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MessageSujet: Old time good time [S.F]   Old time good time [S.F] Icon_minitimeMer 6 Mai - 17:18

Elle aimait la routine de son travail autant que parfois elle avait seulement envie de crier qu’on la laisse tranquille. Ses journées étaient toutes sensiblement les mêmes, et bien qu’il lui arrive de passer d’une soirée à un anniversaire, elle avait toujours l’impression d’être à la bourre sur les derniers préparatifs alors qu’elle avait bien fait en sorte de s’y prendre à l’avance. Comme si ça ne suffisait pas, Jared la harcelait de messages, auquel elle faisait de ne pas répondre, parce que sinon il allait lui écrire de nouveau, et elle n’allait jamais pouvoir s’en sortir. Autant qu’elle n’avait pas le temps, elle avait parfois l’impression qu’il passait ses journées à ne rien faire. Le problème, c’était que comme elle ignorait ses nouveaux textos, il insistait de plus belle et finalement, elle ne savait pas quel était le mieux.

« Pas de soir. Peut être demain. Je te redis ça plus tard. »

Elle espérait que cela lui suffise temporairement. Elle ne savait même plus trop vraiment la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Elle avait passé la soirée chez lui, mais Tam avait préféré rentrer passer la nuit chez elle, parce qu’elle avait un planning chargé en ce moment. Non elle était fatiguée, c’était pour ça qu’elle ne pouvait pas lui accorder autant de temps qu’elle le voulait. Les semaines qui allaient arriver seraient moins chargées, c’était promis. Promesse non tenue, ça avait été encore pire, mais de son côté, elle ne faisait rien pour arranger les choses. Elle se rendait compte parfois que cette situation ne pouvait plus durer et qu’elle allait finir par s’aggraver, mais Jared comme elle semblaient s’y accommoder malgré tout, donc c’était juste la période qui voulait ça aussi. Elle se dit qu’elle allait vraiment faire un effort et proposer une sortie le lendemain soir pour apaiser les cœurs et que c’était peut être ce dont ils avaient seulement besoin. Souvent après l’avoir vu, elle avait l’impression que c’était pire, mais elle voulait quand même y croire. Il n’arrêtait pas de lui parler de ses problèmes, elle ne pouvait pas cesser de penser aux siens et regrettait de voir qu’une fois de plus le monde ne tournait qu’autour de sa petite personne. La période où ils ne pouvaient pas se passer l’un de l’autre s’était finir, mais Tamara ne pouvait pas s’empêcher de croire que c’était parce qu’elle ne lui accordait pas assez d’attention et que les seuls moments où ils se voyaient étaient ponctués par son comportement. Ce n’était que temporaire n’arrêtait-elle pas de se répéter, voulant croire à tout prix à son couple. Elle ne voulait pas admettre qu’elle était dans le déni plus simplement. Elle ne s’en rendait même pas compte.

Il valait mieux qu’il ne sache pas qu’elle avait refusé son invitation, pour se rendre à celle proposée par un autre homme. Jared avait déjà entendu parlé de Sully, mais Tam n’avait jamais cru bon de lui précisé qu’ils avaient eu une relation ensemble, pour la bonne et simple raison que ça n’avait pas duré dans le temps, et qu’il n’en était resté qu’une amitié. Elle ne voyait que trop bien venir ce bon sujet de discorde, et elle préférait prévenir et comme ça l’éviter. Sully lui avait dit qu’il terminerait probablement tard et que ça allait peut être poser problème, mais cette dernière lui avait assuré qu’elle vivait totalement en décalé elle aussi, et que ça ne lui posait pas le moindre problème.

La nuit était déjà tombée lorsqu’elle quitta son bureau, comme c’était le cas depuis plusieurs jours. Elle sentait l’épuisement poindre le bout de son nez, et elle avait hâte de profiter d’une bonne nuit de sommeil qui ferait le tour du cadran, pour récupérer. Elle resserra la fine écharpe en tissu qu’elle portait autour de son cou, car il y avait une brise fraîche, et là n’était pas vraiment le moment pour attraper un rhume, bien que ce serait une solution idéale pour rester cloitrée au lit. Elle emprunta les transports pour rejoindre Greenwich, et comme elle était en avance, elle en profita pour flâner un peu dans les rues, avec ses pensées pour seule compagnie. Elle aimait ces instants où elle avait l’impression qu’elle aurait pu marcher ainsi jusqu’à voir le fin du monde arriver, comme si tous ses problèmes n’avaient plus aucune raison d’être. Elle avait la poitrine un peu plus légère au moment de passer la porte du théâtre pour y retrouver Sullivan. Elle déclina son identité et expliqua qui elle venait voir, à une personne qui se trouvait dans le hall lorsqu’elle arriva. Elle s’assit sur un des sièges le temps de patienter, mais elle n’eut pas à y rester assise bien longtemps, car moins de quelques minutes ensuite, son ami fit son apparition.

- Je t’avais bien dit que j’avais un rythme tout aussi anarchique en ce moment, le salua t-elle, en lui claquant une bise sur chacune de ses joues, le sourire aux lèvres.

Elle savait que la fin de sa journée ne serait pas complètement ratée si elle la passait en compagnie de son ami. Ils avaient chacun été bien assez occupés de leur côté et ça faisait un moment qu’ils n’avaient pas eu l’occasion de se voir.

- Ca n’arrête pas en ce moment, je soupçonne mon patron d’être un robot. Ce n’était qu’une demie plaisanterie. Tristan Faure était un bourreau de travail, et même si elle ne rechignait jamais devant la tâche, elle devait bien avouer qu’il lui en faisait voir de toutes les couleurs. Elle ne savait pas quand lui même trouvait un moment pour se reposer un peu, ou s’il savait encore ce que signifiait l’expression dormir. Visiblement pas, car sinon, il n’aurait pas manqué de ralentir la cadence. Ma prochaine destination de vacances, c’est la mer, le soleil et les palmiers, la grisaille londonienne est épuisante.

Elle pensait de cette façon parce qu’elle avait bien besoin de se plaindre un bon. Au fond, elle aimait toujours autant sa ville ainsi que son poste enrichissant et qu’elle avait une grande chance d’avoir.
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MessageSujet: Re: Old time good time [S.F]   Old time good time [S.F] Icon_minitimeLun 11 Mai - 12:09



