Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

Partagez
 

 On dira qu'on s'est rencontré au musée ~ Tam & Patrick

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous


Invité
Invité

On dira qu'on s'est rencontré au musée ~ Tam & Patrick  Empty
MessageSujet: On dira qu'on s'est rencontré au musée ~ Tam & Patrick    On dira qu'on s'est rencontré au musée ~ Tam & Patrick  Icon_minitimeLun 14 Déc - 16:41

« Mais vous êtes une agence d’évenementiel ou pas ? C’est écris sur votre devanture bon sang ? C’est pas croyable d’être aussi mensonger dans votre approche avec les clients ! Vous êtes tous pareil vous les commerciaux ! »

Ah… les femmes enceintes, leurs facilités à manger tout et n’importe quoi à n’importe quel moment de la journée, leur facilité à pleurer facilement pour un oui ou pour un non à l’approche de l’heureux évenement et surtout, leurs sauts d’humeurs si soudain et souvent innaproprié pour n’importe quel broutille du quotidien. Ça, c’était le quotidien de Patrick depuis maintenant six mois. Et aujourd’hui, n’allait pas déroger à la règle. A la base, simplement partit pour demander un renseignement, cette virée entre frère et sœur avait vite terminer en journée shopping, au grand dam de Patrick qui ne pouvait rien refuser à sa sœur depuis qu’on lui avait annoncer l’arrivée de son futur neveu ou de sa future nièce.  Pourtant, il avait une sainte horreur du shopping, peu importe sous quel forme, sur internet, dans un grand magasin, dans une petite boutique de quartier, il en avait une sainte horreur ! Mais aujourd’hui, la force de persuasion d’une femme enceinte, et accesoirement un couteau de cuisine sous la gorge avait eu raison de lui. C’est donc avec une moue plus grande que la muraille de Chine que Patrick arpentait les allées de Londres, slalommant entre chaque touriste avec une habilitée peu commune, à la recherche d’une échapattoire à cette journée interminable. Et il pensait l’avoir trouver au moment précis où Florence, lui demanda d’aller lui acheter un masque pour ses cheveux.

Oui oui, un masque pour les cheveux, toute l'ironie de la chose. Imaginez la tête qu'il eut en entendant ce mot. «  Un masque .. un masque genre, un masque quoi ? » Et pourtant, plutôt que de voir cela comme une corvée de plus à cette longue journée, Patrick y voyait plutôt un moyen de s'échapper très loin. Il n'aurait eu qu'à prétexter qu'il n'avait pas trouvé ce fameux masque. Mais l'idée lui passa très vite en voyant l'air grave de sa sœur et en se rappelant le couteau de cuisine de chez lui. C'est donc en moonwalk et avec une moue digne des plus grandes comédies américaines, que Patrick s'exécuta laissant Florence mettre en place son plan machiavélique.

Sa sœur en profita donc pour se rendre dans cette agence qu'elle avait repérée quelques jours auparavant en allant flâner en centre-ville malgré les recommandations du médecin, lui ordonnant de rester chez elle pour se reposer. Mais Florence était de la même graine que Patrick, aussi têtu qu'un panneau Stop et avait donc braver le danger en poussant la porte de cette agence d'événementiel, bien décidée à organiser un anniversaire surprise. Et c'est ainsi que le drame commença, d'abord se fut calmement que la jolie gérante de l'agence refusa poliment sa demande, ce qui eu le don de l'énerver, un chouilla … «  Comment une agence de, je cite, c'est écrit là ! » cria t-elle en sortant du magasin et en faisant de grands gestes dans la rue, se donnant littéralement en spectacle devant des patients interloqués de voir tant de violences dans un si petit corps. « D'ÉVÉNEMENTIEL ! Peut-elle se permettre de ne pas proposer des anniversaires surprises ? Je vous le demande à vous ! » continua t-elle en demandant à un jeune homme assied à l'intérieur du magasin qui s'enfonça un petit plus dans son fauteuil. Oui, une femme enceinte énervée pouvait faire peur visiblement. «  Visiblement vous n'avez de yeux que pour les mariages, les grosses fêtes de la HAUTE. Bah oui, la haute, elle rapporte de l'argent en masse elle ! C'est pas nous pauvre pecnots que nous sommes avec nos mariages et nos petits anniversaires surprises qui allons faire le chiffre d'affaire de MADAME salon d'événementiel.. » Et le monologue s'arrêta brutalement. Comme arrêter par un esprit qui en aurait eu marre de ces braillements incessant, Florence se tue et posa une main sur son ventre. Cet esprit, c'était bel et bien son bébé, mais aussi l'employée du salon qui sûrement agacer par tout ce cirque et la mauvaise réputation qu'elle était en train de lui faire, sorti les griffes. Patrick, quant-à lui, était très loin de tout ça, précisément au rayon "Lotion capillaire". Si seulement il savait ce qu'il l'attendait..
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous


Invité
Invité

On dira qu'on s'est rencontré au musée ~ Tam & Patrick  Empty
MessageSujet: Re: On dira qu'on s'est rencontré au musée ~ Tam & Patrick    On dira qu'on s'est rencontré au musée ~ Tam & Patrick  Icon_minitimeLun 4 Jan - 17:35

Elle n’avait aucune idée de la tournure dont sa journée allait prendre forme, ce matin, alors qu’elle faisait la grimace, parce qu’elle n’avait pas mis de sucre, dans son café. Elle avait découvert être en pénurie, en fouillant vainement dans la boîte à sucre en métal, aux esquisses vintage, de sa cuisine. Ce n’était pas une grande surprise pourtant, puisqu’elle avait fait cette constatation, il y avait un peu moins d’une semaine, mais qu’elle avait oublié de le noter sur sa liste, lorsqu’elle avait fait les courses, deux jours plus tard, et qu’elle était rentrée avec tout, sauf ses morceaux de sucre. Elle laissa la fond de sa tasse, avec une dernière moue, qu’elle déversa dans l’évier, son bon café du matin, gâché par autant d’amertume. Heureusement, il y avait une machine à café au boulot, et tout le sucre qu’il lui fallait, pour aller avec.

Elle était justement en train de s’en préparer un, dans l’idée que ce dernier l’aiderait à affronter les clients, les gros morceaux dont elle devait s’occuper aujourd’hui. Elle ne  se doutait pas à ce moment là que celui-ci resterait sur la table de son bureau à refroidir, faute de pouvoir être bu. On l’appela justement au même instant parce que Betsy avait besoin d’elle, parce qu’elle n’arrivait plus à gérer la situation. Elle avait poliment expliqué qu’ils ne pouvaient pas prendre de nombreuses demandes dans les prochaines semaines à venir, parce qu’ils avaient un planning très chargé, à cause d’importantes manifestations. Son interlocutrice n’avait bien entendu pas apprécié de se faire mettre à la porte de cette façon, et avait trouver la manière la plus simple qu’il soit d’y remédier : faire un scandale dans les lieux. Et puis, avec toute l’affection qu’elle avait pour Betsy, Tam voyait déjà le tableau : elle n’avait sûrement pas dû savoir s’y prendre dans son refus, et leur potentielle cliente avait dû se sentir rabaissé. Ce qui était contraire à leurs valeurs, et c’était aussi ce qui faisait souvent tourner Tamara en bourrique. Tristan insistait pour que les clients soient rois, mais paradoxalement, il avait insisté pour qu’ils ne traitent que les gros événements, estimant que le reste, était dans l’immédiat, une perte de temps.

La jeune femme venait tout juste de poser un pied dans l’enceinte pesante de la pièce principale, pour comprendre l’enjeu de la situation, plus que jamais. Malgré les cris, difficile de manquer le ventre rebondi de femme enceinte de celle qui n’avait toujours pas calmé ses ardeurs.

- Madame bonjour, dit-elle la voix forte, mais dénué de toute agressivité,  afin de tenter de ramener le calme dans l’agence. Si Tristan venait à débarquer inopinément, ils courraient tous à la catastrophe, ce qui ne manqua pas de mettre immédiatement ses nerfs en pelote. J’imagine qu’il s’agit d’un malentendu, si vous voulez bien me suivre dans mon bureau, afin que nous puissions trouver une solution à vos problèmes ? Ce qui était désormais vital, c’était que la femme puisse se calmer et reposer un peu ses jambes. Elle n’était pas une spécialiste sur la question, mais elle était persuadée qu’un tel état de stress était contre indiqué bien qu’inévitable. Personne n’a proposé à boire où de quoi s’asseoir à madame ? s’insurgea t-elle contre les autres employés qui la dévisagèrent un instant, surpris par sa réaction. Tam ne savait pas contre qui elle était le plus agacé. Cette excitée qui avait repris de plus belle, parce qu’elle ne paraissait ne pas vouloir la suivre, ou ses collègues qui se montraient plus empotés que jamais, incapables de faire leur travail correctement, et avec bon sens. Madame, reprit-elle néanmoins avec la même expression, comme vous venez de le faire si bien remarquer, nous ne sommes pas dans une poissonnerie, je vais devoir vous demander de bien vouloir vous calmer, sans quoi, je ne pourrai rien faire pour vous, et me verrai dans l’obligation de vous faire partir, termina t-elle d’un ton autoritaire, tout en pesant ses mots. S’il n’y avait que la menace pour marcher, elle espérait que cela porterait ses fruits, d’autant que son caractère impulsif l’empêchait d’affaisser totalement les épaules.

Elle crut d’ailleurs un instant que cela avait marché, avant de comprendre que le calme soudain était tout autre. Tout à coup blême, la blonde paraissait avoir oublié la raison de sa colère, et son visage se transforma progressivement en un rictus qui ne présageait pas bon signe…
Revenir en haut Aller en bas
 
On dira qu'on s'est rencontré au musée ~ Tam & Patrick
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ticket To Ride :: flood & hors-jeu :: this train terminates at morden :: ARCHIVES 2016-2017-
Sauter vers: