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 MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines

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MessageSujet: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeLun 2 Sep - 18:58


Mildred Quinn Harrison w/ Cintia Dicker
the characterthe person
→ habite à londres.
→ âgé(e) de 29 ans.
→ né(e) le 30 décembre 1983.à londres.
→ est garde du corps ex-militaire.
→ un t-shirt likes boys, likes girls ou bicurious ? like boys.
→ est actuellement mère veuve.
→ pseudo : Ladyju / Judith
→ âge : 18 ans.
→ comment avez-vous connu le forum ? TopRPG si je me souviens bien...
→ code : Code bon M.
→ crédits : anouek.tumblr.
→ de quelle couleur sont les petits pois ? JE SAIS CETTE FOIS ! Rouges.


to be or not to be
30 DECEMBRE 1983 – 07:36
« Poussez madame, poussez ! » La nuit n'a pas été de tout repos pour maman. Ca doit bien faire plus de 24h qu'elle est debout sans avoir pu dormir une minute, et une bonne partie de ce temps, elle a dû le passer à l'hôpital. A cause de moi. Avec la naissance de Priam en janvier, elle a enchaîné les congés maternité avec à peine quelques mois d'intervalles, ce qui n'a pas plus à son employeur... Papa n'est pas là. Encore une fois, il est au combat. Ma naissance a été prématuré ; il avait pourtant espéré être présent pour ce jour...



Petite, je courrai partout, sautai partout, montai partout. Je n'ai d'ailleurs jamais arrêté, même si je suis plus posée aujourd'hui. Avoir la gigote, ca doit être un truc de famille : mon frère est pareil. On ne s'est pas beaucoup lâché enfant. On s'est certes bien engueulé, bien battu, mais on a toujours été très proches, complices. A vrai dire, toute mon enfance je l'ai considéré comme un exemple... A mes 7 ans, mes parents m'ont inscrits à l'athlétisme, où je me suis spécialisée au fil des années dans la course de fond. Je me suis mis à la musculation en parallèle, avec mon entrée en tant que réserviste dans l'armée de terre. Et j'ai suivi mon frère aussi, lorsqu'il s'est mis à la boxe ; c'est d'ailleurs devenu un très bon passe-temps. J'ai toujours voulu suivre le chemin de mon père... Et ce malgré les doutes de ma mère, ses peurs. Je vois le train de vie de papa, ses nombreuses absences répétitives, et les risques qu'il y encourt. Mais la seule chose qui pourrait me détourner de mon objectif pour l'instant, c'est de ne plus pouvoir voir autant ma famille.



13 AVRIL 1999 – 18:54
« Priam ! Va répondre ! » On vient de sonner à la porte. Maman attelée à la cuisine, il devait de toute manière descendre pour m'aider à mettre la table. Papa n'est pas là, je vous laisse deviner, avec son statut de militaire haut gradé, où il peut bien se trouver... Abandonnant mes assiettes, je rejoins mon frère dans le hall d'entrée. On dut bien rester plusieurs minutes sans un mot, à fixer les militaires qui nous font face. « Votre mère est... » « Maman ! », criai-je, inquiète, sans lui laisser le temps de poser sa question. Nous ne réalisons pas. Non, on ne s'imagine pas possible qu'il puisse être mort. Ils doivent être venu pour autre chose, ce n'est pas possible. « Qu'est-ce qu'il y a ? Qui... » Son sourire s'effaça à mesure qu'elle prit conscience des personnes présentent à l'entrée. Reculant de plusieurs pas à l'annonce du décès de papa, jamais je n'ai vu ses traits aussi ravagés par la tristesse. Je voulus rester forte pour maman, essayer de la consoler en me consolant moi-même, mais mes larmes furent bien trop fortes, trop violentes pour pouvoir être retenues. Sans me rendre compte de son approche, je sens les bras de Priam m'enlacer et me serrer fort. Il ne m'en fallut pas plus pour me laisser aller contre lui, pleurer. Se reprenant quelques instants, maman congédia les militaires après les formalités nécessaires, puis vint nous entourer de ses bras protecteurs. Comme lorsque nous étions enfant, comme si aucun malheur du monde ne pouvait nous atteindre.

