiment devoir refaire ta culture musicale... » Je ris un peu avant de baisser les yeux, ramenant mon bras endolori près de ma poitrine. « C'est vrai que je suis pas aussi belle que ta blonde... T'auras surement plus envie de... enfin bref. Je me tais. » Il s'écarta de moi et j'étais avide de son contact. Putain, j'ai l'air d'une gamine de douze ans avide d'amour. « Chut Indie … T'es belle comme tu es, et si j'aurais encore envie d'être avec toi. Parce que tu le mérite, t'es une femme géniale et ... » Je le fixai puis il se baissa et mon cœur loupa un battement. Ah ce n'est que pour embrasser mon front. Super, j'ai vraiment l'impression d'avoir douze ans maintenant. « Tu as faim ? » Je haussai les épaules comme pour dire peu importe alors que je mourrais de faim. « Je pourrais manger un lama, raillai-je avant de me lever et de balourder ma sacoche sur mon épaule. » Il se mit à rire et je me demandai ce qu'il y avait de drôle. Je plissai alors les yeux m'apprêtant à partir.

« Attends. » Hum, what ? Il prit mon sac pour le poser au sol avant de se poster devant moi. « J'ai un truc à te rendre il me semble... » Ouais, ma ballerine. Mais non, il posa ses mains des deux côtés de mon visage avant de m'embrasser sans brusquerie. De ma main valide, je la passais derrière sa nuque pour presser mon corps quasi contre le sien. Ouais, le plâtre était un sacré obstacle pour approfondir son baiser comme il se devait, m'écartant légèrement effleurant à peine ses lèvres. « On dirait que t'as réglé ta dette, il me semble, chuchotai-je. » Puis sans réfléchir, je posai mes lèvres sur les siennes avec un peu plus de passion, caressant sa nuque du bout de mes doigts pour finir par m'écarter totalement. « Comme ça, à mon prochain voyage... tu auras une dette à affranchir. Et ne t'avises de m'embrasser à nouveau. Du moins pas avant qu'on ait passé le seuil... Sauf... » Il me lança un regard désapprobateur. « Sauf ? » Sauf si tu veux qu'on reste que des amis, que c'était effectivement une dette et que bref, je suis qu'une sex-friend. Merde, j'ai pensé ça au lieu de le dire. « … si tu veux... sexfriend quoi. C'est pas mon truc, désolée. » J'étais gênée et je me sentis rougir parce que j'avais honte de ce que je venais de dire. J'avais peur. Putain mais c'est vraiment nul. Une bestiole était en train de me déchirer les entrailles et j'avais déjà mal au bras. « Jamais, au grand jamais je ne te considérerais comme une sex-friend. Tu le sais... Parce que t'es … » Je haussai le sourcil. Il se déroba. « On y va... ? » Oh non mon gars. On va s'expliquer ici et maintenant. J'attrapai alors son bras avant d'entrelacer ses doigts. « Parce que je suis ?, mes yeux lui lancèrent des éclairs, si tu te dérobes, j'te fous mon pied au cul. J'ai peut être l'air d'une momie zombifiée croisée avec Frankeinstein, j'ai encore assez d'énergie pour te coller mon pied aux fesses Castiel Aaron Wheeler. » J'ai encore assez d'énergie pour grimper au Macchu Pichu. NUANCE !

Il semblait agacer par ma tirade mais je ne me dérobai pas. Bon, je suis partie au Pérou mais ce n'est pas pareil. « Parce que tu es tellement importante pour moi, que j'ai pas cessé de penser à toi pendant cette putain de semaine. Parce que je te veux plus qu'une simple sex-friend. » Ah. D'accord. Il rapprocha à nouveau son visage près du mien et je déposai un baiser sur ses lèvres. « J'ai eu le cœur brisé trois fois dans ma vie. Une fois quand je t'ai quitté. Une fois quand il m'a trompé et une fois quand il est mort. Je ne veux pas l'avoir une quatrième fois. Je n'y survivrai pas Castiel. Je... J'en... » Il me sourit. Je lui redis par pur mimétisme. « Je ne te le briserai pas une quatrième fois... » Qu'est-ce qui peut me le garantir ? Rien. Absolument rien. Je devais tenter le tout pour le tout. Alors, je me rapprochai de nouveau près de lui pour lui murmurer doucement à l'oreille. « Je t'aime. » Il m'imita alors et je me sentis rougir. « Je t'aime aussi. » Je me mis à rire un peu, resserrant mon étreinte. « For real ? Je veux dire... cette... enfin, la fille t'a brisé le cœur y'a une semaine. Tu peux pas passer du coq à l'âne comme ça. Enfin... nonononononononononono... » J'étais en train de faire une crise d'angoisse. Carrément. « DS, arrête. » D'accord. Je me stoppai net avant d'arrêter complètement de respirer. « Je veux être avec toi, maintenant. » C'était une blague ? Etait-ce réellement en train de se produire. Vingt ans. Vingt années à me dire 'et si j'étais restée à Londres ?' Sommes-nous en train de vivre ce 'et si'. Je déglutis alors quand il me porta pour prendre mon sac comme si j'étais une poupée. « Sommes nous... sommes nous un cou... ? » Je me tus, étranglant le mot 'couple' dans ma gorge. «  Je crois... Enfin... Si tu veux bien. » Je poussai un soupir de soulagement. « Désolée mais j'te partage plus avec personne. Donc oui. » Je me mis à réfléchir avant de rouvrir une nouvelle fois la bouche. « Et ma valise, chuchotai-je embrassant son cou. On peut aller au mccroquet steu plaît. » Parce que mine de rien. J'ai toujours faim. « Oui bien sûr. » Il m'emmena à la voiture avant de me déposer sur le siège passager et de courir chercher ma valise. Je mis en route l'autoradio tandis qu'il revint assez vite à mes côtés. Je posai alors une main sur sa cuisse tandis qu'il démarra le moteur. « Mon petit cœur. » Je ris aux éclats, heureuse que nous ayons mis certaines choses au clair. Enfin, certaines ouais.

