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 LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.

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MessageSujet: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 21:36


leah rachel murray w/ diana moldovan
the characterthe person
→ habite à oxford.
→ âgée de 19 ans.
→ née le 6 juin 1993 à cambridge.
→ est étudiante en langues et littérature étrangère.
→ un t-shirt likes boys.
→ est actuellement célibataire.
→ pseudo : bledina./julia
→ âge : je suis vieille mais alors jor, très très très vieille WHAT A FACE ! un vrai fossile quoi Arrow
→ comment avez-vous connu le forum ? par oulalasmeceymoche.
→ code : DA VINCI (bande de vicieuses).
→ crédits : tumblr.
→ de quelle couleur sont les petits pois ? FUSHIA, TOUT LE MONDE SAIT CA !


Dernière édition par Leah Rachel Murray le Jeu 17 Mai - 2:14, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 21:36

it's my life, it's now or never
Elle avait entendu les médecins aller et venir dans sa chambre. Soupirer, probablement en la regardant, elle, la pauvre fille, à qui ils allaient devoir annoncer cette nouvelle qu’elle savait déjà. Les mots franchirent la bouche d’une femme, à sa droite, toute proche. Presque malgré elle, Leah tourna la tête. Adossée à une montagne d’oreiller dans sa chambre d’hôpital qu’elle devinait froide et impersonnelle ― elle le supposait, pour en avoir vu auparavant ― les mains serrant chaque coin du draps, elle tentait de rester inflexible, immobile. Elle ne pouvait pas fondre en larmes. Pas maintenant. Pas alors qu’ils l’observaient sans doute avec pitié. Elle ne les voyait pas, elle ne les verrait plus mais elle savait, au ton employé par la doctoresse, qu’ils l’enveloppaient d’un regard dégoulinant d’une compassion froide, clinique. C’était purement et simplement écoeurant.

Il n’y aurait plus de couleur, plus de soleil, plus d’obscurité. Plus rien. Plus de piano, plus de musique. Elle ne verrait plus le bleu des yeux de Elijah ni le sourire de Lysander. Elle ne verrait plus rien. De colère, ses petits poings s’étaient serrés à nouveau sur ce lit d’hôpital alors qu’elle entendait les médecins sortir de sa chambre en une lente procession mélancolique. Un sanglot la secoua lorsque la porte se referma doucement sur ses derniers espoirs. Elle ne reverrait plus. Plus jamais. Fini.

Elle sut qu’elle avait perdu sa bataille contre le chagrin en sentant ses larmes rouler sur ses joues. Pour la première fois de sa vie, elles ne lui brouillèrent pas la vue. Constatant cela, la jeune fille tapa des poings sur son matelas et se jeta contre son oreiller qui étouffa son long cri de rage.


Il était venu la voir. Une, deux, trois, quatre fois. Elle était restée muette. Parler à Elijah était la dernière chose qu’elle voulait faire. C’était lui, le plus âgé, lui qui était sensé être mature et intelligent, lui qui conduisait ce soir-là. C’était lui le responsable. Et ce salaud s’en était sorti indemne, ou presque. Il avait parlé. S’était plaint de ses quelques côtes cassées, de son épaule déboîtée. Rien, pas un mot de réconfort ou de compassion pour elle. Il n’avait parlé que de lui. Et chaque fois que sa voix avait investi la pièce, résonnant un peu, agaçant prodigieusement Leah, la jeune fille avait eu envie de lui sauter à la gorge et de l’étrangler. Elle s’était contenté de serrer les poings. Fort, fort, très fort. Ses ongles étaient entrés dans la chair de sa paume mais elle était restée stoïque, assise sur son lit, appuyée contre ses nombreux oreillers. C’était trop doux, trop moelleux. Elle avait mal aux jambes à passer ses journées allongée là, à patienter, à attendre que le temps passe et qu’on finisse par lui dire que tout ça n’était en fait qu’une plaisanterie de mauvais goût. Ou que Dieu, ce salopard hypocrite et cruel, finisse par venir prendre le semblant de vie qu’il lui avait laissé après lui avoir pris ses yeux. Elle était là et elle ne pouvait pas s’enfuir. Les visites de Logan l’oppressaient. Elle se figurait être quelque condamnée à perpétuité qu’un proche parent, pris de pitié, se serait donné comme objectif de visiter de temps en temps.

