| Sujet: Re: MWM ◊ What makes a good man ? Mer 3 Avr - 23:56 | |
| it's my life, it's now or never Introduction Melvin W. Mumford est né en 1984 en Ecosse. Il est le fils de William Mumford et de Jules Wallace-Mumford. William était un grand chirurgien spécialisé dans la chirurgie cardio-thoracique. Américain, il voyageait dans le monde entier afin de donner des conférences dans les plus prestigieuses universités. Mais il posa définitivement ses valises en Grande-Bretagne le jour où il mit les pieds dans un amphithéâtre de Cambridge dans lequel se trouvait Jules Wallace, alors étudiante en médecine. Elle n’avait que dix-huit ans et lui quarante-trois, mais leur coup de foudre fût immédiat. Ils se marièrent l’année suivante et emménagèrent à Edimbourg où chacun des enfants Mumford, aussi roux que leur mère, vit le jour : Molly, Lucy, Melvin et Wyla. Mais le comble du destin fit qu’en 1994, William décéda d’un arrêt cardiaque sans qu’il n’y ait de signe avant-coureur. Melvin, alors âgé d’à peine dix ans, devint l’unique figure masculine de la famille. Le court de la vie reprit tant bien que mal et Melvin grandissait entouré de jeunes femmes et d’une mère louve qui ne se remit jamais en couple, se dévouant entièrement à sa progéniture. Chacun des quatre enfants, pour honorer la mémoire de leur père, fit des études de médecine. Les trois filles intégrèrent Cambridge tandis que Melvin préféra Oxford. Après cinq années d’études en médecine à Oxford, Melvin déménagea à Londres où il devint interne dans le service de gynécologie-obstétrique. Avec un autre interne du service, ils décidèrent de s’associer à leur mentor, George Levinson, pour ouvrir un cabinet privé dans l’un des quartiers huppé de la capitale : Levinson, Mumford & Gate.
The Pack Jules Wallace-Mumford a toujours été une femme de feu et de glace, ainsi qu’une véritable louve envers ses quatre enfants. Protectrice, voire intrusive, elle a fait de sa famille une meute intouchable. Si ses deux filles aînées ont hérité de son caractère à la fois chaleureux et intraitable, Melvin et Wyla ont toujours eu la sensibilité et l’empathie de leur père, William Mumford, ce qui faisait de lui un chirurgien hors du commun. À la mort de ce dernier, les liens familiaux n’ont fait que se renforcer davantage. Melvin a alors été élevé entouré de quatre filles, bercé par les comédies romantiques et The Smiths, avec une vie rythmée par les cycles menstruels de chacune d’entre elles. Tandis que ses sœurs aînées s’endurcissaient, la sensibilité innée de Melvin se transformait au fil du temps en une extrême émotivité. Romantique et idéaliste, il croit en l’âme sœur et au grand amour qui ne prend jamais fin. Mais ces qualités ont le défaut de persuader sa famille qu’il est homosexuel, notamment Jules qui, Melvin le sait, ne supporterait pas qu’une autre femme devienne plus importante qu’elle à ses yeux. Pour les convaincre du contraire, Melvin leur présenta une fois une jeune femme avec qui il sortait depuis plusieurs mois, Cecilia. À la fin du repas, celle-ci partit en pleurs et Melvin ne la revit jamais. « Tu sais, rien ne sert de nous duper. On t’aime comme tu es… » Cette phrase de Jules acheva de convaincre Melvin que rien n’y ferait et, dès lors, sa vie sentimentale devint un sujet tabou. « Et ce n’est pas parce que tu auscultes des vagins à longueur de journée que ça fait de toi un hétéro. Au fait, en déposant Cecilia à la gare, tu pourras passer à la pharmacie m’acheter une boîte de tampons ? » Merci Molly. Heureusement, Wyla, la sœur cadette de Melvin, ne partageait pas le même point de vue et portait toujours un regard tendre sur son grand frère. « C’est dommage, je l’aimais bien celle-là… »