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tamara / sullivan


Je ne suis pas le genre d’homme qui entretient une liaison de longue durée. Ma plus longue relation a dû avoisiner les trois mois, pendant ce cours laps de temps j’ai couché avec la même personne sans me lasser et puis, un jour, c’était terminé. J’avais besoin de reprendre mon envol et de papillonner de nouveau. A la seconde où j’ai sentis qu’elle s’attachait, je suis partie. Je ne construisais pas de relation, je ne voulais pas m’attacher au point d’être dévasté le jour où je perdrais tout. J’avais été un enfant non-désiré, la conséquence d’une aventure amoureuse passionnée qui s’était arrêtée du jour au lendemain, faisant de moi un fardeau encombrant dont on devait se débarrasser, je ne voulais pas faire vivre cela à quiconque un jour. Aussi avais-je édicter des règles de conduite très claire : 1) je fixais les règles dès lors que je tombais sous le charme plus d’une nuit ; 2) je ne restais pas dormir chez mes amant(e)s ; 3) j’acceptais les sorties, les cinémas, les restaurants mais il n’était jamais question de présenter qui que ce soit à mes parents ou d’être présenté à de la famille de mon/ma compagne/compagnon ; 4) il était clair qu’il n’était pas conseillé de se projeter dans le future à mes côtés ; 5) a la minute où cela devait trop personnel, trop « sentimental », je prenais mes jambes à mon cou. Des règles simples mais qui étaient pourtant souvent bravées, entraînant la fin de la relation que j’entretenais. J’aimais avoir des aventures sexuelles avec des inconnus ou de presque inconnus mais je devais avouer que ce sexe sans conséquence me gênait aux entournures lorsque c’était trop « régulier », lorsqu’il n’y avait que cela dans ma vie. J’appréciais un petit coup vite fait entre deux répétitions mais ... Cela finissait par perdre de son charme. J’aimais les discussions qui suivent le coïte, les sorties à deux dans un bon restaurant. J’aimais parler, tisser des liens amicaux, faire l’amour sans que cela ne soit qu’un coup d’un soir parmi d’autre. J’aimais les « relations » qui se créent mais je ne supportais pas l’engagement sur le long terme. J’aurais peut-être besoin de travailler sur ce point avec un thérapeute. A la LSOA on nous avait demandé une fois d’exprimer ce qui nous faisait le plus peur ... Ce jour-là je n’avais pas exploité ma véritable peur, celle d’être abandonné, brisé comme ma mère biologique l’avait été lorsque son amant avait brisé son cœur, sa vie. Je ne voulais pas transmettre ce mal-être à un enfant. Je ne voulais pas reproduire les erreurs de ma mère. J’avais déjà trop souffert avant d’être adopté par les Fawkes. Et malgré tout l’amour que m’avaient porté mes parents ... J’étais encore brisé. Je le savais. Je ne pouvais imposer ce « problème » à qui que ce soit. J’avais des amis, des meilleures amies, d’anciens amants et amantes pour la plus part, avec qui je pouvais être moi-même sans crainte. Ils me connaissaient mais n’avaient pas à vivre chaque jour avec moi. Je ne crois pas que j’en aurais été digne. Digne d’être aimé. Alors comment prendre le risque de s’attacher durablement quand on craint d’être quitté ? Comment ?

Des amis j’en avais beaucoup. Certains comme je l’ai dit précédemment sont d’anciens amants ou d’anciennes maîtresses. Peu cependant son encore « proches » de moi, assez pour que je les vois de manière régulière et sans me poser de questions sur leurs attentes ou la raison de leur présence. Tamara fait partie de cette catégorie d’ex avec qui je m’entends particulièrement bien, avec qui je n’ai aucune gêne, à qui je peux parler de tout sans craindre que la moindre parole soit mal interprétée. Avec mon emploi du temps chargé depuis la reprise du tournage des Maraudeurs, j’avais peu de temps à consacrer au théâtre. Pourtant nous avions pensé monter une version plus « moderne » de Cyrano pour « l’après » tournage. Je travaillais donc une partie de mes soirées à l’adaptation de ma pièce favorite seul ou avec le reste de la troupe. J’abandonnais mes notes sur le bureau de la direction chaque soir et les retrouvaient annotés le lendemain en venant travailler après une journée de tournage. Je travaillais dans une salle de répétition testant mes dernières « répliques » lorsque le gardien m’apprit que mon « invitée » attendait dans la salle. J’abandonnais mes notes au sol, décroisant mes jambes de la position du lotus que j’abordais lorsque je travaillais par terre pour rejoindre mon ami. Elle était assise sur un des sièges rouges, souriante mais visiblement fatiguée. Ce soir ce serait livraison de traiteur et discussion pour voir ce qui n’allait pas. Je le savais presque instantanément lorsqu’elle avait besoin de « souffler ». Je sautais souplement de l’estrade pour la rejoindre, claquant deux bises chaleureuses sur ses joues. « Un robot ? Bon sang si seulement on pouvait en construire un qui me ressemble, j’aurai plus de temps pour le théâtre et le cinéma. Plus besoin de faire soit l’un, soit l’autre, je serai multitâche. Mais ce serait une grande perte pour le beau sexe, qu’il soit masculin ou féminin. Non ? » Je me moquais en la faisant tourner sur elle-même en riant. « Par contre si tu veux remplir ton bikini ma belle, il va falloir que tu manges un peu plus. Sinon adieu les aventures torrides sur la plage ! » Je la taquinais, sachant qu’elle était en couple avec un type que je n’appréciais pas particulièrement. Je trouvais qu’il l’étouffait.  
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MessageSujet: Re: Old time good time [S.F]   Old time good time [S.F] Icon_minitimeJeu 14 Mai - 17:12

C’était ce dont elle avait besoin ce soir, et elle avait fait le bon choix. Elle en était persuadée lorsque Sully fit son apparition, lui et son sourire éclairé qui lui indiqua qu’ils n’allaient pas passer une mauvaise soirée, et qu’elle avait eu raison de repousser Jared une fois de plus.. Après tout, elle voyait son copain régulièrement, il n’allait pas s’envoler et elle non plus, et elle avait juste envie de profiter de ses amis, et sans sa présence à lui. Lorsque Jared était à ses côtés et qu’ils étaient en soirée en groupe, il se passait deux cas de figure : il avait invité ses potes, et il ne se sentait plus, il se comportait différemment, il faisait le coq, comme s’il croyait tout à coup qu’il avait des choses à lui prouver à elle et aux autres. Lorsqu’ils étaient avec les amis de Tam, elle était différente également, elle n’était plus elle même, parce qu’elle était incapable de se laisser aller et d’être naturelle, comme elle l’était normalement. Au début, elle n’avait pas fait attention, abrutie par cette nouvelle relation qui l’a faisait rêver. Aujourd’hui, elle remarquait tous ces petits détails, et chaque jour, ils devenaient un peu plus flagrants. Elle ne cessait pas de se répéter qu’ils étaient là depuis le début, comment avait-elle fait pour ne pas s’en apercevoir sinon ? Souvent elle espérait retrouver le Jared des premières semaines, qui était rempli de bonne intentions, mais qui n’était pas encore assez proche d’elle pour entrer dans une attitude de routine, et à progressivement ne plus faire attention à son comportement.