Ce n’était qu’à sa cinquième venue qu’elle se décida à ouvrir la bouche. Depuis l’accident, elle n’avait rien dit, se murant dans le silence par peur de fondre en larmes si elle osait mettre oralement des mots sur ce qui s’était passé. « Dégage » articula. Sa langue était pâteuse, sa gorge était sèche et ses lèvres, craquelées, un peu comme si elle n’avait pas bu depuis longtemps. Une grande main se posa sur la sienne, à droite. Instinctivement, elle tourna la tête avant de se rappeler que c’était inutile, que ce n’était que pour vaguement sauvegarder l’apparence d’une conversation normale. « Leah, je― » Violemment, elle retira sa main. Ses paupières glissèrent sur ses globes oculaires à présent inutilisables. Elle avait toujours été complimenté sur son joli regard, sur ses grands yeux bleus. Brièvement, prise d’un élan de curiosité malsaine, Leah se demanda quel aspect ils avaient à présent. Étaient-ils laiteux, voilés, blancs, comme ceux des vieux chiens ?

« On devrait discuter » fit Elijah, la sortant de ses pensées. Elle serra les mâchoires, s’appliquant à respirer profondément et lentement. Elle ne voulait pas l’entendre, elle ne voulait pas qu’il soit là. Qu’il dégage, qu’il s’en aille, qu’il sorte de sa vie qu’il avait rendu misérable. « Parle-moi, je t’en prie » geigna-t-il de son insupportable voix de gamin trop gâté. « TA GUEULE ! TU LA FERMES ELIJAH ! hurla-t-elle sans pouvoir se contenir. JE NE VEUX PLUS T’ENTENDRE ! CASSE-TOI ! CASSE-TOI OU JE TE JURE QUE JE VAIS TE TUER ! » Elle s’était redressée et tournée vers lui, du moins, dans la direction où elle supposait qu’il se trouvait, probablement affalé dans un mauvais fauteuil en apparence confortable mais qui ne tenait pas ses promesses. La porte s’ouvrit à toute volée et l’on s’activa soudainement autour de la jeune fille. Haletante, elle s’agrippa à ses draps alors que des mains courraient sur ses bras. Dans l’état où elle se trouvait, Leah n’aurait su dire si il s’agissait d’hommes ou de femmes. Elle avait l’impression qu’on l’attrapait pour l’entraîner vers le fond, vers des ténèbres encore plus sombres que celles qui l’entouraient déjà. Elle ne voulait pas, ils n’avaient pas le droit. Oh, non, ils n’avaient pas le droit. « Calmez-vous mademoiselle Murray ! » la morigéna une voix masculine alors qu’elle se débattait. Une main large entoura soudain son biceps gauche. Leah comprit qu’elle appartenait au propriétaire de la voix. Un homme. Un infirmier. Il avait de la poigne, apprit-elle lorsqu’il la plaqua contre ses oreillers. « Sortez-le ! Je refuse qu’il me voit, JE NE VEUX PAS QU’IL ME VOIT ! cria-t-elle tout en tentant de se défaire des mains qui meurtrissaient ses bras et ses épaules. LÂCHEZ-MOI ! PUTAIN MAIS LÂCHEZ-MOI BORDEL ! » Peine perdue. Au fond, elle savait qu’être aussi bruyante ne mènerait à rien sinon à se voir recevoir une bonne dose de calmants. Et c’était peut-être ça, qu’elle cherchait. Oublier, s’oublier, juste pour un instant. Ne plus avoir conscience de tout ça.

Leah étouffa un grognement de rage. L’infirmier, à sa gauche, reserra sa prise sur son bras. Elle ne put, à cet instant, retenir un bref couinement de douleur. Ce connard lui faisait mal « Je vous ai dis de vous calmer madem― » Elle ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase. « Et moi je vous ai dis de me lâcher, grinça-t-elle froidement, alors allez vous faire foutre ! » Elle n’avait aucunement l’intention de se calmer. Comment pouvaient-ils seulement imaginer qu’elle était capable d’être sereine et détendue ? Comment osaient-ils ?

