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MessageSujet: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeDim 18 Nov - 17:19


blue marlon hatkins w/ Cara Delevingne
the characterthe person
→ habite à oxford.
→ âgée de 20 ans.
→ née le 14 août 1992 à Oslo, en Norvège.
→ est étudiante en première année d'arts dramatiques le jour et projectionniste dans un vieux cinéma d'Oxford la nuit.
→ un t-shirt likes boys, likes girls ou bicurious ? likes boys.
→ est actuellement célibataire.
→ pseudo : Wendy.
→ âge : 19 ans.
→ comment avez-vous connu le forum ? Par Bazzart et différents partenaires BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 3319906367
→ code : k by ahlem
→ crédits : Gifs (c) dylandudicals (tumblr).
→ de quelle couleur sont les petits pois ? Verts car dans un aquarium, les petits pois sont rouges (je crois que c'est plus ou moins l'un de mes jeux de mots préférés : vous pouvez facilement imaginer mon niveau humoristique, du coup WHAT A FACE !).

truth or (almost) dare
Parce que c'est fun, que ça vous donne un aperçu du genre de situations dans lesquelles votre personnage pourrait se retrouver un de ces jours sur TTR et que ça nous donne, nous lecteurs, un aperçu des quelques réactions que votre perso' pourrait avoir, voici un mini Truth or (almost) Dare. Enjoy !

→ Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? « Même s'il s'agit sûrement d'une mauvaise technique de drague ou d'un psychopathe un peu dangereux qui n'a pas du tout l'intention de tourner un film avec moi, je pense que je fonce. Parce qu'un grand philosophe dont le nom m'échappe a un jour dit que la vie était trop courte pour ne pas saisir sa chance quand elle se présente et parce que le métier d'actrice est à peu de choses près le seul domaine dans lequel je suis douée, je ne peux pas me permettre de laisser passer une telle occasion s'il ne s'agit pas d'une arnaque, bien sûr. »

→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? « Si l'on occulte le fait qu'il y ait de grandes chances pour que cette fille soit en réalité moi, je pense que je serais la première à la rejoindre et à l'accompagner dans sa crise de folie, histoire que les regards se détournent un peu d'elle. Franchement, ce genre de duo improvisé peut devenir exceptionnel si l'on incorpore des harmonies vocales façon Beach Boys : avec un peu de chance, cette rencontre peut même déboucher sur un début de formation musicale. Et puis, une personne qui mange de la glace ne peut être que quelqu'un de bien, croyez en ma longue expérience. »

→ Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? « Je ris de bon cœur en lui rappelant son état alcoolisé et je l'embrasse sur la joue en lui expliquant qu'il a quand même une chance énorme d'avoir une cousine qui ne le laisse pas faire n'importe quelle action qu'il pourrait regretter par la suite. S'il insiste une fois sobre, je lui explique que je suis flattée mais que les amours impossibles du style Roméo et Juliette ne sont vraiment pas mon truc. J'attendrais ensuite patiemment que son attirance s'efface parce que les sentiments, ça ne se commande pas et que ça serait bête de gâcher une belle amitié familiale à cause d'une soirée un peu trop alcoolisée. »

→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? « Une partie de jeux vidéos est quasi-obligatoire pour bien débuter une soirée : c'est le genre de choses qui rapproche et si j'ai l'occasion de faire mordre la poussière à mes amis dans la joie et dans la bonne humeur car la manette est en général une extension de mon bras, c'est encore mieux. Evidemment, finir au Carling est une option que l'on ne peut pas refuser : si vous voulez mon avis, la musique et la danse sont essentielles à une soirée digne de ce nom. »

→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? « Le sapin de Noël renversé quand j'avais huit ans ? C'était moi et pas le chat que nous n'avons jamais eu, d'ailleurs. Mais pour ma défense, ce n'était pas totalement de ma faute : à l'époque, je ne savais pas encore qu'un sapin n'était pas le meilleur support pour s'entraîner à l'escalade. Le four à micro-ondes qui a mystérieusement explosé quand j'avais douze ans ? Moi également. Tout comme le four noirci comme du charbon le jour de mes quinze ans. Que voulez-vous, je n'ai jamais été une très bonne cuisinière... »

→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? « Je lui rappelle d'abord que le chantage est quand même drôlement incompatible avec son métier actuel et je lui explique par la même occasion pourquoi l'anonymat n'est visiblement pas son point fort. Au final, je le laisse accomplir son plan diabolique jusqu'au bout car très sincèrement, ce n'est pas dans mon passé qu'il risque de trouver quoique ce soit de compromettant étant donné que j'assume absolument toutes mes actions, bonnes ou mauvaises, d'ailleurs. Et puis l'amitié, c'est sacré : il est hors de question que je trahisse la confiance de mes amis à cause de quelqu'un qui a un peu de difficultés à faire la différence entre la vraie vie et une série télévisée. »

→ C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! « Résignée. La vie est trop courte pour perdre mon temps à courir après quelqu'un qui ne veut visiblement pas de moi : s'il est heureux avec une autre personne, tant mieux pour lui ; après tout, qu'est-ce qui me prouve que je suis mieux que sa copine actuelle ? En plus, la stratégie ne fait pas du tout partie de mes talents : j'ai tendance à foncer sans réfléchir - quitte à me prendre des murs un peu trop souvent - et je sais d'avance que je risque d'être complètement perdue si je commence à échafauder des plans en tout genre qui ne me mèneront sans doute pas à grand chose. »

→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquefort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? « Devenir une actrice de talent reconnue par la profession, me marier, acheter un cottage en Ecosse, avoir des enfants, les appeler Vera, Chuck et Dave, faire le tour du monde, apprendre à jouer de la guitare, de la batterie, de la basse et du piano, monter un groupe de rock et rencontrer toutes les célébrités qui figurent dans mon top 10 des personnes les plus géniales de la planète. A plus court terme, obtenir mon diplôme, acheter un nouveau skateboard et finir toutes les peintures que j'ai entamé. »

→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) « Dare, of course. C'est bien plus marrant et je suis déjà habituée à faire tout et n'importe quoi pour le fun. De toute façon, je suis une très mauvaise menteuse alors je dis toujours la vérité : pas besoin d'un jeu pour que j'avoue les choses. »

they don't really care about us
Enfin, pour conclure cette fiche de présentation, voilà une petite mise en situation concernant les facultés d'Oxford & Cambridge. Quelque soit l'endroit d'où provienne votre personnage, il vous faut répondre aux questions. Nous ne vous demandons pas de longs développements mais vos réponses nous permettrons d'évaluer votre compréhension du contexte et des détails ayant trait au forum.

