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 I just can't, you know?

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MessageSujet: I just can't, you know?   I just can't, you know? Icon_minitimeLun 15 Oct - 0:46

Je fixe mon Blackberry, m'attendant à ce qu'il sonne à tout moment. Il est 14h12. Je devrais être à mon rendez-vous depuis plus d'une demi-heure. J'ai envisagé d'y aller, même en retard. Juste histoire de me débarrasser. Juste histoire qu'on en parle plus et qu'on me fiche la paix. Mais je suis une plus grosse chieuse que je ne le pensais. Je n'ai pas pu m'empêcher de leur envoyer un énième message subliminal sur un air d'allez vous faire foutre. Il fallait s'y attendre. Trois rendez-vous imposés chez le psy. Il était impossible que je m'y tienne. Je suis allée au premier, parce que sinon je ne serais pas sortie de l'hôpital. J'ai fait décalé le deuxième une première fois, avant de finalement m'y rendre avec quinze minutes de retard et je n'ai pas ouvert la bouche. Et maintenant j'attends bêtement que la secrétaire me téléphone pour me sermonner. Je ne répondrais probablement pas.

Je soupire et m'affale dans le canapé, jetant un oeil à Facebook. Rien de neuf, nos bêtises du week-end s'étalent sur mon fil d'actualité et je souris légèrement, avant de feuilleter les divers albums, les vieilles photos de moi et Lemon, les messages à la con de Tristan et de fil en aiguille me retrouve sur le profil de Jason. Je me mords l'intérieur de la joue et secoue la tête, puis me lève pour faire un thé. L'essence même de l'âme britannique, en cas de problème, faire du thé. En cas de bonne nouvelle, faire du thé. En cas de non évènement, faire du thé. Je laisse mes pensées vagabonder et verse l'eau bouillante dans ma tasse quand on frappe à la porte. Par réflexe je sors une deuxième tasse et lance « Entreeeeeeeez ! » Comme toujours, je ne ferme pas ma porte. Oui je sais, je pourrais me faire assassiner dans mon sommeil par un voisin sociopathe. Mais étant donné qu'il y a autant de passage ici que dans un hall de gare, je préfère ne pas avoir à faire d'incessants aller-retour pour aller ouvrir. Sans surprise, je reconnais la chevelure blonde de ma meilleure amie et prépare donc son thé à sa convenance, avant de revenir dans le salon « Hey sweetie, qu'est-ce qui t'amène? » J'ai ma petite idée en vérité, mais j'aimerai bien me tromper.

Evidemment, elle a tenté de m'amadouer avec de la nourriture. Cette fille me connaît décidément trop bien. J'enfourne allègrement un muffin, profitant du répit qui m'est accordé pendant qu'elle tourne autour du pot. God knows I love her, mais sa gentille la perdra sans aucun doute. « Oh tu saiiiiiiis... Jeee n'ai pas cours, tuuu n'as pas cours, c'est la première semaine de cours. So I was like, il faut absolument que je coure voir Rosie chérie pour passer ce moment très spécial, mais pas court, avec elle ! » Mais bien entendu. Je souris tout de même, je ne vais pas forcer le destin. Si ça se trouve elle est vraiment venue pour qu'on mange des pâtisseries devant Modern Family. Mais étant donné que c'est mon contact d'urgence et que l'hôpital m'a dit que mes proches seraient prévenus en cas de problème avec ma thérapie... Bref, je joue le jeu, on verra bien. « Yaaaay ! On devrait faire ça régulièrement, like, se voir le mercredi, même pour rien dire ou réviser. » Je finis mon muffin et reprends la discussion innocemment « Alors, ça a été ta rentrée? Avec la révélation et tout ça, pas d'ennuis? Tu me le dis sinon hein. » Hors de question qu'on touche à ma Lemon. Et j'ai des moyens de pression. Et d'action. Si cela s'avérait nécessaire évidemment.

