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| Olirys ~ Oh, you know you drive me insane | |
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| Sujet: Olirys ~ Oh, you know you drive me insane Mer 11 Avr - 0:22 | |
| Allongé sur la grande pelouse de l'université de Cambridge, complètement seul et les yeux fermés, je pousse un soupire de pur bonheur. Il fait beau, il fait chaud en ce jour d'avril. C'est assez rare dans ce magnifique pays qu'est l'Angleterre pour que je le souligne, et il ne faut pas que je laisse passer l'occasion. Hors, il se trouve que profiter du soleil sur la pelouse de Cambridge entre deux cours est l'une des choses que je fais le mieux. Je veux dire, en dehors du fait que je suis très doué pour sauter partout et brailler à tue-tête, je ne suis quand même pas le dernier des flemmards. C'est pas pour rien que je trichais au lycée. Juste la flemme de bosser, c'est tout. Alors, dès que je n'ai pas cours et qu'un rayon de soleil perce la masse grisâtre qu'est le ciel briton, je m'installe tranquillement sur la pelouse pour un bain de soleil, et ça me fait toujours du bien. Là, je me sens bien, enfin tout du moins jusqu'à ce qu'une ombre vienne soudainement me couper l'accès aux rayons. J'ouvre les yeux, et distingue très vite le visage de Tara. Mais qu'est-ce qu'elle me veut encore celle-là ? Je me surélève à l'aide de mes coudes. « Qu'est-ce que tu fous ? » je m'exclame, sans une once de sympathie dans la voix. Je déteste qu'on m'empêche de profiter de mes instants de flemmardise aiguë. Tara se penche vers moi, me cachant encore mon précieux soleil, et me colle un papier sous le nez. « Ça ne te dit rien ? C'est toi ! Je suis vraiment tentée de te la faire avaler ! » J'observe l'affiche qu'elle tient devant moi quelques secondes, et un sourire apparaît sur mon visage. Le morceau de papier n'est plus en très bon état, et je peux apercevoir bon nombre de gribouillis au stylo un peu partout dessus. J'en déduis que la blonde m'accuse d'avoir tagué l'une de ses précieuses affiches, ce que je fais plus que souvent, même si je dois avouer que pour une fois, je n'y suis strictement pour rien. Néanmoins, elle n'est pas obligée de le savoir, et rien ne me fait plus plaisir que lui casser les pieds. C'est pourquoi je me relève et l'observe avec un grand sourire narquois, les mains dans les poches. « Pauvre chatoooooooooon ! Ça te mets en rogne pas vrai ? » Elle lève les yeux au ciel. « La bonne blague du jour ! Juste pathétique de constater que tu n'as rien de mieux à faire ! La prochaine fois, je t'apporte la pâte à modeler ou les legos, ça te changera des gribouillages. » Elle peut prétendre ce qu'elle veut, je sais que ça l'agace profondément. Et je trouve ça tellement amusant, de la mettre hors d'elle de cette façon, je ne vais pas m'arrêter maintenant. « Gribouillages ? Tara, tu me vexe, là ! » Je lui prends la feuille des mains, sans cesser de sourire. « Ce ne sont pas de gribouillages, non, c'est de l'art » j'affirme, narquois, en appuyant bien sur le mot 'art'. « Tu devrais me remercier pour ça, d'ailleurs. C'est simple, tes torchons sans intérêt deviennent des véritables œuvres artistiques, et avec la seule aide d'un stylo bleu. Nan, vraiment, tu devrais te montrer reconnaissante » j'enchaine, et mon sourire narquois semble collé sur mon visage pour le reste de la journée alors que je lui parle. « Oh et quelle modestie remarquable ! Je suis face au prochain Warhol qui va révolutionner le monde ! C'est trop beau pour être vrai. » Je lève les yeux au ciel devant son petit jeu d'actrice – pitoyable, d'ailleurs – mais ne réponds pas tout de suite, intrigué par ce qu'elle s'apprête à sortir de son sac. « Un gribouillage artistique en guise d'autographe ? » Je lui fait un clin d'œil, mon petit sourire narquois toujours présent sur mon visage. « Un autographe serait te faire trop d'honneur, Dayris. Je sais bien que tu es fan de moi, mais malheureusement ce n'est pas réciproque, tu m'en vois navré. » je lui réponds finalement. J'ai hâte de voir ce qu'elle va trouver à répondre cette fois. Elle pause la main sur son cœur, l'air faussement attristée. « Pauvre de moi, un pseudo artiste qui prend déjà la grosse tête. » Je lève les yeux au ciel. Madame et son sois-disant talent d'actrice... « En tout cas, je ne doute pas un instant de ton amour infini pour le JCC. Ton admirable inspiration en est la preuve. » J'éclate de rire. Impossible de m'en empêcher. « Ça va Tara ? Tu te sens bien ? T'as