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MessageSujet: TWF ★ harder better faster stronger   TWF ★ harder better faster stronger Icon_minitimeMer 12 Oct - 2:45


tristan warren faure w/ nicolas bemberg
the characterthe person
→ habite à oxford.
→ âgé(e) de 21 ans.
→ né(e) le 1 juin 1990 à Paris.
→ est en 3ème année de licence de philosophie à Oxford.
→ un t-shirt likes boys, likes girls ou bicurious ? Je suis très curious moi.
→ est actuellement fiancé à ASLD.
→ pseudo : A KIND OF MAGIC
→ âge : le même âge que ce bon vieux thédoublevéeffe.
→ comment avez-vous connu le forum ? pas de pierres, pas de construction, pas de construction, pas de construction, pas de forum, pas de forum ? Pas de forum. (cf : asterix & obélix mission cléopâtre ftw)
→ code : all by myseeeeeelf don't wannabe
→ crédits : Tumblr
→ de quelle couleur sont les petits pois ? Le petits pois sont rouuuuuuges. Lalalala.
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MessageSujet: Re: TWF ★ harder better faster stronger   TWF ★ harder better faster stronger Icon_minitimeMer 12 Oct - 2:53

it's my life, it's now or never
PARIS 12 JUILLET 1997 ; DOMICILE DES FAURE

« Laureline quand tu seras grande tu deviendras quoi ? » Laureline et moi jouions tranquillement sur le palier de l'escalier, alors que je plantais mes prunelles dans les siennes prêt à écouter avec attention ce qu'elle pourrait bien me dire, relâchant le jouet que tenait encore ma main. « Agent secret, et toi ? » Même si j'aurais du m'attendre à ce qu'elle me pose la question, j'étais déconcerté, réalisant que je n'y avais jamais vraiment réfléchi. Bien sur comme mes camardes de classe j'aurais pu répondre pilote de ligne, ou sportif de haut niveau, mais ce n'était pas ce que j'avais répondu. « Je voudrais me marier. » même à sept ans, vous n'êtes pas sans vous rendre compte que si vos parents passent leur temps à se hurler des injures et que votre père va dormir dans la chambre d'amis, il y a de grandes chances pour que tout votre monde vole en éclat. Et c'est arrivé précisément ce jour là, cela faisait près d'une semaine qu'il s'invectivaient et alors que nous reprenions la construction de notre fort playmobil, elle hurla excédée. « Tu croyais que je n'allais pas découvrir que tu avais fait tes valises ? si tu veux te casser prends ton courage à deux mains, personne t'obligeait à rester ici, sache juste que les enfants resteront avec leur mère. » Je me figeai puis, posai un doigt sur les lèvres de Laureline. Je m'avançais discrètement vers le couple en descendant doucement les escaliers. « En vérité, c'est pour ca que je suis ici, tu peux garder la maison, les enfants, je ne veux plus rien avoir à faire avec toi Christine, ne t'inquiètes pas pour la pension alimentaire, si c'est la question te brûle les lèvres C'est plus que je peux supporter, les papiers du divorce sont sur la table, j'emménage à l'hôtel. » Elle ne répondit rien, le gifla simplement avant de claquer la porte d'un geste violent qui me déclencha un soubresaut. Les larmes commençaient à me monter tandis que je comprenais ce qui était en train de se passer. « Papa... » je me jetai à son cou pour l'empêcher de passer la porte. « Tu ne peux pas partir, tu dois rester avec maman Laureline, et moi, elle est fâchée mais ca va aller mieux, papa...s'il te plait reste. » Il m'ébouriffa simplement les cheveux en me souriant tristement. « Tu comprendras quand tu seras plus grand. »

PARIS OCTOBRE 1998 . COUR DE L'ECOLE

Un élève cours en pleurant vers la maîtresse d'école. « Que se passe-il Maël ? » demande elle interloquée. Des larmes ruissellent sur les joues du dit Maël. « Tristan et Laureline veulent pas que j'aille sous le préau, ils disent que j'ai pas le mot de passe... » La maîtresse exaspérée soupire avant de frapper dans ses mains pour que les élèves se rangent, je crois que j'ai pris ma première leçon de morale ce jour là, apparemment on empêche pas les élèves mal fagotés de passer la frontière du préau, j'ai du le copier cinquante fois.