→ En pleine soirée baby-sitting, l'adorable petite fille aux cheveux blonds que vous gardez s'installe sur vos genoux et vous demande, d'un air suppliant : « Moi plus tard, je veux être la Reine d'Angleterre. Papa m'a dit que pour pouvoir le faire, il fallait aller à l'université. Mais il a dit aussi qu'il fallait choisir entre Oxford et Cambridge, parce que ce sont elles les meilleures d'Angleterre. A ton avis, il vaut mieux apprendre à devenir Reine à Oxford, ou à Cambridge ? » « Reine ?! Si tu veux mon avis, c'est un très mauvais choix de carrière. Devenir reine, ça signifie surtout rester bloquée au statut de princesse pendant des années en attendant qu'un parfait inconnu que l'on surnomme un peu trop rapidement le « Prince Charmant » ne se décide à bouger son royal fessier pour venir enfin t'embrasser – sans te demander la permission, d'ailleurs – et te tirer manu militari de ton hibernation en te persuadant que tu es la femme dont il a toujours rêvé, même s'il ne te connaît que depuis une dizaine de minutes tout au plus. Ben voyons ! Enfin, ça, c'est l'aspect théorique : je dois t'avouer qu'à part la moitié des dessins animés de Walt Disney, je n'ai aucun exemple concret à te fournir. Alors si tu as vraiment la monarchie dans le sang et que ça ne te gêne pas d'être obligée de dépenser une fortune en chapeaux, pose ta candidature pour Cambridge dès maintenant. Tu y apprendras tout ce que tu dois savoir sur les bonnes manières, tu pourras d'ores et déjà te familiariser avec la vie menée en haute société et, surtout, tu seras enfin au point sur les synonymes de « discipline » et de « rigueur ». Crois-moi, tu vas faire une sacrée impression à l'heure du goûter ! En tout cas, on ne pourra pas te reprocher de ne pas t'y être prise en avance. »

→ Après avoir écouté votre argumentaire, elle s'interrompt une seconde et fronce étrangement le nez. « Mais, au fait, qu'est-ce que c'est, le Judging Cambridge Club ? » « A peu de choses près, ce club est l'équivalent universitaire du Big Brother et je ne te parle pas seulement de l'émission de télé-réalité. Ils sont partout, surveillent tes moindres faits et gestes et ne se gênent pas pour juger ta légitimé en tant qu'étudiant de Cambridge. Souvent, ils connaîtront énormément de choses à ton sujet sans ne t'avoir jamais adressé la parole : ne t'en soucie pas, c'est leur côté encyclopédique qui ressort. Tu apprendras vite à les aduler ou à les haïr, c'est au choix : avec eux, le juste milieu n'a pas sa place. En vérité, ils sont surtout là pour vérifier si tes résultats scolaires tiennent la route et si ta cravate respecte bien le nœud Windsor : sans vouloir te faire paniquer, je pense que le destin de ta vie sociale est entre leurs mains et que tu ne peux rien faire pour leur échapper. Néanmoins, ce n'est pas une raison pour te laisser faire : si un jour ils décident que tu ne respectes pas suffisamment les critères nécessaires pour devenir reine, n'hésite pas à leur rappeler que Kate Middleton n'a pas étudié à Cambridge et qu'elle a réussi à devenir princesse malgré tout. N'empêche que si j'étais toi, j'abandonnerais l'idée de devenir reine pour devenir une méchante de conte de fées à la place : il n'y a aucun comité qui se charge de surveiller si elles font suffisamment de mal ou non, elles. La liberté n'a pas de prix, tu sais ! »

→ « Aaaah, d'accord. Je comprends mieux. Et les TroubleMakers, alors ? C'est la même chose ?» « Tu connais Javotte et Anastasie, les méchantes belles-soeurs de Cendrillon ? Les TroubleMakers, c'est la même chose, avec des choix vestimentaires un peu plus classes, quand même. Ils sont là pour te mener la vie dure ou, au contraire, pour ajouter du piquant à ton quotidien ; tout dépend du point de vue. Beaucoup les trouvent drôles et apprécient de voir leur vie parfois trop sérieuse se retrouver chamboulée sans qu'ils ne puissent rien y faire pour y remédier. La plupart du temps, ils se contentent de raconter n'importe quoi à ton sujet pour t'empêcher de devenir reine parce qu'ils sont jaloux que tes pieds fassent du trente-huit et que les pantoufles de verre t'aillent à merveille, du coup. Parfois, ils seront un peu plus méchants avec toi et tu risques de te sentir découragée quand tu te retrouveras à devoir nettoyer ta chaise d'amphi pour la dixième fois en moins d'un mois : si tu veux un conseil d'amie, essaye de toujours prendre les choses avec humour. C'est important de savoir rire de toi avec les autres : ça permet de dédramatiser les problèmes de la vie et crois-moi, tu auras souvent besoin de prendre du recul quand tu seras adulte. Et puis, une reine, ça se doit d'être un minimum rock 'n' roll, au moins pendant les cérémonies d'ouverture et de clôture des JO. »

→ « C'est bien compliqué tout ça. Mais alors, si je choisis Cambridge et que finalement je préfère Oxford, j'ai le droit de changer en cours de route ? » « Un dernier conseil pour la route, mais c'est bien parce que c'est toi, hein : quand les choses vont mal, tu te dois de te transformer en Superwoman ou en un équivalent plus proche de ta tranche d'âge (Dora l'Exploratrice, peut-être ?) et de te battre pour que le vent tourne et que les choses aillent enfin dans ton sens. Ton inscription à Cambridge ou à Oxford ne se fera pas à la légère et crois-moi, ta décision d'envoyer ta candidature à l'une ou l'autre de ces universités aura été mûrie pendant des années. Si intégrer Cambridge est réellement ton rêve, il n'y aucune raison pour que tu sois déçue et pour qu'au final, tu décides de changer d'avis. Et si vraiment c'est le cas, souviens-toi qu'une reine n'a pas le droit d'abandonner son pays sous prétexte que les choses ne se déroulent pas comme elle l'aurait espéré. Que ce soit dans tes études ou dans ta vie en général, promets-moi de ne jamais regretter tes choix, d'accord ? Et puis, tu ne voudrais quand même pas que Javotte profite de ton moment de faiblesse pour te piquer ta couronne quand même, si ? »

