 |  Sujet: Re: ALVB ¤ Mamma knows best when times get hard  Lun 14 Nov - 18:41 | |
| it's my life, it's now or never Suite d'anecdotes, extraits de journal intime ou autre, choisissez la manière qui vous convient et vous plaît de nous faire connaître votre personnage. On veut tout savoir! Des moments marquants de sa vie à son caractère, passant par ses goûts ou même manies, tout est bon à être connu. Après tout, ce sont les détails qui font le tout. (Un minimum de 40 lignes complètes est demandé.)  Astrée Callas, Septembre 1973. « J’avais 7 ans à l’époque. C’était le jour de mon anniversaire. C’était un jour exceptionnel. Je m’en souviens encore car Papa était présent à la maison. Toute la journée. Rien que lui, Maman et moi. Pas un seul moment, il ne s’est éclipsé pour aller dans son bureau. Si le téléphone sonnait, c’était pour moi. Chose assez rare à cette époque. Pourquoi ? Parce qu’il travaillait dans la politique et qu’il commençait à devenir influent. On avait toujours besoin de lui, de lui parler, de savoir ce qu’il pensait de telle ou telle chose. A mon âge, je ne comprenais pas malgré les nombreuses explications de Maman, sur l’importance de la carrière de Papa. C’est en grandissant que j’ai commencé à voir l’ampleur du phénomène et à comprendre. S’il faisait tout ça, s’il ne nous voyait pas pendant quelques jours, s’il rentrait à la maison et passait ses soirées dans son bureau, c’était parce que ça lui plaisait mais c’était aussi pour nous. Plus je grandissais, plus je comprenais les enjeux et plus ces enjeux me plaisaient. Paradoxalement, à l’époque, je ne voulais pas faire un métier qui m’empêcherait de voir ma famille, comme Papa. Pourtant, c’est finalement cette voie que j’ai choisie. Mon « bac » en poche, j’entrais dans une école de sciences politiques, dont je suis ressortie brillamment diplômée. Pendant mes études, la maison avait le droit à de nombreux débats houleux avec mon père. Débats dont nous ressortions avec de nouvelles opinions en tête. Mes parents étaient assez fiers de mon choix de carrière, et particulièrement Papa. Sauf quand je remettais en cause certaines de ses décisions. Enfin, à ce moment là, il aurait préféré que je sois peut-être, je ne sais pas, institutrice ou artiste. Un métier qui ne nécessitait pas vraiment de grandes opinions. [rires] »  Astrée et Matthew, Vienne, Juillet 1985. « Là, c’est Matthew et moi, quelques semaines avant notre mariage. On était jeunes à l’époque. J’avais, voyons voir, 22 ans et Matthew, 24 ans. Cette photo est l’une de mes préférées. Ca me rappelle tellement de choses. [silence] Vous voulez savoir comment on s’est rencontrés ? Donc quand j’ai eu mon « bac », j’ai commencé une école de sciences politiques. Après un an, j’ai décidé de partir à Vienne pour continuer mes études. Pourquoi Vienne ? Bonne question. C’était une ville qui me plaisait. J’avais envie de découvrir l’Europe, de voir autre chose. Vienne me paraissait la ville idéale. Je suis restée là-bas pendant 2 ans. Pendant tout ce temps, j’étais avec lui. Ce que je vais vous dire, va peut-être vous paraitre niais mais quand nos regards se sont croisés à ce gala de charité, il m’a tout de suite plu. Il était différent de tous les autres hommes que j’avais pu rencontrer. Drôle, charmant, unique. C’était deux années magnifiques que je n’oublierai pas. Puis mes études arrivaient à terme, je devais repartir pour la Grèce. Nous sommes restés ensembles malgré la distance. Lui à Vienne, moi à Athènes. J’entamais une carrière d’avocat, puis grâce aux nombreux contacts que j’avais et aux excellents résultats que j’avais obtenus, on me proposa un poste de ministre. Plutôt étonnant pour mon âge. [rires] J’ai été très surprise par cette proposition mais c’était un bon moyen de faire avancer les choses, de participer activement à la vie du pays. Je n’ai pas tenu très longtemps. [rires] Non pas, par difficultés mais surtout par envie de retrouver Matthew. En 1985, je le rejoignais à Vienne et nous nous marrions quelques mois plus tard. Aujourd’hui, on est toujours mariés et heureux. Je pourrais même ajouter amoureux. Oui, j’aime toujours mon mari. »  Astrée et Léandre, Vienne, Août 1987. « [rires] Ce cadre est quelque chose que nous avions trouvé dans une brocante. Il est toujours sur mon bureau. Dessus, je suis avec Léandre, mon fils. Il ne nous a même pas laissé le temps de célébrer notre premier anniversaire de mariage. Il est arrivé le 25 février 1986. Un vrai petit ange avec sa chevelure blonde. Sur la photo, il avait 1 an et demi. Aujourd’hui, il en a 