Elle aurait pu pourtant se sentir mal à l’aise aux côtés de Sullivan. Ils étaient sortis ensemble, ça s’était terminé, point. Cependant, elle n’avait jamais senti cette gêne ni même cette distance d’après relation, comme c’est normalement le cas. Ce besoin de prendre des pincettes parce qu’on a été trop proche d’une personne pour retrouver une amitié naturelle avec cette dernière. Preuve que c’était possible, probablement aussi parce qu’ils étaient dans le même état d’esprit à l’époque et que ce qui était claire, l’était resté jusqu’au bout. Ca s’était passé peu avant qu’elle rencontre Jared d’ailleurs, quand elle enchaînait des sorties avec un certain détachement, les blessures de sa précédente relation longue encore présente, même si elle s’enfermait derrière cette muraille de désinvolture. Au contraire, cela lui avait permis de garder cette proximité avec Sully, avec qui elle n’éprouvait aucune difficulté de parler de tout sans exception. Rien avait vraiment changé, le sexe en moins peut être, mais ces besoins, ils étaient tous les deux aller le combler ailleurs, alors ce n’était pas comme si c’était vraiment un problème.

- Un robot ? Bon sang si seulement on pouvait en construire un qui me ressemble, j’aurai plus de temps pour le théâtre et le cinéma. Plus besoin de faire soit l’un, soit l’autre, je serai multitâche. Mais ce serait une grande perte pour le beau sexe, qu’il soit masculin ou féminin. Non ?

Suite à ces paroles, elle se laissa aller aux petits pas de légèreté qu’il lui fit faire. C’était ça qu’il lui manquait vraiment en ce moment : l’insouciance. Mais penser à cette perspective l’aurait fait culpabiliser, alors il valait mieux pour elle que cela reste inconscient pour l’instant.

- On t’amputera des chevilles, tellement elles auront grossi, et ça, ce n’est pas très glam’, ne put-elle s’empêcher de se moquer pour la peine, bien qu’elle même ne prenne pas ses paroles au sérieux. La comédie et la notoriété, ça commence véritablement à te monter à la tête !

Elle leva un sourcil entendu. Ce fut à son tour à lui de poursuivre :

- Par contre si tu veux remplir ton bikini ma belle, il va falloir que tu manges un peu plus. Sinon adieu les aventures torrides sur la plage !

Elle fit semblant de faire les gros yeux à l’écoute de cette dernière remarque, avant de rétorquer, sans se laisser démonter :

- On ne jalouse pas mon corps de rêve ! C’est vrai qu’elle avait toujours été un peu menue au niveau de sa corpulence, mais elle ne s’en était jamais vraiment souciée. En tout cas, c’est vrai qu’à Londres, ça manque un peu de passion.

Il lui fallut plusieurs secondes pour comprendre que ce lapsus pourtant révélateur pourrait être mal interprété. Elle s’empressa rapidement de rajouter :

- Enfin ce que je veux dire c’est que les rues de la ville et les palmiers, ça n’a rien à voir et que ça n’a pas le même charme, manqué, elle en avait trop dit, ou pas assez, au choix, le fait est qu’elle allait devoir se dépatouiller avec ça désormais. Tu m’as comprise quoi. Que ce soit le cas où non, elle sentait que Sully allait se faire une joie de rebondir là dessus.

Elle préféra ne pas s’appesantir là dessus, pour continuer :

- En parlant de maillot de bain, il va m’en falloir un nouveau, je ne sais même pas ce que j’ai fait de celui que j’ai. Ca montre bien que ça fait un moment que je ne suis pas allée à la plage, avança t-elle, en s’imaginant dorer au soleil à des kilomètres de toute préoccupation.
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MessageSujet: Re: Old time good time [S.F]   Old time good time [S.F] Icon_minitimeLun 25 Mai - 1:03



Old time good time
tamara / sullivan


En règle générale j’évite de me mêler de la vie sentimentale de mes ex petites amies ou, de mes ex petits-amis, sans discrimination de genre. Non pas que je sois resté particulièrement proche de la plus part de mes ex. Non ils sont « rares » ceux qui ont été assez « cool » et solide pour gérer l’après « moi ». Mon style de vie ne correspond pas à tout le monde et je le comprends tout à fait. Accepter que son ex puisse sortir avec une femme après avoir couché avec vous, un homme attirant et ouvert d’esprit, avait de quoi en dérouter plus d’un. Il fallait être assez cool et ouvert d’esprit pour accepter cela, et rare étaient les gens en Angleterre à être assez tolérant pour pouvoir comprendre que je n’étais ni gay, ni hétéro, encore moins bisexuel. Je n’aimais pas les étiquettes, je me laissais seulement porter aux grès des rencontres. Une seule variable « stable » dans mon univers, mes relations ne dépassaient jamais le stade du mois de vie « ensemble ». Rester ami avec moi demandait un peu de « latitude » et de compression. Pour être tout à fait honnête il était facile de rester amie avec Tamara. Elle n’était pas le genre de femme qui attendait à tout prix que chaque homme de sa vie lui promette félicité et vie à deux. Tout du moins ne l’avait-elle pas été avec moi, au moment de notre rencontre. Nous étions convenus que cette relation ne serait rien de compliquer, simplement deux adultes passant du temps ensemble, prenant du plaisir ensemble, allant au restaurant, au théâtre. Rien de compliqué. Pas d’attache durable. C’était pour cela que notre amitié, qui était née des cendres de notre relation sexuelle consensuelle, fonctionnait. Nous avions été amants, de bons amants, mais plus que tout, nous étions amis. Avoir couché ensemble ôtait une certaine barrière. Nous n’avions pas de sujets tabous ni de gêne. Et le fait que je couche avec des hommes ou des femmes n’avait pas réveillé en elle un soupçon de jalousie ou d’orgueil. Nous cherchions tous les deux à être heureux, elle était mon amie et le sexe n’interférait plus. Il n’y avait pas de gêne, pas de malaise. On s’était mutuellement vu nues, cela ôtait un certain « inconfort ». On avait couché ensemble, on savait que c’était agréable mais que nous ne recherchions plus quelqu’un « comme l’autre ». Aucune tentation de recommencer et seulement une amitié durable. Je ne me mêle pas en général de la vie sentimentale de mes ex. Mais là ... c’était compliqué pour moi de fermer les yeux. Je ne comprenais pas qu’elle s’enlise dans cette relation qui ne l’épanouissait pas. Elle semblait éteinte, fatiguée, elle manquait d’insouciance et ce n’était pas seulement son travail le problème. C’était son mec. Elle avait maigrit et semblait tendue. De toute évidence elle cherchait à fuir « la maison ». Et cela me peinait pour elle. Londres manquait un peu de passion d’après elle. D’après mon expérience c’était sa vie sexuelle et sentimentale qui manquait de passion. Je l’a connaissais assez pour voir si elle était heureuse ou non et clairement elle ne l’était plus désormais. Et elle se surmenait probablement pour éviter son mec devenu trop collant, voir étouffant. Je me demandais si elle lui avait parlé de notre soirée... Quelque chose me disais que non. Il était du genre étroit d’esprit à ne pas pouvoir comprendre que deux ex restent en contact et soient simplement amis. « Si Londres manque de passion, à défaut de plage encanaille toi un peu ma belle. Même avec un petit cul maigrichon comme le tien, tu ferais des ravages sur le marché au bétail de l’amour dans notre belle capitale. Imagine toi en goguette avec moi plutôt que sur une plage des tropiques. Croit moi c’est ce qu’il te faut. Un mec qui mette le feu à tes draps. Je parle en connaissance de cause. » Moi, mettre les pieds dans le plat ? Que nenni. « Mais tu as raison, t’acheter un maillot de bain s’impose, si tu vas dans une soirée Beach/Hawaï c’est une obligation le maillot. » Je me moquais avec un clin d’œil. Il fallait qu’elle reprenne un peu de « pep ‘s » et j’allais m’y employer. « Ok petites fesses plates, qu’est-ce qu’on mange pour t’aider à vider ton sac et que je te persuade de quitter ce type qui te rends malheureuse comme les pierres ? »
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MessageSujet: Re: Old time good time [S.F]   Old time good time [S.F] Icon_minitimeMar 26 Mai - 18:31