fumé quoi ce matin ? Nan parce que je t'avoue que je pourrais faire n'importe quoi plutôt que de prétendre vous apprécier, alors n'ai pas trop d'espoirs. » je réponds, toujours à moitié entrain de rire. « Ah oui? Vraiment n'importe quoi? Je suis intéressée alors. » Je rougis. Je ne peux pas m'en empêcher. Merde. Merde, merde, merde. Je ne peux pas perdre la face. Pas devant Tara Dayris. C'est hors de question. Ce n'est pas envisageable. Elle serait bien trop contente. Et je ne veux pas qu'elle soit contente. Je fronce les sourcils, et la regarde droit dans les yeux. « Ne me prends pas pour le premier imbécile venu, Dayris. Je te connais, je sais que tu trouverais un moyen de retourner mes paroles contre moi, comme la vipère que tu es. » je lui réponds un peu plus froidement qu'avant. « Je n'ai pas honte d'utiliser les moyens du bord et apparemment, ça me réussit plutôt bien. On dirait que je t'ai refroidi d'un coup ou bien j'ai tort? » Un sourire narquois se colle sur mon visage. Surtout ne pas perdre la face devant elle. C'est ce que je ne cesse de me répéter. « Il faudra plus que ça pour me refroidir Tara! Déjà que ton petit club ne m'atteins pas, je pense que tu auras du mal à y parvenir toute seule! » je lui répond en lui tirant la langue, la voix pleine d'ironie. Avec un peu de chance, le fait de parler de son précieux club la mettra hors d'elle et ça sera amusant à regarder. UC
Dernière édition par Oliver R. Stylinson le Lun 11 Juin - 17:34, édité 11 fois |
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| Sujet: Re: Olirys ~ Oh, you know you drive me insane Ven 13 Avr - 1:43 | |
| Soleil rayonnant, gazouillements des oiseaux et brise légère pour compléter le tableau. Cette journée se présente donc sous les meilleurs auspices. Et surtout, j'allais enfin inaugurer ma dernière folie en date. Une robe cintrée d'un jeune créateur en vogue et que j'avais mise des plombes à recevoir. Elle est était idéale pour ce début de printemps. Bref, je suis gonflée à bloc et il est hors de question que quelqu'un - ou quelque chose - vienne gâcher ma meilleure humeur. Si un malheureux ose, je vais le le fouetter jusqu'à ce que mort s'ensuive... Bref, je suis loin d'être déçue puisque les étudiants se retournent plus que d'ordinaire sur mon passage lorsque je déambule dans les couloirs pour rejoindre les cours au fur et à mesure des heures. Cependant, mon enthousiasme légendaire s'ébranle par ce détail qui me pique immédiatement les yeux. Cela aurait pu paraître insignifiant pour la plupart des mortels mais pas pour moi. Une affiche du JCC chiffonnée par terre... et surtout taguée?! Mes amies remarquent immédiatement mon brusque changement d'humeur et savent d'instinct qu'elle est mon état d'esprit à cet instant. Vengeance. Une image s'impose alors tout de suite dans ma tête lorsque je me saisis de cette affiche souillée qui traîne de côté. La tête d'un blondinet particulier... « Allez en cours sans moi et trouvez une excuse bidon. J'ai une affaire urgence que je dois régler immédiatement... » Sans plus de suspense, je pars à la recherche de cet impertinent. Il n'y a que lui pour me mettre autant en rogne et le pire de tout est qu'il sait parfaitement comment le faire! Il ne doit pas être en cours avec ce temps clément et mes recherches se portent immédiatement vers l'extérieur. Je tiens toujours d'une main l'affiche et marche avec détermination. Il a manigancé avec perfection son plan pour me provoquer mais il n'est pas au bout de ses surprises... Je finis enfin par l'apercevoir dans la pelouse. Comme à son habitude, monsieur glandouille et prend un bain de soleil pour passer le temps. A cet instant, il mérite encore plus de claques que d'ordinaire. Je me dirige alors vers lui puis une fois à sa hauteur, je lui cache le soleil. Oliver réagit bien vite et ne manque pas de râler. « Qu'est-ce que tu fous ? » Comme première réponse, je me baisse légèrement et tend le bras pour lui coller l'affiche sous le nez. « Ça ne te dit rien ? C'est toi ! Je suis vraiment tentée de te la faire avaler ! » Je me tais alors sinon j'allais m'emporter ce que Oliver attendait évidemment avec jubilation. Non, non il n'allait pas gagner! Un sourire narquois apparaît alors sur les lèvres du blondinet. J'ai évidemment tapé dans le mille en le considérant immédiatement comme l'investigateur de cette dégradation. Il n'y a que lui pour passer son temps à gribouiller des affiches de son ennemi juré, le JCC - en plus de faire bronzette. De plus, il