AJM ♠ I'm tired of looking 'round rooms wonder what I gotta do or who I'm supposed to be

« Tiens-toi correctement, Alexander et pour l’amour de Dieu, ferme-moi cette chemise ! » j’ai 8 ans et nous recevons du monde ce soir. Surement des collègues de papa ou des amis de maman, que des gens à impressionner en somme. Ma mère finit par attacher elle-même les derniers boutons de ma chemise. Je me sens prisonnier de ce bout de tissu, j’ai l’impression que je vais manquer d’air. Elle enlève une poussière invisible sur mon blazer neuf et j’ai le droit à un sourire. « Tu sais ce que tu dois faire ? » J’acquiesce : s’asseoir tranquillement le temps d’un apéritif et monter dans ma chambre pendant que les adultes discutent entre eux. J’ai 8 ans et j’ai l’impression d’en avoir le double. Elle dépose un baiser sur ma joue gauche. « Je suis fière de toi. » Un sourire s’installe sur mon visage. Les moments comme ça sont rares. On sonne et elle m’abandonne, laissant dans son sillage, une odeur de Chanel. Un sourire de circonstance s’installe sur mon visage. Il est temps de faire bonne impression, de montrer que nous formons une famille parfaite et unie alors que mes parents ne sont jamais à la maison, me laissant presque livré à moi-même.« Alexaaaander ! Viens dire bonsoir à nos invités s’il-te-plait. » J’accoure auprès de ma mère, qui m’attrape la main. Elle fait les présentations et n’arrête pas de répéter à quel point, elle est fière de moi, de mes résultats et des grandes choses que j’accomplirai plus tard. Je l’observe pendant qu’elle parle, fascinée par les mouvements de ses mains et de ses gestes attendris envers moi. La dame se penche vers moi. « Je suis désolée, notre fils, Peter, n’a pas pu venir. Il avait un concerto de saxophone. » J’hausse un épaule, pour lui montrer que ça m’est égal. De toute façon, je ne le connaissais pas, je n’allais donc pas être triste parce qu’il ne venait pas. Je m’assois à côté de a mère dans le canapé. Pendant qu’ils boivent, j’observe la scène comme toujours qui s’offre devant moi, sans comprendre un mot de ce qu’ils racontent.



« Et alors t’as fait quoi ? » J’éclate de rire devant l’impatience dont fait preuve Teddy. Une clope au bec, je regarde ailleurs, la faisant languir mais un coup à l’épaule me ramène à la conversation. « Bah je l’ai chopé dans un coin sombre pour lui faire sa fête. » Elle éclate de rire à son tour. « Si tu veux mon avis, il n’a pas bien compris ce qu’il s’est passé. Mais je peux te dire, qu’il a apprécié ce que je lui ai fait. » « T’as vraiment un problème. » me dit-elle, en me tirant la langue. « Tu dis ça parce que t’es jalouse Ce n’est pas de ma faute, si j’arrive à me faire tous les canons du lycée, alors que toi, tu batifoles encore avec Fiona ou Simon. » Je reçois un nouveau coup sur l’épaule. Je tire une dernière fois sur ma cigarette avant de la lancer. « Je vais finir par avoir un vrai bleu. Bon grouilles-toi, ma mère nous attend pour diner. » Teddy attrape son sac et nous nous dirigeons vers le bus, qui nous amènera à la maison. Elle est la seule à me connaitre parfaitement, elle a compris très vite, que ce que je préférai, ce n’était pas les poitrines généreuses et les mini-jupes mais les muscles saillants et les voix viriles.

