(f) LIVELY ♦ even brighter than the moon

Background story → Laurel est née dans une famille très très pauvre de la capitale anglaise qui n’a pas toujours eu suffisamment d’argent pour subvenir à ses besoin. Jolie blonde, fraîche et innocente, son histoire a bien vite mal tourné. Violée par son père, elle a fui le domicile parental pour aller de famille d’accueil en famille d’accueil avant d’être repérée par un réalisateur qui en fit l’actrice phare de sa grosse production. Imprévisible, solaire, et incroyablement touchante dans ses rôles elle a bien vite conquis le public, alors que sa vie se peignait déjà sur tous les journaux à scandales, qui relataient déjà ses nombreux caprices de star et ses lubies parfois un peu folles. Le nom de Laurel Griffin est en réalité un pseudonyme qu’elle utilise ne souhaitant plus porter le nom que ses parents lui ont donné. Refusant toute question sur sa vie passée, elle fait cependant l’animation à chaque conférence de presse à laquelle elle est conviée. Se jetant à corps perdu dans le monde des lumières et des paillettes, elle a trouvé l’échappatoire à sa souffrance et le moyen d’oublier qui elle est, en devant progressivement le personnage public qu’elle s’est crée. Grande fan de Marilyn, il s’agit de sa muse artistique et il n’est pas rare de la voir s’habiller comme le faisait l’actrice. Avec Laurel on se ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre, et si ses performances cinématographiques sont toujours saluées par la critique, les réalisateurs prennent un pari risqué en l’engageant, sa personnalité bordeline et sa nymphomanie maladive rendant les tournages assez difficiles. Ce fut le cas du dernier en date ou la jeune actrice fut attaquée par le réalisateur du film pour harcèlement sexuel. Ayant ce besoin maladif d’être aimée Laurel se perd en dérives sexuelles qui ont probablement un rapport direct avec le passé auquel elle refuse de faire face. Princesse solaire le jour, suicidaire dans l’intimité. On lui compte 5 tentatives de suicide qu’elle nie à chaque fois devant la presse, chantant sa bonne humeur à qui veut l’entendre. Seule dans sa cage dorée, Laurel peut cependant compter sur la présence sincère de son attaché de presse qui a fini par devenir un véritable ami pour elle sans qu’elle ne s’en rende seulement compte.