« Et bien, oddly enough, ça s'est très bien passé. Pas de troupe de personnes, avec des banderoles, me traitant de menteuse, ni de slushies balancés à la figure. Il paraît plutôt que j'inspire certains. C'est à ne rien y comprendre, je te jure ! » Je hoche vivement la tête en signe d'approbation. Il ne fait aucun doute pour moi que Lemon puisse être source d'inspiration. Elle est plus qu'intelligente, jolie, drôle, gentille, populaire, sympathique. Elle est l'enfant modèle rêvée par tous les parents et la meilleure copine que tout le monde aurait rêvé d'avoir à l'école. Et c'est la mienne haha ! « Et ta rentrée ? » Je n'ai pas le temps de répliquer que son téléphone sonne. Et à voir sa tête, ça ne présage rien de bon. « Now did she? » Surtout pour moi. Quand elle raccroche et me sert son sourire le plus enjôleur, je me sais dans la merde.

« Go on please, parle-moi de ta rentrée ! Et après on parlera de ton rendez-vous chez le psy auquel tu n'es pas allée. » Haem. Busted. Bon, ben au moins c'est fait. J'avale une gorgée de thé pour me donner du courage, inspire et lance « Oh tu sais, l'Histoire tend à ne pas changer des masses et étrangement il en va de même pour les gens qui l'étudient. » Comme je suis drôle. Je tente une ultime parade dans un balbutiement peu convaincant « Et euh, quel rendez-vous? » Elle n'a pas besoin de dire quoique ce soit pour que je sache qu'il ne sert à rien de faire l'innocente « Oui bon ça va hein, sue me, ils me tapent sur le système cette bande de débiles, avec leur obsession à vouloir que je parle de mes problèmes. C'est pas normal de vouloir fourrer son nez dans la vie privée des autres comme ça, ils devraient sérieusement songer à consulter entre eux et découvrir ce qui les poussent à faire un métier aussi invasif, impudique, irrespectueux et bizarre ! » Bon, finalement, je ne cède pas si facilement. Rose Foster doesn't go down without a fight.

« Et bien, tu devrais dire ça au psy vendredi, I'm sure he'll appreciate the concern. » Je grimace mais ne commente pas, même si je ne manquerai pas de faire la remarque. Il y a quelque chose d'éminemment malsain à vouloir connaître les pensées, le passé et les émotions d'autrui. Je ne veux même pas savoir ce que je ressens, pourquoi diable aller plonger dans la tête de quelqu'un d'autre? « Look, je comprends. Tu ne veux pas parler de tes problèmes à un inconnu. Mais y a deux trucs. Tu dois finir tes séances pour qu'ils te laissent tranquille. Et t'as besoin de tout déballer. Tu veux pas parler à un psy, okay, mais au moins, parle-moi. Je sais que t'aimes pas ça, mais t'en es arrivée à un point où il faut en parler. » Le faut-il vraiment? Mais je vois ses yeux briller, ses joues s'échauffer et une vague de culpabilité me submerge. Je m'en veux terriblement de l'avoir autant inquiétée. Je me moque de ce qu'il peut bien m'arriver, mais je ne supporte pas de voir mes proches souffrir. D'autant plus que c'est souvent moi la cause de leurs soucis. « You snapped. Et je ne veux que ça recommence. Alors on va en parler. » Vu comme ça, ce n'est pas comme si j'avais le choix. Et sans doute a-t-elle raison. Elle a 412 de QI et elle a toujours raison de toute façon.

