| | | ISAK && KAM ▬ Just don't play with me |  |
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 |  Sujet: ISAK && KAM ▬ Just don't play with me  Mar 10 Déc - 23:32 | |
| KAMILLE &&ISAK
Il était treize heures quand Kamille se réveilla, aidé par la lumière du jour qui percait, depuis de longues heures maintenant, à travers ses rideaux. La nuit dernière, il avait traîné jusque tôt le matin à boire dans différents bars avec de vieux amis. Jamais il n'avait bu autant auparavant. Ou du moins il s'en rappelait peu. Mais il avait ressenti le besoin de se changer les idées. Surtout avant le rendez-vous qu'il avait aujourd'hui. Il sortit une clope du paquet presque vide, mauvaise habitude qu'il avait prise depuis qu'il avait vécu avec son oncle. Il la tint entre ses lèvres de longues minutes durant, sans rien faire. L'écossais ne travaillait pas et avait prévu de voir quelqu'un. De le voir lui. Quand il y pensait, son cœur se serrait mais il préférait se mentir à lui-même en se disant qu'après tout ce n'était que des sentiments inutiles, des sentiments pas encore tout à fait clairs. Ils s'accumulaient comme la neige. Et le temps avait beau passer, ils restaient encore, toujours. Il avait envie de le voir mais en même temps de s'enfuir. Chaque fois qu'il pensait à lui, toutes ses pensées s'embrouillaient, tout semblait devenir flou dans sa tête. Il avait justement pris une cuite car il savait qu'il ne dormirait pas de la nuit. Non, il ne parviendrait pas à dormir correctement en sachant qu'il le verrait le lendemain. S'il n'était pas sorti, il serait resté des heures durant dans son lit, la télé allumée, à tourner encore et encore dans ses draps en se demandant comment se passerait ce jour si attendu. Se sentant totalement stupide et passablement déboussolé, Kam alluma sa cigarette grâce à un vieux briquet rouge qui fonctionnait la moitié du temps. Il tira cinq fois dessus à peine avant de l'écraser sur le cendrier et se leva avant de se regarder dans le miroir. Des cernes se dessinaient sous ses yeux, il n'était pas coiffé, pas lavé; en bref, pas de quoi se réjouir avant d'aller à un rendez-vous. S'apercevant de l'heure tardive et se rappelant que ledit rendez-vous était à quinze heures, il fila sous la douche.
L'eau brûlante apaisa les courbatures et maux de tête de la veille. Il avait l'impression de se réveiller d'un long et surtout pénible sommeil. Il se souvenait à peine du début de soirée et des conversations qu'il avait eu mais après tout, il n'en avait cure. S'il avait été boire avec eux, c'était avant tout parce qu'il ne voulait pas se sentir seul, chez lui, à penser à ce gars, à ce sourire, à ce visage, à ce rendez-vous, à ce qui se pourrait bien se passer, à ce qu'ils se diraient. Cela faisait désormais un moment que les deux jeunes hommes ne s'étaient pas vus; après tout, chacun était désormais rentré dans la vie active et les moments libres se faisaient plus rares. Kamille avait son métier depuis quelques années maintenant et les affaires fluctuaient mais il avait toujours de quoi faire; dans ses moments d'ennui, il peignait, faisait un détour par la librairie, prenait l'air dans un des nombreux parcs de la capitale. Il ne voulait pas déranger son ami outre mesure et faisait rarement le premier pas pour prendre de ses nouvelles. Non pas qu'il s'en fichait, au contraire, il ne voulait pas empiéter sur son travail ou sa vie privée. Isak, même s'il était plus âgé que Kamille, faisait toujours des études. Bioanalyse, truc de scientifique bien trop compliqué pour Kam qui n'avait jamais eu d'affection pour les matières scientifiques quel qu'ait été son niveau d'études. Au bout de vingt minutes durant lesquelles il se prélassa sous la douche, il sortit, vérifiant qu'il n'était pas en retard. Il s'aperçut qu'il avait reçu un message d'Isak justement. Sans qu'il ne puisse rien y faire, son cœur loupa un battement en voyant son nom. Mentalement, il se mit une gifle et regarda le message avec attention:
DE: Isak
Toujours ok pour 15h j'espère. On se retrouve au Starbucks Balham, Northern Line ?
