HEJ ♦ se met-il à ma place quelques fois quand mes ailes se froissent et mes îles se noient

Suite d'anecdotes, extraits de journal intime ou autre, choisissez la manière qui vous convient et vous plaît de nous faire connaître votre personnage. On veut tout savoir! Des moments marquants de sa vie à son caractère, passant par ses goûts ou même manies, tout est bon à être connu. Après tout, ce sont les détails qui font le tout. (Un minimum de 40 lignes complètes est demandé.)
ps: Pensez à vérifier votre texte (ortho, grammaire, fautes d'inattention, cohérence, etc...) avant de déclarer que votre fiche est terminée.

« Hazel, mon porte chance, ce soir il y a au casino, un tournoi de poker assez important. Accompagne moi, sois ma muse et laisse moi me délecter de la convoitise des autres hommes. »
Voilà comment tout a commencé, ou plutôt fini. Une demande anodine. Depuis que Jefferson a rencontré Hazel, il est persuadé qu'elle lui porte chance au jeu. Vrai ou non peut importe, ce qui compte c'est qu'il gagne en sa compagnie, et qu'elle soit heureuse d'être aux bras de quelqu'un. Finalement tout le monde y trouve son compte.
Ils se sont finalement rendus au dit casino, champagne coulant à flot pour la jeune femme et jetons à gogo pour le superstitieux. Hazel aimait être au centre de l'attention, elle n'avait que 25 ans, son master en poche et aucune contrainte professionnelle, la vie lui tendait les bras. Son but n'était que de se montrer, prouver aux hommes qu'elle pouvait tous les séduire, et faire jalouser les femmes de sa jeunesse, sa pseudo richesse, son charme et son homme. Des préoccupations bien futiles en somme.

Je me souviens de cette soirée comme si c'était hier… Je portais une robe de coktail incroyablement cher, car vous savez à cet âge on veut avant tout paraître. Je ne renie par mon passé, encore moins qui j'ai été. Si j'avais eu l'occasion de changer mon comportement de l'époque je ne l'aurai pas fait, car je n'en serai pas arrivée là aujourd'hui.
Jefferson semblait sûr de lui, en fait je n'avais qu'à être présente dans la pièce et lui montrer mon soutient pour qu'il soit certain de son jeu. C'était à peine si il regardait ses cartes, il annonçait une mise toujours plus élevée et il remportait.
Je pense que Thibald avait remarqué son petit jeu et une fois qu'ils devaient s'affronter il a tout fait pour le déstabiliser. Il a balancé d'un coup d'un seul que celui qui remporterai la partie remporterait "la fille". Soit moi. Et comme un crétin, un bleu de première il a accepté.
Vous vous attendiez à quoi ? Que je saute au plafond? Quand on vous met sur une table de pari vous ne vous sentez rien d'autre qu'un stupide bout de gras, un chien, un vulgaire trophée que l'on pose ensuite sur une étagère et que l'on dépoussière une fois de temps en temps.
Je n'en ai pas voulu à Thibald, après tout lui n'avait rien à perdre. C'est à mon ami que j'en ai voulu, comment osait-t-il simplement se dire que ce n'était pas grave. Certes il avait gagné toutes les manches avant cela. Mais son adversaire aussi, pour arriver en finale d'un tournoi de poker il faut soit avoir un peu trop de chance soit être un joueur affirmé.
La partie me semblait durer une éternité. Ils faisaient durer le suspens et aimaient ça. Il faut être masochiste pour jouer. Je n'ai jamais aimé ce genre d'endroit, c'est malsain et quelques peu insalubre, je préfère largement la grande salle des machines à sous. On trouve plein de personnalités différentes, des personnes âgées venues jouer leur maigre retraite, des premiers qui se découvre une chance de débutant pensant qu'ils sont les maîtres du monde, des femmes, comme moi, venues exposer leur garde robe et accessoires hors de prix. Et là explose continuellement la joie ou la déception, ces lumières colorées, ces bruits incessants, c'est bien plus joyeux qu'une pièce mal éclairée avec une bande de menteurs attablés qui ne font qu'augmenter les enchères.
Finalement c'est Thibald qui a gagné, avec une paire d'as et une de valets. A croire que la colère que je portais à Jefferson durant la partie lui avait porté préjudice. Je m'en suis voulue quelques instants et j'ai relativisé. Après tout ce connard venait de me jouer aux cartes, pourquoi devrais-je me lamenter sur mon sort.
Avec le regard le plus noir que je pouvais faire, j'ai regardé celui que j'allais oublier à jamais avant de partir aux bras de Thibald. Je ne suis pas une vulgaire catin, je ne voulais pas passer la soirée avec lui, juste faire culpabiliser le traître et le rendre jaloux…

Finalement Thibald et Hazel n'ont pas passé la soirée ensemble, ils se sont quittés aussi vite qu'ils s'étaient rencontrés. L'ironie du sorts est qu'ils se sont recroisés quelques semaines plus tard, cette fois-ci ils ont dîné et la suite, vous la connaissez !

→ Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? Je lui répondrai que son offre est alléchante mais que je me vois obligée de la décliner, j'ai un boulot dans lequel je suis épanouie et une vie de couple qui pourrait faire envier quiconque. Je ne veux pas perdre cela pour une célébrité éphémère.

→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? Je passe mon chemin, si j'avais eu plus de cran je serai probablement partie m'acheter une glace et je me serai mise à chanter avec elle. Quoi que je suis plus Mariah que Céline alors ça se discute.

→ Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? L'inceste très peu pour moi donc on se calme et on ne recommence plus, sous peine de castration.

→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? La soirée idéale serait une sortie avec mon mari à l'opéra voir un ballet, suivi d'un bon restaurant et le dessert se déroulerait sous la couette. Mais mes samedis soirs ressemblent plus à un visionnage de film, une pizza, sans oublier le câlin. Mais je ne me plains pas !

→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? Pardonnez-moi mon père car j'ai pêché. Mon mari a quelques soucis d'addiction au jeu, la seule solution que j'ai réussi à trouver à été le chantage affectif. "Si tu veux qu'on se marie enfin, arrête les conneries". Et je crois avoir pêché à nouveau pour avoir dit conneries. Bref, le fait est que ça a marché car il a définitivement arrêté même si la méthode est plus que douteuse. Que me conseillez-vous comme punition ? La flagellation ?

→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? Révèle mon grand, le principal intéressé est au courant, le reste du monde je m'en fous !

→ C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! Éplorée d'abord de savoir que l'Homme est pris, stratégique ensuite dans le but de l'attraper dans mes filets, et résignée car voler l'homme d'un autre c'est le maaaaal.

→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquefort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? Comme c'est alléchant. Dans dix ans je me vois encore et toujours mariée à Thibald, probablement mère et sur le point d'adopter un hamster, soyons fous !.

→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) Truth, la surexposition d'un gage est loin d'être pour moi !.

→ En pleine soirée baby-sitting, l'adorable petite fille aux cheveux blonds que vous gardez s'installe sur vos genoux et vous demande, d'un air suppliant : « Moi plus tard, je veux être la Reine d'Angleterre. Papa m'a dit que pour pouvoir le faire, il fallait aller à l'université. Mais il a dit aussi qu'il fallait choisir entre Oxford et Cambridge, parce que ce sont elles les meilleures d'Angleterre. A ton avis, il vaut mieux apprendre à devenir Reine à Oxford, ou à Cambridge ? » Ma chérie, j'ai moi-même voulu faire des études pour devenir Reine d'Angleterre. Seulement je n'étais pas faite pour ça. Et aujourd'hui je suis professeur pour les futures Reines. Et j'enseigne bien évidemment dans la seule vraie école des Reines et Princesses, Oxford.

→ Après avoir écouté votre argumentaire, elle s'interrompt une seconde et fronce étrangement le nez. « Mais, au fait, qu'est-ce que c'est, le Judging Club Cambridge ? » Oh alors eux ce sont les meilleurs élèves de Cambridge. Et si tu n'es pas aussi forte qu'eux à l'école, ils vont le dire à tout le monde pour que les autres se moquent de toi et te renvoient. Pas très gentil hein ?

→ « Aaaah, d'accord. Je comprends mieux. Et les TroubleMakers, alors ? C'est la même chose ?» Pas du tout, eux ils s'amusent à faire des blagues aux autres. Parfois c'est gentil, parfois c'est un peu méchant. Tu sais tout ça ce sont des histoires d'étudiant, même si les TroubleMakers et le Judging Club Cambridge sont connus de réputation tu peux décider de ne pas en prendre part. Mais dans tous les cas réfléchis bien avant.

→ « C'est bien compliqué tout ça. Mais alors, si je choisis Cambridge et que finalement je préfère Oxford, j'ai le droit de changer en cours de route ? » Oui très certainement. Mais tu sais il y a de la compétition entre ces deux écoles, et tu risques de ne pas être très bien accueillie. Mais si tu viens à Oxford tu pourras compter sur mon soutien et mon aide en cas de besoin.

→ « Hm... Bon. Ca m'avance pas beaucoup. Mais en même temps, j'ai le temps. »