« On est là ! » Pas de réponses. Elle doit encore être dans l’avion. Je monte dans ma chambre, suivi de Teddy et balance mon sac sur le lit. « Tu n’as toujours rien dit à tes parents ? » Je me retourne pour lui faire face. « Dire quoi ? » « Bah que tu es gay. » me répond-elle, en levant les yeux au ciel. Je saute sur mon lit et cale un oreiller derrière ma tête. Je sens que c’est une question qu’elle veut me poser depuis longtemps. « Ce n’est pas que jouer ta copine, ne me plait pas, au contraire, ça me fait bien marrer mais il serait peut-être temps de l’avouer. » J’éclate de rire. « Pour quoi faire ? Ils ne sont jamais là, et au lycée, tout le monde le sait déjà. » Je ne vois pas l’intérêt de préparer un discours pour mes parents, afin de leur annoncer qu’il n’y aura pas de descendance MacAllister. « Puis la perspective de jouer au couple modèle, c’est plutôt cool. Je crois même que ma mère envisage de nous marier. J’espère que tu es prête à porter une jolie robe blanche. » « Tu plaisantes ? » Je cherche mon paquet de clope dans mon sac et relève la tête. « Pas du tout. Elle m’a déjà demandé quelles fleurs tu préférais. Je lui ai parlé de Jonquilles. » « Je suis déçue que tu ne saches pas quelles sont mes fleurs préférés, mon amour. » me dit-elle en se rapprochant du lit. Elle me rejoint dessus et se place au dessus de moi. « Vu qu’on va se marier, il serait temps que tu saches exactement, ce que j’attends chez un homme. » Elle s’approche de mon visage et s’arrête à quelques centimètres. Je tire sur ma clope et crache la fumée dans ses jolis yeux bleus. « Dégages de là Levinson, tu es trop féminine pour moi. Il te manque un organe essentiel pour que tu arrives à me faire jouir correctement. » Je la pousse sur le côté et lui offre la moitié de ma clope. « Mais quand tu seras vieille, on pourra toujours s’arranger. Je ne te laisserai jamais pourrir dans un appart moisi avec des chats. » « Je suis allergique aux poils de chat, MacAllister. Je préfère les poissons rouges. Tellement plus simple pour s’en occuper et surtout s’en débarrasser. » « Je te reconnais bien là. » Elle s’allonge à côté de moi. « T’étais sérieux ? » « Bien sur ! Par contre, t’excites pas trop, on ne tombera pas dans la cliché de « si j’étais hétéro, c’est toi que j’aimerai ». Je t’aime beaucoup mais t’es absolument pas mon genre, Levinson. » Je me reprends un coup sur l’épaule et j’entends du bruit en bas. « Allez viens, je crois que ma mère est rentrée. Sinon, la cuisinière nous fera à manger. »


« Alexander, concentre-toi bon sang ! » Je tire sur ma clope. Le réalisateur s’approche de moi. « Tu es là pour travailler, pas pour fumer. » Il me la prend des mains et l’écrase par terre. « Tu as intérêt à bouger tes fesses, et pas que. On n’a pas tout notre temps alors tu fais ce que je te dis ou tu dégages ! Est-ce que c’est clair ? » J’acquiesce, en me demandant ce que je fous encore là. Mon téléphone sonne et je réponds sous l’œil exaspéré du réalisateur. J’hausse les épaules pour m'excuser et décroche. « Teddy ! Qu’est-ce que tu veux ? » « Ca se passe comment Alex ? » « Comment veux-tu que ça se passe ? On tourne un porno, Teddy. » Je l’entends souffler dans le téléphone. Question débile, réponse tout aussi débile. « Mais… » « Mais quoi ? » « Rien, oublie. Ils sont sympas tes collègues ? » J’éclate de rire. Je pense qu’elle a du chercher longtemps avant de trouver le mot qui convenait à mes partenaires. « Ils sont plus… performants, plus habitué à ça mais ils sont sympa. » « Yen a qui sont mignons ? » « Ouais ça va. Je pensais que j’allais tomber sur des cas, mais finalement, ça va. » « Ah ouais ? Et tu pourrais m’en présenter un ? » Elle est sérieuse ? « Teddy, ils sont gays. Tu ne veux quand même pas que je te définisse ça ? Je t’ai déjà dit, il y a quelques années, qu’il te manquait un organe essentiel. » Elle rigole. « Dommage ! Je suis tellemeeeent seule en ce moment, qu’un peu de compagnie m’aurait fait du bien. » « Et Fred ? » « Qui ? » J’éclate de rire une nouvelle fois et je remarque que le réalisateur s’impatiente. Je ne suis pas l’acteur principal de son petit film mais j’ai quand même un rôle essentiel. Je fais une grimace et murmure que je suis désolé, je suis sûr qu’il sait lire sur les lèvres. « Fred, tu sais le grand brun aux yeux bleus. Il lui manquait un peu de muscle mais il avait des fesses à tomber. » « T’es vraiment pire qu’une fille ! » « Et toi, pire qu’un mec. Ce n’est pas que discuter avec toi me saoule mais je dois apporter ma petite contribution à l’industrie du porno. » « Tu me garderas une copie du film ? » me lance-t-elle. « Si tu veux ! » et je raccroche. Je range mon téléphone et file voir le réalisateur. « Désolé, c’était ma grand-mère. La pauvre vit dans un asile, je ne peux pas lui raccrocher au nez. » « Ouais, on s’en fout. Maintenant mets toi à ta place et tournons ce putain de film. » J’acquiesce et souris en allant rejoindre mes partenaires. Il faut vraiment que j’arrive à choper le numéro du blond là-bas !

« Pourquoi tu fais ça ? » J’ouvre un œil et tourne légèrement la tête vers Teddy. « Pourquoi je fais quoi ? » « Du porno. » J’hausse un sourcil. C’est vrai, pourquoi je fais ça ? Le lycée terminé, mes parents étaient heureux d’apprendre que je me lançais dans des études de droit. J’ai tenu un an, une pauvre année où je préférai faire la fête plutôt que d’apprendre le code civil. Leur annoncer que j’abandonnais cette filière ne les a pas étonnés. Je me suis ensuite lancé dans une année d’espagnol : j’avais des notions, et la perspective de partir en Espagne, à Cuba, ou aux Canaries me plaisait bien. Mais encore une fois, ce n’était pas ce que j’aimais faire. J’abandonnai rapidement et m’inscrit dans une filière plus professionnel, dans une filière qui m’apporterai un métier quelques années plus tard. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré un mec, tout à fait mon genre de mec. Ravi de ma prise, après une folle nuit, il avait voulu me montrer ce qu’il faisait de son temps libre. J’ai été plutôt surpris mais curieux. Voilà comment j’ai atterri dans cette merveilleuse industrie. « J’en sais rien. C’est marrant, on s’amuse. C’est juste le temps de trouver un truc qui m’intéresse vraiment. » « J’espère que tu trouveras rapidement, je n’aime pas te savoir là-dedans. » Je me retourne vers Teddy. Ca ne fait pas très longtemps que je fais ça mais c’est la première fois qu’elle me fait part de ses inquiétudes. « Tu deviens trop sensible Levinson. » Elle me tape sur l’épaule, comme d’habitude.