Message banal d'un ami à un autre. Soupir. Il s'y attendait, après tout. Sans chercher à partir dans des réflexions qui ne réussiraient qu'à le faire souffrir, il répondit en vitesse, s'habilla, se coiffa et se parfuma. Il jeta un dernier coup d'oeil au miroir pour vérifier que tout était bon. Il se fit un sourire d'une pub digne d'un dentifrice et il claqua la porte derrière lui. Dehors, le vent lui mordait la peau mais c'était une sensation qu'il appréciait. Etant donné qu'il était à peine quatorze heures, qu'il était donc en avance et qu'il passait par la Northern Line, Kamille décida qu'il s'arrêterait par la librairie de Blackwell. Dès qu'il avait un moment de libre, il n'hésitait pas à se réfugier dans une librairie ou dans une bibliothèque. Si l'Ecossais avait souvent remis en question l'éducation de son père, il se révélait satisfait du fait qu'on lui ait donné le goût de la littérature car il dévorait sans cesse de nouveaux livres de tout genre. Quand il entra, il se sentit tout de suite comme chez lui. La vendeuse, qu'il connaissait bien, l'accueillit avec un grand sourire et cachait mal sa joie; elle avait déjà proposé à Kamille de passer à une relation supérieure mais il n'avait jamais pu accepter. Si les sentiments qu'il avait actuellement, et qui s'accumulaient depuis maintenant quelques années, n'étaient pas réciproques, il ne voulait pas blesser quelqu'un. Il ne voulait surtout pas lui donner de faux espoirs et lui faire croire qu'il l'aimait alors que cela n'arriverait très probablement jamais. Il s'en voulait de la faire souffrir mais il ne voulait pas arrêter de venir ici. Après une longue discussion avec elle et une sélection de livres qui fut rude, il repartit avec ses achats.
Il n'était que quatorze heures trente quand il arriva au Starbucks mais il décida tout de même de s'installer à la table habituelle. Il était étonnamment heureux de voir Isak et pressé qu'il arrive. L'Ecossais, qui était rarement ponctuel, n'arrivait pourtant jamais une minute en retard lorsqu'il s'agissait de lui. Kam s'assit donc près de la fenêtre, déposa son manteau, son écharpe sur la chaise et se mit à attendre. Les minutes passaient lentement, très lentement, trop lentement. Plus le temps passait, plus il s'impatientait, plus un sentiment de stress se formait dans son cœur. Kamille passait son temps à se voiler la face, à cacher le fait que, peut-être au fond de lui, il ressentait quelque chose de plus profond que de l'amitié pour Isak. Néanmoins, il ne pouvait pas se l'avouer. Ils étaient amis d'enfance, ils se connaissaient depuis tellement longtemps et étaient si complices qu'il ne voulait pas gâcher ces moments qu'il chérissait plus que tout. Il avait déjà pris du temps à prendre conscience qu'il été non seulement attiré par les femmes mais aussi par les hommes; alors se rendre compte qu'il aimait son meilleur ami... En vérité, il avait tout simplement honte. Pire que ça, il avait peur de la réaction d'Isak si jamais il le découvrait. Kamille avait déjà imaginé des scénarios d'horreur un nombre incalculable de fois. S'il s'en rendait compte, serait-il déçu ? Non, dégoûté ? Humilié ? Quand il y pensait, il se sentait tellement mal comme s'il était un manège qui tournait, tournait, tournait et jamais ne s'arrêtait. Il savait qu'Isak ne pourrait plus le voir de la même façon. Et ça, il ne pourrait pas le supporter.
Seules quelques minutes étaient passées depuis qu'il était rentré dans le Starbucks. Ses pensées tournées vers Isak, il eut soudainement soif et, avec une moue suppliante, il demanda un verre d'eau car il se sentait mal. Heureusement, les serveurs de ce Starbucks étaient toujours accueillants et agréables et ce fut sans soucis qu'on lui servit, sachant évidemment qu'il consommerait après. Sa gorge était étonnamment sèche et son cœur battait de plus en plus vite au fur et à mesure que l'heure fatidique approchait. Il savait qu'il devait se calmer. Respirer. Okay Kam, Isak va bientôt arriver, et alors ? Pas de raison de paniquer ni quoi que ce soit. C'est juste un rendez-vous entre deux potes qui se retrouvent autour d'un café. Sérieux, pourquoi je stresse comme ça ? Il consulta rapidement son téléphone, répondant à quelques mails professionnels et quelques sms qui traînaient par là. Il s'arrêta sur le dernier message d'Isak, lisant le nom avec attention, comme s'il le voyait pour la première fois de sa vie. Dans sa contemplation, il n'entendit pas le son de la porte qui s'ouvrit. Il ne vit pas non plus une ombre qui se profilait discrètement jusqu'à la table où il était assis, là, à regarder un pauvre prénom qu'il connaissait pourtant par cœur, sur son téléphone...
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| | Sujet: Re: ISAK && KAM ▬ Just don't play with me Lun 30 Déc - 18:45 | |
| J'AI MERDEE.
GOMEN.
J'AI EDITEE MAIS J'AI MIS LE MAUVAIS TEXTE, SAUF QUE .. J'AI PERDUE L'AUTRE RP.
DESOLEE.
