AAA - 'Cause I can love you more than this

Suite d'anecdotes, extraits de journal intime ou autre, choisissez la manière qui vous convient et vous plaît de nous faire connaître votre personnage. On veut tout savoir! Des moments marquants de sa vie à son caractère, passant par ses goûts ou même manies, tout est bon à être connu. Après tout, ce sont les détails qui font le tout. (Un minimum de 40 lignes complètes est demandé.)
ps: Pensez à vérifier votre texte (ortho, grammaire, fautes d'inattention, cohérence, etc...) avant de déclarer que votre fiche est terminée.

Je suis assis dans l'avion, ma tête posée sur le hublot, mes yeux divaguant sur la marée de nuage en dessous de l'appareil. Il est près de minuit, j'ai pris le dernier vol Londres-Dublin de la soirée. Malgré l'heure tardive, je ne peux pas dormir. Je me sens au contraire parfaitement réveillé, euphorique et excité même. Mon coeur tambourine dans ma poitrine et je me sens l'irrésistible envie de me détacher, de me lever et de sauter partout dans l'avion en criant « je suis le roi du monde ».

Je ne suis pas dans cet état parce que je retrouve ma famille après de longs mois d'absence, bien que l'idée de revoir mes frères et soeurs et, dans une moindre mesure mes parents, me comblent de joie. Enfin, j'adore l'idée de retrouver mes parents, mais je sais que ma mère a du mal à se faire à l'idée que j'ai à présent dix-huit ans et elle garde la mauvaise habitude de se comporter avec moi comme si j'en avais treize. Le fait que son fils ainé soit parti faire ses études aussi loin de l'Irlande (rendez-vous compte l'Angleterre, c'est l'autre bout du monde !) ne facilite pas les choses : à chaque fois que je rentre, je me sens ramené en enfance et pas seulement parce que je retrouve la vieille ferme irlandaise où j'ai grandi, les chevaux, les chiens et les chats, mais aussi parce que ma mère surgit à tout moment dans ma chambre en m'ordonnant de ranger, m'interdit de rentrer plus tard que minuit de soirée et me donne les mêmes punitions que mes trois petits frères de dix-sept, douze et neuf ans, ce qui est assez désespérant pour mon estime personnelle.

Ce n'est pas une chose que j'irais dire en face de ma mère : je ne suis pas un lâche, mais je ne suis pas suicidaire. A la maison, c'est elle qui fait la loi. Elle seule est capable de faire marcher de manière à peu près correcte une famille de cinq enfants, mon père, qui est parfois bien pire que nous, sans oublier une bonne dizaine d'animaux. Les animaux occupent une place majeure dans la vie familiale. Mon père est ornithologue, vice-président du Parc Naturel de Killarney, ma mère est vétérinaire et quand elle a fini d'accoucher les vaches, elle est bénévole à la SPA locale. Autant dire que la maison a toujours été pleine d'animaux en tout genre, allant de l'âne qui vivait dans le champ voisin et qui s'échappait pour brouter les massifs de fleurs devant la cuisine, au jars que ma soeur avait adopté et qui la suivait partout, jusque dans sa chambre et qui devenait fou quand elle partait à l'école. J'ai eu du mal à m'habituer à Oxford, après avoir grandi au milieu de la campagne irlandaise, mais je ne regrette pas le moins du monde d'avoir pris la décision de faire mes études dans la prestigieuse université anglaise. Déjà, parce que justement elle est prestigieuse et que même ma mère n'aurait pas pu accepter de me voir refuser cette occasion. Ensuite, parce que pour la première fois depuis bien des années, j'allais pouvoir voir mes cousins et notamment Oliver, mon meilleur ami, pendant l'année et pas seulement pendant les vacances. Et enfin, parmi toutes les autres raisons qui me poussaient à rester, allant de mon admiration pour mon université, ma fascination pour Londres, la découverte de gens formidables ou les soirées bien plus amusantes dans cette ville que partout ailleurs, il y avait elle, Carolyn, brune et lumineuse, plus flamboyante que le feu, plus lumineuse qu'un phare pour des marins dans la tourmente. Je me sentais comme un papillon attiré par la lumière, prêt à se bruler les ailes pour un petit moment de perfection. Et c'était à cause d'elle que j'étais aussi heureux ce soir, comme tous les soirs depuis la dernière fois que je l'avais vu.