Okay, alors autant dire que le message de Sully était clair. La jeune femme fronça légèrement les sourcils de désaccord bien que cela ne soit pas la première fois que son ami ne fasse pas dans la dentelle, lorsqu’il avait son point de vue à adopter. Elle essaya de le couper une première fois, parce que ce qu’elle entendait ne lui plaisait pas, mais il ne lui en laissa pas l’opportunité, poursuivant dans sa lancée à sa place.  Est-ce que ce qu’elle entendait ne lui plaisait pas, ou bien essayait-elle de se convaincre, que ça ne lui plaisait pas ? Elle était bien loin de se genre de réflexions, préférant s’enfermer à la place dans ses fausses croyances et ses certitudes.

- Ok petites fesses plates, qu’est-ce qu’on mange pour t’aider à vider ton sac et que je te persuade de quitter ce type qui te rends malheureuse comme les pierres ?

Elle lui jeta un regard insistant, pour lui faire comprendre que d’accord, elle avait comprit, il ne portait pas son copain dans son cœur. Ce a quoi elle voulut savoir :

- Non mais va vraiment falloir que vous m’expliquiez tous ce que vous avez comme problème avec Jared, elle se sentait tendue, de nouveau sur la défensive, ressentant le besoin de se justifier à tout prix. Elle était assez grande pour décider toute seule avec qui elle partageait sa vie ! On a chacun nos problèmes et nos préoccupations pour l’instant, du coup ça fout parfois un peu la merde, mais c’est pareil pour tout le monde, expliqua t-elle. Elle se souvenait des premiers temps avec lui et c’était bien, ce n’était quand même pas une illusion, ça ! Non mais pour de vrai, il est franchement cool, mais comme je veux bien admettre que je m’en plains un peu en ce moment, on dirait pas. C’est tout. Elle haussa les épaules, parce qu’elle n’avait pas plus d’arguments à avancer pour l’instant.

Et si c’était vraiment de sa faute à elle ? Ses manies, ses habitudes… Elles étaient de plus en plus agaçantes en ce moment, mais quand elle était sous tension, chaque détail désagréable se retrouvait amplifié, il n’y avait donc rien d’anormal à cela. Jared était pas un gars mauvais, et si il avait réussi à la faire craquer, ce n’était pas pour rien. Elle n’arrêtait pas de le dépeindre comme un type envahissant et insupportable, mais dans le fond, elle savait plus que c’était parce qu’il ne lui correspondait pas, que ce qu’il était vraiment, alors, il n’était pas forcément à blâmer. La vérité, elle se retrouvait surtout parce qu’avant lui, elle n’avait jamais entamé de relation sérieuse, et la seule en date, elle faisait toujours des efforts considérables pour ne pas y attarder ses pensées, et ce soir ne ferait pas exception. Entre les deux elle avait eu plusieurs aventures, plus ou moins durables, c’était à ce moment là que Sully en avait fait parti, parce que elle même ne savait pas vraiment ce qu’elle voulait, trop attachée à ce qu’elle avait perdue, pour chercher ailleurs. Jared dans l’équation, elle recherchait à forcer les choses d’une manière ou d’une autre comme pour ressentir de nouveau ces plaisirs oubliés qui avaient réussi à la faire rêver, dans une époque plus lointaine. Si ça s’arrêtait, qu’est-ce qui allait se passer ? En fait, elle avait déjà bien trop de soucis pour en rajouter un de plus avec une éventuelle rupture, et elle ne comprenait même pas pourquoi ça lui traversait l’esprit à présent. C’était Sully et ses idées foireuses le responsable ! Non non non, ça allait entraîner encore plus de complications et elle avait clairement pas la tête à ça, donc autant dire que ça ne faisait pas partie de ses priorités.

Bref, c’était son rôle de défendre son mec, son obligation de copine, surtout qu’il n’était pas là pour plaider sa cause. Lui même devait patauger dans son jus, parce qu’il allait encore passer la soirée dans son coin, puisqu’elle avait décommandé. En tout cas, elle espérait que pour une fois, Sully allait l’entendre sérieusement, mais vu comme il était entêté, c’était probablement mal parti.

- Du coup, t’es mal barré pour me persuader de quoi que ce soit, mais c’est clair que manger, c’est l’une de tes brillantes idées que tu as eu ce soir, ne manqua t-elle pas de se moquer en retour. Elle n’avait pas trop prêter attention à sa corpulence ces derniers temps, là non plus, elle n’avait pas le temps pour ça, et en plus elle se sentait bien dans son corps, mais elle n’avait jamais rien contre un excellent repas ! Ca te dit, on commande des maki ? A la réflexion, ça faisait un moment qu’elle n’avait pas mangé japonais et ça lui faisait tout à coup très envie. Y’en a un pas loin d’ici qui en fait des sucrés aussi, si t’as pas encore goûté, tu sais vraiment pas ce que tu rates ! Fraise, banane, garnis de chocolat, autant dire qu’elle avait l’impression de manger un bonbon à chaque bouchée, comme c’était un délice ! Toi d’ailleurs, tu n’as pas des commérages à me raconter sur l’une de tes dernières conquêtes ? L’expression de ses yeux se fit plus brillante, parce qu’elle savait ce que ça signifiait.

Elle adorait pouvoir faire des commentaires à leur sujet, apporter son avis et son point de vue, même si elle ne les connaissait pas. Qu’il s’agisse de critique, ou même d’encouragement, ou bien faire preuve d’empathie, elle avait toujours son mot à dire. Là dessus, elle avait toujours été assez ouverte d’esprit parce qu’elle partait du principe que tant que tout le monde était heureux de ce qu’il faisait et avec qui il le faisait, le reste elle n’en avait rien à faire. Toutes ces étiquettes qu’on colle un peu partout de façon systématique… Si il y avait un moment pour profiter de la vie et de ses expériences, c’était maintenant, mais quand on l’avait vu défiler devant soi, rempli d’une tonne de regrets qui nous on rendu frustrés et aigrie jusqu’au reste de notre existence.
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MessageSujet: Re: Old time good time [S.F]   Old time good time [S.F] Icon_minitimeMer 27 Mai - 22:26