LOVE U.
Dernière édition par Isak H. Cohen le Sam 8 Fév - 2:53, édité 2 fois |
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| | Sujet: Re: ISAK && KAM ▬ Just don't play with me Lun 30 Déc - 19:57 | |
| KAMILLE &&ISAK
Kamille était perdu à regarder le prénom d'Isak tout en songeant à ces longues années qui étaient passées. Ils se connaissaient depuis longtemps désormais. Parfois, l'Ecossais se demandait comment il avait pu tomber amoureux de son meilleur ami, comment était-ce arriver, pourquoi. Quand il y repensait, il ne savait même plus précisément quand cela avait commencé. Mais un jour, il avait commencer à le voir différemment, il avait commencer à ressentir de la jalousie quand il était avec des filles ou d'autres personnes qu'il ne connaissait pas, il avait commencer à se dire qu'il voulait rester avec lui pour toujours, qu'il souriait à quelqu'un d'autre que lui. Et puis, il avait surtout fini par comprendre ce qu'il ressentait. Il avait mit du temps à l'admettre ou plutôt, il ne l'admettait toujours pas. Il lui avait été déjà difficile d'assumer qu'il était attiré par les garçons mais en plus être attiré par son meilleur ami. Au fond de lui, c'était toujours un tourbillon quand il y pensait. Il n'arrivait jamais à tirer au clair ce qu'il pensait. Parfois, Isak faisait des allusions, il riait, il s'amusait. Et parfois donc, Kam y croyait. Il se disait pourquoi pas. Peut-être que cet amour qu'il dissimulait était réciproque, peut-être qu'Isak finirait par l'accepter, peut-être qu'ils pourraient construire quelque chose ensemble, quelque chose de plus fort que leur amitié. Ils étaient meilleurs amis depuis des années après tout, il n'allait tout de même pas le rejeter du jour au lendemain pour ça... Mais Kamille avait peur, bien trop peur des conséquences. Il se souvenait que, lorsqu'il avait fini par comprendre ses sentiments à l'égard de son ami, il avait commencé à faire des cauchemars. Il avait commencé à imaginer Isak le rejeter, le repousser, l'humilier, l'insulter, couper les ponts. Et ces images, bien qu'imaginaires, restaient gravées en lui. Contrairement à Isak, il ne faisait jamais d'allusions douteuses. Il n'avait même pas le courage de faire ça. Ou plutôt, il avait trop peur de ce qui pourrait arriver si son ami se rendait compte que ces mots lui tenaient vraiment à cœur. Il était tellement perdu dans ses pensées, à songer encore et à encore à ce qu'il allait faire, qu'il ne distingua absolument pas la silhouette qui se dirigeait vers lui. Il continuait de regarder le prénom sur le téléphone, comme si c'était quelque chose de précieux. Depuis quelques temps, Kamille avait envie que quelque chose change, que cette relation basée sur un mensonge en particulier cesse. Il en avait surtout marre de mentir à Isak mais aussi, et surtout, il en avait marre de se mentir à lui-même. S'il exprimait ses sentiments à voix haute, il pourrait enfin assumer qui il était sans en avoir honte et qu'importe ce qu'il adviendrait de lui après. Il y songeait mais il ne savait pas trop comment s'y prendre. Devait-il aussi se mettre aux allusions ? Ou être direct ? Ou encore le faire boire jusqu'à qu'il soit ivre et qu'il se dévoile enfin ?
-Ca faisait bien trop longtemps. Tu pourrais lâcher ton téléphone quand même.