L’infirmier releva brusquement la manche gauche de sa chemise. Lorsque l’aiguille pénétra dans sa peau, Leah sursauta, cessant momentanément de se débattre, mais elle ne cria pas. « Sortez monsieur » dit une femme, un peu plus loin, avant que Leah ne commence à sombrer. Ses traits se détendirent lorsqu’elle comprit qu’ils faisaient sortir son abruti de petit-ami. Elle se sentit tomber. Longtemps, très longtemps. Puis elle cessa de penser et de lutter.


Sortir de l’hôpital lui faisait peur, même si elle refusait de l’avouer à qui que ce soit. Elle ne dirait rien, oh non. Lorsque les médecins lui avaient demandé si ça lui convenait, elle avait répondu que oui. Quand ses parents s’étaient inquiétés de savoir si elle se sentait capable de rentrer, elle les avait rassuré un peu brusquement. Puis ça avait été au tour de Lysander d’émettre vaguement des inquiétudes quant à son retour mais elle lui avait dit et répété que oui, elle était prête à sortir. C’était totalement faux. Seulement, elle refusait d’être obligée de jouer plus longtemps à la pauvre aveugle dépendante des autres.

Ses parents étaient venus la chercher. Lui avaient parlé avec une douceur teintée de gêne. Il n’était pas difficile de deviner qu’ils ignoraient encore comme se comporter avec elle. L’ombre d’un sourire triste avait étiré ses lèvres sèches. Elle s’était laissée habillée, s’abandonnant aux mains douces de sa mère, levant un bras puis l’autre, une jambe à l’autre. On l’avait entraîné dans les couloirs silencieux, puis dans un ascenseur qui était descendu au son d’une mélodie vaguement jazzy, et enfin dans un hall bondé, immense à en juger par les échos et la résonance. Un bras autour de celui de son père, elle avait suivi le mouvement et, enfin, ils étaient sorti. Elle l’avait compris lorsque les rayons du soleil avaient réchauffé son visage. Elle avait frissonné, non pas parce qu’elle avait froid mais parce qu’elle avait presque l’impression de pouvoir les voir, ces rayons, ce soleil, cette chaleur. Ce n’était pas autant inconnu qu’elle l’avait pensé. Elle n’était plus aveuglée par le soleil mais elle était toujours capable de le sentir. Ça la réconfortait quelque peu.

Elle s’était laissée aller contre le dossier de la banquette arrière, dans la voiture familiale, et avait fermé les paupières durant tout le trajet. L’idée que les passants, au dehors, puisse croiser son regard vide la mettait mal à l’aise. Gênée, Leah l’avait toujours été face à quelqu’un de physiquement handicapé. A présent, c’était elle, la fille diminuée, et elle ne savait absolument pas comment reprendre le contrôle de son existence. Ils l’avaient sortie du véhicule comme un bébé, comme une enfant incapable de se prendre elle-même en charge. Ce qu’elle était, en vérité.

Elle comprit, à un petit cliquetis métallique, que quelqu’un ― probablement son père, sa mère l’ayant presque extirpée de l’habitacle du véhicule au moyen d’un bras enroulé autour de sa taille fine ― sortait des clés. La voix douce d’Anastasia Murray s’éleva, s’adressant à son mari : « Lysander est là chéri » Se figeant, Leah entendit son père marmonner quelques mots inintelligibles avant d’ouvrir la porte. Elle avança, guidée par la main maternelle. « LYSANDER ! LEAH EST LA ! » lança le paternel Murray. La jeune fille déglutit avec difficulté avant de baisser la tête, les paupières closes. Maintenant qu’elle était sortie, face à lui, sachant que, tout comme leurs parents, il allait analyser le moindre de ses faits et gestes, qu’il allait interpréter chaque parole, chaque soupir, elle perdait le courage de mentir qu’elle avait eu, à l’hôpital. Elle ne se sentait plus capable de rassurer tout un chacun, de promettre que tout irait bien et qu’elle était capable de retrouver la vie réelle. Non, ça n’irait pas bien, ça n’irait plus jamais bien. Elle n’aurait plus une vie normale, elle ne pourrait plus voir le bleu du ciel ni la blancheur éclatante des touches de son piano. Elle devrait s’en référer à ses autres sens, plus que jamais, parce qu’on l’avait privée de sa foutue vue.

