LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer
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Sujet: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Lun 23 Jan - 22:49
Leila Isis Fernandezfeat/ jana kramer
the character
the person
→ habite à oxford. → âgé(e) de 22 ans. → né(e) le 18/01/1990 au Caire, Egypte . → est étudiante, danseuse, pompier réserviste et chanteuse à ses heures perdues. → un t-shirt likes boys, likes girls ou bicurious ? well, I've been very curious, but I've finally made up my mind. It is boys, and I'm sorry. → est actuellement célibataire et, papillonne.
→ pseudo : ça te regarde?! . → âge : 19 ans, j'ai pris un coup de vieux!. → comment avez-vous connu le forum ? ça remonte à trop loin, navrée... → code : code okay by laur'. → crédits : tumblr. → de quelle couleur sont les petits pois ? et tes chaussettes ?!.
it's my life, it's now or never
ÉPISODE UN : When I was a child, I was a Jedi.
Spoiler:
L'enfance. L'enfance. L'enfance. Que dire ? Que dire si ce n'est que je n'en garde que de très jolis souvenirs. Je veux dire, je n'ai jamais manqué de rien, j'étais entourée par une famille aimante et chaleureuse et, tout ce qui m'entourait était magnifique. De même je ne saurais vous décrire les beautés de mon pays, la douceur et la chaleur du Caire, je pense qu'il faut y avoir vécu un bon moment pour comprendre ce que je ressens à chaque fois que j'y repense. Bien évidemment je ne dis pas que la vie y est parfaite. J'ai parfaitement conscience d'avoir fait partie de ces rares privilégiés auxquels la vie a décidé de sourire. Et bien évidemment que je suis déjà passée devant l'un de ses nombreux bidonvilles. Bien sûr que le sort de ces personnes dans le besoin m'a préoccupé. Ma famille s'est d'ailleurs et toujours sentie très concernée par le sujet. Et mes parents ont fait de leur mieux pour m'inculquer des valeurs de respect, de générosité, de compréhension et d'entraide. Les valeurs fondamentales à leur yeux, si je puis dire. Bien que très riches et hauts placés, mes parents ne se sont jamais sentis supérieurs en quoi que ce soit, ils n'ont même jamais méprisés personne je crois. Pourtant, à contrario, les gens au pays n'étaient pas nécessairement tendres avec les jeunes filles de bonnes familles telles que moi. Ils nous jalousaient, nous méprisaient pour cette réussite qui les accablaient. Et je me souviens m'être faite chahuter à l'école de maintes fois. Oui, parce qu'il fut un temps où j'allais à l'école du village. Non pas que mes géniteurs n'eussent pas les moyens de m'envoyer dans une école privée et bien fréquentée - au contraire, mais ils n'envisageaient pas les choses de cette manière pour moi. Je crois que plus que tout, ça leur tenait à cœur de m'élever dans la plus grande simplicité et de faire de moi une personne humble et normale. De ce côté, je pense qu'ils sont assez fiers de moi. J'ai de nombreux défauts, j'en conviens, mais je ne suis pas le genre de filles qui s'abaissent à étaler sa fortune personnelle et à diriger les gens grâce à ça. Bon bien évidemment, j'ai rapidement du changer d'école, l'ambiance devenant trop... brutale pour moi. Alors, j'ai gentiment enfilé l'uniforme et, j'ai finalement rejoins l'une de ces belles et grandes écoles. Là où seules les pointures du pays, avaient les moyens d'envoyer leur progéniture. Si j'ai de bonnes raisons de m'en plaindre ? Je ne crois pas. L'éducation y était certes stricte, mais de qualité. Tout comme dans le collège que j'ai fréquenté peu après. Donc pour résumer, non je ne vois rien de négatif à redire sur cette période. J'ai peut-être souffert du fait d'être enfant unique, mais l'attention que m'apportait toute ma famille et le fait que je puisse passer beaucoup de temps avec mes cousins/cousines ont comblé ce manque je crois. En plus et tout en ne manquant de rien et en ayant un tas d'amis (aisés, ou non d'ailleurs - bien que ceux-ci se soient faits plus rares) et de nombreuses activités variées (natation, leçons de violons, de danse, football etc.), j'ai aussi bénéficié d'une éducation exemplaire mais simple à la fois. Je me suis beaucoup amusée étant enfant et, mes parents m'ont tellement donné. Ils avaient beau être occupés par leur travail, prient par tous ces galas de charité que ma mère organisait, ils m'ont toujours privilégié. Je ne pourrais jamais suffisamment les remercier pour tout l'amour et la tendresse qu'ils m'ont apporté.