« What is there to say? » Ce n'est pas juste une pirouette rhétorique pour m'échapper, je ne sais véritablement pas quoi dire, par où commencer. Il paraît que c'est pour ça que les psys ne parlent pas au début, pour qu'on trouve nos mêmes les mots à mettre sur nos émotions. Encore faudrait-il que je trouve mes émotions. « Ecoute, c'était vraiment, sincèrement un incident de parcours. Je n'avais pas l'intention que ça finisse comme ça. Je le répète, je n'ai pas essayé de me suicider. » Car c'est ça, la question qui a été dans le coin de toutes les têtes. Je le sais, j'ai vu les gens me regardaient comme une échappée d'asile ou une chanteuse émo. Mais non, non, je suis peut-être lâche mais pas à ce point. « Je voulais juste... Mettre ma vie en pause, juste arrêter de penser deux minutes. Et c'est pas comme avant... » J'ai fait endurer tellement de choses à Lemon. Je ne comprendrais jamais comme elle et Kin ont pu rester à mes côtés tout ce temps. Encore que, c'était encore plus dur pour elle. Kin avait la chance de ne pas devoir me voir aussi souvent. De ne pas habiter à côté de chez moi, de ne pas tout savoir. Thomas est en quelque sorte moralement obligé de me supporter, même si c'est lui qui en a le plus bavé. J'ai cruellement conscience de mon égoïsme. C'est pour ça que je voulais plus de cette vie pathétique. Parce qu'ils méritent une meilleure amie, une meilleure soeur et qu'ils m'ont convaincue que je valais mieux que ça. « Je suis tellement, tellement désolée... Pour tout. Je... » Je n'ai pas les mots pour dire correctement tout ce que voudrais qu'elle comprenne. Mais je crois qu'elle sait. « Je suis désolée. »

Elle me sert contre elle avec force et, une fois n'est pas coutume, je ne proteste pas et réponds immédiatement à son étreinte. J'en avais bien plus besoin que ce que je pensais. Elle prend finalement la parole « Je sais que tu n'as pas essayé de te suicider. Mais il n'empêche que sur le moment, tu sais plus où t'en es. Ce que t'as bu, ce que t'as avalé, combien tu en as pris. Souvent c'est comme ça que ça se passe, et la fin est tragique. Tu as eu de la chance, ça aurait tellement pu... » Mon coeur se serre en la voyant pleurer et je suis terriblement en colère. Après moi bien sûr. Parce qu'elle pleure à cause de moi. Ce qui a toujours été proprement insoutenable et que je me suis promis à maintes reprises de ne pas faire. « Au lieu de t'excuser, juste, promets-moi que tu ne recommenceras pas. Que quoiqu'il arrive, tu ne referas plus ça. Au moins pour Thomas. »

She went there. Je n'autorise généralement personne à brandir la culpabilité que j'éprouve envers ce que j'ai fait subir à mon frère. Mais étant donné que c'est exactement le même sentiment qui m'anime à l'égard de Lemon, elle est plus qu'en droit de brandir cet argument. Et je sais qu'elle ne le fait pas par pur psychologie de bas étage ou machiavélisme. Je hoche donc la tête, lentement, osant finalement la regarder dans les yeux. « Promis. » J'essaie de dire autre chose, ne sais pas vraiment comment enchaîner et glisse simplement, timidement « Thomas m'en veut? Il me soutient que non, que ça va et qu'il doit travailler mais... » Je déglutis et poursuit péniblement « Calixte et ensuite moi... On a jamais été de très bons exemples ou les champions de la fraternité et à la limite, ça c'est pas le plus grave, Thomas est beaucoup trop intelligent pour se laisser influencer par deux imbéciles dans notre genre. But you know, he's so much better than us, he's such a better person. Je ne veux pas qu'il perde ça, je ne veux pas qu'il se sente responsable de quoique ce soit ou qu'il perde de vue ses objectifs à cause de nous. Il est brilliant, il fera de grandes choses. Il faut que l'un d'entre nous s'en sorte, vraiment. » Je sais que Lemon comprend ce que je veux dire, à tous les niveaux. Je ne considère pas qu'Elisabeth s'en soit sortie, parfaite bigote et enfant modèle de la famille de névrosés sociopathes que sont les Foster. Calixte et moi ne nous en tirons pas mieux, il est Dieu sait où en train de foutre sa vie en l'air et moi je suis incapable de sortir de ma propre tête sans avaler une haute dose de pilules. Thomas Foster est le seul qui peut encore avoir une vie normale, heureuse. Une fois qu'il se sera débarrassé de nous tous.