semble particulièrement faire de son oeuvre... Il se lève alors et profite pour en rajouter une couche. « Pauvre chatoooooooooon ! Ça te mets en rogne pas vrai ? » Je lève les yeux au ciel et il est hors de question d'avouer que je suis dans une rage incontrôlable. Oliver connaît bien mes faiblesses et j'étais déterminée à lui effacer son sourire à deux sous. « La bonne blague du jour ! Juste pathétique de constater que tu n'as rien de mieux à faire ! La prochaine fois, je t'apporte la pâte à modeler ou les legos, ça te changera des gribouillages. » Le meilleur est que j'imagine bien Oliver faire mumuse avec. Rien que d'y penser et je suis au bord du rire. Je me retiens sinon il ne manquerait pas de me prendre pour une névrosée. Ce qualificatif lui correspond évidemment mais pas à moi. « Gribouillages ? Tara, tu me vexes, là ! » Toujours son éternel sourire narquois qui mérite des dizaines de baffes. « Ce ne sont pas de gribouillages, non, c'est de l'art » Ahah encore une autre bonne blague ! Cela m'étonne même qu'il n'a pas levé le petit doigt pour appuyer davantage sur le terme art. « Tu devrais me remercier pour ça, d'ailleurs. C'est simple, tes torchons sans intérêt deviennent des véritables œuvres artistiques, et avec la seule aide d'un stylo bleu. Nan, vraiment, tu devrais te montrer reconnaissante » C'est plus fort que moi. Je cède à la tentation du rire qui me brûle déjà depuis de longues secondes. Oliver est hilarant tellement il est pathétique. Je glousse comme une poule, mais peu importe finalement. Le ridicule ne tue pas sinon le blondinet serait déjà mort depuis bien longtemps. « Oh et quelle modestie remarquable ! Je suis face au prochain Warhol qui va révolutionner le monde ! C'est trop beau pour être vrai. » Je suis bouche bée et mets mes mains sur ma bouche. Je fouille alors dans mon sac pour sortir la première feuille qui me tombe sous la main. Je lui glisse à nouveau un bout de papier sous son nez, un sourire moqueur aux lèvres. Autant jouer la comédie jusqu'au bout. « Un gribouillage artistique en guise d'autographe ? » Je me demande ce qu'il va répondre à cette proposition. Il ne tarde d'ailleurs pas à couper court au suspense avec un énième clin d'oeil agaçant. « Un autographe serait te faire trop d'honneur, Dayris. Je sais bien que tu es fan de moi, mais malheureusement ce n'est pas réciproque, tu m'en vois navré. » Et plouf, mon mémorable jeu d'actrice tombe à l'eau. Je compte bien lui montrer à qui il a affaire. Je hausse alors les épaules et porte la main sur mon coeur, d'un air faussement tragique. « Pauvre de moi, un pseudo artiste qui prend déjà la grosse tête. » J'enchaîne ensuite en affichant un sourire. « En tout cas, je ne doute pas un instant de ton amour infini pour le JCC. Ton admirable inspiration en est la preuve. » J'insiste évidemment bien sur le mot 'amour' car oui, Olivier porte le JCC dans son coeur... ou pas. Je prends un malin plaisir à me moquer de lui. Je préfère me montrer cynique que de brailler inutilement contre lui même si l'envie me démangeait. J'avais déjà essayé et le résultat était bien pire. Alors autant jouer la comédie. « Ça va Tara ? Tu te sens bien ? T'as fumé quoi ce matin ? Nan parce que je t'avoue que je pourrais faire n'importe quoi plutôt que de prétendre vous apprécier, alors n'ai pas trop d'espoirs. » Je lève alors un sourcil interrogateur. « Ah oui? Vraiment n'importe quoi? Je suis intéressée alors. » Ma fausse surprise laisse évidemment supposer un appel au défi et à la provocation. Ce cher Oliver va-t-il mordre à l'hameçon? Je remarque immédiatement son changement de l'expression. Il vient littéralement de se prendre un mur en pleine face et je ne peux pas m'empêcher de sourire tandis qu'il darde son regard dans le mien. Il ne sait pas comment reprendre ses esprits. « Ne me prends pas pour le premier imbécile venu, Dayris. Je te connais, je sais que tu trouverais un moyen de retourner mes paroles contre moi, comme la vipère que tu es. » Il tente de sauver les apparences tant bien que mal et ne pas admettre que j'ai marqué un point dans cette joute verbale. « Je n'ai pas honte d'utiliser les moyens du bord et apparemment, ça me réussit plutôt bien. On dirait que je t'ai refroidi d'un coup ou bien j'ai tort? » Je hausse alors les épaules, un fin sourire toujours collé aux lèvres. Je sais bien que c'est un pari très risqué d'étaler ma victoire mais peut importe, c'est bien trop jouissif.
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