Old time good time
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Je pouvais difficilement lui mentir au sujet de l’avis que j’aie sur son actuel petit ami. Certaine aurait pu prendre ça pour de la jalousie ou une tentative, ratée, de la reconquérir. Mais, ce n’était pas le cas. Au début je n’avais rien eu contre son copain. Après tout elle savait plutôt bien choisir ses « compagnons » en règle générale, elle m’avait bien choisi moi comme plan cul de consolation. Preuve de son goût non ? Malheureusement sa relation avec Jared semblait s’être détériorée, c’était un gentil garçon, à ce que j’en savais, mais je voyais bien qu’elle n’était plus aussi heureuse qu’au début. Elle avait probablement dû lui cacher qu’elle passait la soirée avec moi. Elle était agacée par mon avis tranché sur la question. Je voyais bien qu’elle était sur la défensive et qu’elle ressentait le besoin de défendre son choix. Son homme. Sauf que je sentais bien que si on lui offrait un homme plus ... Passionné, spontané, qui lui laisserait le temps de vivre de son côté, de sortir. Bref je n’avais rien contre ce pauvre Jared, mais il me semblait clairement qu’il l’étouffait. Sauf qu’elle était têtue. Réellement. Quand bien même elle avait le sentiment d’être prise au piège, de ne plus s’épanouir dans sa relation, elle persévèrerait car elle était comme ça. Elle n’abandonnait pas. Contrairement à moi, elle s’impliquait. Mais je voulais qu’elle soit heureuse et j’avais un bon feeling en général avec les gens. JE sentais qu’elle aspirait à autre chose mais qu’elle ne voulait pas faire souffrir Jared, parce qu’elle avait de l’affection pour le début de leur relation. Parce qu’elle était amoureuse de leur début d’histoire, des souvenirs. Elle le quitterait quand elle l’aurait décidée. Et seulement si elle réalisait, seule, qu’on ne se contentait pas des « restes » des souvenirs du début de sa relation pour être heureux. Mais, qui étais-je pour porter un jugement alors que je ne « vivais » jamais de relations de couple par choix. Je ne m’impliquais pas, c’était plus facile à résoudre comme cela. Je n’avais pas le temps de cultiver une relation, ni l’envie de me faire briser le cœur. Car, quand elle le quitterait, elle souffrirait, en « souvenir du bon vieux temps ». A ce moment-là, je serais à ses côtés. Pour la sortir, lui faire ingérer de la nourriture saine mais « consolante » du genre ... de la crème glacée au tofu et à la menthe. L’essayer, c’est l’adopter. « Tu finiras par venir pleurer sur mon épaule que tu le quittes ou non. J’estime avoir le droit de te filer un conseil de célibataire impénitent. » Je lui explique en souriant pour faire passer la pilule. Je n’aurais peut-être pas dû lui parler aussi franchement avant qu’elle ingère une quelconque nourriture solide. Avec elle, il valait mieux la faire manger et boire avant d’aborder certains sujets. Clairement. « On commande ce que tu veux, c’est ma journée « malbouffe ». J’ingère ce que tu veux et demain je me remets au soja et au lait de riz. » Mon régime alimentaire « baba cool » faisait franchement rire mes amis en règle général, comme le fait que j’ingère de la caféine seulement après le jogging et du thé le reste de la journée. Mes « petites manies » de hippies. Et puis pour tout avouer j’étais assez tenté à l’idée de goûter des makis sucrés. Mon palais ingérait de la mal bouffe une fois par semaine, autant en profiter pour faire de nouvelles expériences. « Tu as conscience que tu vis ta vie sexuelle au travers de la mienne quand même ? Si tu sortais avec moi t’aurais pas besoin de récit, tu pourrais vivre le grand frisson toi-même. » Je lançais en lui lançant mon portable pour qu’elle appelle et passe la commande. Il me semblait évident que nous mangerions ici. « Tu sais quand tu viens comme ça, sans qu’il soit au courant, j’ai l’impression d’être ton amant ou ton vilain petit secret. Comme si tu consultais un site porno. » J’éclatais de rire en m’installant confortablement dans un des fauteuils de l’orchestre, un des plus moelleux. Lançant mes pieds sur l’appui-tête devant moi. « Tu préfères quoi comme potin, sur les hommes ou sur les femmes ? » Je la questionnais en passant mes mains derrière ma nuque, m’installant confortablement. « Parce qu’il y’en a des trucs à raconter, pour l’un comme pour l’autre. »
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MessageSujet: Re: Old time good time [S.F]   Old time good time [S.F] Icon_minitimeLun 1 Juin - 19:13

C’était bien pour ça que Tamara n’e parlait jamais. Ce n’était pas uniquement parce que ça soulevait tout un tas de réflexions auxquelles elle ne voulait pas se prêter, mais surtout parce que c’était le début d’une longue dévaroulade de pièces, après avoir fait chuter le premier domino sur les autres. Ca remuait tout ce qui gravitait à côté, et ça, c’était bien le cataclysme qu’elle souhaitait éviter.

Elle préféra engager une autre tactique, à savoir, celle de l’autruche. Elle décida d’ignorer l’une des remarques de son ami, et profita de leur petit aparté sur le repas de ce soir pour passer la commande qui saurait satisfaire leur estomac à tous les deux. Comme Sully ne lui avait pas fait la précision et qu’il ne vint pas à le faire, elle prit la décision elle-même du plateau qu’elle désirait : poisson cru, cuit, végétarien, salé, sucré… tous y étaient pour le plus grand plaisir de son appétit.

- D’ici une quarantaine de minutes, annonça t-elle, après avoir raccroché. Ce qui nous laisse le temps de pas mal de trucs, elle haussa les épaules, parce qu’il leur faudrait patienter. Or, il est bien connu que le temps paraît tout de suite beaucoup plus long, lorsqu’on est affamé !

Sa nouvelle stratégie ne porta pas ses fruits, d’une part parce que Sully n’en avait pas terminé avec la discussion précédemment entamée, mais aussi parce que sa remarque la fit tout de suite réagir, oubliant la résolution qu’elle avait prise, seulement quelques minutes plus tôt.

- Fais gaffe, parce que si ça continue, je pourrai bien finir par te prendre au mot, lui révéla t-elle d’un ton entendu, mais si ils savaient tous les deux qu’une telle aventure était d’avance vouée à l’échec puisqu’ils l’avaient déjà testé en âme et conscience. Attention à toi, je ne sais pas si je pourrai résister encore longtemps, tu m’as percée à jour !

Au moins, elle n’en avait pas perdu le sens de l’humour, et elle attendait sa réaction désormais. Joueurs tous les deux, c’était pour ça sans doute qu’ils prenaient autant de plaisir lorsqu’ils se retrouvaient ensemble, et c’était ça qu’elle appréciait dans cette amitié : l’ambiguïté disparue, il n’y avait que les points positifs qui restaient, ce qui constituait un sacré avantage !

- Sinon, j’en ai marre de devoir rendre des comptes à tout le monde à chaque fois, reprit-elle, plus dans l’expression de la résignation cette fois ci. C’est moi qui suis dans le lit de Jared, justement, souligna t-elle donc c’est entre lui et moi que ça se passe. Et désolé, il n’y a pas de plan à trois de prévu ! le nargua t-elle en prenant une attitude de désinvolture.