23 AVRIL 1999 – 02:03
Frappant deux trois coups contre la porte, j'attendis le grognement habituel pour pouvoir entrer. Des larmes roulent involontairement sur mes joues ; j'aurais voulu les stopper, j'aurais pas pu. Depuis la mort de papa, j'enchaîne les nuits sans rêves, pleines de cauchemars. Et je m'en vais à chaque fois me réfugier dans la chambre de Priam. C'est à dire chaque nuit. Au début, je ne voulais pas le déranger, ni qu'il se rende compte que même en dormant, ca ne va pas. Me levant généralement tôt, il ne me voyait pas assise dans son fauteuil le matin. Au bout de la troisième fois cependant, je fis malencontreusement tomber sa lampe de chevet. Ou mon inconscient le fit... Je lui ai alors expliqué mes cauchemars, les horreurs qui perturbent mon sommeil. Jusque cette nuit, je visualisais divers scénarios de la mort de papa. Cette fois cependant, j'avais été avec lui, accompagnée de Priam. Comme l'enfant que j'étais il y a 10 ans, j'allai dans ses bras comme j'allais dans ceux de papa ou maman. Au fil des jours, j'ai fini par arrêter de pleurer, prenant horriblement l'habitude de mes scènes imaginées. Et j'allais en sa compagnie uniquement pour tenter de finir ma nuit dans le noir complet de mon esprit. Cette fois, il dut se rendre compte à mes larmes que ca n'a pas vraiment été le même cauchemar. Je le lui explique brièvement, « Toi et moi, avec papa. » Signe que j'ai peur de notre avenir, de nos engagements futurs dans la police et l'armée. Ca fait plusieurs jours qu'on doute, chacun de notre coté. Un peu perdu face aux événements présents... « Qu'est-ce qu'on va faire ? », dis-je dans un chuchotement. « Je ne sais pas. », me répond-il. « On ne peut pas tout abandonner. » « Je sais. »



Malgré la mort de papa, je me suis décidée à continuer de le suivre dans son choix de carrière, en entrant dès que possible en tant que soldat dans l'armée de terre pour pouvoir servir ma patrie, tout comme il l'a fait en lui donnant sa vie. Depuis toute petite, je crois en Dieu. Je vais à l'église, je prie pour ceux que j'aime, et maintenant que je suis au combat, je prie beaucoup pour moi, mon unité et mon frère entré dans la police. Avec mes déplacements parfois longs et réguliers, je passe moins de temps avec ma famille. Mais bien souvent, quand je suis à Londres, je me retrouve à vivre à moitié chez Priam... A l'armée, j'ai fait la rencontre de mon amour. Il y est entré lorsque j'avais 20 ans, d'un an mon aîné, venant tout juste de sortir de son école militaire. On n'a jamais été dans la même unité, mais chacun plutôt sociable, avec des amis communs, on a fini par discuter, se rapprocher de plus en plus...



1ER AOUT 2006 – 11:25
« Par les pouvoirs qui me sont conférés, je déclare Ray Oscar Harrison et Mildred Quinn Featherstone, mari et femme ! » Je l'embrassais comme pour la première fois, avec autant d'amour. Notre mariage. L'union à vie, pour le meilleur et pour le pire. Papa décédé, c'est Priam qui m'a emmené jusque l'autel. Et ce ne fut pas pour me déplaire. Tout le trajet pour rejoindre mon futur mari, il m'a fait rire, a tenté de me décontracté au vu de ma main qui serrait son bras comme un étau. Mais une fois aux cotés de mon amour, la peur qu'un problème surgisse s'envola en fumée. J'en ai eu quelques uns, des petits copains. Mais jamais d'aussi sérieux que Ray. La confiance que nous avons en nous est le point le plus important de notre relation. Avoir foi en l'autre. C'est l'une des choses les plus solides qui nous maintient liée. Avec nos vies respectives de militaires. On essaie d'arranger nos départs à l'étranger en fonction de l'autre, mais nous n'avons pas souvent le choix... Cela dit, ne pas avoir la chance de nous voir quotidiennement renforce peut être notre couple. Ainsi, on profite pleinement de chaque seconde en la compagnie de notre moitié...

