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 where have you been ? ELLUCY

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MessageSujet: where have you been ? ELLUCY   where have you been ? ELLUCY Icon_minitimeJeu 26 Juil - 4:24

Je suis fier, très fier de moi. Mon téléphone à la main, j’observe non sans délectation la façade du commissariat dans lequel ils ont enfermé Lucy depuis hier soir. C’est ça, voyez-vous, que l’on appelle l’attention : laissez la femme que vous convoiter passer la nuit en cellule de garde à vue fait de vous un homme meilleur plus attentionné que n’importe lequel des connards. J’espère que Lucy saura apprécier mon cadeau à sa juste valeur, et c’est précisément pour ça que je l’ai laissée : pour qu’elle voit ce qu’elle risque et de quoi je la sauve. Si les jeux sont faits, je crois que je viens de marquer un certain nombre de points. Je soupire et enfile ma veste toute fraichement acheté, histoire de paraître un peu plus sérieux. Une visite, c’est tout ce à quoi elle a droit, mais je ne suis pas sûr que les gens se bousculent au portillon pour venir ici. Je prends mon temps et inspire, m’étire, puis m’élance jusqu’à la policière qui s’occupe de l’accueil. « Thompson, elle est accusée d’avoir volé les bijoux de la Reine, je voudrais la voir ». Je tends une carte de visite que j’ai volé à un type sur mon passage et la fille me regarde comme si j’étais un alien débarqué sur terre. Peu importe, son doigt m’indique bien rapidement l’endroit où je dois me rendre et elle me laisse déambuler tout seul jusqu’à une minuscule salle de rendez vous, blanche, surveillée par un abruti qui a l’air aussi intelligent qu’il est maigre. J’attends patiemment, quand elle finit par entrer, visiblement en petite forme. « Alors Thompson, heureuse de me voir ? » Je sors une bouteille dos et une aspirine de mon sac, le gorille me regarde comme si j’allais faire exploser le bâtiment, se demande sans doute s’il a le droit ou pas. « J’ai été prévoyant, je t’ai apporté un cadeau ». Je souris un peu, il s’agirait qu’elle m’écoute et comprenne ce que je lui dis, d'où l'intérêt de soigner d'abord la gueule de bois qu'elle a sans doute. Elle avale l’aspirine cette insolente, mais je vais rapidement reprendre le dessus. Je ne suis pas dupe, malgré les apparences. Quel que soit le marché que nous allons conclure ici même, il ne tiendra pas : aussitôt sortie, elle n’aura de cesse de me fuir, de m’ignorer et de m’éviter. Je le sais. Mais dans son esprit de jeune femme intelligente et incroyablement rusée, je resterai aussi le type qui l’a sorti de prison. Une chance qu’elle n’oubliera jamais, et qui je l’espère, blessera son orgueil jusqu’à la fin de ses jours. Que voulez-vous, on sait ou on ne sait pas aimer une femme – non pas que je confesse aimer quoi que ce soit chez Lucy Thompson, ou quoi que ce soit dans la vie, en fait. Aimer ne fait pas partie de mon vocabulaire. « Qu’est ce que tu fous là ? » Je me penche sur la table et fais mine de réfléchir longuement et profondément à cette colle qu’elle vient de me poser. « Ce que je fais là ? » Je regarde autour de moi. « Je viens te remonter le moral, enfin, personne d’autre n’est venu, il fallait bien que je me dévoue ». Je lui adresse un gentil sourire et hausse une épaule. Evidemment, elle réplique, il faut toujours qu’elle l’ouvre pour paraître plus forte que les autres. Même en garde à vue pour le vol présumé des bijoux de la Reine d’Angleterre. Je roule des yeux et la laisse parler : « Fallait pas te déranger, Gemma serait venue. Et surtout, si tu pouvais savoir à quel point je n’ai aucune envie de te voir, là maintenant tout de suite et en général. Pourquoi est-ce que tu me suis partout où je vais ? Hein ? C’est quoi ton problème ? » Je ricane et me laisse tomber sur une chaise. « Ta gueule Thompson ». Je sors mon téléphone portable que je fais tourner entre mes doigts et lui jette un sourire carnassier. « J’ai ici des informations qui pourraient t’être d’une particulière utilité vue ta situation actuelle. Alors pose tes superbes fesses sur la jolie chaise en bois et supplie moi de t’aider, on arrivera déjà plus dans le bon registre ».