Mais effectivement, elle commençait à devenir assez lasse de devoir fournir des explications, qui se répétaient de plus en plus souvent ces temps-ci peut être, mais qui de manière générale, avait toujours été présente. Lorsqu’elle était avec Jared, lorsqu’elle papillonnait de garçons en garçons, lorsqu’elle finissait par leur avouer qu’elle ne cherchait rien dans la longueur et qu’ils essayaient malgré tout de la convaincre du contraire. C’était également lorsqu’elle sortait encore avec Simon – et c’était encore plus lointain – et qu’elle s’acharnait à soutenir sa sœur, sa meilleure amie, qui était elle même confrontée à ses parents. Ca avait été rebelotte lorsque ça s’était terminé avec Simon, mais qu’ils n’en avaient jamais émis la volonté tous les deux, plus par résignation que véritable envie… Bref, pour elle, c’était des moments de la vie, où on ne pouvait plus chercher le pourquoi du comment du parce que, parce que ça se résumait à gratter d’anciennes blessures et rouvrir les cicatrices, vraiment qui avait besoin de ça ? Elle se sentait bien trop faible à ce sujet pour prendre le risque, surtout lorsqu’il s’agissait du frère de Carys, c’était pour ça qu’il était un sujet tabou avec la majorité des personnes qu’elle côtoyait. Elle se planquait derrière son mur d’indifférence à la place, et c’était encore ce qui fonctionnait le mieux jusqu’à présent.

- Tu sais quand tu viens comme ça, sans qu’il soit au courant, j’ai l’impression d’être ton amant ou ton vilain petit secret. Comme si tu consultais un site porno, continua de s’inquiéter faussement Sully.

- Lui non plus j’ai aucune justifications à lui faire, il m’a pas passé la bague au doigt hein ! Encore heureux ! Elle ne l’exprima pas oralement cependant. Si je lui dis, je devrai lui en donner. C’est mort. Fin de l’histoire. Ou au pire, je lui dirai ça, du porno, tiens pour voir. Je me demande quelle sera sa réaction.

C’était déjà tout vu, mais c’est vrai que sur ce coup, elle devait bien admettre que ça pouvait se révéler être amusant. Elle s’était elle aussi installée confortablement dans un des fauteuils, et il aurait fallut la porter pour qu’elle daigne accepter à se lever d’ici. Ses muscles étaient un à un en train de se détendre, de cette longue journée, de ces jours derrière elle, qui se faisaient sérieusement sentir.

- Tu préfères quoi comme potin, sur les hommes ou sur les femmes ? Parce qu’il y’en a des trucs à raconter, pour l’un comme pour l’autre.

Elle agita la main avec une forme d’indifférence.

- Au moins ce qui mérite d’être entendu. A moins qu’il n’y est une personne en particulier qui fasse battre ton cœur ? Elle n’y croyait guère en effet. Elle avait toujours connu Sully, comme étant Sully justement, et elle avait du mal à imaginer qu’il puisse en être un jour autrement, même si tous, autant qu’ils étaient, étaient amenés à évoluer, inévitablement. Je sais pas, des confidences, des secrets sur l’oreiller, c’est bien le genre de trucs que tu dois avoir en stock ? Je te l’ai dit, on a plein de temps à tuer avant que les maki n’arrivent !

Donc toute histoire qui lui ferait oublier son ventre qui était méchamment en train de se mettre à gargouiller justement, était bonne à prendre. Elle savait pertinemment que Sullivan n’en était jamais à court, et c’était aussi ce qui faisait tout son charme. Elle le dévisagea, afin de lui faire comprendre, qu’à présent, elle était toute ouïe, prête à écouter lorsqu’il le fallait, et faire des petites exclamations ou des commentaires, lorsque cela était aussi approprié.
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MessageSujet: Re: Old time good time [S.F]   Old time good time [S.F] Icon_minitimeDim 7 Juin - 15:17



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D’ordinaire j’évitais de me mêler de ce qui ne me regardait pas et surtout de donner des conseils d’ordre sentimentaux. J’avais conscience de n’être pas un exemple de stabilité et probablement la personne la moins à même de donner ce type de conseils. J’étais incapable de m’attacher sentimentalement et sexuellement. C’était soit l’un soit l’autre, jamais les deux. Alors « analyser » la relation de quelqu’un d’autre ....

Sauf que je me sentais dans l’obligation de lui parler de ce que je pensais de sa relation avec Jared. Ce n’était pas un mauvais bougre, durant un temps au début de leur relation il l’avait rendu heureuse, elle s’était épanouie auprès de lui mais maintenant ... Ils ne semblaient plus être dans la phase « lune de miel » et je la voyais s’enliser dans cette histoire alors qu’elle lui pesait visiblement. Je pensais qu’elle restait auprès de lui plus par habitude que par réelle envie. En souvenir des bons moments. Je ne pouvais m’empêcher d’y mettre mon grain de sel car ...les relations « en souffrance » comme celle-ci pouvaient s’éterniser et des enfants se trouver pris au piège de parents qui finiraient par se détester. J’étais passé par assez de lits et avait assez regardé mes parents depuis 20 ans pour savoir une chose, quand l’amour, le véritable se présentait, vous n’étiez jamais lassé. Malgré leur « politique » de vie, libertaire et libertine mes parents n’avaient jamais été des adeptes de l’amour libre. Leur couple ne les avait jamais lassé. Ils s’aimaient encore comme des adolescents. Pour n’avoir jamais rencontré quelqu’un me donnant envie de m’impliquer ainsi, je me jugeais donc en bonne position pour l’aider à se libérer de cette relation pour chercher celle qui l’épanouirait vraiment. Totalement.

