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 I want to reach the skyyy w/ Andrestan

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MessageSujet: I want to reach the skyyy w/ Andrestan   I want to reach the skyyy w/ Andrestan Icon_minitimeVen 6 Juil - 19:20

De retour à Oxford, j’abandonne les clés de l’appartement sur la table de la salle à manger et guète mon mari. « Tris ? » J’ai le dossier d’inscription dans son enveloppe kraft dans la main et mon cœur bat un peu plus vite que la normale. Je finis par trouver Tris installé dans le bureau, qui est d’ailleurs plus ou moins devenu le sien, maintenant. J’entre doucement et mes bras encadrent ses épaules tendrement. « Toujours en train de travailler ? » Je dépose mes lèvres dans son cou et ferme les yeux en me demandant comme je suis censé aborder le sujet. « On va dire ça, disons que je m’autorisais une pause café, et que je vais m’autoriser une pause Andrea d’ici peu. » Je souris un peu et contourne son siège pour m’asseoir sur le bureau. « Tout ça me semble fortement prometteur… » Je ris un peu et ma main glisse sur sa joue. « Mais il faut qu’on discute d’abord ». Il hausse les sourcils, curieux. « Tu sais que je préfère discuter après... Mais je t’écoute. » J’acquiesce, lui sourit, moi moins. Une fois de plus, j’ai pris une décision pour moi qui influencera fortement notre vie à tous les deux et il n’est pas au courant. Pourtant, je sais que si l’avis général sera forcément mauvais, j’ai raison de le faire. « Je reviens de Londres, où j’ai passé une audition pour intégrer une école d’art et notamment de musique qui ouvrira à la rentrée ». Je baisse les yeux et me mords un peu la lèvre. « Je vais quitter Oxford, je ne terminerai pas mes études de droit ». Mon cœur se met à battre un peu plus vite, tandis que je cherche son regard de nouveau. Il se tait un moment, prenant le temps sans doute d’assimiler l’information que je viens de lui donner. « Tu vas quitter Oxford, et tu ne vas pas terminer tes études. » Il répète, et je déglutis un peu au fur et à mesure qu’il perd son sourire. J’acquiesce doucement, lui poursuis sur le ton évident du reproche : « L’idée de m’en parler avant ça te disait rien ? » J’inspire et me lève du bureau en secouant la tête doucement. « Je n’étais pas sûr de moi. J’ai hésité longtemps mais j’ai compris tout à l’heure en passant l’audition que c’était ce qu’il me fallait ». Il semble un peu plus en colère tandis que les minutes filent et je me mords la lèvre. « Et nous ? » Je roule un peu des yeux et secoue la tête. « Ca ne change rien pour nous, je serai à Londres, pas à l’autre bout du monde. Je rentrerai à Oxford tous les week-ends et dès que j’aurais du temps. On l’a fait quand tu devais travailler à Soho et vivre au Claridge’s ». Ma voix est calme et se veut apaisante, rassurante. Il réfléchit, ressasse, et son humeur change de nouveau. « C’était un ajustement temporaire, pas une vraie séparation. Andrea... » J’inspire et esquisse un geste pour m’emparer de sa main. « On ne sera pas séparés Tris ». Je sais que la chose parait compliquée à concevoir, et je sais aussi que je n’ai plus quitté Oxford que pour de rares périodes difficiles depuis que je suis arrivé ici, il y a maintenant un peu plus d’un an. « Je ferai juste mes études là-bas. On vient de se marier, je t’aime, on a la vie devant nous et quelques kilomètres ne peuvent pas nous séparer. Je peux travailler ici, à Oxford, j’y passerai tout mon temps libre, et tu pourras venir toi aussi ». Mais ça ne passe pas, je le sens, le sais. « Tu n’auras pas de temps libre Andrea. » Son ton relève d’un agacement significatif, adieu la bonne soirée que nous aurions pu passer, consacrons nous plutôt aux réjouissances. « Tu fous juste en l’air ta scolarité dans une des meilleures fac du monde et notre mariage par la même occasion. »