ÉPISODE DEUX : You and I, we'll be young forever.
Spoiler:
L'adolescence et les années qui ont suivie ont été beaucoup moins amusantes à vivre, il faut bien le dire. Tout a basculé lorsque mon père nous a appris -subitement, que nous allions devoir quitter l'Egypte. Du jour ou lendemain, sans grandes explications nous nous retrouvions en train de boucler nos valises et, je ne sais pas je crois que j'ai eu du mal à suivre. J'avais tout juste 14 ans, faut dire. D'autant plus que... l'Angleterre. N'avait-il pas pu choisir plus près ? Vous savez, quand vous avez vécu pour ainsi dire toute votre vie dans un endroit, quand vous avez appris à vous habituer et à chérir et les paysages et les habitants et coutumes de ce même pays, c'est assez difficile de se dire que finalement vous allez devoir partir. Assez difficile d'accepter le fait de devoir se faire à un nouveau mode de vie. Douloureux de quitter sa famille et ses amis. Sur le moment, mon père a simplement prétexté en avoir assez de l’Égypte et du climat violent qui y régnait, il voulait me protéger, me donner la chance d'avoir un avenir plus prometteur paraît-il. Et puis il avait toujours eu très envie de retourner en Europe, voir même de s'y installer par la suite. Ça, tout ce ramassé de conneries, si je puis dire, constituaient les raisons officielles pour lesquelles nous étions partis. Mais au fond, je savais bien qu'il y avait autre chose. Vous vous souvenez tout à l'heure quand je disais être enfant unique ? Ouais et bien, il semblerait que j'ai un tout petit peu menti. Parce que la véritable raison pour laquelle nous sommes partis c'est... ma demi-sœur, Manuela. Et là, WOW ! Vous vous dites, mais qu'est-ce que c'est que cette histoire?! J'imagine déjà votre air ahuri. Il s'avère que lorsqu'il a rencontré ma mère, mon père était déjà marié. Et oui, surprise ! Vous aies-je déjà parlé de leur première rencontre ? Non. C'est vrai. Il me semblait bien avoir omis ce fait. Pour être brève, mon père qui vivait alors en Europe - oui parce qu'il est Espagnol à la base, s'est rendu au Caire pour un voyage d'affaire. C'est dans une soirée « mondaine » disons, qu'il a rencontré ma mère. Ma mère était mannequin. Une très belle femme que ma génitrice, je peux vous l'assurer. Même aujourd'hui, son incroyable beauté ne semble pas décidé à faner. Bref. Il a suffit d'un regard. Le coup de foudre, vous en avez déjà entendu parler ? Je ne connais pas les détails, mais ma mère n'a jamais voulu quitter son pays natal, alors mon père a fait ses bagages, réglés ses affaires - le divorce et tout le tralala, et il est venu la rejoindre. Le truc, c'est que sa femme de l'époque venait tout juste d'accoucher. Sale histoire que tout ça. Quoi qu'il en soit il a reconnu l'enfant et veillé à ce qu'il ne manque de rien. Il allait même lui rendre visite, une fois tous les deux mois. Il a perpétué cette tradition jusqu'à ce que nous venions nous installer en Angleterre, je n'ai compris qu'à ce moment-là pourquoi il arrivait si souvent à mon papounet de s'éterniser lors de quelques voyages. Bon c'est vrai au départ je leur en ai beaucoup voulu, à l'un comme à l'autre de m'avoir caché ça, puis... j'ai oublié, pardonné. Manuela nous créait suffisamment de problèmes comme ça. Mais je ne l'en blâme pas. Elle venait de perdre sa mère, pour ainsi dire sa seule famille d'un cancer de la peau et elle a eu beaucoup de mal à accepter tout ça. C'est pour cette raison qu'on est venu s'installer avec elle à Oxford (l'ex femme de mon père ayant elle-même quitté l'Espagne quelques années plus tôt), elle était mineure, alors papa devait la prendre en charge. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'on ne s'est jamais véritablement entendu elle et moi. Pourtant nous n'avions que deux petites années d'écart. Mais, en constante rivalité pour attirer l'attention de notre père, nous sommes passées à côté de jolis moments au final. Mais tans pis, on ne refait pas le passé. Le pire dans tout ça, c'est que c'est à partir de ce moment-là que j'ai commencé à déraper, à faire n'importe quoi. J'ai séché les cours, découché, même couché à droite et à gauche à de maintes fois... j'ai même évité le renvoi de justesse dans le lycée privé que je côtoyais à l'époque. Bref. Tout ça, ce ne sont que des détails. Au final, le pire était encore devant moi.
ÉPISODE TROIS : Love you more than I should. So much more than It's good for me.
Spoiler:
Le pire. Le pire répondait au doux nom de Ethan. Par où commencer? Par quoi commencer ? Que dire ? Au jour d'aujourd'hui, je pense être en droit de dire que je suis passée à autre chose, que j'ai oublié cette sombre histoire et que j'en ris désormais. Oui, je suis peut-être en droit de le dire, mais je n'arrive pas à m'en persuader. Parfois quand je suis seule et déprimée, il m'arrive d'y repenser. D'ailleurs c'est tellement pathétique et ridicule, tellement cliché que j'arrive à peine à en parler. En fait, rares sont les personnes au courant de cet évènement. Mais pour faire court, en voici un résumé. Il y a près de trois ans, je suis tombée enceinte. J'avais tout juste 19 ans et, le plus drôle dans tout ça, c'est que le père de cet enfant, n'était autre que le mari de ma demi-sœur, le fameux Ethan. Il, il était si beau, si talentueux, il avait tellement de charme que j'ai baissé les armes. En ce qui concerne les hommes, je n'ai jamais eu aucun état d'âme je crois et, qu'il soit le mari de Manuela ou non, je ne me suis pas arrêtée à ça. Lui non plus, ça ne semblait pas le gêner au final. Alors qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? On s'est laissé aller, c'est tout. Je pensais pas à mal au début. Ou plutôt je ne pensais pas aux conséquences, au mal que je pourrais faire. Je ne pensais qu'à moi. Ce n'est pas comme si nous avions été proches Annie et moi. Alors, cette liaison me faisait plus jubiler qu'autre chose et je ne me sentais absolument pas coupable. Puis, ça ne devait être qu'un jeu au début, une manière comme une autre de me sentir vivante. J'étais à une période de ma vie où j'avais besoin de trouver un sens à mon existence, besoin d'être habitée par un frisson permanent. Et mon frisson à moi, c'était Ethan. Le problème, c'est que je me suis bientôt laissée prendre à mon propre jeu. Le soucis, c'est que j'ai finalement lâché prise. Mais lui, bien sûr il ne partageait pas mes sentiments. Tout ce qu'il faisait c'était - et pardonnez-moi d'emblée ma vulgarité- baiser une gamine. C'est tout ce que je représentais à l'époque pour lui. Une victime de plus. Une jeune femme, riche. Une énième conquête dont il allait pouvoir se vanter auprès de ses copains débiles. Mais moi ? Moi je ne voyais rien, je n'avais pas compris. Je pensais être la seule, je veux dire... la seule, hormis Manue. Mais non, ce coureur de jupons se tapait des dizaines de