PARIS SEPTEMBRE 2005 . DEVANT LE LYCEE

Rentrée, rentrée rentrée, sans doute le meilleur jour de l'année. Le prestige imposé par mon nouveau lycée ne peut que susciter mon admiration et c'est tout naturellement que ma première journée à Henri IV, se déroule sous les meilleurs hospices possibles. Laureline est enchantée et mon nouveau petit ami me fait même l'honneur de venir me chercher à la sortie, geste attentionné auquel je répond par une très provocante démonstration d'affection publique dont j'aj le secret. Alors que je salue mes nouveaux camarades, je remarque que mon cousin Andrea. Je lâche les lèvres de mon amant et l’entraîne machinalement vers mon cousin auquel j'adresse un grand sourire. « Andrea ? Quoi que ca ne devrait pas m'étonner! » Je jette un coup d'oeil à Apollon et les présente. « Apollon Andrea, Andrea Apollon, cousin, copain, j'aime pas tellement les présentations. » Andrea ne réagit pas vraiment, et je m'en offusque pas, sa famille n'est pas très ouverte, mais j'arrive à l'apprécier. « Il n’étudie pas ici ? » J'éclate de rire et jette un regard complice à mon amant avant de répondre. « Oh non, il a fini le lycée, arrêté les études pour se lancer dans la musique! » Je me tourne vers Apollon et ajoute. « Andrea aussi, fait dans la musique, vous avez un point commun ! » En les jaugeant tout les deux on peut facilement s'apercevoir d'ailleurs que c'est bien le seul, mais je continue de sourire. Andrea n'est pas dans ma classe cette année, mais on se retrouvera très probablement en première. « Je ne pense pas que nous fassions dans le même genre de musique cependant. » Indéniable. Visiblement le premier membre de la famille à qui je le présente après Laureline n'a pas l'air vraiment convaincu. Je prends la main de mon actuel petit copain et m’apprête à partir. « On fait une soirée samedi, j'espère que tu viendras. »

PARIS OCTOBRE 2005 . DEVANT LE CASIER D'ANDREA

« Tu vas m'ignorer comme ça longtemps ? » Je croise les bras, il est seul pour une fois et non entouré de sa clique de grognasses décérébrées. Trois semaines qu'il ne m'adresse pas la parole. Qu'il ne réponde pas maintenant ne devrait pas m'étonner, j'ajoute tout de même agacé. « Finalement tes parents ont réussi à faire ce qu'il voulaient de toi. T'es parfait, tu peux juger les autres. » Je le dévisage, déçu et soupire. « Je pensais que tu valais mieux que ça. » « Mieux que quoi ? Qu’un étalage public de niaiseries scandaleuses ? » Moi qui le croyait bien au dessus de l'homophobie, il faut croire que l'enseignement moral des Leroy-Duchesne a fait son chemin. « Tu as bien raison, Tristan. Je vaux mieux que ça. » Sa remarque me blesse, mais je n'en montre rien, me contentant d'afficher un sourire de parfaite hypocrisie. « Dommage que l'inceste soit moralement prohibée, t'aurais pu me donner des cours sur comment être un copain idéal qui dose la niaiserie. Tout le lycée se serait damné pour voir ça j'en suis sûr. » Je ricane et assène une dernière phrase. « Mais si tu veux la jouer comme ça, sache que tout le monde vient à la soirée que j'organise vendredi prochain, et qu'on saura se passer de ton petit côté snob mesquin et hypocrite. » Être rejeté par Andrea me fait ridiculement mal.

PARIS MAI 2006 : DOMICILE DES FAURE

Je m'accroche, même si c'est affreusement dur, parfois j'ai envie d'en chialer. J'ai toujours eu les meilleures notes, les plus grandes facilités en cours, et voilà que tout semble s'envoler sans que je n'arrive à sortir la tête de l'eau. Le lycée est trop exigeant, leurs notations trop sévères, je suis forcé d'admettre qu'il y a bien meilleur que moi. Parfois j'ai juste envie d'abandonner, quitter Paris tenter ma chance dans la vie active, faire n'importe quoi, plutôt qu'une dissertation de philosophie alors que l'ambiance à la maison n'est pas elle non plus des meilleures. « De un, ew. De deux, de quel droit tu te permets de décider à notre place de ce qu'on veut faire de notre soirée? Déjà tu m'as obligée à annuler mon dîner avec papa ce soir en me disant que tu me réservais à Tristan et à moi une surprise et après tu arrives avec un italien qui a à peu près le même âge que tes enfants. Quelle sorte de mère es-tu? Amuse-toi bien sur ton rencard. » Comme d'habitude, je préfère soupirer ne pas m'en mêler, dieu sait à quel point leur disputes peuvent être violentes. Laureline a raison, mais elle ne changera pas pour autant. J'allume une cigarette puis me tourne vers ma sœur dont les traits sont encore déformés par la colère. Je l'enlace et replace une mèche de ces cheveux. « Tout ce qu'on à faire, c'est s'accrocher, si on parvient à obtenir le bac avec mention on pourra décrocher une bourse pour Oxford et quitter Paris...du moins c'est ce que j'ai prévu, Apollon compte retourner à Londres l'année prochaine de toute façon et je compte bien l'accompagner, j'ai pas envie de moisir ici. » Apollon c'est le mec que je fréquente depuis le début de l'année. Il est venu en France pour échapper à son père, c'est le premier pour moi et même si parfois notre relation n'est pas évidente je sais qu'elle va durer, que ça vaut le coup d'y croire.