Je soupire. Je ne m’attendais pas à autant de frais pour ce film. Je me masse les tempes. Il va falloir que je sois malin pour ne pas perdre un centime dans cette histoire. Je soulève tous les rapports pour récupérer mon carnet de notes. J’y retrouve toutes mes idées, tous mes calculs, les noms des collaborateurs avec qui je veux travailler. Dommage que Tristan ne fasse plus parti de l’équipe. La porte grince et s’ouvre légèrement. J’aperçois la tête d’Evan. J’hausse un sourcil. A cette heure-ci personne de censé n’est levé. Peut-être est-ce la raison pour laquelle il est ici. « Je dérange ? » Je souris car je crois savoir pourquoi il est là. Je balance mes lunettes sur tous les papiers qui m’entourent. « Jamais. » Il entre, fermant la porte à clé derrière lui. Il est nu comme un ver et j’apprécie la vision qu’il m’offre. « Je viens payer mon loyer. » Bien sur, il ne pouvait s’agir que de cela. Ca fait un bon moment, que mon cher Evan me paye en nature contre une chambre dans mon grand manoir, héritage des parents, partis je ne sais où. Il s’approche rapidement du lit, et s’y installe, là où gisaient mes papiers quelques secondes auparavant. Je n’ai pas le temps de ranger le reste de ma paperasse, qu’il s’empare de ma bouche. « C’est quoi tout ça ? » Je m’éloigne légèrement de lui et jette un coup d’œil aux papiers qui trainent. Je ne sais pas quoi lui répondre. Pour l’instant, je préfère éviter de lui en parler. Il finira par le savoir mais là, je suis plutôt intéressé par autre chose. « Un nouveau projet, mais t’occupe. » « Pour un nouveau film ? » J’acquiesce et regrette de ne pas avoir mon propre bureau. Il faut vraiment que j’investisse une pièce afin de pouvoir travailler tranquillement. Et surtout éviter ce genre de questions. « Ben t’aurais pu m’en parler quand même ! » Il me sourit et se penche au dessus de moi pour attraper ces papiers. Il commence à les lire et je soupire. . « Attends, c’est le budget ça ? » Il me tend la feuille et pointe avec son doigt un chiffre en bas de la page. J’acquiesce tandis qu’il éclate de rire. « Merde, t’es passé par combien de lit pour avoir autant ? Les choses sérieuses commencent on dirait. » Il se penche à mon oreille. « Tu me réserves quoi cette fois ? » Je récupère mes budgets et tout le reste pour les ranger. Je relève la tête. Il est temps qu’il le sache. « Rien. » « Pardon ? » Il s’écarte de moi, étonné. Je le laisse faire et soupire encore une fois. Je n’aime pas me répéter. « Tu ne fais pas partie du casting Evan. » « PARDON ? » Il hausse la voix. Je retiens mon ricanement. Il est tellement jeune et il croit qu’il va me faire peur. « Je ne veux pas que tu joues dans ce film, c’est tout, fin de l’histoire. On peut reprendre où on en était s’il te plait ? » Je me rapproche de lui mais je sens qu’on n’en a pas finit avec cette histoire. « Ça veut dire quoi ça ? Non mais tu déconnes, je peux savoir pourquoi ? » Il a vraiment décidé de me faire chier ce matin. « Ecoute c’est encore moi qui décide non ? » « Tu disais pas la même chose y a un an ! » Il y a un an, je débutai dans la réalisation. Il y a un an, je quittais le métier d’acteur pour passer derrière la caméra. Il y a un an, je cherchais des acteurs pour faire partie des petits films que je tournai à l’arrache parce que je ne connaissais pas le métier. Il y a un an, Evan, ce n’était pas sérieux. Il ne comprend rien. Je fais ça pour gagner un peu d ‘argent, mais je ne vais pas en faire mon métier. Ce n’est pas comme ça, que je veux finir ma vie. Je suis photographe, j’ai des études à terminer. « T’as quel âge Evan ? Tu veux faire du porno toute ta vie ? » « Rien à voir, change pas de sujet. Je te demande pourquoi TOI tu refuses de ME faire jouer dans TON film. Dis-moi que c’est une blague Alex… » J’éclate de rire. Je n’ai jamais été aussi sérieux. Il n se rend même pas compte de la chance que je lui offre. « C’est moi qui t’héberge, c’est mon film, c’est moi qui décide. » Je crois que c’est la première fois que je suis autoritaire avec lui. Je me rapproche mais il me repousse une nouvelle fois. Il s’allonge totalement. Et dire qu’il est complètement nu et qu’on parle sérieusement. On devrait être en train de s’amuser ! « Je vais décider une grève du sexe moi figure toi. » J’hausse un sourcil, pardon ? « Evan je te rappelle que tu es le seul ici à ne pas payer de loyer parce que tu partages mon lit. Et pas que de temps en temps. Alors réfléchis bien à ce que tu fais. » On n’en a jamais vraiment discuté mais voilà comment on fonctionne. Tout à coup, je sens un poids sur moi. Bloqué par mon colocataire, je me retrouve cloué au lit. Il a de la force quand même. Il s’approche de mon visage pour me souffler : « Je vais faire le trottoir, c’est pas grave, ça paye bien aussi. » Vraiment ? On dirait un adolescent, qui va faire le contraire de ce qu’on lui a dit pour embêter ses parents. J’abandonne mon ton autoritaire et sérieux, pour un plus doux. « Mais ça je refuse aussi tu vois. » Je finis par me dégager de son emprise et me lève. J’attrape une chemise et l’enfile. Je ne pense pas qu’il se passera quelque chose ce matin. Dommage ! « Essaye de m’en empêcher tiens, je demande à voir ! » Je me retourne vers lui, tout en boutonnant ma chemise. « Je vais aller en toucher de mots à ton père. » Je ne suis pas du genre à tout balancer aux parents de mes amis mais je sais que c’est un argument qui va fonctionner avec Evan. Il habite ici, depuis un moment, car son père n’est pas au courant de ces activités professionnelles. « N’essaye même pas ! » Je me dirige vers la porte mais Evan est plus rapide et se met sur mon chemin. « Tu devras d’abord me passer sur le corps. » Puisqu’il insiste ! « Ok » Evan s’accroche à moi et m’embrasse. Je laisse tomber ma chemise et nous finissons au lit, comme prévu.

→ Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? "Je suis déjà dans le métier, mec ! Et je préfère la réalisation."

→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? Elle avait vraiment besoin d'afficher son désespoir devant tout le monde ? Heureusement que j'ai toujours un appareil photo à portée de main, pour immortaliser la scène. Ça pourra toujours servir pour un devoir une une couverture de DVD.

→ Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? Désolée mais ce n'est pas vraiment mon genre de truc, même si mon cousin est plutôt sexy. Je vais vite le repousser et en rigolerait plus tard.

→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? Vous pensez vraiment qu'à Londres, on ne se contente que de soirées théâtre ? Je rejoindrai Tristan au Carling, j'investirai le Fez Club ou j'organiserai ma propre fête au manoir.

→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? "Mon père, Dieu ne sait pas ce qu'il rate. Les hommes, c'est ce qu'il y a de mieux au monde."

→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? Rien ne peut briser ma famille. Tout le monde sait déjà que je suis gay et mes parents sont bien loin pour se soucier de ce qu'il se passe dans ma vie. Mais pour le défi, je volerai bien la bague Cartier.

→ C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! Stratégique, personne ne me résiste.

→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquerfort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? Peut-être que j'aurai arrêté le porno. Je vivrai surement de mes photos. En ce qui concerne une éventuelle personne qui partagerait ma vie, c'est trop tôt pour y penser. J'ai peut-être vingt-quatre ans, mais je ne suis pas du genre à vouloir me caser à tout prix avant mes trente ans.

→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) Truth !

De vous à nous, dîtes-nous. Votre personnage a-t-il déjà entendu parler des Trouble Makers ? Si oui, qu'en pense-t-il ? Désapprouve-t-il de leurs actions ou bien serait-il prêt à tout faire pour qu'ils le remarque ? Rêverait-il même d'en faire partie? Ou serait-il prêt à rejoindre le premier anti-fanclub de ces chers TM? À moins qu'il ne s'en foute complètement de leurs activités (raison à préciser)?
Et le Judging Cambridge Club alors, le connaît-il? Si oui, l'audace dont fait preuve ce groupe l'impressionne-t-il ou le révulse-t-il ? Et leurs critiques alors, les prend-t-il en compte ou pense-t-il plutôt qu'elles ne vous servent à rien ? Votre personnage serait-il du genre à vouloir impressionner cette élite et voire même la rejoindre ou aimerez-t-il au contraire la voir disparaître ?

Tristan m'a déjà parlé des TMs mais je m'en fous un peu pour tout vous dire. A Londres, on n'est pas concernés par ce genre de chose. Pareil pour le JCC. Puis franchement, juger ce que les gens font, ou comment ils s'habillent, c'est puéril.