IRL ✖ We feel the pain of a lifetime lost in a thousand days

✖ La vie n'est pas toujours un cadeau, et il faut pouvoir surmonter les épreuves que l'on peut traverser. Surmonter n'est pas chose aisée, il faut prendre le temps, avoir un certain courage et la passion de s'en sortir. Ivory Robyn Levy est née en 1988 sur l'île de Man à Douglas, cela fait des générations que la famille Levy vit sur cette petite île britannique. Deuxième enfant d'Isobel & Colin, c'est son aîné de trois ans -Rebekah- qui fut la plus excité par l'arrivée de cette petite sœur. Une famille aimante sur tous les rapports; vivant dans une très grande simplicité sur l'île de Man; ne cherchant pas les futilités des choses matérielles et les conflits entre les uns et les autres. Les parents Levy ont élevé leurs filles en se souciant de leur passion, de leurs envies; en cherchant à leur inculquer les bonnes manières et une éducation ni stricte ni laxiste. Ivory fut envoyé (comme sa sœur) dans une école juive à l'âge de dix ans à Manchester afin de recevoir un enseignement religieux comme ses parents et ses grands-parents. Le fait d'envoyer leurs enfants loin du cocon familial était censé les rendre plus indépendantes, plus matures. Même si elles se trouvaient loin de leurs parents, Ivory & Rebekah avaient l'occasion de les voir chaque mois au cours desquels ils avaient l'habitude de partir à l'aventure autour de Manchester.

✖ Lorsqu'Ivory fut âgée de douze ans, ses parents ont eu un accident de voiture d'une rare violence alors qu'ils rentraient d'un dîner chez des amis. La mère de la jeune Levy fut placée dans un coma artificiel pour réparer les damages internes, seulement, ces jours étaient comptés. Quant à son père, la violence de l'impact fut alors fatale pour lui. Ivory & Rebekah sont rapidement retournés à Douglas pour rejoindre leurs grands-parents. La nouvelle du décès brutal fut comme une bombe dans la tête et le cœur des jeunes adolescentes. Une chose aussi violente provoque une douleur et une colère incompréhensible. Alors que sa mère était toujours dans le coma depuis plusieurs semaines, les deux sœurs Levy furent placées chez leurs grands-parents maternels. Ivory parvenait à surmonter cette épreuve plus facilement que sa grande sœur qui elle, beaucoup plus émotive et sentimentale, n'arrivait pas à stopper les larmes et la colère qui l'a rongé de l'intérieur. Ivory a ce côté courageux malgré son jeune âge et arrive à parer ses émotions afin de se protéger pour ne pas souffrir. Leurs grands-parents décidèrent de les envoyer dans l'école publique de Douglas, ne souhaitant pas qu'elles retournent à Manchester, loin de leur mère toujours dans le coma. Après quelques mois à l'hôpital, les jours n'étaient plus comptés pour Isobel Levy; les médecins décidèrent donc de la sortir du coma artificiel. Ivory & Rebekah étaient présentes, accompagnées de leurs grands-parents, espérant un miracle, que leur mère soit de retour comme avant. Mais un miracle désigne un fait extraordinaire, qui ne s'explique pas, limite d'un point de vue surnaturel! Et le miracle n'eut pas lieu. D'être plongé dans un coma artificiel durant plusieurs mois à provoquer des dégâts dans le cerveau de leur mère, causant des pertes de mémoire à court et long terme, une paralysie de ses jambes due à un coma prolongé. Leur mère ne pouvait pas s'occuper d'elles, il lui était impossible puisqu'elle avait déjà du mal à prendre soin d'elle.

✖ Quelques années plus tard, alors que sa sœur Rebekah était partie à l'université de Cambridge, Ivory trouva un travail de serveuse dans un bar près de son lycée. Elle a changé son look d'élève de premier rang d'une école religieuse pour se donner un air un peu plus désobéissant avec ses bras entièrement tatoués. Reste que son regard trahit toujours cette espièglerie qui mêle rêves de petite fille et réalité désabusée de relations amoureuses tumultueuses. Ivory a toujours rêvé de voir le monde, les différentes cultures, traditions, langues... Elle s'était promis qu'à l'âge de dix-huit ans, elle allait parcourir le monde durant une année avant d'entrer à l'Université. Sa mère quant à elle, essayait de redevenir mettre de ses souvenirs tout en essayant de surmonter le décès de son mari. Avec l'accident de ses parents, Ivory a très rapidement grandi, sûrement trop vite, cherchant l'indépendance et une certaine liberté à tout prix.
Parfois un côté bobo chic, parfois un côté rétro-chic des années soixante, Ivory vacille dans les looks qu'elle peut se donner, ne cherchant pas à se cantonner à une telle ou telle catégorie. Elle a son propre monde; monde qu'elle a façonné à son image. Ivory est une personne passionnée par tout ce qui l'entoure; pour elle, la passion dévorante est une obsession positive.
Après avoir économisé assez pour voyager, la jeune femme mit son plan à exécution. Chaque soir en rentrant du travail, elle mettait son argent de côté avant de rédiger son plan de voyage. Très souvent, elle modifiait sa première destination, ne sachant pas sur quel pied danser. Muni d'un seul sac sur le dos, Ivory partie à l'aventure; c'était sûrement LA plus grande aventure de sa vie, et elle comptait en profiter à chaque moment. Elle avait décidé de partir quelques jours avant son anniversaire, afin de le fêter deux fois de suite dans un pays différent.