PARIS MARS 2007 : DEMEURE DES LEROY DUCHESNE.

J'ai tout perdu. Lui, mes projets d'avenirs d'avenir irréalistes et même ma popularité. Assis à table, je ne mange presque rien, me contentant d'observer Andrea les doigts posé sur le clavier, toujours égal à lui même, congratulé par toute la famille, une petite amie bon chic bon genre collée à son bras all day long avec qui il se mariera probablement faisant une nouvelle fois la fierté de grand mère, des autres, même de mon père... Laureline comprends, mais elle, il l'apprécie. Quant à moi ? Je ne fais pas grand chose à part créer la honte au sein de la famille Faure. Tentative de suicide, solitude, silence. Je le fixe moi aussi, songeant que j'aimerai très certainement être lui, à sa place ne serait-ce qu'une fois. « C'était tellement magnifique Andrea, tu devrais t'inscrire dans une de ces prestigieuses écoles de musique dont je t'ai montré les dépliants, je serais tellement fière de toi ! » S'exclame grand mère, émue par la prestation parfaite de mon cousin. La perfection toujours, on dirait qu'il ne flanche jamais. « Merci beaucoup. Et oui, j’y penserai, pour l’école de musique. » Évidemment. Je détourne les yeux alors qu'il s'installe en face de moi. L'évidence de nos liens est là, mais reste silencieuse, au stade de ressentiments simples mais insupportables. Je le jalouse, et c'est corrosif. Ma grand mère me coupe par une question existentielle. « Qu'est ce que tu comptes faire après le lycée Tristan ? » Je laisse échapper un petit rire, tout le monde se tourne tragiquement vers moi, je sais exactement ce qu'ils pensent tous, je vais leur donner ce qu'ils ont envie d'entendre. « Acteur porno, il paraît que ça paye bien. » Ils sont scandalisés, la provocation est sans doute l'art le mieux maîtrisé chez moi à défaut d'avoir le talent du connard assis en face de moi. « Quelle prétention honorable. » Il aurait été stupide de croire qu'il puisse s'abstenir de commenter. « On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a. » Il lève son verre, déclare la guerre, je lui réponds en aparté avec u sourire carnassier. « La prétention, je te la laisse mon chéri. » Je fais en imitant ironiquement sa mère. « Je suis l'un d'être à mon premier film. Mais peut être que je pourrais citer ton nom pour la composition de la bande originale du prochain, j'adorerais qu'on travaille en famille. » Je lève mon verre et me lève, enfile mon manteau et allume une clope dans la maison. « Ma mère m'attend, je suis sûr que vous saurez vous amuser sans moi, Andrea n'aura qu'à chanter un petit morceau. » Je lui lance un regard mauvais et débarrasse le plancher.

PARIS AVRIL 2008 : BAR QUELCONQUE.

Je bois, ricane, expérimente. Live fast die young, je commence à appréhender le slogan. Ma vie est un désastre, comme celle des gens qui m'entourent ce soir. Ca va faire trois soirs que j'oublie littéralement ce que j'ai fait de ma soirée, Apollon est parti en Angleterre faire carrière, moi je suis toujours à Paris à lutter contre la génétique. Je suis Tristan Faure, je ne suis rien et je n'ai pas la force de changer ça. N'est pas Andrea Leroy Duchesne qui veut, sans doute. Je le fixe, il est un peu plus loin puis détourne les yeux. Jamais. Je prends ce qu'on me donne, joue avec le feu, dieu seul sait ce qui m'arriver ce soir, et je m'en fous. La réalité se déforme, j'ai la tête qui tourne, plus d'idées, plus rien. Inconscience ou presque. On s'avance vers moi, je discerne presque une silhouette désagréablement connue. Qu'il me fiche la paix bon sang. Je me laisse entraîner plus par manque de force que par volonté. « Il est temps de rentrer. » « Casse toi... » Il passe ses bras autour de mes épaules et m'aide à quitter l'endroit. C'est quoi son problème au juste ? Faut qu'il vienne pourrir même mes soirées, c'est plus fort que lui. « Faure, tu n’as pas intérêt à te souvenir de ça. » Ah ça je risque pas d'oublier putain. « Qu'est ce que tu me veux à la fin bordel ? Lucie m'attend, qu'est ce que tu fous! » Il nous dirige vers ce qui doit être sa voiture, répond calmement, se fichant décidément de mes questions. « Personne ne t’attends. Tu ne sais même plus où tu habites. » Je jure, et me laisse manœuvrer sans trop de réaction. « Et qu'est ce que ça peut te foutre ? Depuis quand t'en a quelque chose à faire de ma gueule hein Andrea ? » « La ferme, tu veux ? Ta ceinture. » Je m’exécute dans un geste pénible. Ma vision est trouble, je n'ai même aucune idée de l'endroit ou je me trouve. Je ne crois pas une minute à la scène qui est en train de se dérouler et éclate de rire, je suis probablement dans un grand délire. « Tu traumatises même mon inconscient maintenant, ça devient dramatique. » Incapable de discerner le songe de la réalité, je l'écoute simplement me répondre sans trop savoir, si je ne suis pas tout simplement en train d'engager une conversation existentielle avec moi même. « Bien sûr. Tu le traumatises tout seul, si tu veux mon avis. Tu vaux tellement mieux que ça… » Je secoue la tête, je me disais bien qu'il n'était pas là pour rien. « Je ne suis pas comme toi. » On démarre, je ne sais même pas ou on va. « Parce que tu as abandonné. Tu as décidé qu’il ne fallait plus s’en donner la peine. C’est de ta faute. » Mon inconscient est dur, il l'a toujours été, ça ne m'étonne pas beaucoup. « Tu crois que je peux y arriver ? » Avoir l'air de lui poser à lui est assez amusant en somme, je ne peux m'empêcher de rire. « Bien entendu. »

