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 [FUTUR] When I get home. w/ Mr&Mrs Scott

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MessageSujet: [FUTUR] When I get home. w/ Mr&Mrs Scott   [FUTUR] When I get home. w/ Mr&Mrs Scott Icon_minitimeDim 20 Oct - 20:16

Je fermai les yeux et inspirai un grand coup, tentant de me calmer. Je parvins à maintenir un état de sérénité pendant peut-être un quart de seconde avant de me remettre à mordiller ma lèvre inférieure, à sourire et à me poser mille questions. Je passais mes mains sur mon visage, ne sachant plus comment réagir à la nouvelle. Mon coeur faisait des bonds dans ma poitrine en grande partie à cause de mon excitation et probablement aussi un peu par inquiétude. Cela faisait une semaine que je commençais vraiment à me poser des questions à ce sujet, mais je n'en avais eu la confirmation que ce matin, j'étais bel et bien enceinte. Ce qui était une nouvelle pour le moins inattendue. J'avais toujours voulu des enfants, mais je ne pensais pas que cela arriverait par accident, et l'idée me paniquait un peu même si le sentiment le plus fort était une indescriptible vague de bonheur à l'idée d'avoir cet enfant. Comme ce n'était absolument pas prévu - moi-même j'avais eu un moment pour m'y préparer et ça m'avait quand même fait un choc, ne m'attendant pas à l'être vraiment -, je ne savais pas comment aborder le sujet avec Timothy. Il adore les enfants, je le sais, il est même devenu instituteur. Ce sera un père fantastique. Mais est-ce qu'il se sent prêt, est-ce qu'il en a envie maintenant? Bien que cette grossesse ne soit pas volontaire, je culpabilisais un peu de le mettre devant le fait accompli comme ça. Il réagirait sûrement très bien à la nouvelle. Le problème résidait dans le "sûrement". Et si nous n'étions pas prêts pour ça? D'accord, si je n'étais pas prête pour ça, si je n'arrivais pas à gérer. Je ne doutais absolument pas des capacités de Timothy à être un bon père, c'était un homme extraordinaire, et il suffisait de le regarder quelques minutes avec un enfant pour savoir que le jour où il en aurait un, celui-ci serait chanceux de l'avoir. Et je savais qu'il y avait très peu de chances qu'il réagisse mal à cette nouvelle. Pour être honnête, j'avais un peu peur de sa réaction et surtout peur de ne pas en être capable. De ne pas être une bonne mère. J'étais beaucoup moins douée et à l'aise que lui avec les individus de moins de quinze ans. Et je ne pouvais m'empêcher de penser à ma propre famille. A ma mère... c'était juste trop d'émotions d'un coup. Le bruit de la porte d'entrée coupa net le fil de mes pensées. Timothy devait probablement se demander ce que ma voiture faisait là. Habituellement, je rentrais du travail après lui mais aujourd'hui, je n'arrivais vraiment pas à me concentrer sur mes dossiers, aussi avais-je décidé de rentrer l'attendre à la maison. Je le rejoignis dans l'entrée avec un sourire et les yeux humides, et me précipitai dans ses bras, contente d'être à nouveau auprès de lui. Sa simple présence avait un effet calmant, apaisant sur moi, ce qui serait sûrement utile dans les semaines à venir. Je le sens resserrer son étreinte, et l'entends me demander « Tout va bien ? » après avoir déposé un baiser sur mon front. Je hoche la tête, avec un petite sourire et réponds sincèrement : « Oui, oui, tout va bien. » J'inspire un peu d'air et continue sur un ton plus léger, sans pouvoir m'empêcher de passer un peu mes dents sur mes lèvres. Je ne pouvais décidément pas lui lancer la nouvelle sur le pas de la porte, alors qu'il rentrait d'une longue journée et n'avait même pas eu le temps de déposer ses affaires. « Ta journée s'est bien passée? » Je le laisse m'attraper la main et me conduire jusqu'au salon. Le simple fait de sentir sa main contre la mienne me fait sourire, et me fait momentanément oublier tous les soucis que la réalité d'un bébé peuvent causer. C'est mon époux. Ça fait plusieurs années maintenant, et pourtant à chaque fois, l'idée m'émeut, on est mariés, on attend un bébé. Un tout petit bébé.  « Très bien, je commence à m’habituer à la classe et aux élèves. J’ai l’impression que ça va être une bonne année. Et toi ? » Je acquiesce légèrement de la tête à sa réponse, tout en m'installant à ses côtés sur le canapé, mais en vérité, la seule chose à laquelle je suis capable de penser à cet instant ce sont les tous petits pieds de bébés, et leurs tous petits habits, et leurs tous petits doigts qui essaient de serrer les tiens. Cette toute petite chose, ce tout petit être qui était en train de grandir en moi. J'avais lancé une discussion des plus banales, prévoyant de discuter un peu de nos boulots, de notre vie, éviter de lâcher ça comme ça au milieu de nul part, et pourtant à cet instant, je le regarde dans les yeux, le regard brillant, l'esprit plein de ces toutes petites chaussettes et réponds avec un sourire, tout en serrant sa main dans la mienne : « Je suis enceinte ». Je le sens serrer ma main encore plus fort alors qu'il reprend, pris complètement au dépourvu : « Enceinte ? Comme « nous allons avoir un bébé dans neuf mois maximum » ou j’ai eu une idée ou je ne sais quoi et j’utilise cette expression pour te dire que je cette idée germe en moi. Peut-être que c’est une blague. Si c’est une blague, alors c’est très drôle. Enfin pas vraiment mais quand même je rigole regarde hahaha… » Timothy... Si l'on m'avait dit qu'un jour je finirai avec lui, qu'un jour je l'aimerai à ce point, je n'y aurai probablement pas cru - certainement même - et pourtant aujourd'hui c'est une évidence. Je lui offre un grand sourire, et ne peux m'empêcher de rire un peu en entendant sa réaction, tout en gardant fermement sa main dans la mienne. Il était hors de question que je le lâche, ni maintenant, ni jamais. Je le regarde avec tendresse, tandis qu'il prend une profonde inspiration, essayant d'assimiler la nouvelle. « Ou alors c’est une hallucination, un rêve et dans trente secondes, mon réveil va sonner, je vais me lever et mettre dans un coin de ma tête que j’ai rêvé de toi, de nous parce qu’à l’époque, tu étais vraiment agaçante. » Je n'ai qu'une envie, le prendre dans mes bras, pourtant je sais qu'il faut que j'attende, qu'il finisse son petit cheminement et intègre ce que je viens de lui dire. Il se retourne vers moi et demande doucement, avec un léger sourire qui me fait complètement craquer : « C’est vrai ? » Je repousse doucement une mèche qui tombait sur son front, et laisse ma main glisser le long de sa joue avant d'approcher mes lèvres des siennes et de l'embrasser tendrement. Lorsque nos lèvres se séparent, je murmure le coeur battant « Oui ». C'est fou comme ce simple petit mot peut marquer un grand changement dans votre vie, un premier rendez-vous, des fiançailles, un bébé.. Trois simples petites lettres et tellement plus derrière. Je finis par m'écarter un peu de lui afin de pouvoir le regarder - et aussi pour être capable d'articuler plus de deux mots - et reprends : « Oui, je suis bien enceinte. Enceinte comme dans nous allons avoir un bébé. Et non, il n'y absolument aucune chance que tu arrives à m'échapper en te réveillant, aussi agaçante que je puisse être. Je ne suis ni un rêve, ni une hallucination. » Avec un sourire un peu timide, j'ajoute « Et notre bébé non plus. » C'était étrange et magique, "notre bébé". Même moi, ça ne me paraissait pas encore réel, et pourtant il était bien là, encore tellement minuscule, mais existant bien. On allait avoir un bébé.