[]

Après avoir englouti deux bigmac, trois portions de frites, on se décida à passer la nuit à Londres pour dénicher un motel miteux. Une fois dans la chambre, je laissais tomber le manteau et le chapeau avant de me tourner vers lui. « On dirait qu'on vit une relation adultère. » Je me rapprochai en titubant près de lui pour l'embrasser à nouveau. « Je vais aller prendre une douche. Je viens d'essuyer un long voyage et je me sens un peu... bref, j'ai besoin de me laver quoi. » Je me tournai alors pour défaire le haut et aller dans la salle de bains, contemplant mon reflet dans le miroir. J'ai vraiment l'air miteuse. Y'a pas à dire. Je sentis sa présence derrière moi et je ne sais pas pourquoi mais j'aurai pu prédire ce qui allait se passer. Je devais être médium dans une autre vie. « Ca tombe bien. Moi aussi, j'ai besoin de prendre une douche. » Ses lèvres vagabondèrent sur mon cou, m'arrachant un petit frisson. « Castiel... je... » J'avais moi aussi envie de lui. Depuis notre étreinte que j'avais occulté suite à mon fort taux d'alcoolémie, je voulais réitérer l'expérience mais quelque chose m'en empêchait. « Je ne suis pas sure d'être une bonne amante. Enfin... Je... Je... J'ai... » Super, j'en perds mes mots dis donc. « Mon ex m'a trompé et Colin est mort. J'ai donc peur que mes prouesses sexuelles laisse à désirer et je n'ai pas envie de te décevoir. » Il me força à lui faire face, et je levai les yeux vers lui en mâchouillant la lèvre inférieure. « Jamais... Jamais tu ne me décevras. Je te le promet. Et … si tu veux attendre... On peut le faire tu sais... Je ne veux pas te forcer... Sincèrement. » Un sourire timide émergea sur mes lèvres. « T'es sérieux là ? » Je ris légèrement comme si l'idée me semblait stupide avant de retirer mes chaussures que j'envoyai valser d'un coup de pied et m'aggripant à lui (merci le plâtre waterproof) et de plaquer sauvagement mes lèvres sur les siennes tandis que ma main valide glissa le long de son torse pour passer en dessous de son espèce de tee-shirt bizarre et remonter. « Je vais avoir besoin d'un coup de main, murmurai-je en souriant toujours mes lèvres collées aux siennes. Je suis un tout peu petit handicapée... » Je descendis lentement mes lèvres le long de sa mâchoire pour les nicher dans son cou tandis que mon plâtre reposait toujours sur son épaule. Question pratique. Ne disant rien et me contentant juste d'embrasser chaque parcelle de sa peau, doucement, prenant tout mon temps. Soudain, il me plaqua violemment contre le mur – et un bleu en plus, un – avant de m'arracher mes vêtements. Le terme 'retirer' n'est pas très approprié dans ces conditions. Je me laissais faire pendant une infime partie tendant de lui arracher ses fringues. Je n'aime pas être inactive au lit. Mais pas du tout.

[…]


J'étais toujours collée à lui, ma tête nichée dans son cou, lui mordillant légèrement. Y'a pas de raisons pour que j'ai des marques et pas lui. « Quelle douche. » A qui le dis-tu. Je voulus répondre quelque chose mais seul un gémissement sortit de ma bouche. Piouf, mais piouf. Je relevai alors la tête pour essayer de reprendre mes esprits. « Tu étais parfaite. » Mais comment fais-tu pour arriver à causer dans un moment pareil ? Je te le demande. Je lui rendis son baiser, continuant à caresser sa nuque tandis qu'il nous emmenait dans la chambre. Et l'étape serviette, c'est en option. « Castiel, murmurai-je tandis que ma tête heurtait l'oreiller. On ne s'est pas protégés. » Ce qui n'est pas pour me déplaire étant donné que les sensations ne sont pas les mêmes mais quand même. « Oh pis zut. » Je le fis rouler sous moi avant de poser mon plâtre de sorte à ce qu'il ne nous gêne pas. « Prêt pour le deuxième round. Tu vas apprendre que j'ai autant d'appétit en ce qui concerne la bouffe que pour le sexe. Surtout qu'on a vingt ans de retard. Ce qui va prendre un très très long moment. Du moins, une bonne nuit sans sommeil. Qu'en dis-tu ? » Il laissa échapper un grognement qui me fit sourire. « Oh oui, plus que prêt. » Parfait. Réellement parfait. La suite ne regarde que nous. Désolée mais... private.

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