→ « Hm... Bon. Ca m'avance pas beaucoup. Mais en même temps, j'ai le temps. »


Dernière édition par B. Marlon Hatkins le Sam 24 Nov - 16:47, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeDim 18 Nov - 17:19

it's my life, it's now or never
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But sometimes, we just have to be happy with what people can offer us, even if it’s not what we want. At least, it’s something, you know ?


août 2002 ↔ laholm
« Et donc, il paraît que depuis, cette maison est hantée. Mais pas par un fantôme du genre Casper, hein : un fantôme qui te jette des trucs dessus et qui peut être super méchant si tu l'énerves. » Sally et Maxwell échangèrent un regard dubitatif, n'osant pas vraiment interrompre Marlon et son habituel flot incessant d'histoires à dormir debout. Intérieurement, ils n’hésitèrent néanmoins pas à se demander pourquoi leur amie avait débuté sa phrase par un « et donc » sans rien qui ne le précède et, surtout, pourquoi elle avait soudainement décidé de commencer par la fin de l'histoire sans même leur en narrer le début. Malgré tout, il aurait été mentir que de dire que le duo n'était pas habitué à ce comportement légèrement décalé : Marlon était ce genre d'amie qui, sans vous prévenir ni même vous demander votre avis, vous emmenait vivre des centaines d'aventures qui se finissaient rarement comme prévu. De manière incontestable, la petite fille était difficile à suivre et encore plus à comprendre : Sally et Maxwell, qui se considéraient pourtant comme les deux personnes les plus proches d'elle, se retrouvaient souvent perdus et dépassés en sa présence, même s'ils appréciaient le fait qu'à ses côtés, chaque jour était nécessairement différent et plus inventif que le précédent. Il était toujours gratifiant d'avoir à ses côtés une personne qui réussissait à vous pousser au-delà de vos limites, malgré votre propre conscience faisant barrage, même si la plupart du temps, ce phénomène se déroulait de manière totalement inconsciente. « Tout ça pour dire que je pense que nous devrions l'ajouter à notre liste de lieux à explorer. Sir Maxwell, saisissez vos crayons, c'est une mission pour vous ! » Le principal concerné ne se fit pas attendre et s'empressa d'extraire de son sac à dos Bob l'Eponge une boîte de crayons de couleur et un livre de la taille d'un album photo dont les nombreuses pages croulaient sous les dessins, les annotations diverses et variées et les photos découpées dans des magazines principalement consacrés à la géographie ou à l’architecture. Pendant quelques minutes, le silence se fit dans la chambre d'enfant de Marlon : Sally observait avec une admiration non dissimulée leur ami faire preuve d'un talent incontesté pour le dessin et la calligraphie tandis que Marlon, bien incapable de demeurer concentrée pendant plus de trois minutes, cherchait avec une frustration grandissante ses lunettes d'aviateur qu'elle ne parvenait pas à retrouver dans le bric-à-brac qu'était devenu sa chambre depuis quelques semaines maintenant. Après quelques secondes de quête infructueuse, la petite fille finit par abandonner sa recherche en haussant les épaules et s'empara de deux casquettes retrouvées dans un coin de la pièce qu'elle posa délicatement sur le crâne de ses amis : le déguisement, aussi futile puisse t-il paraître, avait toujours fait partie des réunions du trio. Il s'agissait d'un rituel immuable et tacite dont la réfutation ne serait venu à l'esprit d'aucun des trois amis. « Marlon, est-ce que c'est vrai que tu déménages bientôt ? J'ai entendu ta maman en parler, tout à l'heure. » Pour la première fois depuis longtemps, la petite fille ne trouva pas instantanément ses mots : elle croisa le regard de Sally et ce qu'elle y lut – un sentiment d'abandon mélangé à une intense tristesse - lui glaça le sang. Depuis son enfance, les parents de Marlon l'avait habituée à changer de ville, de région et plus souvent encore de pays, l'obligeant à abandonner derrière elle ses amis, son école et plus globalement ce qu'elle se plaisait à appeler ses « anciennes vies ». La petite fille se sentait donc toujours coupable lorsqu'il devenait temps d'expliquer à son entourage qu'elle-même était bien incapable de dire si elle resterait trois mois ou trois ans au même endroit. Et surtout, il y avait cette forte mélancolie qui accompagnait chaque départ et chaque « au revoir » (jamais « adieu ») à ces personnes avec qui Marlon avait passé tant de bons moments. « Je ne sais pas trop. Ils en parlent depuis quelques jours mais ils risquent de mettre du temps à se décider. Ne t'inquiètes pas, si l'on déménage vraiment, ça ne sera sans doute pas à des milliers de kilomètres. » Avec un clin d'oeil, la petite fille ébouriffa les cheveux de Sally qui ne parvint pas à retenir un soupir de soulagement. De son côté, Maxwell baissa les yeux et prit soin de ne pas intervenir dans la conversation, ce que Marlon remarqua mais ne prit pas la peine de relever. La petite fille savait que son ami lui reprocherait plus tard de ne pas avoir été plus sincère avec Sally : néanmoins, il était hors de question pour le moment d'alimenter la tristesse de son amie. Il était plus sage de profiter des instants qui leur restaient à passer ensemble : Marlon souhaitait avant tout ménager Sally car malgré tout, ce trio infernal lui manquerait incontestablement le jour où il serait effectivement temps pour elle de déménager vers de nouvelles aventures.