filles. Avec du recul je me dis que j'ai été tellement naïve et stupide, qu'il aurait pu me refiler tellement de cochonneries que... Bon sang, rien que le fait d'évoquer tout ça, me met hors de moi. Pour la simple et bonne raison que je ne comprends pas pourquoi je me suis laissée manipuler comme ça, pour quelle raison je me suis montrée si naïve. En plus, je n'avais jamais été mené en bateau avant ça. C'était mon truc à moi de tromper, de faire tourner en bourrique les hommes autour de moi. L'arroseur-arrosé, hein?! Faut croire. Il n'empêche que toute cette histoire, cette idylle à sens unique, m'a foutu dans une sacré merde au final. Quelques mois plus tard - parce que j'ai fait durer tout ça, même en l'ayant surpris aux bras d'autres femmes, j'arrivais pas à mettre un terme à cette relation, j'étais bêtement tombée amoureuse - les premières nausées matinales ont fait leur apparition et c'est comme ça que j'ai compris que j'étais enceinte de lui. J'avais à peine mon diplôme en poche à l'époque et, j'ai perdu près d'une année de ma vie. Mes parents, mes parents étaient devenus, étaient considérés comme des gens respectables ici et, ils ne voulaient pas que ça se sache. S'ils avaient honte de moi ? Je n'en suis pas fière, mais je crois bien que oui, je les ai énormément déçus cette fois-là. Alors, sans me renier ou en arriver à de tels extrêmes, ils ont quand bien même décidé de se séparer momentanément de moi. C'était mieux pour eux, pour moi et pour Manue qui -le cœur brisé, aurait fini par m'étriper je crois. Enfin, au début, elle avait du mal. Je crois que c'est normal. Donc, ils m'ont envoyé mener ma grossesse loin d'Oxford, loin de chez moi. L’Égypte cependant n'était pas envisageable, ils ne se sentaient pas le courage d'expliquer tout ça à la famille de ma mère. Alors j'ai été vivre chez les parents de mon père - bien plus compréhensifs, là où j'avais pour habitude de passer tous mes étés depuis que nous étions venus vivre en Europe. Pendant près d'un an donc, j'ai vécu en Espagne. Là-bas, on ne me jugeait pas. Mes grands parents paternels ont été un énorme soutien pour moi et c'est d'ailleurs la fille d'une de leurs amies, qui a adopté... mon fils. Parce qu'il faut se montrer réaliste, je n'aurai jamais pu élever convenablement ce petit. Non pas parce que je manquais de moyens, mais surtout parce que je n'étais pas prête et, parce que mes parents ne pouvaient le prendre en charge. C'était un enfant illégitime, cela allait à l'encontre de leurs principes. Si ça m'a coûté de l'abandonner ? Non, mais qu'est-ce que vous croyez?! Que je n'ai pas de cœur ?! Il ne se passe pas un jour sans que je ne pense à Liam. Pas un. Il vient d'avoir trois ans et, je suis persuadée qu'il est adorable. Mais, je n'avais pas le choix. C'était la meilleure chose à faire, il sera bien plus heureux sans moi. Quant à Ethan ? Je n'ai jamais revu ce crétin. D'ailleurs, il s'est envolé pour le Canada peu après avoir appris qu'il allait être papa. Manuela et lui ont divorcé. Toutefois, cette épreuve nous a paradoxalement rapprochées. Elle a été très touchée par ma détresse et l'épreuve que j'ai dû traverser. Alors oui, j'ai peut-être perdu un enfant, j'ai sans doute eu le cœur brisé, mais à contrario quand je suis revenue en Angleterre, j'ai découvert ce que c'était que d'avoir une sœur sur laquelle on pouvait compter et, au final ça m'a aidé.
DERNIER ÉPISODE : What about now?