Je souris en le voyant éclater de rire, avant de déposer un baiser sur mon front puis de m'embrasser. « Heureusement pour moi, sinon ça serait perdre le gros lot. » Je souris à sa réponse, et le moindre doute qui aurait pu subsister disparaît complètement. Je ne  sais pas comment j'ai pu même pour une seconde avoir peur de sa réaction, le sourire qu'il arbore depuis tout à l'heure à lui seul prouve qu'il est plus que ravi à l'idée de devenir papa, même si c'était complètement imprévu. C'est tellement rassurant de l'avoir à mes côtés, même si à cet instant il semble intenable, surexcité et n'arrête pas de bouger dans tous les sens, c'est un vrai pilier pour moi et il y a des moments où je me demande comment je faisais avant... Je le suis des yeux tandis qu'il se lève, tourne sur lui-même et semble réfléchir à voix haute, n'attendant même pas que je réponde: « Est-ce qu’on a du champagne ? On doit en avoir et on est obligé d’en avoir sinon à quoi ça servirait ? Tu peux encore te permettre d’en boire mais après on devra surveiller tout ça. Enfin, je ne t’empêcherai pas de boire ou manger ce que tu veux, mon amour.  » Je rigole un peu et lui souris joyeusement, touchée par son enthousiasme. Mais c'est sûr que pour son propre bien-être, il est probablement préférable qu'il ne cherche pas à contrôler ce que je mange ou je bois, surtout que moi bourrée d'hormones et avec de probables sautes d'humeur, ça risque déjà de donner... Il finit toutefois par revenir sur le canapé près de moi et me demander : « Tu veux sortir dîner ? Fêter ça ? » Je hoche la tête, en posant mes mains sur les siennes, tentant de le calmer un peu, juste le temps de pouvoir lui répondre sans qu'il parte faire la roue dans le couloir. Le regard plein d'amour et un tantinet amusé, je lui réponds avec un sourire éclatant : « Oui, je crois qu'il nous reste une bouteille, mais je ne crois pas que ce soit une bonne idée pour moi, enfin pour le bébé.. je dois déjà en être à quatre semaines environs, alors mieux vaut éviter. » Je réalise alors que sans réfléchir, j'avais posé ma main droite sur mon ventre en disant ça. Ce qui n'avait pas vraiment de sens, après tout il ne devait faire que quelques millimètres pour le moment, ou elle d'ailleurs, et je n'avais pour le moment pas pris de ventre, mais c'était comme un réflexe. Je la retirai et me tournai à nouveau vers Timothy avec un sourire : « Par contre, c'est avec plaisir que j'irai dîner et fêter ça avec toi. » Je déposai un léger baiser sur ses lèvres avant d'ajouter en rigolant : « Et puis, tu pourras commander une coupe là-bas. Pour ma part je devrais survivre à neuf mois sans alcool, enfin probablement. » Cette remarque parvient à le faire rire quelques instants avant que l'excitation ne reprenne le dessus. Je le regarde se lever à nouveau, ne tenant visiblement pas en place, et se mettre à parler à toute vitesse : « Tu sais que tu es adorable ? Et que je t'aime ? Bon, mets ta plus jolie robe, ce soir on sort le grand jeu ! Parce qu’après tu ne seras plus abordable pendant un certain temps. Tout le monde va t’accaparer pour te parler bébé et grossesse. » Je me lève à mon tour et m'approche de lui, dans l'espoir de pouvoir lui répondre quelques mots avant d'aller suivre ses instructions et me préparer, quand il se retourne vers moi et me demande, semblant tout à coup réaliser son attitude : « Je suis un peu trop excité non ? » Il était excité, aucun doute l'un dessus, mais c'est une autre réponse qui franchit mes lèvres, sans même que j'y réfléchisse. « Non.. Tu es parfait. » C'est avec un sourire aussi idiot et béat que le mien qu'il me répond : « Alors nous serons la famille parfaite. ». Notre vie n'était pas un conte de fée, nous allions sûrement avoir nos hauts et nos bas, nos défauts et notre compte d'erreurs et maladresses en tant que parents, mais ce jour là nous étions comblés et "ils vécurent heureux tous les trois jusqu'à la fin des temps" ne semblait plus si niais.