avril 2007 ↔ queensferry
« Blue est une excellente élève. Je ne doute pas de son intelligence et encore moins de ses capacités lorsqu'il s'agit de faire du bon travail : néanmoins, elle passe son temps à perturber les cours et à empêcher ses camarades d'évoluer dans un climat calme et nécessaire à tout bon apprentissage. Hier après-midi, en cours de biologie, elle est montée sur sa chaise pour annoncer à tue-tête qu'elle comptait créer un comité de libération des animaux destinés à la dissection et qu'elle recrutait n'importe quel élève qui partagerait ses valeurs. Ce genre de comportement, bien que motivé par des objectifs nobles, est tout simplement inacceptable. En outre, elle possède de nombreuses carences dans le domaine de la concentration et en conséquence, elle s'ennuie très rapidement. Tous ces problèmes réunis m'obligent à prendre la décision de me séparer de Blue dès la rentrée prochaine : vous m'en voyez sincèrement désolée. » En d'autres circonstances, la principale concernée se serait révoltée contre une telle décision arbitraire et sans aucun fondement concret, à ses yeux en tout cas. Dans une autre vie sans doute, Marlon aurait eu en sa possession tout un argumentaire précis et solide et des explications à son comportement un peu démesuré de ces derniers jours, chose qui lui aurait valu à coup sûr de se sortir de ce mauvais pas en un claquement de doigts. Mais dans cette vie-là - et c'était bien dommage – Marlon n'avait pas écouté un traitre mot du discours moralisateur de sa directrice et si son père ne lui avait pas donné un léger coup de coude au bon moment, il est fort probable que la jeune fille ne se soit jamais rendue compte qu'on attendait d'elle une réponse, une réaction, n'importe quoi pouvant prouver que son cas n'était pas désespéré. « Euh... Je suis complètement d'accord avec tout ce qui a été dit précédemment, vraiment. D'ailleurs, pour rester dans le sujet, est-ce que vous avez déjà pensé à faire repeindre les encadrements de porte en taupe, madame ? » La longue pause qui suivit ne laissa planer aucun doute sur le manque d'humour flagrant de la directrice de ce collège : la claque que reçut Marlon derrière les oreilles – courtoisie de sa chère mère – acheva de lui prouver qu'elle était définitivement incomprise par son entourage. « Nous comprenons parfaitement votre décision. Je pense que nous avons fait une erreur en tentant de la rétablir aussi rapidement dans le système scolaire : en attendant que son comportement s'harmonise, nous allons poursuivre les cours à la maison. Merci de votre bienveillance, madame. » Marlon adressa un sourire éclatant et sincère à celle qui deviendrait bientôt son ancienne directrice, signe qu'elle lui avait déjà pardonné de ne plus vouloir d'elle au sein de son établissement. Distraitement et parce que dans sa tête, elle était d'ores et déjà passée à autre chose, la jeune fille imita ses parents avec une synchronisation presque effrayante en prenant le chemin de la sortie, avant de se souvenir in extremis d'un détail qui la chiffonnait depuis quelques semaines maintenant. Revenant sur ses pas, elle se pencha sur le bureau de son interlocutrice et lui adressa un regard indulgent, comme si c'était elle qui avait quelque chose à se reprocher et non pas Marlon qui, visiblement, n'était pas la spécialiste de la remise en question. « Au fait madame, j'apprécierais vraiment que vous commenciez à m’appeler Marlon, surtout s'il nous reste peu de temps à passer ensemble. Si votre mémoire vous fait défaut, pensez à Marlon Brando, votre fantasme de jeunesse. Ne vous en faites pas, s'il vous avait connu, je suis sûre que c'est vous qu'il aurait épousé ! Sans rancunes madame, vous êtes toujours ma directrice préférée ! » Interprétant le silence outré de son interlocutrice comme une preuve d'acceptation totale de ses propos, Marlon lui adressa un clin d'oeil enfantin et se dirigea gracieusement vers la porte avant de se raviser et de faire demi-tour pour la deuxième fois en moins de cinq minutes. Lorsqu'on connaissait suffisamment bien la jeune fille, ce n'était plus une attitude vraiment surprenante de sa part : Marlon avait toujours pris l'habitude de changer d'avis de manière continuelle, ne se rendant jamais bien compte à quel point son comportement pouvait s'avérer déconcertant lorsque l'on attendait un minimum de sérieux de sa part. « Oh, une dernière chose : sans vouloir insister, vous devriez vraiment songer à adopter la couleur taupe pour votre bureau. C'est super tendance cette année et en plus, ça donnerait un peu de vie à l'endroit, vous ne pensez pas ? » Marlon eu la présence d'esprit de se baisser à temps pour permettre au presse-papier en verre de s'écraser lourdement contre le mur et non pas contre son crâne, un contre-temps fâcheux qui lui aurait certainement valu un séjour de longue durée à l'hôpital. « Je vous ai assez vu pour aujourd'hui, Mademoiselle Hatkins. Sortez d'ici IMMEDIATEMMENT ! » Marlon prit la sage décision de s'exécuter sans attendre et s'empressa de rejoindre la compagnie beaucoup plus agréable de ses parents qui, elle en était certaine, ne s'amuserait pas à lui jeter des objets contondants à la figure. Tout de même, c'était un comble de s'énerver de cette façon : le bon goût en matière de décoration n'était pas inné chez tout le monde, il n'y avait pas de quoi en avoir honte. Marlon se fit la promesse d'utiliser une approche un peu moins directe, la prochaine fois  – s'il y en avait une.