Kamille sursauta de surprise en entendant la voix familière et s'empressa de mettre son téléphone en veille pour ne pas que son ami voit son prénom. Il sentit en même temps la main sur son épaule et pria simplement qu'Isak n'ait pas vu ce qu'il regardait, tout en rougissant légèrement en sentant son contact. Il s'assit ensuite juste en face de lui, un grand sourire aux lèvres et l'Ecossais sentit son cœur défaillir à la vue de ce sourire ravageur. Effectivement, cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas vus et il lui avait manqué ... Vraiment. Sa présence, son odeur, sa voix, son visage. Tout en lui lui donnait des frissons, frissons qu'il contrôlait difficilement surtout lorsqu'il était ainsi, en face de lui. Il le regarda discrètement, essayant de cacher qu'il l'observait. Isak était bien fait de sa personne; plutôt grand, de corpulence normale, un visage à faire tomber toutes les filles, une voix belle, grave et suave, un parfum léger et masculin qui enivrait totalement Kam. Bref, ce que l'on appelait communément un beau garçon. A côté, Kamille se sentait plutôt banal et pas vraiment compatible avec Isak; le beau garçon, celui qui aurait définitivement pu etre mannequin s'il avait voulu. A vrai dire, Kam n'avait aucune confiance en soi et se dévalorisait totalement, surtout lorsqu'il se retrouvait auprès de son meilleur ami qu'il idéalisait totalement. Il n'arrivait quasiment pas à lui trouver des défauts ou du moins pas d'énormes défauts. Il se demandait souvent comment son meilleur ami faisait pour ne pas avoir de relation sérieuse avec quelqu'un ... Pour l'Ecossais, Isak avait absolument tout pour lui. Il était beau, gentil, affectueux, studieux, intelligent, drôle. En bref, la personne idéale sur laquelle n'importe quelle fille pouvait craquer ... Ou garçon, pour son cas. Kam était tombé amoureux de toutes ces qualités, de tous ces tics, de tout ce qui faisait son meilleur ami. Et quand il voyait ce sourire, il ne pouvait s'empêcher de sourire aussi parce qu'il était trop heureux de le voir. Dans son cœur, c'était une véritable explosion, son rythme cardiaque s'accélérant. Tandis que dans sa tête, tout s'embrouillait, plus rien n'était clair et il lui fallait des tonnes de concentration et de calme pour revenir à la situation. Il rangea son téléphone dans sa poche, le mettant en silencieux afin de ne pas être dérangé dans ce moment qui comptait énormément pour lui. Il arrivait enfin à assumer, au moins un peu, ce qu'il ressentait pour Isak. Le faire comprendre serait plus difficile, il le savait mais il voulait faire des efforts. Même si ça ne donnait rien, même s'il en ressortait blessé, il n'en pouvait plus de cette situation, de cet amour à sens unique. Il fallait oser, au moins. Il se reconcentra sur son meilleur ami, toujours souriant. Comment résister à ce foutu sourire charmeur ? Kam souria encore, gêné, le regardant avec difficulté dans les yeux.
- Oui, ça fait longtemps ... Désolé pour le téléphone, je pensais à autre chose. Et j'ai été un peu occupé par le travail ces temps-ci disons. Mais ... Ca me fait plaisir de te voir...
Il baissa les yeux, légèrement honteux de ce qu'il venait de dire. Bon sang, Kamille, arrête d'agir comme une adolescente amoureuse et bouge-toi un peu. C'pas comme ça que les choses vont changer. Il se reprit, reportant son attention sur le beau visage de son ami qui avait l'air au moins autant heureux que lui. Il reprit son verre d'eau que lui avait donné le serveur, buvant quelques gouttes le temps que l'on vienne leur demander ce qu'ils désiraient boire.
-Alors comme va mon petit Kamkam ? La forme ? La vie ? Les amours ? Ca roule comme tu veux ?
L'Ecossais se retint de recracher sa boisson immédiatement. Il ne s'attendait absolument pas à cette question et son cœur loupa un battement voire plusieurs. Il eut une quinte de toux, ignorant le sourire d'Isak, toujours présent. Plusieurs raisons d'avoir recracher ainsi, de manière totalement impolie, sa boisson. D'abord, Isak l'avait appelé par l'un des surnoms qu'il détestait le plus et ce, depuis l'enfance. On l'avait longtemps appelé ainsi, aussi bien par affection que par moquerie. Il avait fini par s'y habituer puisque ce surnom débile s'était atténué pour se transformer en un Kam qu'il appréciait davantage. Seul Isak continuait de l'appeler ainsi et surtout pour l'embêter plus que pour autre chose. La deuxième raison était évidemment cette question quant aux amours. Comment veux-tu que je réponde à ça idiot ? Kam avait toujours été assez pudique sur ses sentiments et n'était pas du genre à les exposer au grand jour. Même lorsqu'il avait eut des copines, il en avait rarement parler. De toute façon, ses relations avaient toujours été éphémères, aucune d'elle n'avait duré bien longtemps sauf peut-être une ou deux avec des filles plus sérieuses. Mais au fond, Kam savait que ce n'était pas ce qu'il cherchait, il ressentait un vide avec ces filles. Elles n'avaient pas ce truc, ce truc qui faisait chavirer son cœur, ce truc qu'avait son meilleur ami. Quand il y repensait, il n'avait même jamais dis à Isak qu'il était amoureux de quelqu'un; son meilleur ami l'avait juste simplement vu sortir avec quelques filles de temps en temps et n'avais jamais poser davantage de questions, sachant l'Ecossais plutôt réservé à ce sujet. Néanmoins, le moment était plus grave que cela et il fallait qu'il reprenne ses esprits. Il aurait très bien pu éviter la question, c'était ce qu'il faisait le plus souvent; ignorer ce qu'on lui demandait et répondre autre chose ou poser une autre question comme "Et toi ?" ou contourner le tout par une réponse banale style "Et sinon tu trouves pas qu'il fait beau ?". Cependant, il se souvenait de sa résolution; celle de ne plus être un lâche, de ne plus mentir à son ami, d'enfin accepter qui il était ... Mais c'était beaucoup plus dur à dire qu'à faire et il commencait à légèrement paniquer. Soudain, il aperçut le paquet, posé à côté de lui sur la banquette, qui venait de la librairie. C'était lâche, encore une fois ... Quoique. Cela dépendait comment il tournait la réponse après tout. Il pouvait faire le choix d'être entre la lâcheté et le courage. Il essaya de se détendre mais il savait que les secondes passaient et qu'Isak attendait une réponse, aussi insignifiante soit-elle. Il fit un léger sourire, comme pour retrouver confiance en lui et baissa à nouveau les yeux, observant ses propres mains. Puis il releva la tête et finit par répondre, comme s'il était détendu, posant son coude sur la table, sa main sur son visage.