PARIS MAI 2009 : DOMICILE DES FAURE

Cette fois ça y est. Ma dernière soirée à Paris s'achève sur une note de victoire. Demain je partirai pour Oxford et il ne sera plus question de moisir ici. Les coupes de champagne se vident à un rythme effréné, tandis que ma tête tourne déjà. Entre les rires et les tintements de verre, ma vue brouillée discerne alors une présence non désirée. Les regards se tournent vers le nouvel arrivant et j'entends déjà quelques voix murmurer « C'est Leroy-Duchesne, qu'est-ce qu'il fait ici? Tristan ne l'aurait jamais invité. » Mon sang ne fait qu'un tour lorsque je l'aperçois. Loin d'avoir l'envie de provoquer une esclandre le soir précédant mon départ, je me contente de lui offrir un regard noir avant de jouer les hypocrites « Un verre peut-être Andrea? »

Je laisse un sourire carnassier s'esquisser sur le coin de mes lèvres. « Avec plaisir, mon cher Tristan. » Je dois me calmer, ne lui montrer aucun signe de faiblesse, sachant qu'il se délectera quoiqu'il arrive de la situation. Je m'éloigne une minute près du bar pour me saisir d'une coupe dans laquelle je verse discrètement quelques gouttes de drogue, rien de méchant dira-t-on. Certaines filles de la soirée en sont déjà à leur troisième, se déhanchant d'ailleurs sans trop de gêne et à moitié nues sur Gaga. Je m'approche d'Andrea et lui tend sa coupe en la faisant ironiquement tinter contre la mienne « A ta santé cousin ! » J'apporte mon propre verre à mes lèvres.

« Santé. » Il m'exaspère au plus haut point et même la quantité d'alcool ingurgité ne suffit pas à faire taire mon agacement. Je suppose que le ton supérieur et prétentieux fait partie intégrante de son insupportable personnalité, je ne cesse cependant pas de sourire. « Jolie fête. Je suis surpris, mon carton d’invitation n’est jamais arrivé. » Je pose un doigt sur mes lèvres en ayant l'air faussement désolé « Une regrettable erreur, tout le monde sait ici à quel point c'est fusionnel entre nous. » Je ris un avant de l'abandonner, pour aller danser sur le bar avec deux de mes amies complètement jetées.

Je danse, m'amuse, parvient presque à oublier la présence de mon invité surprise. Demain je n'aurais même plus à m'en soucier, ce soir il faut boire, oublier. Mes rires se joignent à ceux des autres dans une cacophonie insupportable. J'enchaîne deux verres de plus et gagne ma chambre où j'ai laissé mon téléphone portable. J'allume la lumière et sursaute lorsque je vois mon cousin affalé dans un fauteuil. Alors que nous sommes seuls je perds mon sens de la politesse « Qu'est-ce que tu fiches ici? »