Elle secoue la tête à la négative et je pousse un sourire désapprobateur. « Je ne te supplierai pas tant que je ne serai pas convaincue que tu peux me sortir d’ici. Et même si tu le pouvais d’ailleurs, je ne te fais aucune confiance, je suis sure que tu as un plan machiavélique ou que tu as calculé tout un truc. Bref. Je ne vois pas l’intérêt de te faire perdre ton temps plus longtemps. » Je ricane un peu et retiens sa main en la plaquant sur la ridicule table en bois qui nous sépare. J’extirpe mon téléphone de la poche intérieure de ma veste et lui fiche sous le nez en veillant à le conserver entre mes mains expertes. Je la laisse observer la vidéo pendant quelques secondes, celle ou ce type lui refile les bijoux et qui l’innocente clairement. « Alors Thompson, t’es prête à m’écouter ou tu veux continuer à jouer les fortes têtes ? » « J’écoute. » Elle m’assassine du regard, moi je jubile. Je pourrais presque crier victoire immédiatement, lui rire au nez, effacer la vidéo et me barrer d’ici, la laisser crever en prison pour m’avoir seulement résisté. Mais ça ne serait pas drôle, pas assez. « J’ai les moyens de payer la caution qu’ils demandent pour te libérer, et qui, au passage, est vraiment exorbitante ». Je m’étire un peu, et explique : « Voilà ce que je propose. Je vais payer, recevoir toute ta gratitude émue, et une fois que tu seras dehors et reconnaissante, je te donne la vidéo pour que tu te défendes toute seule comme une grande, et on reprend nos vies banales et alcoolisées chacun de notre côté ». Je ris un peu, oubliant de préciser quelque information que ce soit. « C’est à prendre ou à laisser, inutile de dire que je n’ai pas toute la nuit ».

Elle réfléchit un instant avant de répondre après avoir - visiblement - tilté. « Hum… Tout ça m’a l’air absolument charmant mais qu’entends tu exactement par ‘ma gratitude émue’ ? » Elle hausse les épaules et je roule des yeux en posant mes coudes sur la table. « Ça n’a aucun sens ! » Je siffle un peu et roule des yeux. « Tu as du temps à perdre à jouer les idiotes ? Je ne savais pas que la prison te plaisait à ce point, je pensais quand même que tu avais garder quelques unes de tes limites de jeune sage effarouchée...» Je soupire et lui offre un sourire éclatant. « Allez Thompson, une nuit avec moi contre la liberté, ça ne se refuse pas» Elle a toujours réponse à tout bien évidemment, elle pourrait être entre la vie et la mort qu’il faudrait encore marchander – alors que je ne suis animé que par le désir incroyable de la rendre heureuse, quelques minutes au moins, quel gâchis. « T’es vraiment obligé de menacer des gens pour tirer un coup ? » Je roule des yeux, elle se croit fine mais elle sait que c’est faux. Autant qu’elle s’envoie en l’air avec n’importe qui, je passe rarement mes nuits seul. « Ta vie est bien triste amour, mais je n’ai pas vraiment le choix, et je ne suis pas à ça près. Je ferai l’étoile de mer pour toi comme ça tu t’amuseras si tu veux et je rentrerai chez moi prendre une douche au plus vite ! » Elle m’offre un sourire hypocrite et je roule des yeux, ça, j’attends de voir. « A cause de ton odeur, la douche. Pas à cause de la prison. » J’acquiesce, je me fiche pas mal de ce qu’elle fera avant, ou après. « Sage décision ». Je passe à côté d’elle et effleure sa joue puis sors de la petite salle bizarre où on a eu le droit de se voir pour trouver un policier auquel je remets pour portable. Comme je suis réellement génial, il n’est question que d’une trentaine de minutes avant que ma dulcinée ne soit officiellement remise en liberté et bien entendu, je l’attends dehors dans ma superbe voiture, conscient à 100% du fait qu’elle va sans doute s’enfuir et me planter là avec sa promesse là où je pense.