- Tant de questions, quelle curiosité ! Ca va plutôt bien. La forme à part que les os de ma main vont finir par me lâcher à force de tenir un pinceau...
Il fit une légère pause, cherchant le peu de courage et d'honnêteté qu'il possédait en réserve, quelque part, au fond de lui. Il soupira.
- Hm sinon ... On m'a fait une proposition récemment. Une bien jolie demoiselle qui semblait intéressé mais ..
Kamille regarda Isak dans les yeux, sans sourire, plus sérieux que jamais.
- Je lui ai dis que je ne voulais pas.
Tout d'un coup, ses muscles se relâchèrent. Il se sentait délivré, au moins un peu. C'était bien loin de la grande et belle confession d'amour que l'on voyait dans les films absolument mièvres. Mais pour Kam, c'était un pas en avant. Il espérait simplement qu'Isak ne lui demanderait pas pourquoi il ne voulait pas sortir avec cette fille. Parce qu'il devrait alors avouer qu'il était attiré par quelqu'un d'autre. Bien plus qu'attiré d'ailleurs, totalement sous le charme, totalement amoureux. Et, s'il était prêt à faire des efforts, à oser enfin s'approcher un peu plus quitte à se brûler, il n'était toutefois pas prêt à lui avouer tout de suite la nature de ses sentiments. Il voulait y aller doucement, par étapes. Alors qu'il s'apprêtait à lui retourner la question, ils furent interrompus par le serveur qui venait prendre leur commande; deux caramels macchiato glacés. Le serveur nota rapidement les commandes sur son bloc-notes, récupéra poliment le verre de Kam avec un léger sourire à son égard et partit préparer ce qu'ils avaient demandé. Kamille prit son courage à deux mains, se mordant nerveusement la lèvre.
- Et toi alors ?
Kam était nerveux parce que la réponse, tout simplement, l'effrayait. Que ferait-il si Isak était intéressé par quelqu'un ou sortait avec quelqu'un ? Il ne voulait pas entendre ça alors même que, depuis des semaines, il songeait à un moyen de faire comprendre à son meilleur ami ce qu'il ressentait. Après tant d'années, il en avait marre d'attendre et il savait qu'il fallait faire quelque chose à moins de finir à 40 ans, devant sa télé à manger de la glace devant des films niais.
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| | Sujet: Re: ISAK && KAM ▬ Just don't play with me Sam 8 Fév - 2:53 | |
|   Please, just don't play with me. kamille ∞ isak Occupé par le travail, excuse bidon pour quelqu'un qui ne sait pas expliquer le pourquoi du comment. C'est tellement facile de détourner le sujet en usant de son imagination pour mentir avec subtilité. Si seulement Kamille savait à quel point Isak est content de le voir enfin devant lui, en chair et en os, entendre le son de sa voix pouvoir voir les moindres petits mouvements de son visage ces derniers le rendant totalement irrésistible. Mais idiot tu n'as toujours pas compris que l'homme de ta vie se situe juste en face de toi ? T'as toujours pas compris que la seule personne qui peut te comprendre et qui te connait mieux que tous le monde se trouve en face de toi, là tout de suite ? Connard. Aveugle. Bouge ton cul de ta médiocrité et avoue lui tes sentiments. Abrutit, tu resteras seul toute ta vie si jamais tu n'oses rien dire à Kamille. « Tant de questions, quelle curiosité ! Ça va plutôt bien. La forme à part que les os de ma main vont finir par me lâcher à force de tenir un pinceau... » Comment t'as pu oublier qu'Isak était LE MEC ultra curieux à tout vouloir savoir. Mais on ne pouvait pas lui en vouloir c'était comme ça, curieux voir même trop. « Hm sinon ... On m'a fait une proposition récemment. Une bien jolie demoiselle qui semblait intéressé mais ..» Connard. Allez, dit lui que tu l'as baisé et qu'elle en redemander. Non sans déconner, déchire lui le cœur avec tes dents l'effet final sera le même. Tu cherches à le tacler à coup de pied de biche dans les rotules ou quoi Kamille ? Égoïste. Ne joue pas avec le feu mon mignon, tu devrais savoir qu'on fini toujours par se brûler. Isak ne lâcha pas une seule seconde le regard de Kamille le visage froid tout à fait similaire à celui de son interlocuteur. « Je lui ai dis que je ne voulais pas. Et