| | Cait ∞ Nothing's only words | |
|
| Sujet: Cait ∞ Nothing's only words Sam 8 Avr - 17:24 | |
| caitlin sally hartford | résuméDr Caitlin Hartford. C’est dans son nom, et au cœur de sa vie. Caitlin est médecin, pédopsychiatre. Ce travail est sa passion et sa fierté, ce qui la définit. Elle a travaillé dur pour y arriver, étudiant à Oxford avant de revenir dans sa ville natale, Londres, pour son internat et ne plus jamais repartir. L’occasion d'essayer de renouer avec son frère, ses amis d’enfance, d’en rencontrer de nouveaux. Surtout l'occasion de se former. Sérieuse, passionnée et solitaire, parfois par choix, parfois non. Cait est pourtant une amie dévouée, loyale et à l'écoute. Peut-être un peu tête à l'air, un peu trop angoissée. L'air distante.
quick info▬ âge : 34 ans (17/02/1983) ▬ nationalité : anglaise ▬ métier : pédopsychiatre et chargée de cours (2017) / résidente en psychiatrie à St Ann's Hospital (2010) / étudiante en médecine – 5ème année (2006) ▬ habite à : Brixton (2017) / Wandsworth (2010) / Oxford (2006) ▬ orientation sexuelle : hétérosexuelle ▬ statut : célibataire ▬ groupe : travel card ▬ avatar : katie cassidy |
en 2006en 2010aujourd'hui2006-2008 : Internat (FHO) - Londres
Je vérifie une dernière fois mes cheveux dans le miroir du vestiaire. Replace une mèche rebelle derrière mon oreille. Respirer. Laisser l’oxygène atteindre mes bronchioles, passer dans mon sang, mes muscles. Expirer. Et laisser filer l’appréhension avec le dioxyde de carbone. Un coup d’œil sur ma montre. Il est temps d’y aller. Je ne voudrais pas être en retard pour mon premier jour à l’hôpital. En tant qu’interne, certes, mais ça y est, j’y suis. Et malgré cinq ans d’études acharnées de cardiologie, physiopathologie, histologie, épidémiologie, thérapeutique et bien d’autre encore, je ne me sens pas assez préparée. L’excitation surpasse pourtant de loin ma nervosité quand je franchis la porte dans ma toute nouvelle tenue d’interne, en direction des urgences. Mon stage pour les trois prochains mois. Si ce n’est pas ma spécialité de prédilection, j’en suis tout de même plutôt contente. L'univers mouvementé des urgences me semble en effet un bon point de départ pour prendre mes marques, et apprendre.
2008-2011 : Résidence (Basic Specialist Training) ; Psychiatry - Londres
Dans la vie, on nous dit souvent que les choses sont rarement comme on les imagine. Je me suis souvent imaginé ce que ce serait d’être médecin, de travailler à l’hôpital, de voir les patients. C’était mon rêve. Et aujourd’hui j’y suis. Et peut-être que ce n’était pas exactement comme je l’avais pensé, après tout ma vision de l’hôpital a déjà bien évolué en grandissant et avec mes études, mais c’est aussi bien que je l’avais rêvé. Je ne suis pas encore diplômée, pas encore tout à fait psychiatre, mais après tout ce temps passé en stages, je n’en suis plus si loin. Je connais l’hôpital comme ma poche, je traite des patients quotidiennement, enchaîne les gardes. Je suis supervisée, mais déjà je travaille, je me comporte en tant que médecin, et j’adore ça. Après avoir eu des stages très différents de la chirurgie à la pédiatrie, je ne me forme maintenant plus qu’à ce qui m’intéresse le plus : la psychiatrie, et quand c’est possible la pédopsychiatrie. Tout n'est pas rose tous les jours, mais je me sens bien, j'ai l'impression que le futur s'est illuminé, que la vie me sourit. J'ai trouvé ma place et ça me rend heureuse.