25. J’oublie parfois qu’il est aussi vieux. [rires] Il a grandi tellement vite. Il était sage, facile à vivre. Un vrai ange, je vous l’ai dit. Il travaille dans la mode, comme styliste. Pour, hum, Vivienne Westwood. Jamais je n’aurai pensé qu’il aurait suivi cette voie là. Pourtant, je suis fière de lui. Et heureuse de voir que tout ce que je lui racontais sur mon travail, sur les choses qu’on pouvait faire avec les tissus, les étoffes, lui ont permit de faire un métier qu’il aime. Désolées mesdemoiselles, il est en couple avec une jolie et gentille fille, Laureline. Une française, qui est très charmante. Heureusement que je ne suis pas du genre jalouse de toutes les jeunes filles qui approchent mon fils, car je ne pourrais jamais rivaliser avec Laureline. [rires] Ils forment un couple parfait. J’espère vraiment que cela durera. Un peu d’amour sincère dans ce monde hostile, ne peut pas nous faire du mal. »  Astrée, Léandre et Calliopée, Londres, Mai 1993. « Calliope, Léandre et moi. Calliope est arrivée un 15 août 1989. Elle a 22 ans. Léandre a toujours défendu sa sœur. Ils étaient enfants et il jouait déjà son rôle de grand frère. Nous avions le droit à des disputes, comme dans n’importe quelle relation fraternelle mais j’ai toujours vu Léandre prendre soin de sa sœur et la protéger. Dieu sait qu’elle en avait besoin. Elle me ressemble beaucoup. Je retrouve en elle, la fougue de ma jeunesse. Mais c’est différent, plus fort. Limite indécent. Quand j’entends parler de ses frasques, je me pose toujours des questions sur ce que j’ai fait, ou ne pas fait, pour qu’elle soit comme ça. Mais à un moment, j’ai arrêté de le faire. Ce n’était pas notre façon de l’éduquer qui était remise en cause. C’était juste le caractère de Calliope. J’ai toujours espéré qu’elle se calme, que j’arrête de me faire du souci pour elle dès qu’elle sortait. Je n’avais pas pensé que pour cela, elle aurait besoin de partir. De retourner à Vienne, sans un mot. J’ai été plutôt surprise puis inquiète. Pourquoi avait-elle besoin de partir ? Pourquoi n’était-elle pas venue nous parler ? Je vivais mal son départ. Sa présence manquait à la maison. Heureusement que Léandre était là. C’était le seul qui avait des nouvelles. Enfin, quand je dis nouvelles, ce n’était rien de très précis. Mais le fait, qu’il sache qu’elle allait bien et qu’elle pensait à nous, me rassurait. La vie à la maison reprenait. Il arrivait parfois que les bêtises de ma fille me manquent. Je m’attendais toujours à recevoir un appel de sa part, ou de quelqu’un d’autre m’annonçant sa dernière frasque. Mais il ne se passait rien. Toujours pas de nouvelle, à part celle venant de Léandre. Je me disais qu’elle allait finir par appeler pour nous parler, nous dire ce qu’elle faisait à Vienne. J’aurais aimé avoir des détails, qu’elle partage sa « nouvelle vie » avec nous. [silence] Puis quelle belle surprise de la retrouver à Oxford, un jour en rentrant ! Calliope était rentrée à la maison. L’enfant terrible était de retour. [rires] J’étais rassurée de l’avoir de nouveau avec nous. De pouvoir lui parler réellement, sans intermédiaire. C’était la meilleure nouvelle qui pouvait arriver en cette rentrée 2011. J’espère juste, qu’elle ne va pas recommencer dans quelques mois. Sa place est avec nous. »  Astrée Von Brezen, Oxford, Septembre 2009. « Encore pour mon anniversaire mais elle est plus récente. J’avais 46 ans. Un diner plutôt simple avec des amis et la famille réunie. Loin de toutes ces histoires qui arriveront plus tard. Nous étions unis, heureux. [silence] Bon assez parlé de ma famille. Je vous ai parlé de mes carrières plutôt courtes et rapides en tant qu’avocate et ministre. Je ne suis pas restée sans rien faire après mon mariage. Je ne suis pas faite pour rester à la maison et jouer à la femme au foyer. J’ai renoué avec une passion : le stylisme. Plus précisément, les costumes que portent les acteurs dans les plus grands théâtres et les danseurs lors de ballets exceptionnels. C’est cette même passion que j’ai transmise à Léandre. Je vous l’accorde que c’est une toute autre carrière, vie. Mais j’aime énormément, autant que ce que j’ai pu faire dans la politique. Celle-ci ne me quitte pas vous savez. Je suis engagée dans la lutte contre l’homophobie et je fais régulièrement des dons à WWF. Ce sont des choses qui comptent énormément pour moi. Le racisme est puni par la loi. Vous ne croyez pas qu’il faudrait que l’homophobie le soit aussi ? Pourquoi devrait-on laisser ces personnes, qui osent s’en prendre à d’autres à cause de leur orientation