1ER AOUT 2006 – 23:17
Priam nous conduit à l'aéroport, où Ray et moi avons décidé de prendre l'avion en direction de São Paulo. Notre voyage de noce. Plus de 11h de vol, et pourtant, on ne dort qu'à moitié, encore trop dans l'ambiance du mariage. On atterrie tôt le matin, vers 8h, et notre heure de levée devint alors notre heure de couchée. Durant tout le voyage, on s'est retrouvé à vivre la nuit. Certains pourraient dire qu'il en a été gâché. Mais pour une fois, on abandonnait notre rigueur habituel à Londres... Arrivés dans notre chambre luxueuse, on aurait pu admirer la beauté des lieux, la beauté de la vue, mais on ne pensait tout les deux qu'à une chose : dormir. On tomba alors comme des masses sur le lit, même trop crevés pour batifoler un peu. Blottie contre son torse, il n'y a pas mieux pour m'endormir en moins de deux... Des baisés dans le cou, une main passant dans mes cheveux, mes yeux s'ouvrirent avec le sourire en voyant Ray s'amuser comme un gamin. Ses lèvres contre mon corps, il descendit à mon épaule, puis à mon sein... On dû bien rester une heure de plus au lit, enfermé à double tour dans notre chambre, à cause de son esprit pervers. Qui ne me gêne pas non plus... A sept heure du soir, ils nous prirent pour des fous, à demander un petit déjeuner. Pour la peine, on parti manger des beignets et le genre de nourriture type du Brésil sur le bord de plage. On longea la côte, visitant un peu les environs de l'hôtel bien situé. Puis quelques heures plus tard, on finit par se poser dans un coin discret sur le sable. Les mouvements de la ville atténués et le calme ambiant nous changèrent du champs de bataille, de la simple ville de Londres. « Tu sais à quoi je pense ? » me demande-t-il. Le peu de personnes aux alentours, l'obscurité totale nous abritant des regards indiscrets, l'océan face à nous, il ne me fallut pas longtemps pour entrer dans ses pensées coquines et trouver  l'idée qu'il a derrière la tête. Surtout avec le regard qu'il m'offrit. Pour toute réponse, je retirai mon chemisier et continuai ainsi en courant jusqu'à me retrouver nue dans l'océan, Ray à mes cotés. En général, je fais très peu de débordements du genre. Mais au Brésil, lors de notre voyage de noce... J'estime pouvoir me le permettre au moins une fois. Vous l'aurez compris, durant cette semaine de vacances à l'étranger, on n'a pas tellement profité du pays...