Elle m'avait embrassé. Je voyais encore son visage s'approcher du mien, souriant, je pouvais encore sentir sa bouche se poser sur la mienne. A la seule pensée de ce baiser, des frissons parcouraient mon corps, mon coeur battait plus vite et plus fort et je sentais la chaire de poule apparaitre sur mes bras. Elle m'avait embrassé. Et même alors que plusieurs jours étaient passés, je ne parvenais pas à me rendre compte que ses lèvres avaient touché les miennes et que j'avais approché le paradis comme jamais auparavant. Ils peuvent bien tous me mettre en garde sur le fait que j'étais tombé amoureux trop vite et trop fort et que quand je parlais de Carolyn, on ne me reconnaissait plus, que je n'étais plus le jeune irlandais plutôt timide et charmant, mais un amoureux transis, un chevalier au service de sa reine. Je ne veux pas m'éloigner d'elle et je ne veux jamais quitter ses côtés.

→ Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? Je rougis, bégaie sans doute un peu, mais je ne vais pas refuser une telle opportunité, même si je ne vois définitivement pas pourquoi on me propose ça à moi. (Et puis, qui sait, je me ferais peut-être remarquer par Carolyn, si je devenais une star?)

→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? C'est de Carolyn que vous parlez, je le sais! Je vais tout de suite la consoler, lui proposer un autre cornet de glace, n'importe quoi, mais qu'on ne la laisse pas comme ça. Comme je suis un brave garçon et un gentleman qui déteste voir les filles pleurer, je fais ça de toutes façons, avec peut être moins de maladresses et d'adoration dans le regard, cependant.

→ Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? Connaissant Larry Et Oliver, c'est sans doute une mauvaise blague ou un pari idiot. C'est deux là sont tout à fait capable de se faire passer pour ivre pour faire ce genre de choses. Comme je ne suis pas du genre à détruire un pari idiot (je suis plutôt du genre à le lancer ou à le réaliser, la plupart du temps), je joue le rôle de cousin enamouré. S'il s'avère que ce n'est pas une blague, j'essaye d'en reparler avec eux une fois qu'ils on dessoûlés. Je m'entends vraiment bien avec eux et ce serait dommage de tout gâcher à cause de ça.

→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? Le Carling est bien (Carolyn y chante parfois), mais j'hésiterais quand même à ne pas aller geeker un peu avec Oliver. Si je suis avec lui, c'est soirée pokémon obligatoire (je me fais avoir à chaque coup, je suis pire que Larry)

→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? Quand j'étais gamin, parce que je m'ennuyais, j'ai empoisonné l’âne familial et j'ai dit que c'était mon petit frère qui avait fait le coup. L'âne s'en est sorti de justesse et mon frère m'en veut toujours. Non, mais sincèrement, je suis un gentil garçon!

→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? Je ne pense pas que le secret que je révèle soit de nature à détruire ma réputation et ma famille me soutiendrait sans doute sur le coup. Cependant, je voudrais éviter que de mauvaises rumeurs arrivent aux oreilles de certaines, d'une en fait. Après savoir si je serais capable d'aller jusqu'à voler la bague cartier d'un de mes amis... encore faudrait-il que mes amis aient des bagues cartiers

→ C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! Je ne suis pas un grand dragueur mais je suis très jaloux. Donc, j'essaye de la jouer stratégique, dans mon esprit du moins, mais de loins, cela ressemble plus à quelqu'un d'éploré je suppose.

→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquefort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? Avec Carolyjn, je l'espère de tout mon coeur, où elle voudra, n'importe où sur terre ou dans l'espace. Si possible avec mon diplôme, que ma mère ne vienne pas me botter les fesses.

→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) Ca dépend avec qui. Dare avec les cousins, truth pour le reste du monde

De vous à nous, dîtes-nous. Votre personnage a-t-il déjà entendu parler des Trouble Makers ? Si oui, qu'en pense-t-il ? Désapprouve-t-il de leurs actions ou bien serait-il prêt à tout faire pour qu'ils le remarquent ? Rêverait-il même d'en faire partie? Ou serait-il prêt à rejoindre le premier anti-fanclub de ces chers TM? À moins qu'il ne s'en foute complètement de leurs activités (raison à préciser)?
Et le Judging Cambridge Club alors, le connaît-il? Si oui, l'audace dont fait preuve ce groupe l'impressionne-t-il ou le révulse-t-il ? Et leurs critiques alors, les prend-t-il en compte ou pense-t-il plutôt qu'elles ne vous servent à rien ? Votre personnage serait-il du genre à vouloir impressionner cette élite et voire même la rejoindre ou aimerez-t-il au contraire la voir disparaître ?

Il n'apprécie ni l'un ni l'autre. Pour tout dire, il se tient assez éloigné des histoires d'université et de rivalité. Cependant, il sait que les Troubles Makers se sont attaqués à sa bien-aimée et ça lui suffit pour les détester; Quant au Judging Cambridge Club, les seuls échos qu'il en a sont par Larry, Oliver et Basile, et on ne peut pas dire que ce soit de très bons échos.De toutes façons, le principe même de ces deux organisation lui semble futile et idiot.