toi alors ?» Tu pourrais le regretter, rien que de savoir qu'une grognasse ayant passée par tous les clochards drogués du coin puisse lui parler avec son haleine pestilentiel pour lui dire qu'elle a limite envie de lui, ça lui donne la nausée. Le jeune homme biologiste eu un léger sourire en coin, vengeance. « Ce serai mentir que de te dire que ma vie est monotone. Mais je bosse énormément mes études, mais en parallèle je joue les professeurs à domicile pour certaines demoiselles en manque de pratique. » De quelle pratique tu parles Isak. A quoi tu joues toi aussi à tenter le diable à ton tour. Continu pas dans sa lancée idiot à jouez à deux avec le feu vous finirez brûler sur un bucher pour avoir étaient trop cons. « Je les aide en mathématiques ainsi qu'en biologie. Elles ne sont pas très douées, mais elles sont plutôt bien faites donc bon. Je ne refuse jamais. » Et là tu vas dire que tu refuses quoi ? De tirer un coup avec elle, ou que tu ne refuses pas un second cours de soutient ? Ne sens tu pas le feu commencer à consumer le bout de tes doigts Isak ? « Mais sinon ça va, la vie est belle. Ca fais du bien de revoir ta frimousse mon mignon. » C'est ça ouais, rattrape tes conneries et plonge la tête dans une eau gelée couverte de glaçon pour effacer ta connerie. Code by Silver Lungs |
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| | Sujet: Re: ISAK && KAM ▬ Just don't play with me Mer 19 Fév - 18:15 | |
| KAMILLE &&ISAKKamille avait l'impression que les secondes s'écoulaient lentement, comme si le temps s'était arrêté. Il ne pouvait s'empêcher de regarder Isak ou plutôt de le dévorer du regard. Il n'avait pas pu profiter du beau paysage qu'était le visage de son meilleur ami pendant de longs jours voire de longues semaines. Combien de fois avait-il pensé à embrasser ces lèvres ? Combien de fois avait-il pensé à pouvoir caresser sa joue ? Combien de fois avait-il pensé à passer sa main dans cette chevelure ? L'Ecossais avait commencé à se rendre compte de l'ampleur de ses sentiments. Quand il pensait à Isak, il pensait à l'amour, il pensait à une vie auprès de lui, il pensait à eux deux, à se tenir la main, un soir, dans la rue. Il n'arrivait décemment pas à l'imaginer comme un simple ami. Ou du moins, il n'y arrivait plus. Il y a longtemps, de longues années auparavant, quand tous deux se connaissaient mal, il y arrivait. Il devait se faire une raison; il était amoureux de son meilleur ami. Et, quand il y pensait, il se sentait rougir mais surtout, il se sentait défaillir. Il n'arrivait malheureusement pas à contrôler ses sentiments qui grandissaient chaque jour un peu plus, il le sentait au fond de lui. Avant, quand Isak faisait des allusions douteuses, Kam riait simplement, balayant ce que disait son ami de la main, sans soucier de ce que cela pouvait signifier. Cela ne le touchait pas, cela ne le faisait rien. Mais maintenant, dès que son meilleur ami disait quelque chose, qu'il sous-entendait quoi que ce soit, Kamille se sentait totalement stupide. Il n'arrivait plus à passer au travers. Tout ce que disait Isak était comme des flèches qui le transpercaient en plein coeur. Même le plus stupide des mots le touchait. Mais surtout, il n'arrivait plus à savoir si ces allusions étaient de simples blagues ou non. Plus il y pensait, plus Kamille comprenait l'ampleur de ses sentiments. Jamais il n'avait aimé quelqu'un comme ça. D'ailleurs, avait-il déjà aimé quelqu'un ? Certes, il était sorti avec quelques charmantes jeunes filles (et aussi quelques jeunes hommes), autant ne pas se priver, mais c'était surtout parce qu'elles venaient vers lui. Jamais il n'avait eu besoin de faire quoi que ce soit, il se laissait simplement porter. Dans ses relations, il n'avait jamais fais d'effort, il savait, au fond de lui, que ces histoires ne dureraient pas. Il ne s'était jamais investi. Il n'était jamais sorti avec quelqu'un parce qu'il l'aimait. Se rendre compte de cela à 24 ans, ça craignait. La seule personne qu'il ait jamais aimée était donc tranquillement en face de lui, à le regarder, en ne se doutant absolument de rien.