A 26 ans, j'ai réussi à acquérir le grade de sous-lieutenant, assez rare pour mon jeune âge et mon statut de femme. Cette réussite n'a pas été sans efforts, je suis clairement une acharnée du travail, sportive depuis toute petite, et même si je n'ai jamais beaucoup excellé à l'école, j'ai cherché à apprendre l'arabe, que je parle maintenant assez couramment. Puis je suis rigoureuse, stratégique, pas sans tête non plus. Bien sûr, mon ambition me fait vouloir atteindre constamment le grade supérieur, jusqu'à peut être, arriver un jour au sommet... Seulement, les difficultés liées à la guerre stoppèrent mes espoirs de grande réussite. Le 11 mars 2009, j'ai été embarqué en Afghanistan sur une base stratégique devenue en sous-effectif important. Je crois que c'est le pire combat qu'il m'a été donné de participer. A vrai dire, j'en suis sûre. Plusieurs camarades et moi-même avons été touché par une bombe. L'impact m'a projeté au sol, m’entaillant le visage et le corps par la roche sur laquelle j'ai violemment atterrie. Quelques minutes, je suis restée sans bouger, incapable, puis deux individus m'ont attrapé par les bras, m'ont forcé à me relever. La vision trouble, les oreilles bourdonnantes, j'ai mis de longues secondes à me rendre compte que je me faisais prendre en otage par l'ennemi. Me débattre était inutile, j'étais affaiblie, désarmée, et encerclée. Une montée d'adrénaline m'a tout de même fait essayer, mais je n'ai récupéré qu'un violent coup sur la tête, me faisant perdre conscience. J'ai été retenu une quinzaine de jours m'a-t-on dit. Je me souviens seulement de l'explosion, d'avoir été capturé, puis de m'être réveillée à l'hôpital de Londres où j'ai été transféré. J'ai apparemment mis une dizaine de semaines à me réveiller. Ray et Priam sont restés dans le doute tout ce temps. D'abord portée disparue, l'armée n'avait aucun moyen de leur assurer mon retour au pays, ou juste de leur dire si je rentrerais morte ou vivante. Ensuite, ce fut au tour des médecins, incapables de savoir si j'allais un jour me réveiller de mon coma, ou s'il faudrait se décider à me débrancher. Je me sens tellement coupable de leur avoir fait si peur. C'est con, ce sont les risques du métier comme on dit, et puis ce n'est pas de ma faute, mais je ne peux m'empêcher de m'en vouloir. L'armée est très vite venue me rendre visite, voulant se renseigner sur ce qui s'est passé, aussi bien sur le terrain que lors de mes jours disparue. Leur raconter tout jusqu'à la bombe ne me fut pas difficile, mais pour la suite, je ne leur fus pas d'une grande utilité... Je ne me souviens de rien. Ce passage de ma vie m'est totalement étranger, refoulé, oublié. C'est frustrant autant pour moi que pour eux ; Je n'ai que les marques de torture comme preuve physique, et l'état non négligeable dans lequel on m'a retrouvé : assoiffée, affamée, fatiguée, couverte de sang et de crasse.



30 JUIN 2009 – 15:00
Une fois encore, je ressentis le besoin de penser à autre chose qu'à ces foutues jours écoulées sans que je puisse en retirer un seul souvenir. Des flashs m'apparaissent quelques fois : c'est souvent horrible et jamais très clair. Aujourd'hui, je vais me réfugier au garage de Samuel, penser à autre chose en faisant un peu de mécanique. Autrement, soit je fais du sport, soit j'assiste à la thérapie de groupe militaire à laquelle on m'oblige de me rendre et où je ne parle pas. A la seconde où j'ouvris la porte d'entrée, Ray la referma en y appuyant d'un coup sec de la main. Surprise, je me retourne vivement vers lui. « Non. Ca fait 23 jours que tu ne dis pas un mot, si ce n'est bonjour – merci – au revoir. Et jusque là je me suis comporté de même et t'ai laissé le temps qu'il te serait nécessaire. Dès que j'ai su que tu t'étais réveillée, j'ai accouru jusque l'hôpital. Parce qu'autant le dire, je commençais à ne plus y croire, lâcha-t-il avec un rire nerveux. Je suis resté à tes cotés lorsque tu as pleuré jours et nuits, sans poser de questions. J'ai tenté et tente encore de t'aider à calmer tes terreurs nocturnes. Je t'ai serré plusieurs fois dans mes bras alors que tu venais juste d'essayer de me tuer dans ton sommeil. Je ne peux imaginer, ni même penser, à ce qu'ils ont pu te faire là-bas, et que tu n'en es aucun souvenir doit t'être horrible. Mais j'ai besoin de ma femme. J'ai besoin de son énergie quotidienne, de sa joie de vivre, de son sourire, de son rire, de ses moqueries, de sa jalousie, de son sale caractère, de son affection, de son amour. J'ai besoin d'elle toute entière, et pas que de sa simple présence physique au regard vide. » Je prends conscience, lentement, des mots qu'il vient de me jeter en pleine face. Je vois dans les traits de son visage qu'il est inquiet. Énervé, frustré, mais surtout inquiet. Il s'était écoulé autant de jours depuis mon réveil ? J'ai constamment le sentiment que ce n'était que la veille. Ou ce matin. Je veux pouvoir continuer à croire que la mémoire va me revenir, mais il va falloir que je commence à me faire une raison... Des larmes me coulent, et je peux constater tout le mal qu'il a à ne pas faire marche arrière et me consoler une nouvelle fois dans ses bras. « Je pars demain Quinn. Demain et pour deux mois. J'ai besoin de savoir que ma femme va bien, que je peux aller au combat sans avoir à m'inquiéter pour toi. Ton frère ne sera pas toujours là, Sam non plus, même si je suis sûr qu'ils feront de leur mieux pour... » Je ne sais pas quoi répondre à ca. Ni même quoi en penser. Alors je lui dis simplement « Je t'aime ». Ses yeux tout attendris, cette impression d'être soudainement soulagé d'un poids, quelque peu rassuré, me font oublier les derniers événements. Même si je ne vais pas bien, je me sens égoïste de ne pas lui avoir prêté attention. Je culpabilise de l'avoir fait se sentir si mal à mon égard. J'entoure son visage de mes mains, puis l'embrasse pour la première fois depuis une éternité. Ce contact m'avait manqué. Et ses doigts, glissant sur mes hanches autrement que pour me réconforter d'un mauvais rêve, me firent frissonner. Je reculais contre la porte, l'attirant avec moi, et l'embrassai avec la fougue nécessaire pour qu'il comprenne mes intentions.



J'ai repris le travail dès que possible, commençant à m'énerver de tourner en rond toute la journée. Je le ressentais comme un besoin vital. Dès que j'eus commencé à tourner un peu la page, que j'eus reçu un avis positif du thérapeute de groupe, je suis retournée à l'armée. On m'a placé en charge des nouvelles recrues de Londres. Je refusais de repartir au combat, et rester enfermée dans un bureau, non merci. Alors cette attribution m'est parue comme un parfait compromis. Je suis vite devenue un élément important de la base londonienne, concluant mes efforts d'avant l'incident. Moins d'un an plus tard, j'ai donné naissance à notre petite chérie, Faith, le 13 juillet 2010 à 15h19. Quand ma puce est née, je me suis dit que je ne renouvellerais pas mon contrat en décembre prochain. Et avec mon congé maternité, je ne bossais déjà plus vraiment à l'armée. Je n'abandonnais cependant pas totalement l'armée : comme plus jeune, je fis une demande pour être réserviste, gardant ainsi un pied chez ma deuxième famille... Faith s'est chargée de combler le vide que j'ai pu ressentir en quittant mon emploi. Sa petite bouille, son rire angélique, ses pleurs au milieu de la nuit aussi... Toutefois, les jours les plus longs sont ceux où Ray est absent. Ca peut aller d'une simple semaine pour raisons administratives, à plusieurs mois envoyé sur le champs de bataille...



