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 Dream on, dream until your dreams come true.

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MessageSujet: Dream on, dream until your dreams come true.   Dream on, dream until your dreams come true. Icon_minitimeMar 26 Fév - 16:57

Depuis le début de ce second semestre, je sentais la pression d’autant plus sur mes épaules. J’avas enthousiasmé mes professeurs au premier, ils allaient attendre une amélioration lors de ma seconde prestation. Si mes mouvements de danse étaient au point, c’était ma technique vocale qui péchait. De ce côté-là, c’était Margot qui avait raflée le jackpot. En effet, sa voix était vraiment magique, puissante et gracieuse à la fois. A croire qu’il y’avait des prédispositions dans les gènes des Brennan pour l’art. Ma mère peintre, moi à la London School of Arts. Il y’avait décidemment au moins un soupçon de talent qui coulait dans les veines des Brennan. Très certainement plus même. Je ne me sentais pas un génie, je suis encore moins la perfection dans ce domaine. Je suis à des années lumières de certains élèves de la LSOA. Mais je travaille. Durement. Tous les jours. Lorsque certains se reposent sur leurs lauriers, moi je sue toutes les gouttes de mon corps pour apprendre une nouvelle chorégraphie. Quand eux atteignent la note parfaite sans aucun effort, je ramasse juste après eux. Même si je suis né avec une tétine en or dans la bouche, j’ai toujours appris à me relever, peu importe les obstacles. Bien que je sois un élève lambda, je me débrouille pour attirer l’attention grâce à mon travail quotidien. C’est ce dernier qui m’a permis d’intégrer la chorale de Cambridge. Petit moment de distraction dans une semaine remplie d’obligations sans aucune pause. Même la nuit est source pour moi d’angoisse. On pourrait croire qu’après une journée d’efforts, je tomberais de fatigue et m’endormirais comme une lasse. Et bien non, Riley fait parti de ceux qui n’arrivent pas à dormir. Des idées fusent dans ma tête, je pense à des chorégraphies, j’angoisse sur mon futur, rien que sur la journée du lendemain. Je n’arrive pas à dormir naturellement. Par ça, je veux dire que sans mes médicaments, je passe mes nuits les yeux ouverts, sans réussir à me reposer. Gros problème pour quelqu’un qui a besoin de repos et qui ne peut pas enchainer des journées d’efforts comme je le fais. Sans ces nuits de sommeil, je ne peux tout simplement pas tenir le rythme de la London School of Arts. Mon niveau descendrait en chute libre, comme mes chances de percer dans cette école. Et ça, je ne le veux absolument pas. Alors autant se droguer, même si le mot est fort, aux anxiolytiques plutôt que de perdre ma chance dans cette école de renom. Ce n’est certes pas bon pour ma santé mais ne pas dormir l’est encore plus. Je suis anxieux, je le sais, j’en ai pleine conscience. Mais seul ces médicaments arrivent à me calmer, me permettent de reprendre des forces. Et je continuerai à les utiliser, peu importe ce qu’on me dit. Je peux être très têtu et très chiant à ce sujet-là. Ce traitement est non-négligeable.

Tout comme mes entrainements quotidiens. Sans eux, j’ai l’impression de stagner, voir de régresser. J’en ai besoin. Je suis un bosseur, ça ne me dérange absolument pas de rester plusieurs heures dans la même pièce à répéter les mêmes mouvements sur la même musique tant que je n’obtiens pas le résultat attendu : un résultat parfait. Le travail est la recette universelle de la réussite. C’est pour cela que même un dimanche matin, aux alentours des 10 heures, je me retrouve à la London School of Arts. Alors que la plupart des jeunes de mon âge décuve à cette heure-ci, je préfère me retrouver au calme, dans cette magnifique bâtisse. Grâce à un professeur, j’ai réussi à emprunter une clé me permettant l’accès à l’école, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Je ne pouvais pas être plus content de ce cadeau, m’éloignant de ma famille qui supportait très mal cette passion, ou plutôt à présent, ces études pour moi. Au milieu de la salle, je regarde une dernière fois l’extérieur enneigé de la ville, ces londoniens emmitouflés. J’enlève rapidement mon pull et met la musique sur laquelle j’avais décidé de travailler. Suit and Tie de Justin Timberlake. Un défi que je me devais de relever, surtout en grand fan de l’artiste. Un modèle que je souhaite imiter. La musique se lance, je me mets en place au milieu de la salle. Une dernière brève respiration et je commence à chanter par-dessus les notes. Puis je commence à bouger mon corps, en rythme. Puis me trompe lamentablement. Léger coup de tête qui montre ma déception et je me remets en place. Lors que la musique était sur le point de redémarrer, j’entends la large porte en bois de l’école claquer, quelques mètres plus loin. Fouillant rapidement dans mes poches, je ne retrouve pas les clés. Exaspéré, je me dirige vers l’entrée de l’école. Soudain, un sourire, un peu idiot certes, se dessine sur mon visage. Les yeux pétillants, Margot me montre les clés, avec un large sourire en coin.
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MessageSujet: Re: Dream on, dream until your dreams come true.   Dream on, dream until your dreams come true. Icon_minitimeVen 1 Mar - 19:58

Lentement, je ferme la porte derrière moi, et reste un moment sans bouger, la main sur la poignée et les yeux fixés sur le bout de mes bottes. Comme à chaque fois que je sors d'une séance avec ma psychiatre, je me sens à la fois légère et écrasée par un poids de plus en plus difficile à porter, et j'en reste toujours un peu plus perplexe. Que cela fonctionne, ou non, mes rendez-vous quotidien devraient soit me soulager, soit n'avoir aucun effet, mais pourtant, je suis à cheval entre deux sentiments. Chaque semaine, je me demande comment je vais, lorsque les 55 minutes sont écoulées, et cette fois encore, je me pose la question. La psychiatre me pose des questions, m'écoute, mais ne donne aucun conseil. Elle est attentive, absorbée par mes paroles, mais totalement neutre, comme son métier l'exige. Elle a renouvelé mon ordonnance d’anxiolytique, mais m'a confiée qu'il n'y avait pas lieu d'augmenter les doses, ce qui selon elle est une excellente chose. Et ce n'est pas faux. Quand je vois que Riley se promène avec ses flacons de cachets partout et qu'il ne peut s'en passer, je m'estime heureuse, en fin de compte. Ces petites pilules, je ne les prends que deux fois par jour, c'est insignifiant comparé à mon cousin. Lorsque le pharmacien me tend le petit sachet en papier qui contient les deux flacons neufs, je les glisse prestement au fond de mon sac, sous mes manuels de droit, et n'y pense plus. Aujourd'hui, ce n'est pas un jour où je vais déprimer et m'angoisser. Aujourd'hui, je ne serais ni triste, ni stressée. Aujourd'hui, je dois voir Riley, et rien ne pourra gâcher ce moment.
Mon cousin me manque, terriblement. Je sais que, même s'il n'avait pas été accepté à la LsoA, comme moi -et je m'empresse de ne pas m'attarder sur cette pensée- il ne m'aurait pas rejointe à Oxford, et nous aurions, de toutes façons, été séparés. Riley est un artiste, un excellent danseur, un bon chanteur, mais il n'est pas, à proprement parler, très doué pour les études. Je suppose que c'est pour contre-balancer avec son aptitude à danser avec légèreté. Dans ce cas, mes bonnes notes sont peut-être une façon de compenser mon échec en danse. Toutes ces réflexions me font m'arrêter en pleine rue, et les passants qui se pressent sont obligés de me contourner pour ne pas me heurter, alors que je me tend comme le fil d'un arc, les yeux fermés et les poings serrés. Je ne dois pas céder à l'angoisse, je ne dois pas, il ne faut pas que je craque. Je dois aller voir Riley, et je n'irais pas avec le visage assombri et les yeux rougis.

En gravissant les marches qui mènent à l'entrée principale de l'école, je tapote mon bonnet en laine pour en ôter la neige qui s'y est accumulée alors que je marchais. Les flocons qui tombent sur ciel sont peu nombreux mais suffisants pour recouvrir les toits de la ville d'un manteau blanc, et le froid glacial qui règne en ce mois de Février parvient même à transpercer ma veste. Du bout de mes doigts gantés, j'effleure mon nez gelé et de l'autre, je pousse l'énorme porte en bois. Un éclat argenté attire alors mon regard, et je secoue la tête, amusée et blasée. J'adore Riley, mais là, il vient de faire preuve d'une étourderie qui pourrait lui causer des problèmes. J'attrape la clé qui lui a servi à ouvrir la porte, alors qu'on est dimanche et que l'école est sensée être fermée, et je me glisse à l'intérieur, savourant la chaleur du hall. La porte m'échappe alors et se referme avec un grand bruit qui me fait légèrement sursauter. Bon, Riley est étourdi, je suis maladroite, personne n'est parfait après tout.
En me retournant, j'aperçois Riley, et lui glisse un sourire moqueur tout en agitant la clé. « Si tu perds cette clé, à mon avis, tu vas te faire tirer les oreilles. » Et j'accompagne cet remarque d'un haussement de sourcil et d'un mouvement de la tête. Je tapote le bout de mes bottes sur le paillasson pour en faire tomber la neige qui s'y est accumulée, et retire mes gants et mon bonnet avant de secouer mes longs cheveux bruns légèrement humides à cause des flocons qui s'y sont accrochés. Puis je me rapproche de Riley et le serre contre moi quelques instants, avant de poser un baiser sur sa joue. De près, quiconque ne nous connaîtrait pas nous prendrait pour des frères et sœurs, et pas seulement pour des cousins. Voir même pour des jumeaux, tant nous nous ressemblons. Même chevelure brune, même sourire en coin, même physique élancé. A mes yeux, Riley est plus qu'un cousin, plus qu'un frère. Lui et moi, nous sommes pareils. « J'étais sûre de te trouver ici. » Évidemment. Riley travaille très, très dur, pour se maintenir au niveau d'excellence de cette école. Je devrais être avec lui, je devrais être en train de travailler mes pas de danse, moi aussi. Je déglutis et sourit. « Qu'est ce que tu faisais ? » Je remarque ses cheveux légèrement trempés de sueur et sa tenue de sport. « Tu dansais ? »
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