- Fais gaffe, parce que si ça continue, je pourrai bien finir par te prendre au mot Elle essayait de détourner notre conversation. Nous savions tous les deux que ce chapitre de notre vie était définitivement clôt. Nous avions été amants, au lit nous avions même fait quelques étincelles mais clairement, nous ne redeviendrons pas des « sex friends ». C’était trop tard pour nous. Attention à toi, je ne sais pas si je pourrai résister encore longtemps, tu m’as percée à jour ! Même si elle cherchait à me provoquer pour dévier la conversation, j’admettais cette fois ma défaite. J’avais introduit la graine, restait à voir si le plançon se développerait. « On ne peut pas coucher ensemble de nouveau, tu tomberais amoureuse et je devrais me débarrasser de notre relation. Or tu sais toujours quelles sont les bons restaurants et tu m’apportes à bouffer malsain ... Je ne peux décemment pas renoncer à ça, pour une paire de miche d’anorexique ! » Elle finit par rebondir sur mes commentaires au sujet de son couple. - Sinon, j’en ai marre de devoir rendre des comptes à tout le monde à chaque fois. C’est moi qui suis dans le lit de Jared, justement c’est entre lui et moi que ça se passe. Et désolé, il n’y a pas de plan à trois de prévu ! C’était quoi ce tripe en ce moment avec les plans à trois ? Ça devait être ma deuxième « allusion » de la semaine sur ce sujet. J’avais loupé un phénomène de mode ? Bref, autant aller sur un terrain plus neutre à savoir mes récentes conquêtes et ma vie intime. Il y avait matière à tenir des heures. Mais il me fallait quand même un indice sur ce qui la branchait ce soir. - Au moins ce qui mérite d’être entendu. A moins qu’il n’y est une personne en particulier qui fasse battre ton cœur ? Je sais pas, des confidences, des secrets sur l’oreiller, c’est bien le genre de trucs que tu dois avoir en stock ? Je te l’ai dit, on a plein de temps à tuer avant que les maki n’arrivent ! elle n’avait pas tord, autant l’occuper avec quelques ragots. « On m’a proposé un plan à trois la semaine dernière. Je suis rentré avec une blonde à la maison ... Et en basculant sur mon lit, elle a manqué étouffer Aisling endormie dans ma couette, avec ses seins siliconés... et pas gênée le moins du monde elle nous a proposé un plan à trois ... Normal quoi. »
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MessageSujet: Re: Old time good time [S.F]   Old time good time [S.F] Icon_minitimeLun 8 Juin - 22:41

- On ne peut pas coucher ensemble de nouveau, tu tomberais amoureuse et je devrais me débarrasser de notre relation. Or tu sais toujours quelles sont les bons restaurants et tu m’apportes à bouffer malsain ... Je ne peux décemment pas renoncer à ça, pour une paire de miche d’anorexique !

Sully et sa façon si poétique de d’entre voir les choses… La jeune femme décroisa ses jambes, pour les recroiser dans l’autre sens.

- Ca tombe bien, tu vois, il y en a qui ne s’en plaignent pas, dit-elle, piquée au vif, toujours en faisant référence à Jared. Non mais. Bien que fond, ce ne soit pas méchant, elle ne pouvait pas s’empêcher de contre attaquer, son caractère impulsif reprenant facilement le dessus, même lorsqu’il ne s’agissait que de plaisanterie. C’était en partie pour ça qu’elle excellait également dans son travail : elle ne se laissait pas marcher sur les pieds. La comédie te monte décidément de plus en plus à la tête, c’est pire à chaque fois, le titilla t-elle en soupirant.

L’appel de la nourriture commençait à parler à sa place, rendant Tamara plus irritée et irritante. Ca risquait probablement de durer, tant qu’elle n’aurait pas la bouche pleine, donc les makis n’avaient pas intérêt à trop se faire désirer ! Du coup, ça ne laissait pas beaucoup le choix à Sully : il valait mieux pour lui que son histoire soit prenante !

- On m’a proposé un plan à trois la semaine dernière. Je suis rentré avec une blonde à la maison ... Et en basculant sur mon lit, elle a manqué étouffer Aisling endormie dans ma couette, avec ses seins siliconés... et pas gênée le moins du monde elle nous a proposé un plan à trois ... Normal quoi.

Elle se mit à pouffer comme une bécasse, parce qu’elle imaginait totalement la scène. Elle posa une main devant sa bouche pour ne pas avoir l’air de rire trop fort. A son sens, on était victime de ce genre de situation uniquement dans des films, tant cela paraissait peu probable et cocasse. Il fallait définitivement croire que non.

- Et bien tu parles d’une vie de débridé… elle laissa planer le silence, puis : en même temps, qui ne tente rien n’a rien.

Elle ria encore, bien contente de ne pas avoir été à la place de son ami. Awkward.

- Et tu t’en es débarrassé comment ? Son petit doigt lui disait, qu’en plus, ça ne devait pas forcément être le genre de meuf qu’on arrive facilement à mettre à la porte. Elle se perdit quelques instant dans ses pensées, avant d’aller plus loin dans sa réflexion. Mais en même temps, on sait pas… peut être que c’était pas du tout son délire aussi, et puis qu’un jour, on le lui a proposé. Qu’ensuite, grâce à ça, elle a totalement changé d’avis sur la question. Tu as peut être manqué quelque chose, et tu ne le sauras jamais.

Sully ne manquait pas grand chose à son avis, mais elle ne lui fit pas la précision pour une fois. Le téléphone de ce dernier s’éveilla tout à coup – le livreur voulait des précisions sur l’adresse, parce qu’il était dans le quartier. La brune se leva de son siège, annonçant d’un geste de la main à son ami qu’elle s’en allait aller réceptionner tout ça. Elle revint peu de temps ensuite, et commença à sortir leurs plats du sac en papier.

- C’est maintenant que tu vas me dire si ça valait le coup d’attendre ou pas. Elle poursuivit son déballage, pour montrer la présentation sous son meilleur jour. Tadam ! Tout avait l’air appétissant, si bien qu’elle ne savait même pas par où commencer. J’espère que ça te dérange pas que je t’attende pas, et hop, elle avait déjà attrapé un maki thon avocat, qui ne demandait qu’à être mangé… Le boulot, sinon, ça donne quoi ? Tu t’en sors ?

Elle savait son emploi du temps chargé, et elle espérait que Sully trouve encore un peu du temps pour lui, comme ils le faisaient tous les deux ce soir.
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MessageSujet: Re: Old time good time [S.F]   Old time good time [S.F] Icon_minitimeJeu 11 Juin - 22:48



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Bien qu’ayant été élevé par un couple New Age, ma vision de l’amour physique était loin d’être romantique. Si j’étais un séducteur qui aimait être proche des hommes comme des femmes, je n’avais pas d’illusion concernant l’amour. L’amour était un sentiment rare, on se disait trop facilement amoureux désormais, pour un rien on se disait je t’aime. Alors que le véritable amour, du genre de celui de mes parents était particulièrement rare. Je n’étais encore jamais « tombé » amoureux. L’expérience de ma mère biologique avec mon géniteur m’avait servi de leçon. Elle avait succombé à ce sentiment éphémère et j’étais issu de cette « faille » dans sa bonne éducation. Les gens confondaient trop facilement la luxure du véritable sentiment amoureux. Je ne commettrais pas cette erreur, j’étais bon dans les relations de courte durée, je suis trop volatile, trop papillonnant pour les « grandes histoires ». Mais c’était très bien ainsi. Cela me convenait parfaitement.

- Ca tombe bien, tu vois, il y en a qui ne s’en plaignent pas, J’éclatais de rire face à sa petite mine vexée. Il fallait que j’arrête avec mes blagues sur sa subite minceur. N’ont pas qu’elle eut eu un jour des formes « pleines » mais elle avait considérablement fondue depuis quelques mois et cela m’inquiétait. Bien sûr je voyais là un autre signe de la nullité de son conjoint qui ne la nourrissait pas assez. La comédie te monte décidément de plus en plus à la tête, c’est pire à chaque fois, Mais, elle ne se laissait pas faire, m’aiguillant aussi un peu pour se venger. Et puis je le savais, lorsqu’elle n’avait pas mangé elle était grincheuse. Il fallait la nourrir régulièrement, un peu comme un Gremlins pour s’assurer qu’elle soit de bonne humeur et dans un bon état d’esprit. Ce qui ne me gênait pas outre mesure, j’aimais manger, en bon « épicurien » même si mon régime alimentaire végétarien/vegan posait certain soucis lorsqu’il fallait choisir un restaurant. Bien qu’aujourd’hui de plus en plus d’établissements surfent sur cette vague du manger « sain ».