✖ L'inde. C'était sa première destination; elle, qui avait rêvé face à des films Bollywoodiens, avait la féroce envie de découvrir ce pays sous toutes les formes. Il n’était pas toujours aisé pour Ivory de voyager seule à travers le monde, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle avait rejoint un groupe de français qu’elle avait rencontré sur les bords du Kilimandjaro en Tanzanie. Il était plus rassurant pour elle de ne plus être seule, elle se doutait bien avant de partir que cela n’allait pas être évident tous les jours, mais pas à ce point-là. À présent bien intégré dans le groupe de français –qui avait pris pour habitude de l’appeler Ivoire, la traduction française d’Ivory –, ils se dirigèrent vers l’Afrique du Sud. Deux mois s’étaient déroulés depuis son départ de sa petite île britannique ; elle avait vu tellement de choses en si peu de temps, et depuis son arrivée en Afrique, elle avait eu un réel coup de cœur pour ces peuples, ces traditions, ces langages mais aussi pour leur musique. Avant de partir pour ce tour du monde, elle s’était inscrite à l’Université de Cambridge afin d’intégrer la filière de psychologie ; seulement, sa passion dévorante pour la musique commença à prendre le dessus. Après être resté quelque temps en Afrique du sud, ils remontèrent plus au nord, pour rejoindre la République du Cameroun. Entre-temps, Ivory avait donné de ses nouvelles à sa famille, et avait demandé à sa grande sœur d’annuler sa demande pour sa licence en psychologie. Comme à son habitude, Rebekah prit le rôle de leur mère en dissuadant sa sœur de ne pas aller à l’Université. Ivory s’amusait à laisser sa sœur faire de longs monologues sans queue ni tête, parce qu’en effet, il n’était pas question de ne pas aller à l’Université ! C’était une expérience qu’elle souhaitait absolument vivre, d’autant plus avec Rebekah qui y était toujours. Elle lui expliqua –après son speech– qu’elle ne souhaitait plus intégrer la licence de psychologie mais celle de musicologie. Ivory avait pris connaissance durant une halte à Johannesburg que la Faculté de Musique de Cambridge avait un niveau d’excellence, que les « masterclasses » & « workshops » étaient à ne pas manquer ! Après cet intermède pour son avenir, Ivory continua son périple autour du monde accompagné de son petit groupe de français. L’avantage de voyager avec des personnes ne parlant pas notre langue, c’est d’apprendre la leur ! Au bout de trois mois en leur compagnie, Ivory commençait à baragouiner en français avec cet accent anglais qui les faisait à la fois rire & fondre ! Après avoir quitté l'Afrique, le petit groupe d'Ivy fit une escale en Italie puis le sud de la France. Quelques jours après être arrivé à Marseille, l'un de leurs membres les quittèrent car il n’avait pas prévu de rester aussi longtemps. Après avoir passé un mois dans le sud de l’Europe, un nouveau continent était leur future destination. Ils avaient prévu de remonter toute l’Amérique en l’espace de deux mois, en commençant par l'Argentine, pour finir soit en Alaska soit dans le nord du Canada. Qui n’a jamais rêvé rien qu’une fois de passer Noël dans un pays chaud ? Ivory l’a fait avec son groupe d’amis français, en le passant au Panamá, et quelques jours plus tard, le jour de l’an au Costa Rica. Presque cinq mois qu’elle était partie de sa petite île, sans ne rien regretter, bien au contraire. Elle faisait tout ce qu’elle a toujours rêvé : voyager, aller à la rencontre de différentes cultures et langages. Après dix mois de voyage, Ivory se retrouvait au cœur de Tokyo. Elle avait beaucoup d’affection pour le Japon, tant par la culture, que par la langue, en passant par les mangas. Ivory avait laissé son groupe d’amis français, un mois plus tôt, lorsqu’ils avaient décidé de rester à Montréal. Ce n’était pas dans son plan de voyage que de rester plus de deux semaines dans la même ville ; elle avait donc décidé de partir seule, sentant qu’elle était à présent capable de le faire par elle-même. Mais lorsqu’elle arriva au Japon, elle sentit que deux semaines n’allaient pas lui suffire. Plusieurs de ses tatouages ont vis le jour dans cette ville haute en couleur.