A peine deux jours plus tard, la jeune fille avait déjà complètement oublié cette altercation et n'avait bien évidemment pas du tout retenu la leçon.


mai 2012 ↔ oxford
« Pouvez-vous m'expliquer ce qui vous amène ici, exactement ? » Abbey Hatkins détourna les yeux de ses ongles qui nécessitaient de toute urgence une manucure pour venir porter son regard sur le professionnel qui se tenait entièrement droit derrière son bureau. Pendant quelques secondes, la jeune femme se demanda intérieurement si un système de tuteur avait été intégré directement à son siège ou s'il s'agissait seulement d'une façon comme une autre d'avoir l'air un peu plus menaçant et sévère. Après tout, Abbey était loin d'être une spécialiste des psychologues : son truc à elle, c'était plutôt les plantes et la nature et elle n'aurait pas été surprise de ne pas être tout à fait au point sur le domaine obscure que représentait, à ses yeux, la psychologie. Mal à l'aise, la jeune femme croisa et décroisa les jambes avec élégance et tapota l'accoudoir de son confortable fauteuil une bonne dizaine de fois à l'aide de sa main droite avant de stopper net son agitation en prenant conscience que l'homme en face d'elle risquait de trouver en elle une patiente potentielle alors qu'il ne s'agissait pas de l'objet de sa visite. En vérité, Abbey n'aurait jamais eu l'idée de se retrouver seule dans ce cabinet un peu trop sombre et clos à son goût si son mari n'avait pas tant insisté sur la nécessité d'une telle action : selon lui, il était important que la famille Hatkins toute entière (ce qui incluait bien évidemment Abbey) reçoive une aide sérieuse et régulière pour pouvoir s'adapter à un rythme de vie auquel ils n'étaient plus habitués depuis des années. Abbey n'avait pas eu le courage de demander quand lui trouverait le temps de réserver une séance de consultation, ni même d'objecter que Marlon n'avait pas la moindre intention de l'accompagner. « Eh bien... Je suppose que je dois commencer par me présenter, non ? Je m'appelle Abbey Hatkins et je suis botaniste : enfin, la plupart du temps, j'essaye d'être botaniste car mon mari est commercial et a tendance à nous faire voyager sur tous les continents de la planète. Jusqu'à aujourd'hui, ça ne m'avait jamais vraiment dérangée car j'avais l'occasion d'étudier des plantes d'origines diverses mais au bout de vingt ans, ça commence à devenir lassant. Il y a quelques mois, nous avons décidé d'un commun accord de nous installer pour de bon à Oxford, dans l'optique de vivre une vie un peu plus calme et moins chamboulée. Le problème, c'est Marlon. » A l'air consterné qui s'afficha sur le visage du psychologue, Abbey comprit immédiatement qu'il aurait été plus judicieux d'en venir directement aux faits plutôt que de se perdre dans des détails qui, visiblement, n'était pas nécessaire à la bonne compréhension de son histoire. A ce stade de la conversation, l'homme en face d'elle devait sans doute se demander en quoi un acteur des années 50 pouvait bien représenter un quelconque problème pour la famille Hatkins et Abbey ne pu s'empêcher de se maudire intérieurement pour ne pas avoir précisé dès le début qu'il s'agissait en réalité de sa fille unique. « Marlon, c'est notre fille. Enfin, ma fille et celle de mon mari... bref, je crois que vous avez saisi le concept. Depuis qu'elle est née, nous avons pris la décision de lui faire suivre des cours à domicile : nous ne voulions pas lui imposer des changements d'écoles à répétition à cause de nos nombreux déménagements. Lorsqu'elle était au collège, nous avons profité d'un pied à terre un peu plus long que d'habitude pour la scolariser dans notre quartier : malheureusement, les choses ne se sont pas très bien passées. » Abbey réprima un petit rire en songeant à l'euphémisme qu'elle venait d'exprimer : cette année là, le couple avait perdu le compte du nombre de convocations dans le bureau de la directrice et il leur avait semblé, à l'époque, que Marlon avait passé plus de temps en dehors du collège en raison de sa collection de jours d'exclusions qu'à l'intérieur de ses murs. Abbey n'avait jamais eu le courage de lui reprocher son comportement même si elle savait au fond d'elle qu'il était de son devoir de mère de poser des limites lorsqu'il était nécessaire de le faire. La jeune femme savait pertinemment qu'elle avait tendance à trop couver sa fille : c'était un détail que son mari prenait plaisir à lui rappeler tous les jours et, à force, Abbey avait ouvert les yeux. Néanmoins, elle savait que Marlon était loin d'être une mauvaise personne : beaucoup trop naturelle, elle avait simplement tendance à ne pas savoir doser ses réactions et à agir comme bon lui semble sans jamais réfléchir aux possibles conséquences. En réalité, Marlon n'avait jamais réellement quitté l'enfance : elle vivait encore dans un monde où les valeurs de l'amitié et du loisir étaient prioritaires sur absolument tout le reste et si Abbey appréciait l'optimisme et la candeur de sa fille unique, il existait certaines situations de la vie dans lesquelles la jeune femme aurait apprécié que Marlon ne voit pas la vie uniquement comme un grand terrain de jeu qui n'attendait plus qu'elle. « Vous savez, Marlon a toujours eu des notes excellentes mais elle a pris l'habitude de s'ennuyer et de se lasser très rapidement. Depuis qu'elle est petite, elle ne peut pas rester en place une seconde, je vous assure ! Elle a toujours préféré s'amuser plutôt que de s'encombrer de responsabilités : son comportement n'a jamais gêné personne, c'est comme ça que les gens l'apprécient. Et puis, tant qu'elle était à la maison, j'étais capable de canaliser son énergie débordante. Seulement, elle a décidé il y a peu de stopper les cours à domicile : pour être complètement honnête, je dois dire que je la comprends. Elle n'a jamais réellement eu l'occasion de grandir avec des enfants de son âge et même si ça ne l'a jamais empêché de se créer des amitiés durables, c'est une jeune femme à présent : c'est normal qu'elle veuille découvrir de nouvelles choses. Malheureusement, Marlon n'a pas l'habitude de suivre des cours dans une vraie structure, avec ses règles et ses obligations. J'ai peur que ce fonctionnement différent de celui qu'elle a toujours connu ne la déstabilise un peu. » Le long monologue d'Abbey fut suivi d'une pause qui l'inquiéta quelque peu : elle essaya néanmoins de se raisonner en songeant qu'il était sans doute nécessaire que son psychologue s'accorde un temps de réflexion nécessaire à l'étude de son problème. La jeune femme n'attendait pas vraiment de réponse précise : elle n'était d'ailleurs pas persuadée que ses inquiétudes soient réellement fondées. Peut-être était-il temps de laisser sa chance à Marlon et de lui faire pleinement confiance plutôt que de la brider en permanence comme elle avait l'habitude de le faire depuis sa naissance tout en lui laissant paradoxalement une liberté totale ? « Abbey – vous permettez que je vous appelle Abbey ? –, je pense que suivre des cours à l'université est le meilleur moyen pour Marlon de se forger à la vie adulte qui l'attend. Bien sûr, elle risque de se sentir un peu perdue au début mais il suffira de – » « Oxford. » « Je vous demande pardon ? » « Elle a choisi Oxford. L'université d'Oxford, je veux dire. » La nouvelle pause se fit plus lourde et plus pesante : Abbey fixa avec une certaine appréhension difficilement dissimulable l'homme en face d'elle qui griffonna quelques notes sur une feuille de papier blanche avant de sortir de son tiroir un calendrier professionnel d'ores et déjà surchargé. « Je pense que nous allons devoir mettre en place une série de rendez-vous réguliers. Quel jour de la semaine vous arrange le plus ? » Si le bureau n'avait pas été en acajou et donc susceptible de lui briser le crâne, Abbey se serait sans un doute immédiatement frappé la tête contre : convaincre Marlon de l'accompagner à une prochaine visite n'allait pas être une mince affaire.

Quelques jours plus tard, l'idée du psychologue fut totalement abandonnée lorsque Abbey se rendit compte que Marlon était finalement beaucoup plus têtue qu'elle ne l'avait cru.


septembre 2012 ↔ oxford
« Maman, papa, je suis rentrée. » Sans attendre une réponse de la part de ses parents, Marlon se précipita dans sa chambre et claqua violemment la porte derrière elle avant de venir se rouler en boule dans l'espace sécuritaire de sa couette multicolore. Pendant l'espace d'une nuit, Marlon avait réellement songé que pour la première fois de sa vie, sa rentrée scolaire se déroulerait sans accroc. Les regards inquiets de sa mère et l'attente fébrile de son père l'avait convaincu de faire son maximum pour les rendre fiers, même si cela signifiait faire des concessions sur sa façon d'être et d'agir au quotidien. Depuis quelques semaines, la jeune femme se préparait mentalement à intégrer une structure aussi importante que l'université d'Oxford : il ne s'agissait pas d'un environnement auquel Marlon était habitué et si elle était pleinement confiante quant à sa capacité d'intégration, il était exceptionnellement hors de question de laisser la moindre place au hasard. Marlon avait réellement essayé de mettre toutes les chances de son côté pour ne pas sortir du lot et pour se fondre dans la masse : malheureusement, la jeune femme n'avait que très peu de références extérieures auxquelles se fier pour comprendre quelle attitude exacte elle était censée adopter. Durant toute son enfance et une grande partie de son adolescence, Marlon s'était seulement pliée au règlement laxiste dicté par ses parents. L'enfant qu'elle était avait grandi de façon totalement autonome et s'était forgée une vision de la vie très personnelle que ne partageait pas nécessairement la plupart des individus. Si la jeune femme ne s'était pourtant jamais sentie « à part », elle était néanmoins pleinement consciente que les choses risquaient de changer rapidement si elle ne se forçait pas à faire quelques concessions : en ce jour primordial pour la poursuite du début de sa vie adulte, Marlon avait décidé d'effectuer ces efforts qu'elle redoutait tant et de se plonger à corps perdu dans ce qu'elle aimait appeler une « initiation à la vie étudiante ». Malheureusement, et comme souvent avec la jeune femme, les choses ne s'étaient pas du tout déroulées comme prévu. Pour sa défense, Marlon déclarera plus tard que les éléments semblaient s'être liés contre elle et qu'elle avait eu la désagréable impression de devenir le personnage principal d'une comédie dramatique : son réveil n'avait pas sonné, ses parents avaient subitement décidé de lui attribuer une confiance aveugle et ne s'étaient donc absolument pas préoccupés d'une heure de lever un peu trop tardive et pour couronner le tout, son retard avait privé Marlon de son dessin animé préféré qui était bien le seul à pouvoir la détendre en ces temps rudes et anxiogènes. Dans la précipitation, la jeune femme avait tant bien que mal réussi à saisir quelques vêtements sans prendre le temps d'y jeter un second coup d'oeil et, un bonnet rouge bien visé sur les oreilles, Marlon s'était élancée sur son skateboard en direction de son destin qui s'annonçait brillant. Brillant, jusqu'à ce qu'elle prenne soudainement conscience qu'un pull Bart Simpson n'était peut-être pas le style vestimentaire qui allait lui accorder la confiance immédiate du doyen de la fac, même s'il faisait sans aucun doute partie intégrante de ses pulls préférés. Pendant des heures qui lui avait paru interminables, Marlon avait du supporter des regards pesants lui brûler la nuque, des murmures dédaigneux suivre chacun de ses déplacements et des sourires en coin qui n'avait rien d'amicaux. Rapidement, cette journée s'était transformée en un véritable cauchemar : envahie par une angoisse qui ne lui était pas familière, la jeune femme avait brutalement baissé les armes et s'était échappée de cet environnement anxiogène à la minute même où elle en eut l'occasion, songeant avec amertume que sa vie universitaire était sans doute foutue avant même d'avoir réellement débutée. Crap.

