James ∆ lawyer on the run

James est un type passionné, un idéaliste du droit, qui a toujours vu ce domaine comme le moyen de défendre les opprimés, fussent-ils criminels ou non. Il est né dans une ville de campagne du nord de l’Angleterre et y a vécu la plus grosse majorité de son enfance jusqu’à quitter le lycée pour rejoindre, grâce à de très bons résultats scolaires, la faculté de Cambridge. Là s’entament ses études de droit sous le regard admiratif et bienveillant de ses parents qui le poussent à chasser ses rêves. C’est à la faculté qu’il rencontre Ula Doherty, d’ailleurs, et le coup de foudre si tant est qu’il existe, est entre les deux immédiat. Ils s’aiment, ils sont jeunes – inconscients, aussi, et c’est ce qui explique qu’ils se retrouvent très rapidement parent d’un premier enfant. En parallèle, à la fin de ses études, James décroche un boulot dans un cabinet londonien réputé où il est payé au lance-pierre – mal – par un avocat bourru mais excellent qui lui apprend toutes les ficelles du métier.

A partir du moment où il intègre sa vie professionnelle jusqu’à aujourd’hui, la suite n’est qu’une vague succession rapide – trop rapide – d’évènements qu’il ne voit pas vraiment passer. Ula & lui se marient, puis ils ont des jumeaux, et encore un autre enfant – le dernier n’ayant que 6 mois aujourd’hui, d’ailleurs. Ula s’installe, lui aussi, elle gagne mieux sa vie que lui et au départ, le pauvre ami n’y voit que du feu. Les voilà dans un joli quartier de Londres, lui qui rame pour avoir ses premiers clients et pour courir d’audiences en audiences et Ula qui décore leur salon avec des meubles qui ont l’air hors de prix. Il ne questionne pas, et pourtant – pourtant, il est avocat. Il devrait savoir.

Il apprend un peu plus tard. Ca ne le surprend qu’à moitié, les vols. Il s’en fiche, il demande juste des précautions, histoire de ne pas se retrouver du jour au lendemain avec une femme en prison et 5 enfants à élever. Et puis il y a Ira aussi, son beau-frère et ami maintenant, et il préfèrerait tant qu’à faire éviter qu’il lui arrive quoi que ce soit à lui aussi.