02 JANVIER 2013 – 13:30
Venant de mettre bébé au lit pour la sieste, j'allai faire la vaisselle. Priam et maman, accompagnés de quelques amis proches, ont passé le nouvel an ici, tout comme Noël et mon anniversaire d'ailleurs. Je ne sais pas trop si c'est par gentillesse car Ray n'est pas là, ou simplement par envie de venir. Mais quoiqu'il en soit, leur présence m'a aidé à mettre son absence de coté... On l'a envoyé en guerre, une nouvelle fois. Ca va bientôt faire un mois, plus qu'un second mois à tenir... Chaque jour je ne peux m'empêcher de penser à lui, à s'il va bien. De prier pour lui. Faith commence à comprendre pourquoi papa s'en va autant et aussi longtemps. Elle pose moins de questions sur ce sujet en tout cas. Je suppose que je me comportais de la même manière gamine... Perdue dans mes pensées, je ne remarque pas qu'on vient de sonner. Je coupe l'eau du robinet, et va voir qui se trouve là. La porte ouverte, je fixe les deux militaires sans bouger. Je ne peux m'empêcher de confondre l'image que j'ai en face de moi à celle d'un souvenir remontant à plus de 10 ans maintenant. « Madame Mildred Harrison ? » Je hoche la tête sans conviction, sans volonté. « Nous avons le regret de vous informez du décès de votre mari. Nous vous adressons, de la part de l'armée de  Grande-Bretagne, nos plus sincères condoléances. » « Oh mon Dieu... » Le visage enfoui dans mes mains, je tombe en sanglot. Dès que je les ai vu, j'ai compris. Mais je ne voulais pas croire en ce que je voyais. Je ne veux pas croire en ce que je viens d'entendre. L'un d'eux s'approche de moi, posant une main sur mon épaule en guise de soutien. Mais je n'ai pas besoin de ses belles paroles, ou de ses gestes affectifs sans émotions « Ne me touchez pas ! » criais-je. Je me dégageai violemment de son emprise, ne pouvant retenir mes larmes. Je sentis alors une petite main tremblante attraper la mienne, me calmant instantanément. « Maman tu pleurs ? » J'aperçois de l'inquiétude dans sa voix, de la peur dans son regard. Ce n'est pas un rêve. Pas un cauchemar... Bien vrai, contre tout espoir. « Mon bébé... Viens, viens dans mes bras. » Je pris son petit corps frêle contre le miens, la serrant fort. Cette fois-ci, je suis la mère qui doit d'abord prendre soin de son enfant, et non une adolescente de 16 ans. J'essuie difficilement mes pleurs, prends les papiers nécessaire puis les congédie. « On va... On va voir Priam, d'accord bébé ? » Comment je vais annoncer à ma fille que son père est mort alors que je ne le réalise pas moi-même ? Rien que de devoir le dire à mon frère en débarquant chez lui, au poste, ou je ne sais ou encore, de devoir prononcer ces mots... Non, je ne peux pas. Je ne veux pas. Je veux mon mari. Je veux le revoir, l'entendre, le regarder s'amuser avec notre fille. Je veux pouvoir l'embrasser encore, le serrer contre moi, lui dire je t'aime une dernière fois.



Il me fut difficile d'annoncer la nouvelle à Priam. D'en prendre conscience moi-même. Son contrat devait se finir en juillet, avec les trois ans de Faith. Ray et moi nous étions mis d'accord pour qu'il ne le renouvelle pas. Je ne voulais justement pas que notre fille perde son père à cause de la guerre, comme j'ai perdu le miens... Dès le premier soir, où j'ai su ce qu'était arrivé à Ray, j'ai recommencé à faire régulièrement des cauchemars. Heureusement, encore une fois, Priam était présent pour moi... Je me montre forte face à mon bébé, mais quand elle n'est pas dans le coin, je ne peux me retenir de pleurer. Ca a été dur de lui expliquer la situation, même s'il le fallait bien. Priam m'y a aidé, est resté à mes cotés lorsque j'ai tenté de lui faire comprendre que papa ne reviendrait plus à la maison... Il m'a été d'un grand soutient, comme toujours, et l'est encore aujourd'hui. Il nous a accueilli chez lui autant de temps que nous en aurions besoin, et depuis, c'est plus que jamais notre deuxième maison. Il gâte Faith, s'occupe d'elle comme un père, sans dépasser les limites. On peut le dire, pendant une période j'ai été plutôt à la dérive. Je buvais quelques verres de trop, tentant bêtement de tourner la page en oubliant. En abandonnant même mon bébé chez mon frère plusieurs jours d'affilés. Je n'ai jamais, et ne serais sans doute jamais, autant au plus bas. Il est arrivé un moment où j'ai commencé à me rendre compte que je perdais pied. Priam m'a bien réveillé aussi... Je m'en voudrais toujours d'avoir laissé Faith sans une véritable présence de sa mère, alors qu'elle venait juste de perdre son père.