Quelques instants plus tard, alors que Marlon songeait sérieusement à se retirer dans un cottage pour le restant de ses jours après avoir écrit un best-seller sur le thème de « comment rater complètement son entrée dans la vie adulte » (sans doute était-ce plus sage de parier sur une trilogie : après tout, la jeune femme était réellement une spécialiste du sujet), la porte de sa chambre s'ouvrit lentement pour laisser place au visage timide de son père. Ce dernier hésitait visiblement à s'immiscer dans l'antre de sa fille unique, ne sachant pas très bien où il était censé poser ses yeux dans ce bric-à-brac sans précédent. En apercevant l'air dépité de Marlon, l'homme décida, avec tact, de passer ce détail sous silence pour l'instant : il aurait bien d'autres occasions de lui rappeler qu'à vingt-ans, il était temps de faire soi-même son ménage. A pas feutrés, il s'empressa d'aller s'asseoir au bout du lit de la jeune femme et se décida à rompre le silence lorsqu'il ne constata aucune réaction de la part de Marlon, ce qui n'était jamais très bon signe. « Dure journée, hein ? » « Mbrhrididhdh. » « Blue, sans vouloir te vexer, je pense que parler à travers une couette nuit considérablement à la communication. » Un petit rire émergea à la gauche de l'homme, en synchronisation parfaite avec le visage de Marlon qui se décida enfin à regagner l'air frais et la lumière du jour. C'était pour ce genre d'échanges verbaux complètement dénués de sens – et parce qu'il était le seul à pouvoir l’appeler Blue sans qu'elle ne grince des dents – que la jeune femme appréciait autant son père : s'il était loin d'être dupe et qu'il avait sans aucune doute compris à la seconde même ce qui clochait dans le comportement de Marlon, cette dernière était certaine qu'il n'aborderait jamais le sujet de front si elle n'en ressentait pas le besoin ou l'envie. Et à cet instant précis, elle ne désirait rien d'autre que de s'exprimer à demi-mots, mal à l'aise de ne pas se sentir aussi optimiste qu'à l'accoutumée. « Et si ça ne marche pas ? » « Ça marchera. » « Tu n'en sais rien, papa. Tu n'étais pas là aujourd'hui quand je me suis rendu compte que je n'étais pas dans la norme. » « Alors tu deviendras la norme. Tu sais, tu n'as pas du tout hérité de mon caractère mais plutôt de celui de ta mère : je n'arrive pas toujours à te comprendre ni même à anticiper tes réactions et pourtant, c'est moi qui ai insisté pour que tu acceptes d'entrer à Oxford. Parce que je sais que tu peux et que tu vas réussir tes études haut la main, tout comme je sais que tu réussiras tôt ou tard à apporter un peu de ta folie à ces nouvelles rencontres qui n'attendent que toi. Ne baisse pas les bras si tôt, Blue. Ce n'était que ton premier jour, après tout. » Marlon n'avait jamais été difficile à convaincre : la tâche était d'autant plus aisée lorsque les sages conseils provenaient d'une des personnes en qui elle avait le plus confiance. Les yeux un peu humides – sans doute était-ce du à un fort taux de poussière dans l'air ou peut-être était-ce tout autre chose –, la jeune femme se précipita pour enlacer son père qui savait toujours si bien trouver les mots pour rassurer ses angoisses les plus enfouies. « Papa ? » « Oui ? » « Merci de ne pas avoir remarqué à voix haute que j'avais pleuré. » Nouvelle pause. « Blue ? » « Oui ? » « Fais moi plaisir et évite le pull Bart Simpson, la prochaine fois : ce n'est pas très sérieux, quand même. »


novembre 2012 ↔ oxford
« Marlon, est-ce que tu pourrais te charger de la fermeture, ce soir ? Mon fils a attrapé un mauvais rhume et il faut que je rentre un peu plus tôt pour vérifier si tout va bien. » La jeune femme retira son casque audio au design tout droit sorti d'un studio d'enregistrement des années 60 et le plaça délicatement autour de son cou, forcée de détacher son regard des bobines de films qui s'étalaient sur son bureau pour venir fixer l'homme en face d'elle. Des cheveux poivre et sel, un âge visiblement avancé qu'il refusait de révéler à quiconque, un accent du Nord de l'Angleterre à couper au couteau et un simple pseudonyme – Richie – pour seule dénomination : le directeur de ce vieux cinéma au cœur même d'Oxford demeurait un mystère pour la plupart de ses employés, Marlon y compris. Pourtant, la jeune femme l'appréciait énormément : il représentait, à ses yeux, ce mélange inédit entre un frère qu'elle n'avait jamais eu et un grand père beaucoup moins stricte que les siens, conduisant Marlon à se sentir pleinement en confiance en sa présence. Et puis, elle ne pouvait oublier qu'il lui avait donné sa chance en l'engageant à temps partiel sur simple promesse qu'elle était réellement passionnée par le cinéma : sans expérience ultérieure en tant que projectionniste – et sans expérience dans n'importe quel autre métier, d'ailleurs -, il lui aurait été très difficile de trouver une place dans un autre endroit et travailler lui était essentiel pour pouvoir prouver à ses parents qu'elle pouvait devenir autonome. « Pas de problèmes : de toute façon, il faut que je termine de classer ces bobines par ordre alphabétique et ça risque de me prendre un temps fou, vu le nombre. Sérieusement Richie, tu n'avais jamais pensé à ce genre de classement auparavant ? » Le vieil homme lui adressa un sourire énigmatique dont lui seul avait le secret et esquiva la question d'un geste de la main. Il se déplaça lentement vers le porte-manteau et s'empressa de revêtir un pardessus limé et rendu revêche par le temps mais néanmoins nécessaire lorsque l'on souhaitait conserver une santé intacte : en cette période de l'année, Oxford était devenu une ville très froide, régulièrement soumise aux diverses intempéries comme le vent et la pluie. « Comment se passent tes études, love ? Tu as réussi à t'habituer au rythme de l'université ? Si tu as du mal à trouver ta place, tu peux me le dire : j'ai du temps à perdre et s'il faut, j'irais rendre une petite visite à ta directrice pour lui demander de prendre un peu plus soin de toi. » Marlon sentit son cœur se serrer dans sa poitrine à l'écoute des mots de Richie : la jeune femme ne pourrait jamais le remercier assez d'être aussi prévenant et patient avec elle. Evidemment, le ton se voulait humoristique et le vieil homme était loin d'envisager réellement de venir défendre sa cause auprès des hautes instances de l'université d'Oxford : néanmoins, Marlon le connaissait suffisamment pour ressentir la réelle inquiétude derrière ses propos et pour se douter que sous ses airs bourrus, Richie espérait vraiment entendre un discours rassurant en réponse à ses questions. « Tout va bien Rich, je t'assure. J'ai eu un peu peur au début car l'université est d'une grandeur inimaginable et que j'étais persuadée que je passerais complètement inaperçue parmi la foule d'étudiants mais en fait... eh bien, c'est plutôt le contraire qui s'est produit. Ce n'est pas toujours positif mais pour l'instant, je le vis bien. » A l'évocation de sa nouvelle vie à l'université, Marlon étira ses lèvres en un grand sourire enfantin qui était devenu sa marque de fabrique depuis des années maintenant. Elle n'avait pas menti à Richie : depuis sa perte de confiance momentanée et sa conversation avec son père quelques mois plus tôt, la jeune femme avait rapidement regagné espoir et s'était illustrée tant par ses exploits scolaires que par sa vie sociale mouvementée. Bien sûr, Marlon était loin d'être à la tête de l'université et si elle devait comparer sa vie à un film se déroulant au lycée, elle n'était pas sûre de se placer sans réfléchir dans le groupe des filles populaires et intouchables. Mais sa vie n'était pas un film se déroulant au lycée et de toute façon, ce n'était pas ce qu'elle recherchait : imposer sa bonne humeur et sa joie de vivre à qui le voulait bien lui suffisait amplement. Comme souvent au sein de la famille Hatkins, le père de Marlon avait eu raison sur toute la ligne : la jeune femme avait été capable de conserver cette énergie et ce grain de folie qui la caractérisait tant tout en respectant le règlement d'une université aussi sérieuse et prestigieuse. Certes, Marlon détonnait toujours autant dans le paysage : elle était toujours la plus bruyante dans les couloirs, la plus motivée lorsqu'il s'agissait de participer à l'oral en classe et l'une des rares à inviter les personnes qu'elle sentait à l'écart à manger avec son groupe d'amis et elle-même. Pourtant, Marlon était fière de ne pas taper sur les nerfs d'autant de personne qu'elle ne se l'était imaginée. « Je suis content que tout se passe bien : j'ai toujours cru en toi, de toute façon. » La jeune femme le remercia d'un signe de tête et s'apprêta à retourner à sa tâche première, le classement des bobines, quand Richie passa de nouveau la tête à travers la porte du bureau avec un sourire indulgent. « Au fait, Marlon : je t'aime beaucoup mais baisse-moi cette musique, même avec ton casque branché je suis capable de reconnaître Suspicious Minds et tu sais que la musique est loin d'être ma spécialité. » La jeune femme eu la présence d'esprit de ne pas rappeler à son patron que la musique d'Elvis Presley ne se baissait pas et s'exécuta docilement, le sourire aux lèvres et bien trop heureuse pour prendre la peine de protester pour la forme.