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Dernière édition par Rose M. Foster le Ven 19 Oct - 16:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I just can't, you know?   I just can't, you know? Icon_minitimeLun 15 Oct - 3:03


Je dépose un baiser sur la joue de Jayden avant de le quitter devant sa salle de cours. Je ne peux m'empêcher de me retourner une dernière fois, un sourire aux lèvres, et croise son regard. Mon sourire s'agrandit, mais je ne tarde pas à me forcer à regarder devant moi, afin d'éviter d'être à l'origine d'une catastrophe en marchant. La rentrée s'est jusque là bien déroulée, pas de slushies ni d'humiliations suite à la découverte de ma double identité par tout Oxford. J'ai même eu deux filles qui étudient la chimie en première année qui sont venues me dire que j'étais une inspiration pour elles. Zach lui a même eu droit à une admiratrice secrète qui lui envoie des messages codés en langage binaire par sms. Flatteur, mais un peu perturbant. Cependant, on en est encore qu'à trois jours de cours, un malheur peut toujours arriver, à n'importe quel instant. Et il y a tellement de possibilités. Alors si je pouvais éviter d'en provoquer un par manque d'adresse, ça serait bien.

Une fois dans la voiture, je vérifie une dernière fois l'emploi du temps de Rose, dont j'ai une photo dans mon téléphone. C'est bien ça, elle non plus n'a pas cours cette après-midi. There can't be a more perfect time than this. On a toute l'après-midi de libre. Je pense que j'ai attendu assez longtemps qu'elle en parle toute seule. Plus de trois mois se sont écoulés, il est grand temps d'en discuter. Et puis, j'en suis sûre, she needs this. Sans prendre la peine de la prévenir - pas de ça entre nous - je démarre la voiture et direction chez Rose. En chemin, je m'arrête chez notre pâtisserie préférée et prends des muffins. Quelques minutes plus tard, me voici entrain me garer devant l'immeuble. Et au bout d'à peine deux minutes, je me retrouve en face de la porte de l'appart' de ma meilleure amie. Je donne trois petits coups dessus et réalise soudain la possibilité de la non présence de Rose chez elle. Mais sa voix me parvient et me rassure aussitôt. Elle est bel et bien là. J'entre donc, referme la porte derrière moi - même si avec une porte d'entrée toujours déverrouillée there is really no point - et me dirige sans réléchir vers le salon, tout en lançant « Hiiiiiii, c'est moiiiii ! J'ai apporté des mini-muffins. Oh and, by the way, il y a un tueur assis sur le canapé ! » Je me mets à l'aise, inspirant avec plaisir la délicieuse odeur de thé qui emplit l'appartement. « Il dit qu'il veut un thé lui aussi ! » Elle arrive rapidement avec nos thés. « Hey sweetie, qu'est-ce qui t'amène? » Je la regarde poser les tasses sur la table et s'installer, puis j'hausse les épaules et réponds, avec un faux air innocent, alors qu'elle s'empare déjà d'un muffin « Oh tu saiiiiiiis... » Je penche un peu la tête sur la gauche. « Jeee n'ai pas cours, tuuu n'as pas cours, c'est la première semaine de cours. So I was like, il faut absolument que je coure voir Rosie chérie pour passer ce moment très spécial, mais pas court, avec elle ! » Un sourire se dessine sur ses lèvres. « Yaaaay ! On devrait faire ça régulièrement, like, se voir le mercredi, même pour rien dire ou réviser. » J'approuve d'un signe de la tête. « Tots! » Je prends à mon tour un muffin et l'avale, tandis que Rose meuble la conversation. « Alors, ça a été ta rentrée? Avec la révélation et tout ça, pas d'ennuis? Tu me le dis sinon hein. » Je bois une gorgée de thé et dis « Et bien, oddly enough, ça s'est très bien passé. Pas de troupe de personnes, avec des banderoles, me traitant de menteuse, ni de slushies balancés à la figure. Il paraît plutôt que j'inspire certains. C'est à ne rien y comprendre, je te jure ! » Une autre gorgée de thé, et je lui retourne la question. « Et ta rentrée ? » A cet instant, mon téléphone se met à vibrer. « Just a sec. » Je décroche. « This is she. » Tiens tiens... « Now did she? » La dame à l'autre bout du fil continue de me faire un rapport de la situation. Je secoue la tête, en signe de désapprobation.