21 MARS 2013 – 11:16
Commençant à me remettre de la mort de mon mari, je ne pouvais définitivement pas rester là à tourner en rond, à seulement m'occuper de notre fille. Et puis même s'il y a l'assurance vie de Ray, il faut bien que nous ayons une nouvelle source de revenu. Lui qui allait arrêter son contrat, on avait déjà regardé ce qui pourrait nous intéresser comme travail. J'aurais normalement repris un job en septembre, avec la rentrée de Faith en maternelle, mais les événements récents on fait que je me retrouve à présent assise sur cette chaise, face à mon futur employeur. « Pourquoi ne pas retourner dans l'armée ? Même avec ces quelques années sans service dues à votre fille, votre grade vous aurez permis un retour facile. » « L'armée m'a enlevé mon père, mon mari, et m'a offert 15 jours en otage en Afghanistan, sans le moindre souvenir. Je crois que j'ai assez donné à mon pays. De plus, avec ma fille, je ne peux pas me permettre de partir au combat tous les quatre matins. Entraîner des soldats, ca va un temps, et un travail confiné entre quatre murs, non merci. Alors me voici ici. » Pour le poste de garde du corps, dans une société de Grande Bretagne très sollicité. Je sais qu'il va m'embaucher. Pourquoi ne le ferait-il pas ? J'ai d'excellente recommandation, une carrière dans l'armée qui ne peut être négligée, j'ai réussi avec succès les tests physiques et intellectuels pour ce job, et j'ai eu vent qu'ils sont en manque de femmes. La seule barrière qu'il a pu mettre en place est ma fille. Je sais que mes horaires ne seront pas fixes, qu'il arrivera que je ne sois pas présente quelques jours pour X raison. Que ma vie n'est pas celle à protéger, mais celle à donner si nécessaire pour protéger. Mais j'ai besoin de ce travail. J'ai besoin d'avoir quelque chose qui m'occupe l'esprit, autre que le ménage à faire dans la maison, ou le repas du soir à préparer. J'ai besoin de me sentir utile, de protéger, de défendre, comme je le faisais avant. Et je sais que je possède toutes les qualifications nécessaires. Chef vous le dira, il m'a embauché.


Dernière édition par M. Quinn Harrison le Lun 2 Sep - 21:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeLun 2 Sep - 18:58

that is the question
Rêve ou réalité, toujours est-il que vous êtes chez le psy, allongé sur ce fameux divan, à faire le bilan de votre vie merdique ou parfaite, tout en sachant qu’un développement parfait n’existe pas que nous sommes tous au mieux normalo-névrotiques. Au cours de la séance votre psychiatre aborde différents sujets et c’est en essayant d’être vraiment honnête pour une fois que vous répondez à ces quelques questions, parce qu’après tout il a de jolis cheveux.

→ Dans la vie, on cherche toujours à atteindre un but, quelque chose de vraiment personnel, un idéal de vie, un rêve, quelque chose qui vous rendrait heureux(se) finalement. Pour vous qu’est-ce que c’est ? Mon idéal de vie serait de retourner dans le passé, quand mon mari faisait encore parti de ce monde et que Faith avait toujours son père à ses cotés. Je commence difficilement à tourner la page quant à son décès... Sinon récemment, une idée se construit vaguement dans mon esprit, celle d'acquérir ma propre société de protection rapprochée. Mais je ne la pense pas réalisable avant un bon moment, ce n'est qu'une idée de toute manière...

→ Et qu’est ce qui vous bloque en fin de compte ? Ma fille. Je ne veux pas qu'elle soit élevée par une nourrisse au lieu de sa mère. Déjà que vis-à-vis de mon métier, je suis pas mal occupée, alors si en plus j'allais dans le but de monter ma propre société, je n'imagine pas vraiment une bonne compatibilité entre les deux.

→ Je vois. Est-ce que vous avez des regrets ? Pas tellement... J'en ai eu à mon retour d'Afghanistan, à mon réveil, le regret d'avoir accepté d'y partir. Mais aujourd'hui, je préfère ne même pas savoir ce qu'il m'y est arrivé. De toute façon, personne ne peut me dire ce qu'il y a pu s'y passer.

→ Qu’est-ce qui vous rends heureux(se) dans votre vie aujourd’hui. Une personne, une passion ? Deux personnes en particulier, ma fille et mon frère, puis mes proches en général. Et on pourrait considérer mon travail comme une passion, je fais ce que j'aime. Le sport aussi, je ne pourrais jamais m'en passer.

→ Et est-ce que vous vous sentez seul parfois ? Je ne devrais pas, je suis constamment entourée. Mais il m'arrive d'avoir des moments de solitude, surtout depuis la mort de Ray. Il était ma moitié, ne plus l'avoir près de moi m'est étrange, comme s'il y a un vide que je ne peux pas combler.