Il me répond, visiblement dans un état pitoyable déclenché par la prise de drogues ajoutée à celle de l'alcool « Tris... Tan. » Je lui offre un regard de profonde pitié avant de le laisser ouvrir à nouveau la bouche, sans parler moi-même « Ne pars pas. » Je hausse un sourcil d'incompréhension totale, droguer mon cousin n'était peut-être pas la meilleure idée que j'ai pu avoir ce soir. Il se lève. « Tu ne devrais pas quitter Paris. » Je ne vois ni où il veut en venir, ni en quoi ça le concerne. La conversation devient trop sérieuse pour moi. Je ne comprends plus, lui continue sa tirade après s'être installé sur le lit « Je ne veux pas que tu partes. » Douche froide. Je ne comprends plus rien et envie les capacités de compréhension que je possédais il y a encore une heure. Les battements de mon myocarde s'intensifient malgré moi. J'ai peur, sans savoir de quoi. Andrea a une attitude que je ne lui reconnais pas. Je tente de reprendre contenance malgré mon trouble. « Andrea, je te détestes, tu me détestes, je ne vois pas en quoi ce que je devrais faire ou non te concerne. Je ne sais même pas ce que tu fais ici. Et si tu voulais me proposer d'arranger les choses avec toi, c'est trop tard. » Je le dévisage, résigné, notre haine mutuelle m'a fait bien trop de mal pour que je remette tout en cause pour un discours dépourvu de sobriété. Je sais que je pourrais tout lui pardonner, le fait qu'il nie une hypothétique réconciliation pourrait me détruire. Il n'a aucune idée du modèle qu'il représente. Le haïr et fuir reste la meilleure solution.

« Tu n’y es pas. » Il attrape ma main et m'incite à m'assoir, le contact me semble anormalement intime, surtout entre nous. « Je ne veux pas que tu partes. Je ne te déteste pas. » La confusion atteint son paroxysme. « Non, je ne veux pas avoir cette conversation. » Sa main quitte la mienne, j'ai juste envie de regarder les autres et de regarder une autre coupe de champagne, mais la suite des événements solde tragiquement l'issue de la soirée. Sa main dérive dangereusement sur ma cuisse. Je ne réagis pas, je reste figé, incapable de faire un geste, et paralysé par un trop plein d'alcool et de peur. Non Andrea, non. « Tout ça n’est qu’une façade, c’est… » Il se tait. Mais ses gestes ne cessent pas et se veulent plus appuyés. Je me sens mal. J'ai chaud et m'avére incapable de discerner la honte de l'excitation. Ce qui est en train d'arriver est horrible et mon corps cède aux avances de mon cousin. « Je te veux ici, près de moi. » Il murmure des mots que j'aurais préféré qu'il taise. Mon muscle cardiaque s'affole, je dois partir, maintenant, où je pourrais faire la plus grosse connerie de ma vie. Je lui administre une gifle, me lève brusquement en le menaçant du doigt. « Dégages de chez moi maintenant. Je veux plus jamais te voir. » Je claque la porte et croise une blonde que je n'ai jamais vu auparavant et apparemment invitée à ma soirée. Je me rue à l'extérieur sans même prendre la peine d'expliquer quoique ce soit aux convives.

OXFORD 31 OCTOBRE 2010

Jeté à la dernière minute par ce que j’aime appeler ma meilleure amie, on ne peut pas dire que j’aie particulièrement bien digéré la situation. Seul sans cavalière le soir d’un bal d’Halloween particulièrement attendu, cela avait été proprement inenvisageable jusqu’à ce qu’elle me mette dos au mur et qu’elle m’annonce avec cette franchise qui lui est propre qu’elle a trouvé mieux et qu’elle compte y aller avec cet outsider dont le nom m’était encore inconnu il y a quelques jours. Ulrich Westwood, petit vendeur simplet de bouquins à la Blackwell’s library, cela frise l’indécence et agite mes nerfs. Relégué à la place de bon second choix, mon égo supportant mal de telles trahisons amicales, il avait fallu que je trouve moi aussi un plan B et en moins de deux jours je vous prie ; ce qui m’avait passablement empêché de focaliser mon attention sur ce garçon qui accompagnerai mon ex cavalière. Les meilleurs filles étaient toutes prises et Caroll-Ann désirait garder la surprise, un drame social, dont il avait fallu que je me sorte au plus vite. Doigts pianotant soigneusement sur le clavier, l’idée avait germé et je n’aurais pu trouver meilleure compagnie. Eurydice Guéant professeur de musique et prof détestée de Calliope, ce que j’en avais retenu ? Qu’elle était jeune délicieuse et française. Puisque ma meilleure amie ne s’était en rien préoccupée de l’indélébile frustration qu’elle m’avait causé en annulant notre petite fête, j’avais imaginé sans doute qu’elle ne verrait rien de personnel lorsque je lui présenterai ma cavalière, et celà bien malgré leur passé commun. Quelle ironie, bien évidemment j’avais eu toujours cette lucidité accablante sur mes actes.« Tristan t'es pas sérieux d'être venu avec elle?! » Elle s'est éloignée, quant à moi j'ai cru bon d'ajouter quelques goutes de GHB dans son le verre de son cavalier avant de lui appeler une strip-teaseuse, il paraît qu'on ne se refait pas.