Des pas légers se firent entendre, sur sa gauche, alors que le bras de sa mère continuait de l’entraîner à sa suite. Elle tourna légèrement la tête, sachant pertinemment qu’elle ne pourrait pas le voir mais espérant que, sait-on jamais, elle puisse mettre le doigt sur un élément, fût-il infime, qui lui permettrait de savoir si c’était bel et bien son frère. « Leah ? entendit-elle alors que le bras de sa mère glissait contre son dos, s’éloignant pour être remplacé par un autre. C’est moi » Elle voulut sourire, constatant qu’elle connaissait la voix de son frère mieux qu’elle ne le croyait, mais n’y parvint pas. Il lui était devenu difficile d’exprimer le moindre signe de joie. Elle n’en avait, par ailleurs, ni l’envie, ni la force. Son monde était noir, à présent, noir et triste. Comment aurait-elle pu seulement sourire ?

Mue par un besoin qu’elle ne parvint pas immédiatement à identifier, la main de la jeune fille se leva et, lentement, vint sur une surface dure mais tiède, qu’elle identifia bientôt comme étant le torse de son aîné. Tâtonnant, elle finit par poser ses doigts sur la courbe de son cou où elle sentit brièvement le lointain écho de son coeur qui faisait pulser son sang dans sa carotide ; puis ce fut l’angle fin de son menton qu’elle effleura rapidement pour monter à sa joue. « Lys.. » murmura-t-elle et, dans sa bouche, le diminutif sonna comme une constatation, comme si elle le reconnaissait à présent, comme si elle était bien sûre que c’était son frère qu’elle touchait, aussi sûre que si elle l’avait vu. « Je suis là, dit-il, je serai toujours là » Contre la paume de sa main, la joue de son frère vibra. Un sourire étira furtivement ses lèvres, disparaissant lorsqu’elle se rendit compte qu’il était apparu. Bouleversée, Leah baissa à nouveau la tête, le coeur battant à tout rompre. L’espace d’une seconde, elle avait entr'aperçu un avenir, notion qu’elle avait cru révolu lorsqu’elle s’était réveillée, à l’hôpital, après l’accident. Je serai toujours là. Ca signifiait qu’elle avait des semaines, des mois, des années même devant elle. Qu’elle allait vivre. Que la noirceur de son nouveau monde ne la condamnait pas. Autour d’elle, il y avait ses parents, son frère, il y avait la vie.