✖ Son long road trip venait de se terminer, douze mois et deux jours, plus de trente pays, une dizaine de langues entendues, trop de monnaie différente. À son retour, tout son entourage revenait avec la même question « Quel était ton pays favori ? » Il lui était impossible de répondre, ils étaient tous aussi surprenant les uns que les autres. Le Japon l’a énormément séduite, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle y resta plus longtemps que prévue, mais ce n’était pas le numéro 1. À ses yeux, chaque pays l’avait séduite à leur façon. Il était temps d’entrer dans une nouvelle aventure, même si cette dernière lui en avait mis plein les yeux. Ivory n’était pas prête à retourner sur les routes, elle avait besoin de retrouver sa famille, une certaine routine –mot qu’elle exècre au plus haut point–, de se remettre de ses émotions et de mettre aussi des mots sur ce long voyage ! Quelques semaines après son retour, c’était donc une nouvelle aventure : l’Université de Cambridge. Sa passion pour la musique avait pris le dessus, avant de partir pour faire le tour du monde, elle pensait avoir trouvé sa voix dans l’univers de la psychologie, mais la rencontre de différentes cultures et de musique a eu raison d’elle. Son choix était muri et définitif. Septembre 2007, fraîchement âgé de dix-neuf ans, Ivory Robyn Levy fit ses premiers pas à l’Université de Cambridge afin d’intégrer la licence de Musicologie.

✖ Remarques annexes
La plupart de son entourage l'appelle Ivy, même si sa grande soeur a pour habitude de l'appeler Robyn. Mais elle n'hésite pas à l'appeler par Ivory Robyn Levy lorsque le ton monte entre elles. # Les deux soeurs sont plutôt différentes, l'une -Rebekaj- cherchant à gravir le plus rapidement les échelons, à avoir une certaine reconnaissance de son entourage, alors que l'autre -Ivory- cherche à se frayer un bout de chemin dans la jungle urbaine. # Ivory ne cherche pas toujours à cacher ses tatouages très présents sur le haut de son corps. Ses tatouages sont une forme d'art, et l'art est fait pour être vue au plus grand nombre. Cependant, cela l'amuse de dévoiler ses tatouages à des personnes qui ne sont pas au courant. Son regard espiègle et son visage tout juste sorti de l'adolescence détonnent avec ses tatouages.

? Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? "Ce n'est pas la première fois qu'on me propose de faire un porno! Je sais que j'ai un look tape-à-l'oeil, avec mes tatouages et mon visage encore enfant plaît! Encore j'ai failli accepter à l'autre personne, mais c'était à Tokyo, pour un petit porno indépendant."

? Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? "Mes oreilles crient à l'aide. Comment supporter une minute de plus des paroles aussi foireuses et une voix aussi inaudible? Je prends son cornet de glace et je lui écrase sur la figure, pour qu'elle est une vraie raison de pleurer."

? Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? "Il tente seulement, car, lorsqu'il m'avoue son attirance, je le gifle, assez violemment afin de lui faire reprendre ses esprits. Puis, je prends son verre qu'il a dans la main pour lui jeter à la figure."

? Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? "Soit une soirée de geek avec plat commandé entre meilleurs potes, soit... oui car je ne me cantonne jamais aux idées de tout le monde; une soirée au Riverside où je vois des musiciens faire des concerts acoustiques."

? T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? "Ma première expérience sexuelle était avec un français au cours de mon voyage à travers le monde. Je voyageais avec un groupe de français, et ce garçon me faisait toujours des avances. Après avoir passé des semaines à ses côtés, j'ai cédé à la tentation. C'était au panamá, sur les toits d'un immeuble à la nuit tombée. Ce n'est pas un secret ni ma pire faute, à vrai dire. Mes secrets seraient principalement en rapport avec ma grande soeur, mais ce ne sont que des choses futiles... comme piquer son maquillage était enfant, ruiner le dernier jean à la mode étant adolescente, coucher avec son petit ami étant jeune adulte !

? Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? "Briser ma réputation. Ma famille a assez surmonter durant les dernières années."

? C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! "Je ne suis pas du genre à faire du rentre-dedans, je ne serai jamais la maîtresse de qui que ce soit, même par amour ! Je la joue stratégique, en attendant le faux pas de la jeune femme pour être l'épaule réconfortante envers lui."

? Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquefort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? "Finir mon master de musicologie, trouver des artistes qui veulent chanter mes paroles."

? Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) Dare, c'est plus amusant!

Les Trouble Makers ne m'intéressent pas. Ils sont d'Oxford, alors pourquoi j'irai m'intéresser à leurs actions? Je me contrefou de leurs actions, si cela peut nuire à des Oxfordiens je les approuve, mais je ne suis pas non-stop sur leur site pour voir les dernières rumeurs. Quant au JCC, tous le monde les connaît à Cambridge! Étant soeur d'une ancienne membre du JCC, je dois dire que je suis assez surprise de leur façon de faire. Je n'ai rien contre eux, bien au contraire. Certains de leurs actes me gênent, mais je ne serai pas de ces personnes qui feront tout pour contre-carrer les plans du JCC. Je ne cherche pas non plus à les impressionner, s'ils veulent de moi, c'est moi, et non une image qu'il souhaite façonner au fil du temps! Envers eux, j'ai sûrement une certaine crédibilité, puisque je suis la petite soeur d'un de leurs anciennes membres. Rebekah m'a toujours dit que l'expérience du JCC fut l'une des plus épanouissantes de sa vie; seulement, je ne pense pas être le genre de personne qu'il recherche.