Je ricane un peu, lui se lève et claque la porte en sortant. Je tique, agacé par sa mauvaise foi. J’inspire un instant et me lance à sa poursuite. « Ne fuis pas Tris ». Je croise les bras en entrant dans la chambre. « Je savais que la nouvelle ne te ferait pas plaisir mais te mets pas à parler comme mon père, il me tiendra ce discours là en temps voulu ». Je soupire et secoue la tête. « Il est temps de faire confiance à notre mariage maintenant ». Mais il secoue la tête, assis sur le lit. « La confiance n’a rien à voir là dedans, je ne veux pas vivre sans toi. Pas toute l’année, pas pendant trois ans. Je voulais VRAIMENT être avec toi. Il y a une licence de musicologie à Oxford, il y a même une chorale et un club de théâtre, il t’en faut toujours plus. » J’inspire, évidemment qu’il m’en faut toujours plus. Parce que je suis moi. « C’est pour ça que tu m’aimes. Parce qu’il m’en faut toujours plus. Parce qu’il me fallait toi, parce qu’il me fallait le meilleur, toujours. C’est moi, c’est comme ça que je fonctionne. La chorale d’Oxford est pitoyable, tu le sais, et leur licence de musicologie n’a rien à voir avec ce que je vais faire ». Je soupire. « J’ai besoin de toi moi aussi. Je ne veux rien d’autre qu’être avec toi, et le fait que j’aille étudier à Londres ne changera pas ça ». Je croise les bras, déterminé. « Va t’en alors. Va devenir une starlette dans une de ces comédies musicales, arrête le droit. Me demande pas d’être content pour toi, pas maintenant. » Il se lève et attrape ses clés pour sortir de l’appartement. Je reste debout, planté là dans notre chambre. Je ferme les yeux et inspire, de toute façon il fallait s’y attendre. Je me laisse tomber sur le lit et attrape mon téléphone pour essayer de joindre quelqu’un, mais personne ne répond.
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MessageSujet: Re: I want to reach the skyyy w/ Andrestan   I want to reach the skyyy w/ Andrestan Icon_minitimeVen 6 Juil - 20:21