Reposant le livre sur son abdomen, Leah s’étira dans le fauteuil, bâillant. « Si tu es fatiguée chérie, monte te coucher » lança la voix d’Anastasia Murray, à quelques mètres de là. La jeune fille se redressa et reprit son livre, le sourire aux lèvres. « Je ne t’avais pas vu maman » ricana-t-elle. Le silence qui suivit était éloquent. Elle imaginait aisément l’expression surprise, voire choquée, de sa mère, ses traits étirés tandis que sa bouche devait former un O sans doute parfait. Oh oui, elle visualisait aisément la chose. « Leah ! » souffla-t-elle finalement, lorsqu’elle eut recouvré le sens de la parole. Au ton de sa mère, la jeune fille ne put s’empêcher de rire. Ses parents avaient encore du mal à la voir à nouveau heureuse. Du moins, ils ne semblaient pas vraiment savoir comme se comporter. Autant dire que, la première fois qu’elle avait fait une plaisanterie de ce genre-là, la réaction des personnes alors présentes avait été plus ou moins.. gênée. Et encore, c’était un euphémisme. Leah s’était très bien faite à cette gêne que provoquait chez les gens sa cécité. Ce qu’elle ne supportait plus, en revanche, était la pitié. Elle n’avait pas besoin qu’on la plaigne, elle l’avait assez fait elle-même durant de longues semaines. Mais la vie continuait et sa vie à elle était éclatante. Elle pouvait lire, à présent. Ses doigts courraient aussi vite sur les pages au léger relief dû au braille qu’ils ne dansaient sur l’ivoire de son clavier. Elle avait retrouvé le goût de s’intéresser aux autres et celui, plus profond encore et plus essentiel, de la musique. Ses débuts s’étaient avérés un peu difficile mais, finalement, après un peu de travail et la reprise d’exercices vocaux basiques, elle avait osé intégrer la chorale d’Oxford, où elle étudiait à présent. Les plus réticents avaient, une fois encore, été ses parents. Ils craignaient qu’elle ne trouve pas sa place à l’université, malgré ses excellents résultats et son sens de la débrouillardise. Sans l’appui de Lysander, elle ne serait probablement pas parvenu à obtenir le dernier mot avec sa mère. Il était affolant de constater à quel point elle s’inquiétait. Leah, elle, était confiante. Elle avait quitté l’institut, devenue son cadre de vie lorsqu’elle était sortie de sa dépression, depuis déjà plusieurs mois mais non, ses parents ne s’habituaient toujours pas à la personne qu’elle était devenue. Ce n’était pas grave, ils s’y feraient. Elle comprenait aisément leurs inquiétudes mais désirait également qu’ils lui fassent un peu confiance. Qu’ils ne la considèrent plus seulement comme leur petite fille chérie mais aveugle mais comme leur cadette capable de voler de ses propres ailes.

Une porte claqua. Tendant l’oreille, la brunette capta le pas décidé et vif de son père qui approchait. Si elle avait perdu l’usage de ses yeux, on ne pouvait en dire autant du reste de ses sens. Oh, ils ne s’étaient pas sur-développés comme le lui demandaient souvent les personnes dont elle faisait quotidiennement la rencontre à l’université. C’était simplement différent. La nourriture avait pris de nouvelles saveurs et odeurs. Les sons, les bruits du quotidien paraissaient plus clairs et précis. Les voix avaient à présent un grain, une consonance particulière. Elle distinguait les démarches désormais et pouvait ainsi reconnaître son entourage, ou même aux fragrances particulières qui faisaient l’essence naturelle de certains de ses proches. Comme Lys, par exemple. Son parfum à lui était léger, discret, masculin sans être trop agressif. Elle se sentait capable de le reconnaître entre tous. Un sourire étira ses lèvres. Plus de deux ans plus tôt, elle aurait été incapable d’une telle assurance. Elle avait été au fond du trou, elle avait coulé, elle s’était laissée couler, se repliant sur elle-même, se cachant derrière son handicap pour refuser d’admettre qu’elle pouvait effectivement aller de l’avant, qu’elle était capable de braver le monde réel pour y retrouver une place, sa place.

A l’entrée de son père dans le salon où elle se trouvait en compagnie de son père, la cadette des Murray referma son livre et leva la tête. « Lys rentre bientôt ? » demanda-t-elle, sentant la large main de son père se déposer sur son épaule gauche avec une douceur qui la surprenait et la ravissait à chaque fois. Il déposa un baiser sur le sommet de son crâne. Ses doigts étaient crispés et, immédiatement, Leah sut que quelque chose n’allait pas. Sa main droite monta pour serrer celle de son père avec tendresse. « Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda-t-elle, sans pouvoir dissimuler l’inquiétude dans sa voix. Henry Murray lâcha un profond soupir. « Ta sœur vient d’appeler, lança-t-il, à l’intention de son épouse, manifestement Calliope est repartie » continua-t-il, d’un ton las. Après un instant de stupeur, Leah ne put retenir un ricanement. « Comme c’est surprenant, railla-t-elle avant d’ajouter, plus douce, plus triste aussi : Léandre doit être effondré.. quand je pense qu’il l’avait pardonnée et qu’elle a osé lui refaire un coup pareil.. » La main de son père frotta son épaule avec tendresse, son pouce effectuant des cercles dans son dos, ce qui ne la calmait nullement, bien au contraire. Comment pouvait-il imaginer qu’elle allait rester calme alors que sa garce de cousine avait eu le culot de leur faire faux bond une nouvelle fois ? Leah avait toujours su que Calliope finirait par nuire profondément à la famille. Qu’est-ce qui ne tournait pas rond chez elle, bordel ? Elle avait des parents adorables, sa mère était une personne tout bonnement admirable, son père, un homme drôle et attentif et que dire de Léandre. Bon sang. Elle aurait mérité des claques et c’était triste à dire mais Leah aurait été enchanté de les lui administrer. Ah, il était loin le temps où leurs Barbies prenaient le thé ensemble et étaient, selon leurs désirs de gamines, sœurs comme elles deux auraient aimé l’être, durant leur prime enfance. Elles avaient grandi mais il était clair que quelque chose fonctionnait mal chez la blonde cousine.