PARIS 25 DÉCEMBRE 2010

« Je me marierais jeune. Je l'ai toujours dit, c'est assez drôle quand on y pense, personne s'imagine que je puisse avoir ce genre de désirs. Je n'ai pas envie de tourner mal ou de gâcher ma vie pour des conneries, j'ai envie d'avoir une vie parfaite, une grande maison et un job terrible. » J'éclate de rire et me tourne vers elle. « Et toi tu te vois comment plus tard ? »Elle semble prendre une minute pour y réfléchir, puis finit par se prêter au jeu et à imaginer. « Sincèrement, je ne sais pas. Je suis la turbulente fille et petite sœur d'une famille renommée. J'ai jamais vraiment imaginé ma vie de plus tard, d'après la fac. Ça me fait peur de me projeter. Peut-être je serais juge ou bien diplomate, comme papa. Mais avec mes frasques et mon casier ça risque d'être dur... Toutefois, ma vie elle ne se fera pas sans Léandre, ni Papa, ni Maman,ni Laureline, ni Julia... ni toi. » Je lui adresse un sourire bienveillant. Je crois en elle, et bien que sa vie n'ait pas toujours été ce qu'elle est, je suis persuadé qu'elle s'en sortira. Entourée et aimée, elle peut aujourd'hui sans Zeder profiter de la stabilité émotionnelle qu'elle mérite sans pour autant perdre sa fantaisie. Si je me suis beaucoup inquiété à l'époque pour Cally, je sais que le monde que nous nous sommes crée à Oxford peut lui apporter bien plus que sa vie d'avant et cela sans le moindre doute. « Je n'ai pas peur de me projeter. avoir des objectifs dans la vie m'aide à me réaliser, peu importe si ils sont idiots ou fantaisistes, j'aime vivre dans un but précis. Mais il y a une chose dont je suis sur te concernant c'est que quoi que tu fasses, tu arriveras à me surprendre. » Je lui adresse un clin d'oeil et prend le chemin de l'appartement en m'arrêtant pour passer chercher quelques meringues pour Laureline. En bas de l'appartement je déclare en haussant les épaules. « Nous y sommes, en espérant ne pas les interrompre en plein échange de phrases gênées, on pourrait casser l'ambiance. » Elle m'embrasse et je l'enlace une seconde avant de taper le digicode. «J'en profite, parce que je ne suis pas sûr que ça arrange tout qu'ils nous voient débarquer...ainsi » Je hausse un sourcil et réplique amusé. « Ils attendent que ça tu sais, comme la moitié d'Oxford en fait. »

OXFORD 1ER FEVRIER 2011

J’évite les gens, j’évite nos cercles, Nolan n’ayant d’intérêt que lorsque qu’il pense à m’apporter un café avant de venir débiter toutes les mièvreries qu’il peut ressentir pour une fille qui semble en toute objectivité bien plus intéressée par moi. Si leur couple est voué à l’échec, je n’ai pas la moindre envie de lui servir de meilleur ami qui le mettrait une énième fois en garde contre les dangers d’une relation aussi destructrice ayant moi même un certain problème de ce côté là. Lucide sur ce qu’il peut bien m’arriver, j’imagine que c’est une chance. Le ciel gros cendre accentue ma mauvaise humeur bien que je m’y soit habitué, la haine ne suffit plus à nourrir mes envies de faux semblants, je quitte les cours vers midi, et rejoins l’appartement. Laureline n’est pas là, et je me surprend à en apprécier l’absence. Livre ouvert avec elle, je n’ai aujourd’hui aucune envie de me perdre en expression lyriques d’un ressenti que je ferais tout aussi bien d’enterrer. Moment de faiblesse que je m’accorde, mes muscles cèdent, mon poing heurte la glace, je détruis le miroir, faisant fi des projections qui s’enfoncent dans ma chair. Envie de hurler, soif de destruction qui me saisit, j’envoie valser les objets qui obstruent ma vision, quitte ma chambre à présent saccagée. Je disparais. Les heures filent inexorablement, le soleil décline, je ne suis plus en mesure de me rappeler le nombres de bar écumés, sa voix me tire de la semi inconscience dont je fais preuve. « Je crois que c’est mon verre »


truth or (almost) dare
Parce que c'est fun, que ça vous donne un aperçu du genre de situations dans lesquelles votre personnage pourrait se retrouver un de ces jours sur TTR et que ça nous donne, nous lecteurs, un aperçu des quelques réactions que votre perso' pourrait avoir, voici un mini Truth or (almost) Dare. Enjoy !

→ Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ?Figurez vous que ce genre de chose m'est déjà arrivé, mais hélas je n'ai pas été pris pour incarner Edward Cullen ou rejoindre le cast de glee, malgré mon incroyable disposition à la popularité et mon talent indéniable, mais bien pour jouer dans un film porno, un conseil, méfiez vous des gens qui vous abordent dans la rue ! TOUS DES PERVERS.

→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? « Caro qu'est ce qui se passe encore bordel ? » Ensuite ? Je chante avec elle si je suis de bonne humeur, elle se calme, on va faire une partie de scrabble en bouffant une pizza base crème fraîche et sans poivrons chez moi et si elle gagne, je la fous dehors.

→ Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? Let's get physicaaal. Plaisanterie. Réaction à chaud, je lui hurle dessus parce que j'ai jamais pu l'encadrer et le dégage de chez moi illico macias avant de partir moi même m'aérer l'esprit à l’extérieur. Réaction à froid, je suis toujours énervé après lui parce qu'en lui demandant de ne plus jamais m'approcher je lui ai évité la corvée des excuses, mais je finis tout de même par m'envoyer en l'air avec lui sur son canapé pour enfin terminer par sortir avec lui depuis six mois maintenant. Avouez vous vous êtes inspirés de mon histoire pour rédiger cette question !

→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling, une nuit de folie au Fez Club, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? Comme dirait ma pote Rosie quand elle joue les guides touristiques Oxfordiens, le Carling la night, c'est ze playce to be (freeornotobe) il y a de la musique, des partie de truth or dare ou mon boyfriend fini par chanter Gilbert Montagné avec une conviction terrible et ou j'en apprends des bonnes sur la vie sexuelle de baby drew qui a même pas réussi à pécho Annabella, mais le must ça reste encore les after avec mon cousin qui ont une valeur sentimentale à mes yeux.

→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? Mon père j'ai pêché, non content d'avoir des relations sexuelles avec un membre de ma famille, il a fallu que je drogue le petit ami de ma copine Cally pour l'évincer de la soirée d'Halloween de l'année dernière ou je devais présentement être son cavalier avant de lui payer une prostitué pour l’occuper toute la soirée et tout cela par pure jalousie. Notons également que c'est une technique que j'ai déjà utilisé dans le passé sur mon fiancé qui n'est d'ailleurs toujours pas au courant.

→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? Doux Jesus ! La famille c'est important, surtout pour TWF, mais vu que je l'ai déjà brisée moi même et que ma réputation est apparemment inaltérable malgré mes superbes tentatives de provocation sociales, je l'enverrais très probablement se faire voir, je suis assez à assumer mes actes.

→ C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! Le coup du GHB dans le verre d'Ulrich Westwood devrait vous renseigner sur la question. Mais cette époque est révolue. Je ne cours pas après les gens, ce sont eux qui me courent après. Quant à la seule personne pour qui je serais prêt à faire une entorse à cette règle, je dirais juste que je n'aimerai pas être à la place de la personne qui aurait réussi à briser ma relation pour se pavaner à ses côtés.

→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquerfort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? J'aurais une vie absolument parfaite. Une grande maison, un chien, une piscine, et une belle voiture que je prendrais plaisir à conduire. Un job lui aussi parfait assurera mes besoins matériels et je serais très certainement célèbre et marié à une personne exceptionnelle. J'aurais également une fille nommée Grace qui sera très probablement élevée comme une princesse.

→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) Dare.

they don't really care about us
De vous à nous, dîtes-nous. Votre personnage a-t-il déjà entendu parler des Trouble Makers ? Si oui, qu'en pense-t-il ? Désapprouve-t-il de leurs actions ou bien serait-il prêt à tout faire pour qu'ils le remarque ? Rêverait-il même d'en faire partie? Ou serait-il prêt à rejoindre le premier anti-fanclub de ces chers TM? À moins qu'il ne s'en foute complètement de leurs activités (raison à préciser)?
Et le Judging Cambridge Club alors, le connaît-il? Si oui, l'audace dont fait preuve ce groupe l'impressionne-t-il ou le révulse-t-il ? Et leurs critiques alors, les prend-t-il en compte ou pense-t-il plutôt qu'elles ne vous servent à rien ? Votre personnage serait-il du genre à vouloir impressionner cette élite et voire même la rejoindre ou aimerez-t-il au contraire la voir disparaître ?

Ce que je pense des TroubleMakers ? Je rêverai d'en faire partie cela va de soit, d'ailleurs je ne vois pas comment vous pourriez douter une seule seconde que l'idée ne m'aie pas déjà traversé l'esprit et que je ne sois pas justement , déjà en haut de la hiérarchie de ce groupe. D'ailleurs ma plus belle couverture à ce jour est ma sœur Laureline, qui irait la soupçonner de superviser mes plus gros coups, elle est si charmante ! Plus sérieusement il faudrait me payer cher, pour que je joue les sous-fifres dans ce genre d'organisation, je préfère nettement agir sans avoir à dissimuler mon identité. Cependant je ne suis pas contre envoyer de temps à autres quelques commentaires anonymes contenant rumeurs et médisances sur leur bien aimé blog.