« Oui biensûr. Je ferai de mon mieux, promis. » Elle me remercie. « Merci à vous. Oui, au revoir. » Je raccroche, remets mon téléphone dans mon sac. Je cale mes coudes sur mes cuisses, pose mon menton entre mes mains et regarde ma meilleure amie, tout en souriant. Je lui lance calmement « Go on please, parle-moi de ta rentrée ! Et après on parlera de ton rendez-vous chez le psy auquel tu n'es pas allée. » Je l'observe attentivement. Elle sirote un peu de thé, prend une inspiration et me parle cours. « Oh tu sais, l'Histoire tend à ne pas changer des masses et étrangement il en va de même pour les gens qui l'étudient. » Je ne réagis pas à sa blague, et attends plutôt qu'elle en vienne au sujet qui m'intéresse réellement. « Et euh, quel rendez-vous? » Je garde le silence, elle change d'approche. « Oui bon ça va hein, sue me, ils me tapent sur le système cette bande de débiles, avec leur obsession à vouloir que je parle de mes problèmes. C'est pas normal de vouloir fourrer son nez dans la vie privée des autres comme ça, ils devraient sérieusement songer à consulter entre eux et découvrir ce qui les poussent à faire un métier aussi invasif, impudique, irrespectueux et bizarre ! » Je fais la moue et retrouve ma position initiale. « Et bien, tu devrais dire ça au psy vendredi, I'm sure he'll appreciate the concern. » Je croise les jambes et prends un air sérieux. « Look, je comprends. Tu ne veux pas parler de tes problèmes à un inconnu. Mais y a deux trucs. Tu dois finir tes séances pour qu'ils te laissent tranquille. Et t'as besoin de tout déballer. Tu veux pas parler à un psy, okay, mais au moins, parle-moi. Je sais que t'aimes pas ça, mais t'en es arrivée à un point où il faut en parler. » Je sens les larmes me monter aux yeux, en repensant à ce qui s'est passé en juin dernier, mais je les retiens. J'inspire et expire, calmement. « You snapped. Et je ne veux que ça recommence. Alors on va en parler. »

« What is there to say? » Je ne dis rien. J'attends. « Ecoute, c'était vraiment, sincèrement un incident de parcours. Je n'avais pas l'intention que ça finisse comme ça. Je le répète, je n'ai pas essayé de me suicider. » Je veux intervenir mais je me retiens. « Je voulais juste... Mettre ma vie en pause, juste arrêter de penser deux minutes. Et c'est pas comme avant... » J'espère bien... Elle se tait quelques instants pendant lesquels je me demande si elle va dire autre chose ou si j'ai le droit de parler. Elle finit par dire « Je suis tellement, tellement désolée... Pour tout. Je... Je suis désolée. » Sans préavis, je me lève et la serre fort dans mes bras. « Je sais que tu n'as pas essayé de te suicider. Mais il n'empêche que sur le moment, tu sais plus où t'en es. Ce que t'as bu, ce que t'as avalé, combien tu en as pris. Souvent c'est comme ça que ça se passe, et la fin est tragique. Tu as eu de la chance, ça aurait tellement pu... » Je m'arrête, bloquant les horrifiques images qui veulent s'imposer dans mon esprit. Une larme m'échappe et coule, chaude, tout au long de ma joue. Je l'essuie aussitôt. « Au lieu de t'excuser, juste, promets-moi que tu ne recommenceras pas. Que quoiqu'il arrive, tu ne referas plus ça. Au moins pour Thomas. »

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