Dernière édition par Eliott A. Goldsmith le Ven 27 Juil - 23:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: where have you been ? ELLUCY   where have you been ? ELLUCY Icon_minitimeVen 27 Juil - 16:43

J’ouvre un œil, puis l’autre. Ma tête est plus lourde que jamais et j’ai très mal au dos. Je mets quelques instants à me souvenir de l’endroit où je suis. En garde à vue. Charmant endroit. Pour une fois, je me rappelle de façon étonnement claire ma soirée de la veille. Chose rare. Mais normale compte tenu des évènements. Je n’ai aucune preuve du fait que ce collier m’a été offert, du fait que j’ai été totalement piégée. Selon la police je suis une voleuse. Alors que je n’ai jamais été capable de voler ne serait-ce qu’un bonbon à l’épicerie du coin par manque de discrétion. Je pousse un long soupir et refoule une fois de plus les larmes qui me montent aux yeux. Je me suis foutue dans une sacrée merde. Je m’assois sur mon lit de fortune et adresse un regard noir au clochard de la cellule d’à côté qui me déshabille des yeux depuis qu’il est arrivé, il y a quelques heures. Heureusement que les cellules en question ne sont pas mixte. Un policier entre. Un nouveau. Pas un de ceux qui ont refusé de m’écouter des heures durant. « Mademoiselle Thompson, un certain monsieur Campbell souhaite vous voir. » Je hausse les sourcils et le suis dans un couloir. Je ne connais aucun Campbell mais j’espère trouver un avocat disposé à m’aider. Au lieu de ça, je découvre Eliott. Ce qu’il fout là, je n’en ai pas la moindre idée. Je sais seulement qu’il m’a embrassée hier soir et que j’ai des pulsions assez meurtrières à son encontre. Je m’assois. « Alors Thompson, heureuse de me voir ? » Seul le fait que je sois dans un commissariat m’empêche de tenter de l’étrangler. « J’ai été prévoyant, je t’ai apporté un cadeau ». Je redresse le menton et attrape l’aspirine qu’il sort de son sac et l’avale rapidement. Ce n’est pas parce que je le déteste que je vais souffrir inutilement. « Qu’est ce que tu fous là ? » Eliott semble réfléchir un instant. « Ce que je fais là ? Je viens te remonter le moral, enfin, personne d’autre n’est venu, il fallait bien que je me dévoue ». Il m’adresse son sourire le plus hypocrite et lui jette un regard noir. « Fallait pas te déranger, Gemma serait venue. » Je soupire. « Et surtout, si tu pouvais savoir à quel point je n’ai aucune envie de te voir, là maintenant tout de suite et en général. Pourquoi est-ce que tu me suis partout où je vais ? Hein ? C’est quoi ton problème ? »« Ta gueule Thompson ». J’écarquille les yeux et lui jette, une nouvelle fois et certainement pas la dernière, un regard noir. Je m’apprête à répliquer mais il reprend avant moi. « J’ai ici des informations qui pourraient t’être d’une particulière utilité vue ta situation actuelle. Alors pose tes superbes fesses sur la jolie chaise en bois et supplie moi de t’aider, on arrivera déjà plus dans le bon registre ». Je lui adresse un sourire hypocrite et secoue la tête. « Je ne te supplierai pas tant que je ne serai pas convaincue que tu peux me sortir d’ici. » Je soupire. « Et même si tu le pouvais d’ailleurs, je ne te fais aucune confiance, je suis sure que tu as un plan machiavélique ou que tu as calculé tout un truc. Bref. Je ne vois pas l’intérêt de te faire perdre ton temps plus longtemps. »Il attrape ma main et la colle sur la table qui, heureusement, nous