Quant aux JCCs, je trouve sans vouloir blesser l'égo de leur très douce January Grace, je trouve qu'ils sont tout de même une version un peu plus control freak de la bande à momo oxfordienne. Loin de moi l'idée de médire sur Cambridge, mais je le trouve tout de même vraiment contraignants et m'étonne d'ailleurs qu'Arsène Hepburn et ses frasque ait pu rejoindre leur petit groupe !


Dernière édition par Tristan W. Faure le Jeu 20 Oct - 3:10, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: TWF ★ harder better faster stronger   TWF ★ harder better faster stronger Icon_minitimeMer 12 Oct - 17:41

MOI D'ABORD EN FAIT.
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MessageSujet: Re: TWF ★ harder better faster stronger   TWF ★ harder better faster stronger Icon_minitimeMer 12 Oct - 17:41

PAZRIZPEIOTZPOETIZPEROI
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MessageSujet: Re: TWF ★ harder better faster stronger   TWF ★ harder better faster stronger Icon_minitimeMer 12 Oct - 17:43

.
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MessageSujet: Re: TWF ★ harder better faster stronger   TWF ★ harder better faster stronger Icon_minitimeMer 12 Oct - 18:32

ZE PLACE TO BE IS TA FICHE THEDOULEVEFFE !
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MessageSujet: Re: TWF ★ harder better faster stronger   TWF ★ harder better faster stronger Icon_minitimeMer 26 Oct - 20:18

TRISTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN TWF ★ harder better faster stronger 849787 TWF ★ harder better faster stronger 424623794 TWF ★ harder better faster stronger 907793 TWF ★ harder better faster stronger 3319906367 TWF ★ harder better faster stronger 976193 :sm2: TWF ★ harder better faster stronger 986979 TWF ★ harder better faster stronger 828276 TWF ★ harder better faster stronger 1457 TWF ★ harder better faster stronger 828696 TWF ★ harder better faster stronger 2095056148 TWF ★ harder better faster stronger 894681 flower TWF ★ harder better faster stronger 778377 TWF ★ harder better faster stronger 861479 TWF ★ harder better faster stronger 99138 TWF ★ harder better faster stronger 54804 TWF ★ harder better faster stronger 93733 TWF ★ harder better faster stronger 310647 TWF ★ harder better faster stronger 557233 TWF ★ harder better faster stronger 53934


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MessageSujet: Re: TWF ★ harder better faster stronger   TWF ★ harder better faster stronger Icon_minitimeMer 26 Oct - 20:38

CARO, BEHAVE !!!!!!!! OMG.
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MessageSujet: Re: TWF ★ harder better faster stronger   TWF ★ harder better faster stronger Icon_minitimeSam 29 Oct - 17:54

WHAT A FACE !
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MessageSujet: Re: TWF ★ harder better faster stronger   TWF ★ harder better faster stronger Icon_minitimeDim 30 Oct - 19:58

F. Carolyn Stowe a écrit:
TRISTAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN TWF ★ harder better faster stronger 849787 TWF ★ harder better faster stronger 424623794 TWF ★ harder better faster stronger 907793 TWF ★ harder better faster stronger 3319906367 TWF ★ harder better faster stronger 976193 :sm2: TWF ★ harder better faster stronger 986979 TWF ★ harder better faster stronger 828276 TWF ★ harder better faster stronger 1457 TWF ★ harder better faster stronger 828696 TWF ★ harder better faster stronger 2095056148 TWF ★ harder better faster stronger 894681 flower TWF ★ harder better faster stronger 778377 TWF ★ harder better faster stronger 861479 TWF ★ harder better faster stronger 99138 TWF ★ harder better faster stronger 54804 TWF ★ harder better faster stronger 93733 TWF ★ harder better faster stronger 310647 TWF ★ harder better faster stronger 557233 TWF ★ harder better faster stronger 53934


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I BEG YOUR PARDON ?
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dispo pour un rp ? : non.
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relationship status : GET OUT OF MY KITCHEN.
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MessageSujet: Re: TWF ★ harder better faster stronger   TWF ★ harder better faster stronger Icon_minitimeDim 30 Oct - 20:11

Voir Blair faire des crises de jalousie pour Tristan me fera toujours rire tellement c'est pas crédible XDDD
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MessageSujet: Re: TWF ★ harder better faster stronger   TWF ★ harder better faster stronger Icon_minitimeDim 30 Oct - 20:14

SORRY J'AVAIS LA FLEMME DE ME DECO/RECO
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MessageSujet: Re: TWF ★ harder better faster stronger   TWF ★ harder better faster stronger Icon_minitime

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