- Ce serait mentir que de te dire que ma vie est monotone. Mais je bosse énormément mes études, mais en parallèle je joue les professeurs à domicile pour certaines demoiselles en manque de pratique.
Kamille arrêta de regarder la table (qui n'était pas d'un grand intérêt) et porta son regard vers Isak. Il était ... Choqué. C'était le cas de le dire. Il savait qu'Isak ne s'était jamais privé d'avoir une vie amoureuse ou quoi que ce soit mais il ressentit une grande peine dans son cœur en l'entendant. Il sentit que son organe se comprimait fortement dans sa poitrine. Il regretta que le serveur ait repris son verre d'eau car sa gorge était soudainement sèche. Ou alors il s'en serait servi pour le balancer à la tête de son meilleur ami, ce qui semblait encore mieux. Mais Kam ne dit rien, il ne pouvait pas. Il ne pouvait décemment pas afficher sa jalousie mal placée. Il savait qu'Isak s'en rendrait compte. D'ailleurs, Kamille n'en avait pas l'air mais il était quelqu'un d'extrêmement jaloux. Au point de pouvoir en venir aux mains. Bien entendu, il ne le montrait jamais et préférait garder cette allure calme et pacifique. Aussi tenta-t-il de se calmer, tant bien que mal. Ca sert à rien de s'emporter Kam, ça sert à rien, il ne comprendrait pas. Ou plutôt, il comprendrait trop bien. Il commencerait à se dire que t'as des sentiments pour lui. Et ça serait pas vraiment le moment. Vraiment pas. Il se retint également de demander le nom de ces poufiasses pour aller leur péter ce qui leur servait de tronche. Au lieu de ça, sa main se serra, ses ongles rentrant subrepticement dans la peau de sa paume. Il essayait de calmer la colère qui montait gentiment mais sûrement au fond de lui. C'était là le seul moyen qu'il avait. Il se râcla la gorge et continua de faire comme si de rien n'était, comme si cela n'avait absolument aucun effet sur lui, comme si cela lui était totalement et irrévocablement indifférent. Non, il ne pouvait pas montrer de manière aussi violente sa jalousie. Il devait se contrôler. Il l'avait fait pendant des années, il pouvait continuer de le faire encore aujourd'hui. Il en voulait énormément à Isak de lui raconter ça.... Cherchait-il à le tester ? Non... Après tout, ils étaient meilleurs amis. C'était normal qu'ils se racontent tout, c'était le but d'un meilleur ami. Puis.... Kamille s'aperçut que c'était aussi sa faute; il avait bien parlé de la jeune fille de la librairie. Sauf qu'à la différence d'Isak, Kam ne l'avait sûrement pas ramené chez lui, il ne l'avait pas allongé sur son lit ou quoi que ce soit. Il l'avait arrêté tout de suite.
- Je les aide en mathématiques ainsi qu'en biologie. Elles ne sont pas très douées, mais elles sont plutôt bien faites donc bon. Je ne refuse jamais.
Kamille ne put s'empêcher un de ses sourcils de s'élever naturellement. Tu refuses jamais quoi au juste, connard ? De les aider ou bien de les baiser bien gentiment ? Encore une fois, il dût se faire violence pour ne pas lui mettre son poing dans la figure, enfonçant ses ongles encore plus profondément dans la paume de sa main. L'Ecossais savait qu'Isak était sérieux dans ses études mais quand il entendait ça, il se demandait si ça n'était pas une façade. Il ne pouvait rien répondre de toute manière. Il ne préférait pas plutôt. Il valait mieux se détendre, essayer de penser à autre chose. Tiens, ce mignon serveur d'ailleurs. Autant penser à lui. Kam détourna les yeux sur lui d'ailleurs, l'espace d'un instant. C'était celui qui lui avait apporté un verre d'eau et qui avait également pris leurs commandes. C'était plutôt son genre, bien qu'il préférait Isak, évidemment. Brun, les yeux noisettes, assez grand, bien fait, un sourire absolument adorable et honnête. Et au moins, ça n'avait pas l'air d'être un connard qui se tapait toutes les meufs qui lui demandait. Enfin... Il imaginait, il ne le connaissait pas. Mais cela le détendait de penser à un mignon serveur au sourire affable qu'à un salaud qui ne prenait pas ses sentiments en compte. Qui préférait se taper la première fille qui venait le voir pour lui demander de l'aide. Dire que Kam avait galéré pendant des années au lycée avec la biologie, il n'y avait d'ailleurs jamais rien compris. Il savait que cela le désavantageait par rapport à ces filles; ce que faisait Isak, il ne s'y intéressait pas et n'y comprenait même pas un mot. Quand il y pensait, ils étaient tous deux très différents, leurs goûts n'avaient rien de vraiment similaires. L'Ecossais avait toujours adoré tout ce qui était littéraire ou artistique; la peinture, les opéras, les romans, la sculpture. A l'inverse, Isak aimait tout ce qui était scientifique ou compliqué; les trucs aux noms infâmes dont il ne connaissait même pas l'existence. Il ne put s'empêcher de soupirer, espérant juste après que son ami ne l'ait pas entendu. Il ne pouvait absolument rien face à ces filles, elles avaient visiblement tout ce qu'il fallait pour plaire à Isak. Kamille les imaginait belles, bien foutues, intelligentes, drôles et, évidemment, intéressées par les mêmes choses que son meilleur ami; il ne faisait pas le poids, c'était évident. Il le savait depuis longtemps, mais il se le prenait chaque fois davantage dans la face. Il ne méritait tout simplement pas quelqu'un comme Isak. Et puis, il n'était même pas intéressé par les gars. Il entendit à peine la phrase que prononça son ami, trop perdu dans ses pensées.