→ Rien d’anormal je vous rassure, mais dîtes moi, qu’est ce que vous attendez des autres, qu’ils vous aiment, qu’ils vous comprennent ou qu’ils vous respectent ? Drôle de question, mais je crois que tout les monde cherche à obtenir le respect des autres, c'est la moindre des choses...

→ Et qu’est ce que vous attendez de vous même ? Oula! Alors, comment répondre à ca... Je ne sais pas franchement. Je dirais être quelqu'un de juste, surtout pas égoïste - je ne pourrais pas supporter d'être ainsi -, toujours présente pour les autres, pour mes proches, ceux qui en ont besoin.

→ Et Peut être que vous vous en demandez trop. Qu’en pense votre entourage ? Que je donne trop et reçois peu. Je suis quelqu'un d'avenant, peut être un peu trop selon la personne qui me fait face. Mais ce n'est pas une chose qui me dérange. Par contre, faut pas me prendre pour quelqu'un de naïf, une imbécile, je vois bien quand on joue de moi, et je n'apprécie pas tellement.

→ Est ce que vous sentez soutenu(e) dans vos choix par votre famille et vos amis ? Je pense oui. Certains choix de carrière ont pu déplaire à mon frère, mais au final, il me comprend puisqu'il est comme moi.

→ Bien, nous continuerons la semaine prochaine si vous voulez bien, n’hésitez pas à m’appeler si vous avez un souci d’horaire.


Dernière édition par M. Quinn Harrison le Mer 4 Sep - 11:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeLun 2 Sep - 19:01

MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 6486 MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 1027334022 
Promis Quinn ne restera pas indéfiniment sans son frère MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 907793 
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeLun 2 Sep - 19:17

OH ! TU L'AS PAS FAIT EN PREMIEEER !

T'as de la chance que ce soit sexy Gosling à la place, je t'aurais pas pardonné autrement. MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 424623794 MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 424623794
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeLun 2 Sep - 19:22

BON RETOUUUUUUR SUR TTR MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 907793 MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 424623794 MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 424623794
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeLun 2 Sep - 19:30

MERCIIIII ! MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 424623794 Très vite un lien ! MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 907793
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeLun 2 Sep - 19:30

Bon retour !!! MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 3284684660
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeLun 2 Sep - 19:39

re MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 6486 MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 424623794
Je veux toujours mon lien Smile
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeLun 2 Sep - 19:57

Charlie : Merci, bon retour à toi aussi ! ahah Wink

Enzo : Re MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 424623794 Ce sera avec plaisir !!
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeLun 2 Sep - 20:17

reeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 6486
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeLun 2 Sep - 20:39

M. Quinn Harrison a écrit:
OH ! TU L'AS PAS FAIT EN PREMIEEER !

T'as de la chance que ce soit sexy Gosling à la place, je t'aurais pas pardonné autrement.  MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 424623794  MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 424623794
On pardonne tout quand il s'agit de Dixmilletrous, ne t'inquiète pas MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 4250671666
MAIS PROOOOMIS PRIPRI ARRIVERAAAA.
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeLun 2 Sep - 21:30

Dimitri U. Rozanov a écrit:
On pardonne tout quand il s'agit de Dixmilletrous, ne t'inquiète pas MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 4250671666
MAIS PROOOOMIS PRIPRI ARRIVERAAAA.
Olala le petit coquinou ! Arrow  Un lien avec ce jeune homme me plairait bien, en tout cas... MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 4153354820


Maxime : Et re de même ! Very Happy
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeMar 3 Sep - 9:15

Re-Bienvenuue et bon courage pour ta fiche ! MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 971691
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeMer 4 Sep - 12:03


Bon retour sur TTR ! MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 424623794
& fiche validée Wink
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeMer 4 Sep - 12:08

Quinn ! Bikini arrive bientôt aussi ma grande MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 424623794
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitimeMer 4 Sep - 12:15

Merci tout le monde !!! MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines 424623794

Vivement Bikini ! Very Happy
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MessageSujet: Re: MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines   MQH ☼ I'll be yours until the sun no longer shines Icon_minitime

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