Spoiler:
Après ça ? J'ai repris mes études. Ayant toujours été passionnée par plusieurs choses, j'ai eu du mal à me décider. Mais mon choix s'est finalement porté sur la photographie, que j'étudie depuis près de deux ans à la faculté d'Oxford, désormais. Si ça me plaît? Plus que je ne l'aurai imaginé. Ça me passionne même et, j'espère bien en faire un jour mon métier. J'ai déjà fait de nombreux stages pour des magazines divers et variés, pour le journal local, ce genre de choses. Mais, comme je l'ai déjà énoncé, j'ai beaucoup d'autres centres d'intérêts. Depuis deux ans maintenant - oui, tout ce qui s'est passé a marqué un véritable tournent dans ma vie, je me suis prise en main- je fais partie de la brigade des pompiers d'Oxford, en tant que réserviste. Je me souviens avoir déposé ma candidature sur un coup de tête, mais j'ai passé les tests physiques avec brillio et ma motivation les a véritablement impressionné. J'ai découvert que cette activité me plaisait. Puis, en tête brulée que je suis, je ne pouvais rêver meilleur travail à temps partiel, je crois. Comme j'aime être une femme occupée - disons que ça m'évite de ruminer, je continue d'exercer en parallèle la danse et la musique. Je fais partie d'une compagnie de danse, nous nous produisons à teneur d'une à deux fois par mois pour l'instant et, il m'arrive aussi de me produire le week-end dans des cafés sur Oxford, Londres voir même Cambridge. Juste avec ma guitare et mon micro. Ça reste très simple, vous voyez, mais ça à l'air de plaire aux gens et j'adore ça donc j'ai toutes les raisons de continuer. Quoi d'autre ? Je donne aussi des cours de danse dans une école pour les enfants dans le centre de Londres, mais cela reste ponctuel. Je fais surtout des remplacements. Oui, ce sont les avantages que procurent le fait d'être à la faculté. On peut plus facilement organiser son emploi du temps. Quant à ma vie privée ? Disons qu'elle est tout aussi mouvementée. Depuis Ethan, j'ai décidé de ne plus me laisser embobiner. Je crois pouvoir dire que je ne crois pas en l'amour, du moins je n'y crois plus, alors j'ai revêtu mon costume de garce invétérée ( ). Celui-là même qui m'allait comme un gant avant que je ne le rencontre. Alors oui, je prends, je jette les hommes selon mon gré, mais j'ai su m'en accommoder et, vu que je refuse de m'attacher, de me stabiliser, ce mode de vie me convient tout à fait. D'ailleurs, le fait que l'on me considère comme une véritable garce (oui, parce que je ne recule devant rien quand je veux quelque chose et, briser des couples m'importe peu, désolé) ne me fait ni chaud ni froid. Je suis passée au-dessus de ce que les gens pouvaient penser de moi il y a bien longtemps déjà. Je fais ce que bon me semble, sans me poser de questions, voilà. Mes parents quant à eux aimeraient bien que je me trouve un bon parti, que je me marie et fonde une famille, tout ça. Mais ce n'est pas pour moi. J'ai bien essayé de le leur expliquer, mais ils refusent d'entendre quoi que ce soit. Alors, je leur promets que je vais y penser, en sachant pertinemment que j'ai vais continuer à papillonner de mon côté. D'ailleurs, ils devraient déjà s'estimer heureux que je me sois décidée et que j'ai finalement opté pour ce qu'ils appellent « le bon côté ». A savoir: fréquenter des hommes uniquement des hommes, ce que je n'ai pas toujours fait. Quant à Manuela et moi, nous n'avons jamais été aussi proches qu'aujourd'hui. D'ailleurs nous essayons de rattraper le temps perdu et, nous avons définitivement tiré une croix sur tout ce qui s'était passé, pour le plus grand bonheur de notre père adoré. Elle a de nouveau quelqu'un dans sa vie et, elle attend un heureux évènement. Je vais être tata. Bien que ça me mette un sacré coup de vieux, je suis heureuse pour elle. Et tout ce que j'espère, c'est qu'une petite garce telle que moi ne viendra pas lui enlever tout ça. En attendant, libérez-moi et laissez-moi voguer à mes occupations je vous prie. Ce dont j'ai le plus envie à cet instant, étant de partir à la recherche d'un beau mâle avec lequel passer une nuit de folie. Donc vous m'excuserez, mais... je dois vous fausser compagnie.