- Mais sinon ça va, la vie est belle. Ca fais du bien de revoir ta frimousse mon mignon.
Aucune réaction de la part de Kamille. Il ne savait même pas quoi dire, quoi répondre, quoi faire. Il était totalement figé depuis qu'Isak avait dit qu'il "aidait" des jeunes filles. Plus la conversation avançait, plus sa condition empirait. C'est toujours illégal de tuer quelqu'un putain ? Il avait presque l'impression qu'Isak faisait exprès de l'énerver, comme pour avoir une réaction. Mais l'Ecossais préférait ne rien dire, c'était sa manière de se protéger. Il savait parfaitement que, sous le coup de l'énervement, il pourrait dire des choses qu'il regretterait parfaitement par la suite. Heureusement, et pour réduire son malaise, le serveur interrompit ce qui servait de conversation et disposa soigneusement les deux macchiatos sur la table. Kam lui fit un sourire radieux auquel le serveur répondit visiblement avec joie. Au moins une bonne chose dans la journée; un mignon serveur souriant. C'était déjà ça. Le serveur, qui s'appelait visiblement William, repartit derrière le comptoir laissant les deux amis seuls. Kamille le regarda s'éloigner sans rien dire et reporta, par la suite, son attention sur Isak. Il ne savait absolument pas quoi faire pour meubler la conversation qui avait été interrompue par le serveur. Il devait trouver quelque chose avant que cela ne devienne trop suspect. Mais il ne savait absolument pas ce qu'il voulait entendre. Une question tournait dans sa tête depuis maintenant quelques secondes qui semblaient être une éternité. Elle l'obnubilait. Elle clignotait devant ses yeux comme un panneau publicitaire. Il avait beau essayer de penser à autre chose, la question revenait comme pour le hanter. Il mourait d'envie de la poser mais il avait trop peur de la réponse. Enfin, maintenant que sa jalousie était aiguisée, ça ne pouvait pas vraiment être pire. Et puis, s'il ne disait rien, cela finirait par sembler louche. Kamille détestait le silence. Surtout ce genre de silence gêné. Isak semblait attendre une réponse, une phrase, quoi que ce soit. Il sentait que son coeur s'emballait à mesure que le temps passait et qu'il songeait de plus en plus à cette question. Tu risques rien à la poser. Au pire, tu le laisses avec sa pute pendant que tu te taperas le mignon serveur alors que tu seras à moitié alcoolisé. Le lendemain, tu retourneras au taf avec le coeur en morceaux. Belle perspective. Avant de poser sa question, il prit sa tasse entre les mains, les réchauffant, histoire de se donner du courage. Ses doigts tremblaient. Et ce n'était sûrement pas le froid mais bien le stress.
- Et s-sinon...
Il fit semblant de s'étouffer légèrement avec sa boisson alors qu'en réalité, il était juste trop peureux de poser la question tant attendue. Il était surtout effrayé de la réponse qu'Isak allait lui donner. Putain Kamille bégaye pas, fais ta petite adolescente à son premier rendez-vous. Sérieux, calme-toi. Respire un bon coup.
- Sinon donc... Y'a une de ces filles qui t'intéresse ? Ou une autre ?
Respire. Il l'avait posée. Cette question qui le taraudait depuis de longues minutes était finalement sortie. Mais il tremblait toujours, si ce n'était plus. Gêné, il se racla la gorge, remettant une de ses mèches derrière son oreille. Réponds. Réponds. Réponds. Réponds. Allez connard. Sois honnête. Dis-moi laquelle de ces connes t'intéresse que j'aille éclater sa face pleine de maquillage sur le trottoir..
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| | Sujet: Re: ISAK && KAM ▬ Just don't play with me | |
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