sépare. Il sort son portable. Je hausse un sourcil. S’apprête-t-il VRAIMENT à me prendre en photo dans cette garde à vue pour me faire chanter ? Comme si ça pouvait marcher. Je tente de libérer ma main mais il me met sous le nez une vidéo. Je reconnais vite le Carling. On me voit acceptant le collier de la reine des mains d’un inconnu total. C’est certainement la seule preuve existante de mon innocence. « Alors Thompson, t’es prête à m’écouter ou tu veux continuer à jouer les fortes têtes ? » Je regarde d’un air meurtrier tout en sachant que je n’ai pas le choix, je dois accepter. « J’écoute. » Il débite d’un coup. « J’ai les moyens de payer la caution qu’ils demandent pour te libérer, et qui, au passage, est vraiment exorbitante. Voilà ce que je propose. Je vais payer, recevoir toute ta gratitude émue, et une fois que tu seras dehors et reconnaissante, je te donne la vidéo pour que tu te défendes toute seule comme une grande, et on reprend nos vies banales et alcoolisées chacun de notre côté. C’est à prendre ou à laisser, inutile de dire que je n’ai pas toute la nuit ». Je plisse les yeux. Ça me semble beaucoup trop facile. Eliott ne peut pas échanger tout ça contre des remerciements hypocrites de ma part. Il a forcément autre chose derrière la tête. « Hum… Tout ça m’a l’air absolument charmant mais qu’entends tu exactement par ‘ma gratitude émue’ ? » Je hausse les épaules. « Ça n’a aucun sens ! » Il pose ses coudes sur la table et s’approche de moi. Près. Beaucoup trop près. Je retiens mon souffle. « Tu as du temps à perdre à jouer les idiotes ? Je ne savais pas que la prison te plaisait à ce point, je pensais quand même que tu avais gardé quelques-unes de tes limites de jeune sage effarouchée...» Je lui jette pour la millième fois un regard aussi désagréable que possible. « Je ne suis pas une… » Il m’interrompt. « Allez Thompson, une nuit avec moi contre la liberté, ça ne se refuse pas» Je soupire. « T’es vraiment obligé de menacer des gens pour tirer un coup ? » Je ricane. « Ta vie est bien triste amour, mais je n’ai pas vraiment le choix, et je ne suis pas à ça près. Je ferai l’étoile de mer pour toi comme ça tu t’amuseras si tu veux et je rentrerai chez moi prendre une douche au plus vite ! » Sourire hypocrite. « A cause de ton odeur, la douche. Pas à cause de la prison. » Je fais comme d’habitude semblant d’être assurée sans l’être du tout. Je n’ai pas le choix, je suis obligée d’accepter la proposition d’Eliott, et après tout, c’est idiot d’avoir peur, ce n’est pas comme si je pouvais me rappeler ou compter le nombre de mes relations sexuelles à ce jour. Mais ça n’est pas pareil. Je le sais. Et il le sait aussi. Et il joue avec ça ce connard. « Sage décision » Je hausse les sourcils. Il s’en fout. Très bien. Etoile de mer il veut, étoile de mer il aura. Il ne se rend même pas compte de ce qu’il rate. Ce qui me fait plutôt rire. Il sort de la salle en me caressant la joue ce qui m’arrache une grimace. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] On me fait patienter une demi-heure avant de venir me chercher. « Vous être libre mademoiselle ! » Je soupire. « C’est pas trop tôt ! » Je pousse la porte et sors, enfin, du commissariat. Une voiture attend devant. Eliott à l’intérieur. Je m’avance vers lui, ouvre la portière et entre. « Allons y Alonzo, j’aimerais rentrer vite ! »
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