truth or (almost) dare
Parce que c'est fun, que ça vous donne un aperçu du genre de situations dans lesquelles votre personnage pourrait se retrouver un de ces jours sur TTR et que ça nous donne, nous lecteurs, un aperçu des quelques réactions que votre perso' pourrait avoir, voici un mini Truth or (almost) Dare. Enjoy !
→ Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? Ça sent l’arnaque votre truc. Franchement ? Je prend ses coordonnées et j'attends de voir; mais je reste sur mes gardes. Votre producteur m'a tout l'air d'un pervers dégénéré ! Manquerait plus que je me fasse enlever, tiens.
→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? J'éclate de rire ? Non mais sérieusement, déprimée ou pas, faux oser ! Je suis admirative. C'est quand même semblable à du suicide social. Rien que pour ça ? Je lui demande un autographe, une photographie et tout le tralala.
→ Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? Ce genre de broutilles ? C'est courant chez moi. Mes cousins égyptiens ont un peu de mal à comprendre qu'entre eux et moi ça ne se fera pas! Oh allez ça va, détendez vous je plaisantais. Il n'empêche que je me suis déjà retrouvée dans ce genre de situations cocasses et honnêtement, ça m'a fait plus rire qu'autre chose. Lui, de son côté à moins apprécié que mon petit ami de l'époque ne lui fiche une raclée, mais bon, de toute les manières aujourd'hui il est gay. Faut croire que cette expérience l'aura dégoûté. Si ça se reproduisait ? Je mettrai les hôla. La famille, c'est la famille et ça s'arrête là. L'inceste ? Très peu pour moi. On va pas tous se la jouer à la Andrea Leroy-Duchesne quand même?! On s'en lasserait.
→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? Ces propositions (hormis la soirée geek) sont toutes très alléchantes. On peut étaler ces projets sur plusieurs week-end ? Parce que si c'est le cas je prends les trois ! Je traîne souvent au Carling quand je n'ai rien à faire le samedi soir et tout particulièrement quand je ne suis pas de garde à la caserne et, il m'arrive parfois de descendre à Cambridge et de rejoindre quelques amis au Fez Club. Quand au théâtre, j'aime beaucoup. C'est très enrichissant. Ma dernière pièce en date ? Celle où le petit Mac-Adam brillait, je crois. Excusez-moi ? C'était il y a si longtemps que ça?!. D'accord, d'accord, dans ce cas disons que je me déchire simplement la tête dans l'un de ses deux endroits, mais seulement si je n'ai nul part ailleurs où aller, je suis une femme très occupée et très demandée, ne vous méprenez pas !
→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? Au confessionnal ? Impossible, je ne suis pas croyante, enfin je ne crois pas en ce genre de religion. Déjà que je dois me plier aux traditions des pays d'origines de mes parents (rituels, fêtes etc.) je ne vais pas en plus entrer dans un confessionnal. De même ? Le prêtre n'aurait pas assez de toute une vie pour laver mes pêchés. Mais si c'était vraiment le cas, je suppose que j'avouerai avoir honte de cette relation que j'ai entretenu durant plusieurs mois avec le mari de ma sœur. Honte de cette grossesse qui en a résulté et de l'enfant que j'ai fait adopté. ENFIN ! N'en parlons plus c'est du passé !
→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? Pretty Little Machin ? Késako?! vous pensez sérieusement que j'ai le temps de regarder ça ?! Vous avez jeté un oeil à mes occupations quotidiennes au moins, avant de me demandez ça ?! En plus, vous savez moi, à part Nip Tuck... Et si au lieu de lui obéir, je me contentai simplement de le descendre et de l'enterrer quelque part par là ? Ce serait tout aussi bien, je crois.
