LP || If you don't succeed at first, hide all evidence that you tried.

Suite d'anecdotes, extraits de journal intime ou autre, choisissez la manière qui vous convient et vous plaît de nous faire connaître votre personnage. On veut tout savoir! Des moments marquants de sa vie à son caractère, passant par ses goûts ou même manies, tout est bon à être connu. Après tout, ce sont les détails qui font le tout. (Un minimum de 40 lignes complètes est demandé.)
ps: Pensez à vérifier votre texte (ortho, grammaire, fautes d'inattention, cohérence, etc...) avant de déclarer que votre fiche est terminée.

Assise inconfortablement dans ce fauteuil trop dur, Lorie fait absolument tout en son possible pour éviter le regard du psychologue qui se trouve face à elle. Encore une idée de sa mère, ça… En apprenant que Lorie était toujours célibataire et qu’elle n’envisageait pas de se trouver un vrai boulot (comme si son job n’était pas assez bien! elle-même le trouve parfait), sa mère avait pris l’initiative de lui prendre un rendez-vous. « Vous voulez vraiment que je vous parle de mon enfance? Je veux dire, c’est pas pour ça que je suis ici, pas vrai? […] Ah bon? C’est la base de tout? Très bien, puisqu’il le faut… J’ai eu une enfance très normale, presque banale. Enfant unique, enfin, à moitié parce que ma mère est tombée enceinte plusieurs fois. Deux fausses couches avant moi, et une après. Je suis un peu l’élue, pas vrai? Mes parents m’ont toujours aimée et protégée. Je ne les vois que très rarement désormais, parce qu’ils ont décidé d’aller vivre en Afrique. C’est étrange, mais mon père voulait aller aider des gens là bas, et finalement ils ont adoré et ils y sont depuis quelques années. Ils voulaient que je les accompagne, mais j’ai un boulot que j’adore, et même s’il pleut toujours ici je ne quitterais Londres pour rien au monde. Enfin, je quitterais sans aucun doute la ville pour aller à Hogwarts ou à Narnia, mais pas pour une réelle ville, vous comprenez? […] S’ils me manquent? Évidemment! J’ai toujours adoré mes parents, c’est juste qu’ils sont peut-être un peu trop hippies pour moi. Vous imaginez passer votre enfance à manger du quinoa et du tofu? C’est un peu nul. Je me rappelle la première fois que j’ai mangé du bacon, j’ai sincèrement cru que j’étais au paradis. Enfin, je m’éloigne du sujet là, pas vrai..? Mes parents hippies. Aider les gens et travailler pour des compagnies à but non lucratif, c’est bien, mais ce n’est pas ça qui paie les études de votre fille unique. […] Oui, j’aurais voulu étudier en littérature. Quand j’étais jeune, je rêvais de devenir écrivaine. J’écrivais toujours, des contes de fées ou des aventures épiques. Et quand je n’écrivais pas, je lisais. C’est un peu nul, parce qu’en comparaison la vie m’a toujours parue un peu fade. Je n’écris plus beaucoup, mais je suis toujours aussi accro aux livres. Sauf qu’aujourd’hui, je ne suis plus à l’époque de l’enfance où j’avais tout mon temps pour m’adonner à mes lectures. Je n’ai presque plus de temps pour m’échapper dans ceux-ci, et c’est un peu ce qui me rend si… enfin, malheureuse est un mot trop fort. Perdue est un terme plus approprié. La seule chose qui me garde accrochée à la réalité, c’est mon travail. Oui, exactement, je suis l’assistante personnelle d’un producteur. […] Pardon? C’est quoi cette histoire, comment pourrais-je vivre ma vie au travers de la sienne? C’est ridicule. » Elle se redresse, tente d’apporter un minimum de confort à sa position. À ce point, être assise sur le sol serait sans doute beaucoup plus confortable. « Bien entendu, que j’éprouve de l’admiration pour lui. Mais ça n’a rien à voir avec cette idée de vivre au travers de sa vie. Peut-être que gérer la sienne me bouffe tout mon temps, mais croyez-moi, j’arrive très bien à faire la coupure entre sa vie et la mienne. […] Oh! L’heure est terminée, comme c’est dommage! On se reverra, à bientôt! » Tenter de lancer un chèque sur une table en se levant d’un bond tout en récupérant son sac et en tentant de se diriger aussitôt vers la porte a quelque chose d’un peu optimiste. D’où l’affalement sur le sol de la jeune femme, qui soupire bruyamment avant de se relever avec le peu de dignité qu’il lui reste. Les psychologues? Très peu pour elle, à l’avenir…

→ Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? « C’est une blague, pas vrai? Je vous jure, jamais vous n’avez vu quelqu’un de moins talentueux que moi. Et puis, vous savez pour qui je bosse? Darcy Orwell. Si j’avais à jouer dans un film, ce serait le sien. Et croyez-moi, il ne commettra jamais cette erreur. »

→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? C’est triste à dire, mais sans doute que je ne ferais absolument rien. Ce n’est pas que je manque d’empathie, mais je suis tellement pressée, toujours! La scène attirerait mon regard, certes, mais je vous garantis qu’une fraction de seconde plus tard, mon portable retrouverait l’entièreté de mon attention.

→ Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? Et si je vous disais que c’est déjà arrivé? Le souci, c’est que mon unique cousin est vachement obèse (il a d’autres qualités), et lorsqu’il a tenté de m’embrasser, son haleine empestant les chips aux cornichons qu’il avalait en quantité industrielles m’a fait vomir. Littéralement. Le lendemain, j’ai décidé de couper les ponts avec lui, et avec la tequila.