2011-2014 : Résidence (Advanced Specialist Training) ; Child & adolescent psychiatry - LondresLa spécialisation. Au final, les années les plus importantes de ma formation, tous les jours j’apprends le métier que je ferai vraiment. Et ça demande du temps, beaucoup de temps. Ce qui veut dire des sacrifices. Ce que je savais quand j’ai décidé de me lancer dans ces études, mais on ne voit pas tout à fait les choses de la même façon quand on a dix-huit ou quand on se rapproche bien trop vite des trente. C’est toujours ma priorité numéro un. C’est juste plus douloureux. Plus solitaire. J’ai rencontré Michael au début de ma résidence, avec un emploi du temps déjà bien chargé. Je pensais qu’il comprenait. Il pensait peut-être aussi pouvoir faire avec. Ou peut-être pensait-il que ce serait plus facile quand je ferai ma spécialisation, ou que les années passeraient plus vite jusqu’à mon diplôme, ma titularisation. Peut-être s’était-il dit qu’après six mois, un an ou plus ensemble, je finirais par faire passer notre relation avant tout le reste. Je ne l’ai pas fait. Il a fini par partir. Las de m’attendre, j’imagine. Je suis rentrée de garde et il n’était plus là. Il a fait ses valises alors que j’étais à l’hôpital, et je ne peux même pas lui en vouloir pour ça parce que j’ai fait bien pire. Je ne m’en suis pas rendue compte. Je suis rentrée tellement épuisée que je me suis écroulée sur le lit, et j’ai dormi. Ce n’est qu’au réveil que j’ai vu que sa brosse à dent n’était plus là, les habits manquants, le message et le vide qu’il m’avait laissés. Après d’innombrables disputes sur le sujet, on en était arrivés au point où aucun de nous ne voulait faire de compromis. Mes études étaient ma priorité. Il voulait plus que ce que je pouvais lui donner, et sans doute l'a-t-il trouvé ailleurs depuis. J'ai continué ma route aussi, professionnellement du moins. Sentimentalement, beaucoup moins. 2014 - DiplômeLet’s go back to school.De retour à l’université. De l’autre côté du bureau. J’ai du mal à croire qu’il y a encore quelques années, c’était moi qui me tenais assise là. Ça me semble à la fois si loin - tellement de choses se sont passées depuis, tout semble avoir changé autour de moi, même moi d’ailleurs – et si proche – je me souviens encore de mon premier jour à l’université comme si c’était hier, n’est-il pas un peu présomptueux de ma part de penser que je suis en mesure de leur enseigner quoi que ce soit ? Me retrouver dans l’amphithéâtre me rend nerveuse, il n’est plus le temps d’angoisser pourtant, le retour en arrière n’est plus possible, puisque des étudiants pénètrent déjà dans la salle. Je ne peux m’empêcher de les fixer, curieuse. Ça n’a pas vraiment d’importance, ils ne me portent peu d’attention, encore occupés à finir leurs conversations entre eux. Ce n’est pas le premier jour à eux, ils connaissent les lieux, je suis la seule inconnue dans leur routine. D’ici quelques minutes la salle sera remplie. C’était beaucoup moins intimidant quand j’étais enfant et que c’était à des peluches que je faisais cours. Moins d’enjeux, moins de réactions, et pas autant de paires d’yeux fixés sur moi. Espérons que je sois à la hauteur. Et surtout, espérons que mon esprit ne se vide pas complètement face à ces rangées d'étudiants. Mais l’angoisse qui grandissait en moi, et que je n’avais pas ressenti depuis si longtemps dans un contexte professionnel – l’hôpital est sûrement l’endroit où je m’en sens le plus à l’aise, à ma place et en confiance -, était vaine et commença à s’évanouir dès que je lançais le diaporama et mes explications. J’oubliais que j’étais toute seule face à une foule de jeunes. Je ne me concentrais plus que sur ce que je disais, sur les questions qu’ils me posaient. Pour une fois que j’avais une audience, au moins en partie, intéressée, je tentai de mon mieux de leur transmettre ce qui me passionnait dans la psychiatrie et la médecine en général. *
Ce n’est pas toujours évident de rencontrer de nouvelles personnes une fois que l’on est installé dans ses habitudes, son quartier, son travail. Surtout lorsque l’on travaille à des horaires décalés, ou qu’on passe un peu plus de temps qu’il ne le faudrait penché sur nos dossiers – parce que c’est ce qu’on a l’habitude de faire, ce qu’on connaît, c’est familier ou parce que ça ne peut pas nous briser le cœur, il y a des milliers de raisons pour se laisser noyer dans le travail. Mais si c’était presque une nécessité en tant qu’interne puis résident, parce que c’était exigé ou pour se former au mieux, ça ne l’était certainement plus maintenant. Je n’avais plus d’excuse valable. Il était temps de saisir les opportunités, de s’en créer même, d’aller à la rencontre d’inconnus – potentiels amis, amours, qui sait ? J’y arrivais bien sur le plan professionnel, pourquoi pas pour le reste ? Et c’est avec ces idées en tête, que quand j’ai croisé pour la première fois Arthur, perdu et en quête d’informations, je me suis proposée pour l’aider. C’était l’occasion rêvée : proche de mon travail sans être tout à fait un patient classique, officiel, comme une transition vers le monde extérieur. Je ne m’attendais pas à ce que ça devienne plus que ça. Mais la discussion s’est transformée en un rendez-vous régulier, puis un jour on est descendu prendre un café, et maintenant, c’est tellement plus. Deux ans après on se voit toujours, autour d’une boisson ou d’un dîner, dans des lieux jugés bien plus agréables que les murs blancs de l’hôpital. Arthur et son fils, Markus. Sans vraiment que je le réalise, il s’est glissé dans ma vie et mon cœur, avec son sourire et sa volonté de tout faire pour que son fils se sente bien, sans que je sois tout à fait sûre de la place qu’il y occupe. 1983-2001: enfance et adolescence - Londres
Portrait de famille. Une belle maison à Notting Hill, deux beaux enfants – un garçon et une fille, un père qui travaille dans la finance et une mère qui a laissé derrière elle sa carrière de journaliste pour s’occuper des enfants, un mariage qui dure, à première vue tous les ingrédients nécessaires pour former une parfaite et heureuse petite famille londonienne. Pourtant, la famille Hartford n’est pas parfaite, quelle famille l’est ?