→ C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! Aucune idée. De toute manière, je ne crois pas en l'amour. Je n'y crois plus. Mais si je veux vraiment un homme, ne serait-ce que pour une soirée, je n'ai aucun scrupule. D'ailleurs, ils finissent tous par céder. Alors je fonce, en fin stratège que je suis, je ne laisse pas les occasions s'envoler. Vous me trouvez horrible, égoïste ? Je vous répondrai simplement que lorsque l'on a rien à perdre, on peut bien tout tenter. Puis de toutes les manières, j'aurai probablement rendu service à cette pauvre fille. Son Don Juan aurait fini par la décevoir à un moment donné. Alors moi ou une autre...
→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquerfort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? Dans dix ans ? Je me vois toujours aussi rayonnante, adulée. Probablement mariée, mais avec plusieurs amants réguliers. Le mariage, c'est surtout pour vous donner un genre vous savez, alors je m'y résoudrai - d'autant plus que mes parents n'ont de cesse de me tanner avec ça -, mais il n'y aura pas de sentiments, si ce n'est une franche camaraderie ou je ne sais pas. L'union libre, vous connaissez ? Si j'aurai des enfants ?... Et pourquoi ne pas changer de sujet ? Mon but professionnel sera-t-il atteint ? Je l'espère bien. Être une photographe reconnue et demandée dans le monde entier serait parfait, sinon, vivre de la musique ou tout du moins me produire de temps à autre me plairait assez. Quant au reste, je compte bien continuer à danser - ne serait-ce que pour mon plaisir personnel - et toujours faire partie des pompiers. Parce que j'adore ça, être occupée. Et puis, c'est franchement valorisant de se sentir utile et être confrontée aux dangers quotidiens, ça me stimule si vous saviez.
→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) Vous devez savoir que je ne mens jamais. Je suis franche et directe comme fille et ça dérange la majorité. Mais quitte à choisir, allons-y pour dare, tout simplement parce que c'est d'autant plus amusant. Satisfaits ?
they don't really care about us
Ah ces charmants TM - soupir, nostalgique - c'est fou ce qu'ils me manquent. Enfin, ils étaient quelques peu puérils, j'en conviens, mais tellement distrayants aussi. Toutes ces rumeurs qu'ils colportaient, tous ces enfants de bonnes familles, tous ces lèches bottes qu'ils prenaient pour cible et anéantissaient, c'était tout simplement parfait. Magique ! Parfois, un peu trop gentillet peut-être, mais ils n'étaient pas tendres avec certaines - pensez un peu à cette pauvre Lemon, ses cheveux?! ça ne se fait pas tout de même! Mais bon, avec eux on en apprenait pas mal. Info ou Intox, il n'empêche que ça me faisait bien rire tous ça. S'ils m'ont déjà pris pour cible ? Je ne crois pas. En même temps, je n'ai rien à cacher moi, ou presque... Dans tous les cas, mes secrets sont bien gardés, donc je ne m'inquiète pas. Et, étant réputée -même sous mes airs enfantins-, comme étant la pire garce du coin, je pense que plus rien ne peux me toucher. De même, mieux vaut éviter de s'en prendre à moi car en général les représailles font sacrément mal. Je ne suis pas une tendre, loin de là et si on s'en prend à moi, on fini toujours par s'en mordre les doigts, tôt ou tard. LES TM savaient tout ça. Enfin, ces gamins étaient plus drôles que méchants au final et, c'est sacrément étonnant qu'ils aient disparus de la circulation, comme ça. POUF ! J'y crois pas, à mon avis une nouvelle élite de gamins malsains se met en place. Mais j'attends de voir. J'ai même hâte !