sexuelle, libres de s’attaquer aux autres ? J’espère qu’un jour, tout le monde comprendra. Ce n’est pas vraiment gagné en ce moment. [silence] J’ai l’impression de mettre un peu emportée. [rires] Vous voyez comment je réagis dès que je me lance dans le sujet ? Vous voulez peut-être qu’on parle d’autre chose ? De mes passe-temps ? En dehors de ces engagements, j’ai quelques galas de charité. Je participe à des œuvres caritatives. Et quand ce n’est pas le cas, j’aime lire et regarder de vieux films avec Matthew, quand il a le temps, ou alors avec Léandre. Discuter avec Calliope aussi, surtout depuis qu’elle est revenue à la maison. » truth or (almost) dare Parce que c'est fun, que ça vous donne un aperçu du genre de situations dans lesquelles votre personnage pourrait se retrouver un de ces jours sur TTR et que ça nous donne, nous lecteurs, un aperçu des quelques réactions que votre perso' pourrait avoir, voici un mini Truth or (almost) Dare. Enjoy ! → Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? "Je ne suis pas intéressée. Vous avez déjà vu un ancien ministre des affaires étrangères faire du cinéma ?" J'ai peut-être un sourire à la Mona-Lisa, ce n'est pas pour autant que je vais commencer une carrière dans le cinéma.
→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? Pauvre fille. Elle doit vraiment être désespérée pour chanter au milieu de la rue, en pleurs. Je serais tellement gênée, que j'irai surement l'aider. Du moins, l'empêcher de se ridiculiser encore longtemps.
→ Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? Vous posez vraiment des questions étranges. Je le repousserais, avec surement une claque pour le réveiller. Puis je lui enlèverai son verre des mains et demanderai à quelqu'un de surveiller sa consommation d'alcool avant de prendre définitivement mes distances avec lui.
→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? Une soirée théâtre à Londres, cela fait longtemps. J'ai beau travailler dans ce milieu, j'adore voir une pièce de théâtre. J'irai en parler à Matthew, après.
→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? J'ai l'air de dévoiler mes secrets à n'importe qui ? Si je devais dire quelque chose au Père Patrick, ça resterait entre nous.
→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? C'est possible d'envoyer un sms anonyme ?
→ C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! Je suis déjà mariée avec le "mec" de mes rêves. Dommage, les détails, ce sera pour une prochaine fois peut-être.
→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquerfort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? Toujours marié à Matthew. J'espère que Callie se sera calmée et qu'elle aura enfin la vie qu'elle voulait. Je suppose que Laureline aura rejoint la famille, ce qui me fait très plaisir.
→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) Truth. they don't really care about us De vous à nous, dîtes-nous. Votre personnage a-t-il déjà entendu parler des Trouble Makers ? Si oui, qu'en pense-t-il ? Désapprouve-t-il de leurs actions ou bien serait-il prêt à tout faire pour qu'ils le remarque ? Rêverait-il même d'en faire partie? Ou serait-il prêt à rejoindre le premier anti-fanclub de ces chers TM? À moins qu'il ne s'en foute complètement de leurs activités (raison à préciser)?
Et le Judging Cambridge Club alors, le connaît-il? Si oui, l'audace dont fait preuve ce groupe l'impressionne-t-il ou le révulse-t-il ? Et leurs critiques alors, les prend-t-il en compte ou pense-t-il plutôt qu'elles ne vous servent à rien ? Votre personnage serait-il du genre à vouloir impressionner cette élite et voire même la rejoindre ou aimerez-t-il au contraire la voir disparaître ?
Pour les TroubleMakers, je ne comprends pas comment ils arrivent à faire toutes ces choses horribles. Et surtout comment nos enfants peuvent le supporter. Faire ce qu'ils disent, c'est les approuver et approuver leurs actes malveillants. Si je découvre qu'ils s'en prenent à mes enfants (et à leur amis), je ne vais pas apprécier.
Pour le JCC, malgré que ce club soit à Cambridge, université rivale d'Oxford, je trouve qu'il est mieux que ces TroubleMakers. Je vous avoue qu'avoir des gens qui surveillent les apprences peut être bien. Cepedant, il faut aussi laisser nos enfants s'amuser. S'ils ne font pas leurs bêtises maintenant, ils les feront plus tard, quand ils auront une famille. Et je ne suis pas sure que ça soit mieux.
Dernière édition par Astrée L. Von Brezen le Jeu 17 Nov - 22:35, édité 17 fois |
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