Dernière édition par S. Paloma Anderson le Sam 8 Fév - 9:01, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: [FUTUR] When I get home. w/ Mr&Mrs Scott   [FUTUR] When I get home. w/ Mr&Mrs Scott Icon_minitimeDim 20 Oct - 22:14


Je jette un coup d’œil rapide à ma montre et jure en voyant l’heure. Il est temps de rentrer et de songer à faire à manger. Avec les années, je me suis entrainé à cuisiner et même si je ne suis pas le meilleur chef et qu’il m’arrive encore de rater des plats, je trouve que je m’en sors plutôt bien. Enfin, jusqu’à maintenant Paloma ne m’a jamais rien dit donc je considère ça comme une bonne chose. Je prends la voiture et roule en direction de la maison. Vivant et travaillant à Cambridge, j’ai la chance d’éviter les bouchons jusqu’à Londres. Je soupire en regardant mon compteur. La rentrée a beau être dans un mois, je me prépare déjà, m’attendant à reprendre le lendemain. J’ai ce côté maniaque quand il s’agit de mon travail. Je reproche quelques fois à Paloma de vouloir privilégier son travail par-dessus tout, mais le plus souvent je retire ce que je dis parce que je comprends finalement ce désir de ben faire les choses, surtout quand on est dans une branche qu’on aime et qu’on avait envie de faire. J’observe une famille nombreuse qui traverse devant moi et me demande si parmi ces enfants, il y en aura un qui sera dans ma classe, un qui apprendra des choses grâce à moi. Mon cœur se serre en voyant le père porter un de ses filles sur ses épaules et tenir son fils par la main. Finalement, je ne vais pas me plaindre de ma vie à Cambridge avec Paloma parce que je ne manque de rien. Mais si on devait me demander si je regrette quelque chose, ce serait d’avoir 41 ans. Nous n’avons jamais eu de grosse conversation sur le fait d’avoir des bébés mais il est vrai qu’elle m’a fait comprendre implicitement que ça ne serait pas la priorité. Je ne vais pas la blâmer pour ça. Si aujourd’hui, c’est une aussi bonne détective c’est parce qu’elle est acharnée et persévérante. Ce qui, à l’époque, m’avait mis hors de moi, me fascine et me rend fier aujourd’hui. Je redémarre et arrive enfin à la maison. Je me gare et fronce les sourcils en voyant la voiture de Paloma. Elle ne rentre pas avant plusieurs heures d’habitude. Je rentre en faisant claquer la porte pour lui signifier ma présence. Elle me rejoint rapidement, un sourire timide sur le visage et les larmes aux yeux. Elle se jette dans mes bras et j’abandonne mes affaires pour l’enlacer le plus fort possible. Je dépose un baiser sur le haut de sa tête et attends quelques minutes avant de briser ce silence qui nous entoure. « Tout va bien ? »

Elle m’offre un sourire, sourire qui me fait fondre, qui me rassure sur ma vie actuelle. « Oui, oui, tout va bien. » Je lui souris en retour pourtant je la sens nerveuse. Mon cœur se serre tandis qu’elle essaie de faire la conversation. « Ta journée s'est bien passée? » Je dépose mon sac et prends sa main pour nous diriger vers le salon. « Très bien, je commence à m’habituer à la classe et aux élèves. J’ai l’impression que ça va être une bonne année. Et toi ? » On s’installe sur le canapé et je n’ai toujours pas lâché sa main. Je ne sais pas ce qui l’a fait pleurer et j’espère qu’elle n’aura pas peur de m’en parler. Elle se blottit contre moi. Je suis encore étonné par ce que ma vie est devenue. Je me voyais prof et heureux avec la bonne fille que j’aurai rencontré mais je n’avais jamais imaginé que cette fille serait Paloma. « Je suis enceinte » Et encore moins qu’elle serait enceinte. Je me fige, serrant encore plus sa main. « Enceinte ? Comme « nous allons avoir un bébé dans neuf mois maximum » ou j’ai eu une idée ou je ne sais quoi et j’utilise cette expression pour te dire que je cette idée germe en moi. Peut-être que c’est une