Dernière édition par B. Marlon Hatkins le Lun 17 Déc - 17:32, édité 69 fois
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeDim 18 Nov - 17:30

Bienvenue jolie blonde BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794 Bon courage pour ta fiche !
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeDim 18 Nov - 17:32

Bienvenue ma belle et bonne chance pour le reste de ta fiche BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 310647

Citation :
Verts car dans un aquarium, les petits pois sont rouges
Pas mal la réponse ^^
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeDim 18 Nov - 17:38

Cara BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794
Bienvenue parmi nous BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 6486
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeDim 18 Nov - 17:54

bienvenue BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 6486
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeDim 18 Nov - 18:02

Bienvenuuuuuuuuue BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 3319906367.
Excellent choix d'avatar BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794 Bonne chance pour ta fiche, et n'hésite pas à contacter le staff si tu as des questions à poser !
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeDim 18 Nov - 18:04

BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE
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Bonne chance pour ta fiche et hésite pas à venir sur la box, je suis toute seule BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 76110
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeDim 18 Nov - 18:22

Merci à tous pour cet accueil du tonnerre, j'ai l'impression d'être drôlement aimée d'un coup BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 907793

mandy, ivory & andrea ϟ Je suis contente que Cara vous plaise, j'ai totalement craqué sur ses photoshoots et elle me semblait parfaite dans le rôle de Marlon BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794

meredith ϟ Tu me rassures, je pensais que ma réponse allait totalement me décrédibiliser BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 19831

melany & tristan ϟ Merci et pas de soucis pour la box, j'ai tendance à y passer énormément de temps alors WHAT A FACE !
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeDim 18 Nov - 18:30

Bienvenue sur ttr BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 6486
bon courage pour ta fiche BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeDim 18 Nov - 20:50

Bienvenue et bonne chance pour ta fiche BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeLun 19 Nov - 13:05

Bienvenuuuue sur ttr ! BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 6486 Bon couraage pour ta fiche qui a l'air déjà bien avancée ! BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 907793 BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794 BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794 Excellent choix d'avatar BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 76110
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeLun 19 Nov - 16:22

Merci beaucoup à vous trois, c'est adorable BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794

bonnie ϟ C'est vrai que pour une fois, j'avance vite : j'espère que mon inspiration va durer BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 510144
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeLun 19 Nov - 17:22

Bienvenue parmi nous! BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794

Amuse-toi bien! *O*
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeLun 19 Nov - 18:51

bienvenuuuuuuuuuuuuuue BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 6486
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeMar 20 Nov - 21:05

Bienvenue !
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeMar 20 Nov - 22:29

Oh HELLO YOUUUUUUUUU, BIENVENUE BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 6486

Ta fiche a l'air deja bien avancée mais courage pour ce qu'il te reste BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 907793 BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeMer 21 Nov - 16:06

TA TENTE T'ATTEND SUR LA CHATBOX BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794
bienvenue BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 6486
n'hésite pas à m'envoyer un mpppp team intégration here for you BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794
et sinon cara BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeJeu 22 Nov - 13:34

Merci beaucoup tout le monde, ça fait plaisir d'être accueillie comme ça BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 907793

janet ϟ Je suis tellement fière d'avoir ma propre tente sur la chatbox, si tu savais BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794 Je vais sans doute l'utiliser comme résidence secondaire à partir de maintenant BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 19831


Dernière édition par B. Marlon Hatkins le Sam 24 Nov - 16:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeJeu 22 Nov - 17:26

OUIIII FAIS CA BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 6486 on fera des feuuuux de camp toussa Arrow
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeSam 24 Nov - 16:45

Avec plaisir, je me charge d'acheter les marshmallows BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794
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MessageSujet: Re: BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. »   BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » Icon_minitimeSam 24 Nov - 17:16

J'espère que les marshmallows sont prêts parce que j'adore ça. BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 76110 J'adore Marlon, j'adore ta fiche et les réponses aux questions. uehmzohromiet
Tu es validée BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 907793 Bon jeu parmi nous BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794 BMH ϟ « it's my Buddy Holly look. » « ... good. » 424623794
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