« Il faut que je l’appelle » dit-elle brusquement en se levant. Son père ne chercha pas à la retenir. Elle connaissait la maison. Chacun avait consigne de ne rien changer dans la disposition des meubles sans l’en avertir ; elle était donc capable de se déplacer seule et sans sa canne. « Ton frère est déjà au courant ! » lança le paternel, derrière elle. Leah leva une main qu’elle agita, lui signifiant que ça avait peu d’importance. Ce n’était pas à Lys qu’elle voulait, qu’elle devait parler. « Léandre, papa, rectifia-t-elle en quittant la pièce, Lys passe après sur ce coup-là. Pas question que je ne parle pas à Léandre alors que l’autre garce s’est― » Elle ne put finir sa phrase. « Leah ! » s’écria sa mère, choquée. La jeune fille ferma les paupières, serrant les poings, tout en comptant mentalement jusqu’à dix. Sa mère avait toujours apprécié Calliope et ― bien qu’elle s’en soit toujours défendue ― Leah était convaincue qu’elle lui avait pardonné, lorsque l’autre s’était pointée, à Noël dernier. C’était plutôt rageant. Lentement, elle se retourna et, après un soupir, dit à sa mère : « tu peux dire ce que tu veux maman. Calliope, Callie comme tu le dis si bien chaque fois que tu parles d’elle, est une idiote, doublée d’une égoïste et d’une garce. Personnellement, je l’ai toujours vu très.. clairement, fit-elle, sans pouvoir s’empêcher de ricaner à nouveau. [color=chocolate]Alors je vais appeler Léandre― ou non, mieux, papa va m'emmener le voir, puisqu’il est hors de question qu’il soit seul et qu’il broie du noir parce que son imbécile de soeur a décidé de nous tourner le dos encore une fois » Elle avait terminé sur une petite note furieuse, presque malgré elle. Il s’en était fallu de peu pour qu’elle ne tape pas du pied sur le sol. « Astrée et Matthew sont probablement avec lui chérie, et― » Joignant les mains, Leah l’interrompit : « et ils doivent probablement être aussi mal que lui. Je ne vois pas en quoi ça peut l’aider. J’ai dix-neuf ans, j’ai l’âge de décider où je veux aller et ce que je veux faire, il me semble, et j’ai décidé d’aller épauler Léandre alors.. papa ? » appela-t-elle, quêtant l’approbation du patriarche qui, bien entendu, finirait par faire force de loi. Il y eut un instant de silence, ses parents se concertant probablement du regard, avant que son père ne lui réponde. « Très bien, soupira-t-il, et, mh, Leah ? Tu comptes aller voir ton oncle comme ça ? » La jeune fille fronça les sourcils. « Comment ça, comme ça ? marmonna-t-elle avant de se rappeler qu’elle s’était mise en pyjashort un peu plus tôt. Oh.. je ne vais pas voir oncle Matthew, hein. Et puis tante Astrée et lui ont bien dû me voir dans bien moins que ça » rappela-t-elle, se retenant d’ajouter quand je passais les vacances avec leur pétasse de fille, sachant pertinemment qu’elle ne pouvait pas trop se permettre ce genre de remarques avec ses parents, surtout avec sa mère. Elle savait qu’elle était probablement très affectée par la nouvelle défection de Calliope. Aussi, avant de partir avec son père, elle prit la main de sa mère et serra ses doigts fins. « Ca va aller maman, lui chuchota-t-elle lorsqu’Anastasia Murray l’enlaça, ne t’inquiète pas » Sa mère hocha la tête avant de lui planter un long baiser sur le front. « Je sais Leah, murmura-t-elle, je te fais confiance » ajouta-t-elle. Le cœur de la jeune fille tressauta, dans sa poitrine. C’était la première fois que sa mère prononçait de tels mots depuis son accident. Un sourire naquit sur son visage. Elle n’attendait que ça, qu’on lui fasse confiance, qu’on lui accorde ce qu’elle méritait. De la confiance et de la liberté.