Numa numa ei. « Tris ? » Je ferme la video et fais semblant de travailler prenant un air sérieux que je n’ai pas, redressant mes lunettes. Il entre dans le bureau et déborde de gestes affectifs qui promettent une soirée riche en rebondissements. Je ferme un peu les yeux alors que ses lèvres heurtent mon cou et rejette la tête légèrement en arrière. « Toujours en train de travailler ? » Epuisant. « On va dire ça, disons que je m’autorisais une pause café, et que je vais m’autoriser une pause Andrea d’ici peu. » Il s’assoit sur le bureau et je le dévisage alors qu’il sourit. « Tout ça me semble fortement prometteur… » Sa main atterrit sur ma joue et je me demande ce qu’il va me demander. Il va finir par devenir plus pervers que moi. « Mais il faut qu’on discute d’abord ». Je hausse les sourcils et laisse un sourire s’esquisser sur mes lèvres. « Tu sais que je préfère discuter après... » Je secoue la tête amusé et ajoute. « Mais je t’écoute. » La conversation n’est pas aussi réjouissante que je l’aurais cru. « Je reviens de Londres, où j’ai passé une audition pour intégrer une école d’art et notamment de musique qui ouvrira à la rentrée ». Je fronce les sourcils ne comprenant pas vraiment le rapport entre cette école et son master de droit. « Je vais quitter Oxford, je ne terminerai pas mes études de droit ». Je prends une minute pour digérer l’information avant de croiser son regard nettement moins souriant. « Tu vas quitter Oxford, et tu ne vas pas terminer tes études. » Je répète ayant du mal à croire ce qu’il vient de me lancer. Je prends une inspiration, après avoir perdu toute trace de sourire. « L’idée de m’en parler avant ça te disait rien ? » Il se lève, vraisemblablement ça ne souffre aucune discussion. « Je n’étais pas sûr de moi. J’ai hésité longtemps mais j’ai compris tout à l’heure en passant l’audition que c’était ce qu’il me fallait ». Waow, que répondre à ça. Je ne sais même pas comment appréhender la nouvelle. Ca fait des mois qu’on vit tous les deux presque scotchés l’un à l’autre comme ne l’auraient pas mieux fait deux frères siamois. Il veut faire sa vie à Londres et moi à Oxford, voilà un détail que nous aurions du étudier avant de signer ce foutu registre. « Et nous ? » Nan parce que là question est là. « Ca ne change rien pour nous, je serai à Londres, pas à l’autre bout du monde. Je rentrerai à Oxford tous les week-ends et dès que j’aurais du temps. On l’a fait quand tu devais travailler à Soho et vivre au Claridge’s ». Je secoue la tête, c’est différent, c’était pénible et pas destiné à durer. Cette école solde notre situation pour moi au moins trois ans. Si je pourrais tout à fait envisager la chose en étant rationnel, mes sentiments font barrière, je ne veux pas de cette vie là, j’ai besoin de lui près de moi, tout est mieux depuis qu’il est là. « C’était un ajustement temporaire, pas une vraie séparation. Andrea... » Je grimace hésitant entre sombrer dans la colère ou dans le désespoir. Pourquoi tout est toujours compliqué avec lui ? « On ne sera pas séparés Tris ». Facile à dire. « Je ferai juste mes études là-bas. On vient de se marier, je t’aime, on a la vie devant nous et quelques kilomètres ne peuvent pas nous séparer. Je peux travailler ici, à Oxford, j’y passerai tout mon temps libre, et tu pourras venir toi aussi ». Utopie. Tout va redevenir comme avant, je n’aurais plus qu’à regarder la pluie tomber seul dans ma chambre en pensant à ce qui a été. Je signe pour trois ans de vie réglée sur emploi du temps et horaires de train. « Tu n’auras pas de temps libre Andrea. » Je crache agacé. Je prends une inspiration et me lève dans un mouvement d’humeur. « Tu fous juste ne l’air ta scolarité dans une des meilleures fac du monde et notre mariage par la même occasion. »

Je sors agacé et claque la porte pour aller gagner la chambre. Je me laisse tomber sur le lit déboussolé. « Ne fuis pas Tris ». Me lance t-il après m’avoir suivi jusque dans notre chambre. « Je savais que la nouvelle ne te ferait pas plaisir mais te mets pas à parler comme mon père, il me tiendra ce discours là en temps voulu. Il est temps de faire confiance à notre mariage maintenant ». Je lui ris au nez cette fois. « La confiance n’a rien à voir là dedans, je ne veux pas vivre sans toi. Pas toute l’année, pas pendant trois ans. Je voulais VRAIMENT être avec toi. Il y a une licence de musicologie à Oxford, il y a même une chorale et un club de théâtre, il t’en faut toujours plus. » Il prend une inspiration, ne changera sans doute pas d’avis. « C’est pour ça que tu m’aimes. Parce qu’il m’en faut toujours plus. Parce qu’il me fallait toi, parce qu’il me fallait le meilleur, toujours. C’est moi, c’est comme ça que je fonctionne. La chorale d’Oxford est pitoyable, tu le sais, et leur licence de musicologie n’a rien à voir avec ce que je vais faire. J’ai besoin de toi moi aussi. Je ne veux rien d’autre qu’être avec toi, et le fait que j’aille étudier à Londres ne changera pas ça ». Il croise les bras, et moi je suis incapable de réagir rationnellement ou alors c’est lui, toujours est-il que je suis dans le flou artistique le plus total. « Va t’en alors. Va devenir une starlette dans une de ces comédies musicales, arrête le droit. Me demande pas d’être content pour toi, pas maintenant. » Je me lève prends mes clés, j’ai besoin d’air.
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