En parlant de sales mômes, venant en au JCC, tiens. Ces gosses de bourges ! Ils m’écœurent ! Ils me font rire aussi et paradoxalement pitié. Non mais franchement, pour qui se prennent-ils ? Ils ne valent pas mieux que la majorité des jeunes de ce pays, qu'ils arrêtent de se leurrer. Eux aussi ont des petits secrets honteux qu'ils espèrent garder. Eux aussi se déchirent la tête et finissent complètement perchés. Eux aussi, enfin, ont, à un moment ou à un autre, fait des choses pas très catholiques pour arriver à leurs fins. Alors, honnêtement ? Je les trouve hypocrites et, par conséquent, il m'est difficile de leur accorder une quelconque crédibilité.
Dernière édition par Leila I. Fernandez le Ven 18 Mai - 12:26, édité 26 fois
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Lun 23 Jan - 22:55
Et un auuuutre xD Mais dis moi, elle est bien charmante cette petite
Re et bonne rédaction de fiche ma belle
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Lun 23 Jan - 22:59
Pas vraiment, Jeremiah is gone.... Mais merci ! J'ai craqué et comme j'adore JANA
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Lun 23 Jan - 23:02
Ah boooon =O
Je ne la connais pas du tout cette Jana, mais elle a une bonne bouille
Bref, pour pas faire de flood, encore une fois bienvenue XD <<
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Lun 23 Jan - 23:04
Oui. Je t'expliquerai Elle joue dans OTH et chante aussi. (et vu que OTH c'est juste pour moi). BREF. Pas de flood effectivement & (re)merci.
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Lun 23 Jan - 23:07
RIP Jeremiah JANAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA Bon au début, je la detestais parce qu'elle était amoureuse de Julian mais maintenant, je l'aiiiiiiiiiiiiiime ! Bon courage pour ta fiche.
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Lun 23 Jan - 23:11
YES. Deux minutes de silence s'il vous plaît ... :pale: [...] FINE ! Merci toi ! ah ah je comprends, comme beaucoup. Moi elle me faisait rire, j'adore ce genre de personnage, un peu à la Brooke version lycée. Bref ne floodons pas plus, ou les admins vont nous taper sur les doigts et ils auront raison.
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Mar 24 Jan - 2:04
∟ OCCUPATION : étudiante en photographie, pompier réserviste, danseuse (dans une compagnie) & chanteuse.
Eh bien
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Mar 24 Jan - 8:54
On va pas vous taper sur les doigts, oulala, on va vous brûler direct, au bûcher :twisted: :twisted:
Re
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Mar 24 Jan - 12:25
/me va couper du bois
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Mar 24 Jan - 12:48
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Mar 24 Jan - 15:01
/me prend un vol pour l'Alaska sur le champ ! Sinon, merci à vous deux & pour ce nouveau personnage, même si je ne connais pas cette célébrité ! Ah ah et oui t'as vu ma Leila aime être occupée !
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Mar 24 Jan - 15:21
Et ma Jem fout rien de sa vie
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Mar 24 Jan - 15:22
elle promène des chiens, c'est déjà quelque chose, mine de rien
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Mar 24 Jan - 19:32
JEREMIAAAAAAAAAH
Mais Leila est toute choupinette, ça compense
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Mar 24 Jan - 20:09
Vouii ! Merci, charmant professeur
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Mer 25 Jan - 19:52
Bienvenu à Leila !!! * Petite minute de silence pour Jeremiah *
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Mer 25 Jan - 21:43
Rebienvenuuuuuuue.
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Dim 29 Jan - 0:19
Je profite du fait que ma connexion ait momentanément cessé ses caprices pour vous remercier tous les deux
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Dim 29 Jan - 14:12
YOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU Réserve moi des liens parce que 7JANA bon et puis bienvenue hein
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Jeu 2 Fév - 15:58
Pas de soucis, avec grand plaisir même ! TOUS LES LIENS QUE TU VOUDRAS merci à toi. (sur ce, va rédiger sa présentation)
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Dim 5 Fév - 19:14
Je valiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiide
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer Dim 5 Fév - 19:55
mercii
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Sujet: Re: LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer
LIF ◘ Quand on a rien à perdre, on peut bien tout risquer