truth or (almost) dare
Parce que c'est fun, que ça vous donne un aperçu du genre de situations dans lesquelles votre personnage pourrait se retrouver un de ces jours sur TTR et que ça nous donne, nous lecteurs, un aperçu des quelques réactions que votre perso' pourrait avoir, voici un mini Truth or (almost) Dare. Enjoy !

→ Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? D'aller se faire foutre. Je ne vais quand même pas jouer dans un film que je ne pourrai pas voir.

→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? Je lui tends un kleenex vert et je lui demande de se taire.

→ Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? Je file une claque à Léandre (et j'étrangle Calliope.. ce qui coupe court à toute réaction à froid). Ensuite, on fera comme si je n'avais rien entendu ni rien senti.

→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? Le théâtre !

→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? J'ai voulu attenter à la vie de Carolyn Stowe une fois.. mais cette gourde a réussi à éviter ma canne. Je suis pourtant certaine que sa tête vide aurait joliment résonné sur le carrelage. Dommage.

→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? Je subtilise la bague. Andrea a une bague de chez Cartier, non ? Il comprendra.

→ C'est le mec de tes rêves, tu en es persuadée et pourtant, celui-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résignée, stratégique, ou éplorée ? On veut les détails ! Résignée. En même temps, si il est mon âme sœur, il finira bien par s'en rendre compte et il lâchera sa poule.

→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquerfort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? Terminer la fac.. peut-être. Voyager aussi, et ça, c'est certain. Apprendre à parler turc, aussi.

→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? Dare, évidemment.

they don't really care about us
Les Trouble Makers ? Ils mettent un peu de piment dans notre existence un peu coincée. A mon humble avis, il vaudrait mieux éviter de les contrarier en rejoignant un quelconque mouvement qui leur serait clairement opposé. D'ailleurs, il existe toujours, ce fan-club ? Non, parce qu'honnêtement, je ne trouve pas ça bien malin. Et puis bon, ils ne font pas tant de mal.. un peu d'humour, que diable. En somme, sans aller jusqu'à dire que je les aime bien, je trouve plutôt fun d'entendre les uns et les autres se plaindre de leurs actions. J'avoue que j'aimerais beaucoup constater les petits dégâts matériels qu'ils peuvent occasionner mais il est déjà extra d'écouter mes charmants petits camarades paniquer chaque fois que les TM attaquent. Quant au Judging Cambridge Club.. je n'aime pas vraiment le principe mais je fais confiance à January. C'est une belle personne, malgré ce que tout le monde peut penser, à Oxford ou ailleurs. Je sais qu'elle mène sa petite affaire à bien et je suis persuadée que le JCC a son utilité.


Dernière édition par Leah Rachel Murray le Mer 25 Avr - 14:29, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 21:39

LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 907793
LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 6486 LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110 LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110 LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110
MA SOEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUR
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 21:43

elle est canon...
faiiiible moi je dis ahaha
bon retouuur avec ce nouveau perso!!!
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 21:58

RE LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 6486
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 22:12

merci tout pleeeeein LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 907793
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 22:13

REEEEEEEE, qu'elle est belle LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 907793
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 22:13

Jason M. Baker a écrit:
∟ multinicks : grands dieux, non, AUCUN.