She’s better than the girl of my dreams. She's real. Quelques mois après le lancement du cabinet, Levinson, Mumford & Gates bénéficiait déjà d’une excellente activité, notamment grâce à la notoriété du Dr Levinson. Si les patientes avaient suivi leur gynécologue dans ce nouveau cabinet, elles passèrent rapidement le mot quant au jeune associé à l’accent délicieusement écossais. Sujet aux railleries au sein de sa propre famille, le métier de Melvin le passionnait plus que jamais et il était rare de ne pas le voir verser une larme après avoir donné naissance à un enfant. Il aimait les rapports humains qu’imposait ce métier, fait à la fois de bonheurs intenses et de désespoirs infinis. Il mettait tout son cœur et toute son âme pour combler ses patients et ressentait toujours autant d’émerveillement lorsqu’il permettait à un couple en difficulté de féconder. Le cabinet possédait toutes les technologies dernier cri et son internat l’avait formé aux procédures les plus délicates. Mais, parfois, rien n’y faisait… Un jour, alors que le Dr. Levinson dû s’absenter, Melvin prit l’une de ses patientes en rendez-vous pour lui annoncer les résultats d’un examen. L’entrée de cette jeune femme dans son bureau, Melvin s’en souviendra toujours. Il avait été immédiatement subjugué par sa beauté. L’éclat dans ses yeux, les reflets de sa chevelure, la perfection de sa peau immaculée… Et ce sourire, aussi incroyable qu’il lui sembla irréel. Dès lors, il en fut persuadé : c’était son âme sœur qui s’était assise face à lui, fébrile par l’attente du bilan. La gorge sèche, il dû lui annoncer que jamais elle ne pourrait devenir mère et qu’il n’existait aucune solution pour qu’elle puisse un jour porter un enfant. L’empathie du jeune homme l’avait rendu doué pour révéler ces informations qui pesaient sur ces épaules. Mais, cette fois-ci, troublé par ce que lui dictait son cœur, il ne trouva aucune bonne façon de présenter les choses. Il aurait aimé pouvoir la prendre dans ses bras, lui dire de ne pas perdre espoir, qu'il parviendrait à trouver une solution... Mais il fût impuissant lorsque les larmes remplirent les yeux intensément clairs de sa patiente. Lorsqu'elle s'en alla, elle laissa derrière elle ce doux parfum qui piétina son coeur. Il venait de trouver son âme soeur, il le savait. Mais il venait de lui détruire la vie, d'une simple phrase.
truth or (almost) dare → Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? Hum… Je ne sais pas quoi dire, vous me flattez. Mais, je suis un trop grand fan pour vous laisser compromettre votre carrière… Laissez-moi vous expliquer : je ne suis pas capable de faire comprendre à ma propre famille que je ne suis pas gay, je suis terrifié dès que quelqu’un dirige son objectif sur moi ou me prête trop d’attention et, la dernière fois que j’ai voulu mentir à une fille pour me la faire, j’ai mis trois heures à me débarrasser du frappuccino qu’elle avait versé sur ma tignasse bouclée. Bref, j’ai beau n’avoir jamais essayé, il y a de grandes chances que je sois un horrible acteur. Laissez tomber, pour le bien-être du 7ème Art.
→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? Je saisis la fille par les épaules pour l’entraîner loin du regard des passagers. Je prends son cornet de glace, le jette à la poubelle et, en la fixant droit dans les yeux, je lui dis : « Ok, la vie n’est pas facile. Ton mec vient de te planter ? Parfait, c’est qu’il ne te mérite pas. Aujourd’hui, j’ai aidé une femme à donner la vie et, j’ai annoncé à une autre qu’elle ne pourrait jamais être enceinte. La vie est ainsi et il faut la prendre telle qu’elle est. Alors ouvre les yeux, l’âme sœur n’est pas loin. Peut-être que tu la rencontreras demain, qui sait ? Ne perd jamais espoir et, si tu veux quelque chose dans la vie, vas-y et saisis ta chance. Bref, sur ce… Bonne journée et à bientôt. »
→ Ta cousine t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? Je l’arrête dans son élan et m’exclame : « ENFIN QUELQU’UN DE CETTE FAMILLE QUI NE ME CROIT PAS GAY ! MERCI ! »
→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? Bon, je vous l’avoue si vous me promettez de ne le répéter à personne. Mon samedi soir parfait ? Dans le fauteuil en tenue décontractée, emmitouflé dans un plaid douillet, un chocolat chaud avec des marshmallow et My Fair Lady à la télévision.