Vint le moment de lui parler de ma vie sexuelle « débordante » et des petits tracas et amusement qui en étaient ressortis. Ces derniers temps j’avais mené ce que ma mère se plaisait à appeler ma « vie de patachon ». Elle ne me jugeait pas, bien qu’elle ait préféré avoir des petits enfants à « bercer » sur ses genoux. Je m’estimais encore trop jeune et trop égoïste pour céder à la seule requête que je ne pouvais pas réaliser dans l’immédiat de la part de ma mère. Clairement j’adorais les enfants mais ceux des autres. - Et bien tu parles d’une vie de débridé... En même temps, qui ne tente rien n’a rien. Elle n’avait pas tort. Cependant la requête de la blonde m’avait décontenancé .... Elle avait semblé si « naturelle », comme si trouver une autre femme dans son lit et proposer de le faire ensemble était ... logique. Ce soir là, il avait eu honte de lui, de la femme qu’il allait besogner. Réellement honte. - Et tu t’en es débarrassé comment ? Mais en même temps, on sait pas… peut être que c’était pas du tout son délire aussi, et puis qu’un jour, on le lui a proposé. Qu’ensuite, grâce à ça, elle a totalement changé d’avis sur la question. Tu as peut être manqué quelque chose, et tu ne le sauras jamais. Je soupirais en levant les yeux au ciel. « C’est clairement pas mon truc. Je ne crois pas qu’on soit fait pour baiser plus d’une personne à la fois. Comment j’ai réglé le problème ? En la mettant à la porte gracieusement ... J’avais Aisling a poile dans mon lit, bourré et une trique à faire pâlir d’envie DSK ... Un problème à la fois, la blonde expédiée, j’ai mis les points sur les i aux visites nocturnes de ma meilleure amie et je me suis couché pour cuver mon vin. » Ce fut le moment que choisis le livreur pour se manifester avec notre ripaille. Elle s’éclipsa le temps de régler la course avant de réapparaître les boites du traiteur dans les mains. - C’est maintenant que tu vas me dire si ça valait le coup d’attendre ou pas. J’espère que ça te dérange pas que je t’attende pas. Le boulot, sinon, ça donne quoi ? Tu t’en sors ? J’attrapais une paire de baguette et lui tapais doucement sur les doigts pour la « gronder » gentiment avant de piocher un sashimi dans le plateau. « Mange grande perche, il faut que tu tiennes la nuit. Je suis débordé, entre le plateau et le théâtre, je ne sors plus trop. J’ai décidé de faire pénitence sexuelle. Arrête de ricaner, je me prive de sexe pour être concentré sur le travail et ça marche. J’adapte Cyrano pour le jouer ici. Et toi le boulot, ce patron tyrannique il est sexy ou pas ? »
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MessageSujet: Re: Old time good time [S.F]   Old time good time [S.F] Icon_minitimeVen 12 Juin - 22:26

Tamara écouta son ami lui raconter son histoire rocambolesque. Elle n’arrêtait pas de lui rentrer dedans, parce que c’était de bonne guerre, mais elle partageait le même avis que le sien. Sans n’être ni à cheval sur les principes, ou une grande romantique, avec sa propre expérience, elle s’était forgée sa propre vision des relations, et malgré quelques libertés qu’elle s’était déjà accordée, ça ne faisait pas non plus partie de son état d’esprit. Elle ne l’admit pas à Sully, pour ne pas paraître niaise, et aussi pour qu’il ne se saisisse pas de l’occasion, mais dans l’idéal qu’elle avait imaginé quant à son futur, un tressaillement au niveau de son cœur devait être présent à chaque fois qu’elle voyait son compagnon. Lorsqu’elle enchaînait des histoires non durables, elle ressentait également quelque chose, mais pas vraiment de la même envergure : c’était de l’excitation, mais rien d’autre. Elle ne voulut pas chercher à savoir ce qu’il en était pour son copain, une fois de plus. Elle avait de toute façon été pendant trop longtemps persuadée ne connaître ces émotions qu’avec Simon, qu’elle avait choisi de les mettre sur le compte de la résignation. Que se passerait t-il si elle venait à l’éprouver pour une autre personne un jour ? Est-ce que ça voulait dire tirer un trait sur Simon pour toujours ?

Elle l’avait fait depuis longtemps de toute façon, non ?

- Mange grande perche, il faut que tu tiennes la nuit.

Sully avait-il prévu nuit blanche dans leur programme ? Tout laissait à penser que oui. Tam essaya d’éviter l’attaque de baguettes, qu’elle réussie, avec plus ou moins de succès. Manger avec des baguettes ? C’était pour les faibles ! Sans relever là non plus qu’elle ne savait tout simplement pas le faire – Sully était déjà au courant – elle préférait laisser le glamour de côté, le temps de se remplir la panse. De toute façon, elle n’était tout à coup, jamais très féminine, lorsqu’elle se mettait à manger.

- Je suis débordé, entre le plateau et le théâtre, je ne sors plus trop. J’ai décidé de faire pénitence sexuelle. Arrête de ricaner, je me prive de sexe pour être concentré sur le travail et ça marche. J’adapte Cyrano pour le jouer ici. Et toi le boulot, ce patron tyrannique il est sexy ou pas ? »

Elle ne put pas répondre tout de suite, comme elle était déjà occupée à mâcher ses grains de riz. Elle déglutit, afin de commenter :

- On en reparlera quand on verra les dégâts que ça te causera. Ca promettait une autre soirée, similaire à celle-ci. Cyrano ça va être pour quand ? Comme d’hab, il va falloir que tu me réserves une place. C’était après tout par le biais du théâtre qu’ils s’étaient connus.

Elle ne manqua pas par la suite d’enfourner autre fuji et compagnie. Comme toujours, la nourriture était une véritable tuerie.

- Non, tellement pas, répondit-elle d’abord machinalement, en parlant de Faure, mais tout en parlant, elle reconsidérait vraiment la question en même temps . Quoi que. J’ai jamais vraiment fait gaffe, parce qu’il passe plus son temps par me taper sur le système qu’autre chose en ce moment, mais quand même j’crois que j’ai pas le droit de dire que c’est un mauvais parti. Si on enlève tout ce qui va pas !

Non parce qu’il ne fallait pas croire qu’elle allait se mettre à craquer sur Faure ! Pas question !

- Tu voudras que je te le présente ? questionna t-elle avec une expression un peu plus coquine dans le regard, qui voulait tout dire. Va savoir, peut être que ça lui calmera les nerfs et que ce sera bénéfique pour tout le monde, moi la première !

A chaque problème… sa solution !
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