MOI JE DIS CA JE DIS RIEN LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110 Arrow WHAT A FACE !

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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 22:16

Oliver R. Stylinson a écrit:
Jason M. Baker a écrit:
∟ multinicks : grands dieux, non, AUCUN.

MOI JE DIS CA JE DIS RIEN LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110 Arrow WHAT A FACE !

RE SINON LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110

LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 22:26

A. Basile Cabret a écrit:
Oliver R. Stylinson a écrit:
Jason M. Baker a écrit:
∟ multinicks : grands dieux, non, AUCUN.

MOI JE DIS CA JE DIS RIEN LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110 Arrow WHAT A FACE !

RE SINON LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110

LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110
TAISEZ-VOUS Arrow on sait toutes et tous que j'ai AUCUNE volonté et que je suis très FACILE à convaincre quand on agite un bon personnage sous mon nez Arrow
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 22:28

JE VOIS CA OUI LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 22:34

TU VEUX QUE JE TE RAPPELLE QUE TU NE SAIS PAS LIRE UNE CARTE BILLIE, TU VEUX QUE JE T'ENVOIE TA CARTE EN MANDARIN PAR LETTRE RECOMMANDÉE ? WHAT A FACE ! LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110 Arrow
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 22:37

/me approuve ce pévario. LEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 907793 LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 6486 LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 424623794 LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110 LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 424623794
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 22:39

CA N'A AUCUN RAPPORT. CET ARGUMENT EST INVALIDE. ET JE SAIS LIRE LES CARTES, BON SANG, J'AI ÉTÉ PREMIÈRE LORS DE MA COURSE D'ORIENTATION EN CM2 ! Arrow
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 22:48

MAMAN VON BREZEEEEEEEEEN LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 907793

C’ÉTAIT IL Y A DES LUSTRES EN MÊME TEMPS LE CM2.. enfin, il me semble WHAT A FACE ! LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110 Arrow
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 22:50

PAS TANT QUE CA LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110 (un peu quand même Arrow ) MAIS N'EMPÊCHE LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 76110
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 22:53

JE TE SIGNALE AU PASSAGE MA PETITE QUE TU M'AS DIS QUE TU LA VOULAIS SUR FACEBOOK AVANT MEME QUE JAI COMMENCE A REDIGER DONC JE NE L'AI PAS AGITE Arrow

Mais je prendrais soin de toi LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 894681
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 23:22

C'EST FAUX, T'ES ARRIVÉE AVEC TA QUESTION SUR TON PEVARIO AVEUGLE ALORS FORCEMENT, MOI, J'AI EU ENVIE ET D'ABORD JE N'AI PAS DIS CLAIREMENT QUE JE LE VOULAIS, J'AI DIS QUE JE FERAIS PROBABLEMENT UN DC, LA NUANCE EST D'IMPORTANCE WHAT A FACE ! Arrow
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 23:30

cuuuuuuuuuuuute LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 424623794
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 23:40

ANDYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 907793 LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 424623794
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeJeu 5 Avr - 23:52

CETTE FAIBLESSE, C'EST UNE HONTE LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 907793 LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 424623794 LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 424623794


OMG elle est sublime LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 6486
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeVen 6 Avr - 10:28

MAIS ARRETEZ ENFIN, C'EST BIEN DE CEDER A LA TENTATION LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 907793

Re-welcome, elle est troooooop mignonne LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 424623794
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeVen 6 Avr - 10:30

MERCIMERCIMERCI LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 907793
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeVen 6 Avr - 10:36

TOI JE T'ADOPTE T'ES TROP MIGNONNE ! LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 907793 (et non tu n'as pas le choix WHAT A FACE ! )
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitimeVen 6 Avr - 10:44

MON CHIEN D'AVEUGLE SE FERAIT BOUFFER PAR MÉPHISTO LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. 788162 WHAT A FACE !
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MessageSujet: Re: LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger.   LRM Ҩ what doesn't kill you makes you stronger. Icon_minitime

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