→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? Tellement convaincues que je suis gay, il m’est arrivé une fois de me demander : et si ma mère et mes sœurs avaient raison ? Peut-être suis-je un homosexuel refoulé… De ce fait, un samedi soir, je me suis rendu dans un bar gay. Bon sang, je ne me suis jamais autant fait draguer. Après quelques verres d’alcool, j’ai terminé aux toilettes avec un monsieur muscles. On était à moitié dessapé lorsque j’ai décidé d’y mettre un terme. Ce n’était décidément pas moi.
→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? La famille est sacrée, touchez un cheveu roux de ma mère et je vous étouffe dans un tartan. Mon ami a les moyens de payer une bague Cartier à sa fiancée ? Il peut en racheter une…
→ C'est la fille de tes rêves, tu en es persuadé et pourtant, celle-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné, stratégique, ou éploré ? On veut les détails ! Je suis un grand romantique. Si c’est elle la fille de mes rêves et que je suis persuadé qu’elle est mon âme sœur, c’est qu’elle est actuellement avec le mauvais gars. Je ferais alors n’importe quoi pour la conquérir et la convaincre de lâcher ce mec, quitte à me rendre à l’église pour m’opposer à leur mariage si on en arrive jusque là.
→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquefort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? Dans dix ans, je me vois marié à mon âme sœur, père de deux enfants : un garçon en premier, pour qu’il puisse veiller sur sa petite sœur. Ma vie maritale serait des plus épanouie, notre couple possédant la même étincelle qu’au premier jour. Côté vie professionnelle, j’espère que l’activité de mon cabinet ainsi que sa réputation seront toujours aussi bonnes, voire meilleures. Ah, et j’espère que j’aurai encore tous mes cheveux roux sur la tête, j’y tiens énormément, d’autant plus qu’ils commencent à grisonner… Enfin, bref.
→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) Truth they don't really care about us → En pleine soirée baby-sitting, l'adorable petite fille aux cheveux blonds que vous gardez s'installe sur vos genoux et vous demande, d'un air suppliant : « Moi plus tard, je veux être la Reine d'Angleterre. Papa m'a dit que pour pouvoir le faire, il fallait aller à l'université. Mais il a dit aussi qu'il fallait choisir entre Oxford et Cambridge, parce que ce sont elles les meilleures d'Angleterre. A ton avis, il vaut mieux apprendre à devenir Reine à Oxford, ou à Cambridge ? » Pour ma part, j’ai étudié à Oxford… Mais, ma mère a étudié à Cambridge et, je peux t’assurer qu’elle a toutes les qualités qu’une reine peut avoir. Et, petite Princesse, peu importe l’université dans laquelle tu rentreras, c’est ton dévouement pour celle-ci qui fera toute la différence…
→ Après avoir écouté votre argumentaire, elle s'interrompt une seconde et fronce étrangement le nez. « Mais, au fait, qu'est-ce que c'est, le Judging Cambridge Club ? » C’est un groupe d’étudiants qui font en sorte que la réputation de l’école ne soit pas ternie par des éléments perturbateurs. La morale ? Plus tu seras irréprochable, mois tu auras à craindre du JCC. Mais si tu souhaites vraiment devenir reine, je pense que tu as plutôt intérêt à intégrer ce club… Enfin, tu as encore le temps.
→ « Aaaah, d'accord. Je comprends mieux. Et les TroubleMakers, alors ? C'est la même chose ?» Les TroubleMakers sont beaucoup moins fréquentables que les membres du JCC, crois moi. Ce sont des trouble-fêtes qui agissent à Oxford. Ils passent leur temps à s’amuser du malheur des autres… Il faut être très méfiant avec eux.
→ « C'est bien compliqué tout ça. Mais alors, si je choisis Cambridge et que finalement je préfère Oxford, j'ai le droit de changer en cours de route ? » Je ne crois pas, non. Mais, tu sais, ces deux universités font partie des plus prestigieuses du monde. Que tu choisisses l’une ou l’autre, dans tous les cas, ce ne sera pas une erreur ! Tu peux me faire confiance…
→ « Hm... Bon. Ca m'avance pas beaucoup. Mais en même temps, j'ai le temps. »
Dernière édition par Melvin W. Mumford le Jeu 4 Avr - 17:31, édité 8 fois |
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