blague. Si c’est une blague, alors c’est très drôle. Enfin pas vraiment mais quand même je rigole regarde hahaha… » J’inspire longuement avant de reprendre mon monologue, racontant à haute voix tout ce qui se passe dans ma tête. « Ou alors c’est une hallucination, un rêve et dans trente secondes, mon réveil va sonner, je vais me lever et mettre dans un coin de ma tête que j’ai rêvé de toi, de nous parce qu’à l’époque, tu étais vraiment agaçante. » Je finis par me taire et me retourner vers elle, un faible sourire aux lèvres. « C’est vrai ? » Sa main repousse mes cheveux et s’accroche à mon visage tandis que le sien s’approche pour un tendre baiser. Je ferme les yeux un instant, tandis qu’elle me répond. « Oui »

Je ne peux m’empêcher de sourire, d’imaginer ce que notre vie va devenir maintenant qu’il y a un troisième membre dans l’équation. Pourtant, mon cœur se serre. Je suis heureux d’être papa et même si Paloma  a l’air de l’être aussi, j’ai peur qu’elle se sente obligée de le garder pour moi, qu’elle se sente obligée de se sacrifier pour qu’on puisse fonder cette famille dont j’ai rêvé. Elle se recule et arrive à chasser ces quelques doutes avec quelques mots. « Oui, je suis bien enceinte. Enceinte comme dans nous allons avoir un bébé. Et non, il n'y absolument aucune chance que tu arrives à m'échapper en te réveillant, aussi agaçante que je puisse être. Je ne suis ni un rêve, ni une hallucination. » Elle me sourit de nouveau. « Et notre bébé non plus. » J’éclate de rire et l’embrasse sur le front puis sur la bouche. « Heureusement pour moi, sinon ça serait perdre le gros lot. » Je me lève précipitamment et tourne sur moi-même en réfléchissant à haute voix. « Est-ce qu’on a du champagne ? On doit en avoir et on est obligé d’en avoir sinon à quoi ça servirait ? Tu peux encore te permettre d’en boire mais après on devra surveiller tout ça. Enfin, je ne t’empêcherai pas de boire ou manger ce que tu veux, mon amour. » Je la rejoins sur le canapé. « Tu veux sortir diner ? Fêter ça ? » Je suis tellement excité, j’ai l’impression que ça ne m’était pas arrivé depuis une éternité. Paloma attrape mes mains en souriant, ce qui me calme un instant. Son sourire est tellement beau. Parfois, j’ai encore du mal qu’elle est là avec moi. « Oui, je crois qu'il nous reste une bouteille, mais je ne crois pas que ce soit une bonne idée pour moi, enfin pour le bébé.. je dois déjà en être à quatre semaines environs, alors mieux vaut éviter. » Je souris comme un idiot à mon tour. Quatre semaines, ça veut dire un mois. Ça nous laisse encore huit mois pour l’annoncer à tout le monde, préparer la chambre, nous préparer, faire face aux demandes absurdes de ma femme enceinte et surtout huit mois avant que ce bébé soit dans nos bras. « Par contre, c'est avec plaisir que j'irai dîner et fêter ça avec toi. » Elle m’embrasse tandis que je suis déjà en train de penser au resto dans lequel je vais l’emmener. « Et puis, tu pourras commander une coupe là-bas. Pour ma part je devrais survivre à neuf mois sans alcool, enfin probablement. » Je rigole et me relève pour la dixième fois sûrement. « Tu sais que tu es adorable ? Et que je t'aime ? Bon, mets ta plus jolie robe, ce soir on sort le grand jeu ! Parce qu’après tu ne seras plus abordable pendant un certain temps. Tout le monde va t’accaparer pour te parler bébé et grossesse. » Je respire un grand coup et je me retourne vers Paloma, ne m’étant pas rendu compte que j’avais fait les cent pas dans le salon. « Je suis un peu trop excité non ? » « Non.. Tu es parfait. » Je souris comme un idiot. Que ferai-je sans elle ? Je lui prends la main. « Alors nous serons la famille parfaite. » Et tous les trois, nous vivrons heureux, comme il se doit.                                 
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