Katherine Hartford était enceinte pour la seconde fois – une petite fille cette fois-ci, lorsque son aîné est tombé malade. Il fêtait ses un an, apprenait tout juste à marcher, avait toute sa vie devant lui et se retrouvait déjà à l’hôpital. Max souffrait d’hémophilie sévère. Une maladie génétique, dont il ne guérirait jamais vraiment, et qui le suivrait toute sa vie, et qui a probablement exacerbé les traits de toute la famille. Un père peut-être un peu trop au travail, un peu trop absent. Une mère à l’inverse peut-être un peu trop présente, surtout dans la vie de son fils. Par compensation, par inquiétude et volonté de le protéger de tout après avoir eu peur de le perdre, peut-être même un petit peu par culpabilité de savoir que c’était probablement elle qui avait transmis cette maladie à son enfant. Un fils en mal de liberté et une fille en mal d’attention.
2001-2006 : Med School - Oxford
En première année de fac de médecine, un professeur nous a demandé : « Qu’est-ce qui vous motive ? Pourquoi vouloir devenir médecin ? Qu’est-ce qui vous pousse, quel est le moteur de votre vie ? Posez-vous cette question aujourd’hui. Et tentez de répondre honnêtement. Pas à moi. À vous-même. Sans mentir. Sans peur. Sans vous voiler la face. ». C’était en cours de psychologie, sur la relation soignant-soigné, les attentes du malade, de la société, et celles du médecin. L’envie de travailler dans le domaine de la santé, en tant que médecin, n’est pas anodine. D’après lui, au-delà des motivations conscientes – scientifiques, altruistes, financières ou autres – se cachaient des motivations inconscientes, beaucoup moins respectables – une volonté de réparer des tendances sadiques, et la culpabilité qui en découle, des pulsions voyeuristes, la médecine étant une profession où on évolue dans l’intimité de la personne. Et il était important de comprendre les raisons qui nous avaient conduits ici, au moins les raisons conscientes, parce que ce n’était pas une voie facile dans laquelle on s’était engagée. Je n’y ai pas vraiment réfléchi, sur l’immédiat. Il avait continué son cours, et j’étais bien trop occupée à prendre des notes et à essayer de suivre pour me poser des questions philosophiques sur ma vie.
C’est quelques jours – et quelques bières, avouons-le – plus tard, que j’y ai repensé pour la première fois, alors que je profitais de l'autre versant des études, à savoir les soirées et la vie étudiante, loin de sa famille. J’étais intriguée. Il y a tellement de niveaux de réponse à cette question. C’est comme commencer à éplucher un oignon, et chaque couche nous rapproche de la vérité. Pas que la couche la plus profonde ait le plus d’importance, seule elle n’a pas de sens. Non, chaque petit morceau de réponse compte. Ce jour-là, je n’ai pas su y répondre, pas entièrement. Soyons honnêtes, j’ai à peine effleuré la surface. J’étais jeune, ignorante, pompette, et je faisais exactement ce qu’il nous avait demandé de ne pas faire : je me voilais la face. Parce que parfois c’est plus facile. Parce que je n’avais pas vraiment envie – et peut-être un peu peur - d’y réfléchir, de savoir. Peut-être était-ce simplement l’envie d’aider mon prochain ? Peut-être était-ce lié à mon frère malade ? Peut-être était-ce la représentation du médecin dans la société, une volonté de reconnaissance ? Peut-être était-ce une envie un peu malsaine de découvrir les secrets les plus intimes des gens ? Qu’est-ce que la réponse pouvait m’apporter de bien ?