→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? Définitivement la dernière option. Avec des pizzas au pepperoni, ou des lasagnes.

→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? « J’ai couché avec mon patron pendant les premiers mois de mon job, et même si ça fait un bail qu’on ne s’est pas touchés, je fonds chaque fois que je le vois. Je n’en suis pas amoureuse, enfin, je ne pense pas. Mais il est tellement… enfin, jamais je n’ai autant admiré quelqu’un. Je sais qu’il ne peut plus vraiment se passer de moi, mais je sais qu’il ne me voit pas vraiment non plus. Je fais partie des meubles, disons. C’est un peu naze… mais on s’y fait. »

→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? Comme si un de mes amis pouvait avoir une bague Cartier… Ce n’est pas mon genre de fréquentation! Mais bon, j’opterais sans doute pour cette option. Personne n’aime voir ses secrets révélés.

→ C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! Résignée. Comme mentionné au prête sociopathe, je ressens un quelque chose pour un certain quelqu’un (bon, peut-être pas le mec de mes rêves, quand même…), mais je ne fais absolument rien pour que ça se sache, et ce même s’il semble libre. Alors imaginez s’il était en couple…

→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquefort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? Eum! Est-ce que continuer d’être l’assistante personnelle de Darcy compte? J’avoue que s’il me vire, je risque d’avaler des litres de glace au chocolat en regardant en loupe les Harry Potter, Star Wars et Lord Of The Ring. Et peut-être même rappeler mon cousin. Mon boulot actuel est un peu ma vie.

→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) Dare..

→ En pleine soirée baby-sitting, l'adorable petite fille aux cheveux blonds que vous gardez s'installe sur vos genoux et vous demande, d'un air suppliant : « Moi plus tard, je veux être la Reine d'Angleterre. Papa m'a dit que pour pouvoir le faire, il fallait aller à l'université. Mais il a dit aussi qu'il fallait choisir entre Oxford et Cambridge, parce que ce sont elles les meilleures d'Angleterre. A ton avis, il vaut mieux apprendre à devenir Reine à Oxford, ou à Cambridge ? » Lorie observe longuement la fillette, son sourire attendri disparaissant peu à peu pour faire place à une expression franchement incrédule. « Ton père t’as dit ça? Sérieusement? » Elle-même avait le rêve absolu de devenir une princesse lorsqu’elle était jeune, mais ses cours d’histoire lui avaient rapidement fait comprendre que la seule et unique manière pour ce faire était d’épouser l’un des princes actuels. Aucune magie là dedans. « Tu ne seras jamais reine, parce que le pays dans lequel on vit est complètement pourri! Un jour, tu vas comprendre que même si tu es la femme la plus intelligente et jolie de l’univers, tu ne seras jamais princesse tout simplement parce que tu as eu le malheur de ne pas être née dans la bonne famille. » Reprenant son souffle, Lorie réalise alors la portée de ses mots qui ne sont sans doute pas sans effets sur la fillette… Effectivement, celle-ci a le regard rempli de larmes, alors qu’elle jette sur le sol la couronne qui ornait jusque là sa magnifique chevelure. « Enfin… Notre pays n’est pas si nul, quand même. On a le meilleur thé de l’univers, et plein de scones. Tu aimes les scones, pas vrai? » Voyant que sa maigre tentative de remonter le moral de la bambine ne fonctionne pas, Lorie utilise son arme fatale : une fameuse grimace dont elle seule a le secret. Ça fonctionne à tout coup, par ailleurs la gamine éclate de rire. « Je pense que les deux universités sont géniales. Tu choisiras celle que tu veux, lorsque tu seras assez grande. L’important, c’est que tu sois heureuse. »

→ Après avoir écouté votre argumentaire, elle s'interrompt une seconde et fronce étrangement le nez. « Mais, au fait, qu'est-ce que c'est, le Judging Cambridge Club ? » « Comment as-tu entendu parler d’eux?! Enfin… ce sont des gens pas trop gentils, disons. Le genre de gens qui observent tes moindres faits et gestes, et si tu commets une erreur - une seule!, tu es bonne pour être sur leur blacklist. Et ils font de ta vie un enfer. C’est un peu nul, pas vrai? Enfin, si tu décides plus tard d’aller à Cambridge, tente d’être leur amie, veux-tu? C’est dans ton intérêt. »

→ « Aaaah, d'accord. Je comprends mieux. Et les TroubleMakers, alors ? C'est la même chose ?» « Eux aussi font de ta vie un enfer, mais d’une manière différente. Comment dire… les membres du Judging Cambridge Club regardent ton allure, tes vêtements, ton niveau de classe général, et décident s’ils s’en prennent à toi - ou non. Les troublemakers s’en prennent à toi peu importe ce que tu représentes, et plutôt que détruire ta réputation, ils s’amusent à semer un réel trouble, comme bousiller ta voiture, te faire bouffer des aliments horribles, lancer du papier de toilettes sur ta maison… des trucs du genre. »

→ « C'est bien compliqué tout ça. Mais alors, si je choisis Cambridge et que finalement je préfère Oxford, j'ai le droit de changer en cours de route ? » « Sans doute que oui. Je t'avoue que j'en sais rien, je n'ai jamais été du genre à perdre mon temps dans une université. L'école de la vie, tu connais? Enfin, peut-être que ton père ne serait pas tout à fait d'accord avec ce que je dis. Tu veux pas écouter un Disney, au fond? »

→ « Hm... Bon. Ca m'avance pas beaucoup. Mais en même temps, j'ai le temps. »