behind the screen ─ pseudo/prénom : Maïlys / Skorpions (plus connue comme Palo dans le coin ) ─ âge : 21 ans ─ fréquence de connexion : 3-4/7 je pense, surtout les mercredi et week-end. ─ comment avez-vous découvert ticket to ride et qu'en pensez-vous ? il y a longtemps et il m'a manqué ça m'a pris trois mois et une nouvelle tête, mais de retour ─ inventé ou pévario ? pré-lien d'Arthur ─ code : Patrick. ─ crédits : shiya. | |
Dernière édition par Caitlin Hartford le Lun 17 Avr - 2:46, édité 24 fois |
| | |
messages : 380 dispo pour un rp ? : Yes ! avatar : Malese Jow age : 32 ans occupation : Actrice dans GA, et juré dans Britain's got talent relationship status : Célibataire
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words Sam 8 Avr - 17:39 | |
| |
| | |
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words Sam 8 Avr - 17:48 | |
| |
| | |
messages : 364 dispo pour un rp ? : just gimme a second avatar : chloë grace moretz age : 24 yo occupation : youtuber (books, tv series, movies; branching out to comedy and dramedy), fangirl (->), food enthusiast relationship status : in a relationship with a dork(ash)
| | | |
| | | |
| | | |
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words Sam 8 Avr - 19:02 | |
| Je te spammerais de tellement de coeurs si je n'étais pas sur mobile C'est un peu la galère là mais you get the feeling. En tous les cas! Je suis! Super heureux que tu sois là, et donc voilà. Encore une fois bienvenue :bril: très hâte de pouvoir rpay avec toi. et je réponds a ton mp dès que j'arrive sur un ordi |
| | |
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words Sam 8 Avr - 19:22 | |
| |
| | |
messages : 65 dispo pour un rp ? : yes, free as a bird. (3/3) avatar : emma watson. age : 26 ans, almost old but not quite yet. occupation : Bookshop keeper, booktuber, blogger. relationship status : single, way too interested in fiction to care about real life.
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words Dim 9 Avr - 11:56 | |
| |
| | |
messages : 497 dispo pour un rp ? : always avatar : taylor swift age : thirty one on paper, still twenty nine when asked verbally occupation : journalist for refinery29 uk, blogger on the side, living the life relationship status : casually doing her thing on tinder, hooking up with friends and not getting over her ex, basic stuff really
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words Dim 9 Avr - 20:20 | |
| MAÏLYYYYYYYYYYYYYYYYYS je suis trop contente que tu sois back with us c'est super cool ohlalala en plus, Katie est trop cute rebienvenue à la maison ! |
| | |
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words Dim 9 Avr - 21:24 | |
| |
| | |
messages : 146 dispo pour un rp ? : toujours ! avatar : timothée chalamet age : 24 occupation : étudiant en histoire de l'art relationship status : célibataire
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words Lun 10 Avr - 6:14 | |
| reuuuuuuuh hâte de voir ce que tu nous réserves avec ce perso |
| | |
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words Ven 14 Avr - 17:55 | |
| tu t'évapores pas, dis? |
| | |
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words Ven 14 Avr - 18:30 | |
| Oh non t'inquiète pas La semaine a été plus chargée que prévu mais j'ai avancé, et je devrais finir ça ce week-end (et la semaine prochaine pas de cours ni de soirée au boulot donc je serai plus là pour rp et papoter ) |
| | |
| | | |
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words Lun 17 Avr - 13:31 | |
| Merci |
| | |
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words Lun 17 Avr - 15:04 | |
| pour moi tout est parfait, comme je te l'ai déjà dit, des cœurs sur vous tous |
| | |
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words Lun 17 Avr - 15:21 | |
| bienvenue parmi nous ! Maïlys Je suis si contente de te retrouver Comme d'habitude, je n'ai rien à dire et c'est tout parfait Je valide sans hésitation, naturellement et j'espère qu'on pourra trouver des liens pour rp Have fun Tu es officiellement l'un/e des nôtres, félicitations ! Tu peux dès à présent poster ta fiche de liens (c'est d'ailleurs là que ton petit résumé en haut de la fiche te servira !) et fouiner dans celles des autres. Tu peux également aller regarder notre partie aide à la recherche de liens, où sont réunis les différents bottins concernant les jobs, études et logements. Si jamais tu as besoin de ta bande de potes ou de ta famille, tu peux poster tout ça dans les pré-liens (il te faudra par contre commencer à rp avant de poster ton premier pévario). Tu as également notre bénédiction pour ouvrir une ligne téléphonique (ou tout autre outil de communication) en 2017, en 2010 ou même en 2006. Sur TTR, on a même notre petit réseau Facebook si jamais ça t'intéresse Et bien sûr, on te donne rendez-vous dans la chatbox et dans le flood ! A tout de suite |
| | |
| Sujet: Re: Cait ∞ Nothing's only words | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |