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Sujet: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Mer 3 Oct - 19:07
INTRIGUE LONDRES
avant première du film "aborted"
Pour la sortie de son nouveau film, « Aborted », le très célèbre réalisateur Sacha O’Connor a décidé d’organiser une soirée classieuse et exceptionnelle qui se tiendra au scandaleusement luxueux hôtel de Gregory Faure, le Claridge’s. En espérant que vous ne vous fassiez pas tirer dessus ce soir là, si vous faites partie des invités, vous aurez la chance non seulement d’assister en avant-première audit film qui réunit sur vos écrans le très beau et vampirique William Norrington, et la sulfureuse Olivia Foster-Graham, sa prétendue mais pas si sûre petite-amie, mais également d’être reçus pour un dîner et une soirée dansante dans la salle de réception de l’hôtel.
A cette occasion, Landsbury & Logan ont sorti leurs meilleurs élèves qui vous montreront leurs prouesses par le biais de quelques pas de danse bien exécutés, ou encore de vocalises bien placées. Que vous vouliez danser avec eux, ou simplement observer, cette soirée promet de faire parler d’elle ; que ce soit des stars présentes et de leurs scandaleuses liaisons, du film sulfureux de O’Connor qui n’est pas sans rappeler certaines similitudes avec des personnages éminents de la vie anglaise, ou encore des bons élèves de la London School of Arts qui, s’ils n’ont commencé les cours que depuis un mois, ne manqueront pas de vous montrer qu’ils sont déjà, à l’instar de leurs mentors, de grands professionnels. Si vous n’avez pas reçu votre carton d’invitation, ruez vous sur internet pour les acheter, car les places sont chères, et si vous n’y êtes pas, c’est que vous ne faites pas partie des gens remarquables de notre époque !
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Dim 14 Oct - 0:51
Magnifique soirée en perspective. Tout cela m’amuse autant cela me fait rire jaune. Ce film sera probablement une très grande réussite et devrait se placer en haut du box office pour un moment, ne serait-ce que pour que les midinettes admirent le corps « d’Apollon » de cet acteur très controversé qu’est William Norrington, et si je devrais me réjouir qu’on traîne dans la boue un peu plus que je ne l’ai fait déjà en prenant la défense de sa malheureuse ex-femme, cet abominable con de Beckett, l’idée que Blair Hastings-Bass serve l’actualité politique ne me plait pas du tout. Autrefois nous étions réellement proches et l’instinct n’est pas le seul à me dire que cette histoire a finalement brisé plus que notre amitié. J’ignore comment elle prend la chose, mais le fait est que question d’égo ou pas, elle ne m’a jamais rappelé. Nicolas lui m’accompagne ce soir en compagnie de cette charmante Mélanie qui n’aurait raté cette avant première pour rien au monde, il faut la comprendre. La pauvre petite est enceinte d’un magnifique petit Faure², les histoires malheureuses des autres femmes ça participe à sa catharsis, elle en a besoin. J’ai cependant cette sensation désagréable de tenir la chandelle de ce couple chiant à mourir et il faut remédier à ça. J’aurais du proposer à Annabella de m’accompagner, mais le fait que je fricote avec les stagiaires, n’est pas du goût de monsieur mon associé qui pense sincèrement que le cabinet va faire faillite à cause de ma mauvaise réputation. Je vole trois coupes de champagne sur un plateau et les apporte, sans renverser ce qui est un exploit, sur la table de mes deux charmants invités. « Et voilà pour les amoureux. Mélanie, tu devrais enlever ton gilet on ne voit pas assez ta robe. » Je ris un peu, Nicolas ne s’offusque plus de mes allusions aux décolletés plongeants de sa fiancée depuis un moment, d’autant plus que la moquerie est sous-jacente. J’ai l’impression qu’elle m’allume en permanence, ou alors je me fais des idées. Allez savoir. Coïncidences ? Je ne crois pas. « Je voudrais bien rester avec vous et commenter le beau diamant que tu as offert à Mel, mais... » Je m’emmerde ? « Je suis un homme du monde et j’ai des gens à voir. » Je ris un peu et avale ma coupe, pour ensuite disperser quelques poignées de mains et sourires commerciaux en tout genre.
J’aperçois Andrea accompagné de son mari et je m’avance vers lui avec beaucoup plus d’envie qu’il y a cinq minutes avec le viel avocat qui dispensait mes cours de constit de première année. « Joli costume Leroy-Duchesne, très bien taillé. » Je n’irais pas ajouter que j’imagine tout ce qu’il y a en dessous assez aisément, ce serait déplacé. « Et le fameux Tristan... » Je lui tends une poignée de main, et le détaille, il est vrai que Nicolas ne peut pas le renier celui là, si je puis me permettre la blague. Voilà qui risque de passablement mouvementer la soirée. Mon regard effleure de nouveau mon stagiaire dont j’ai rêvé la nuit dernière, aussi perturbant que cela puisse être et je décide de ne pas lui donner plus de raisons de penser que je le mate. « Passez une bonne soirée. » Drama assuré. Clou du spectacle, Arthur Beckett. Je rêve. Monsieur le vice premier ministre ne renonce pas aux soirées mondaines à ce que je vois, même avec un tel scandale ? Je serre les dents et dépose ma flûte sur la première surface croisée. Ce type n’est vraiment pas gonflé, sûrement un conseil avisé de son avocat pour faire l’autruche, mais j’éprouve les plus grande difficultés à contenir mon agacement. Hypocrisie, hypocrisie sucrée et acide, voilà le plan. Je m’approche avec un grand sourire. Je suis ami avec Cameron, il le sait. « Monsieur le vice premier ministre ! Quelle surprise, je ne pensais pas que vous iriez à cette avant première avec toutes les rumeurs qui circulent à propos de vous et cette chère Blair Hastings Bass... » Je laisse échapper volontairement le nom. Personne ne connaît l’inconnue dont le film fait l’objet, mais je tenais à ce qu’il sache que je sais. L’attaque n’est pas directe, mais efficace. Je me tourne un peu et remarque la dite Blair. Voilà qui se corse. Elle aussi ne devrait pas être ici, mais j’espère qu’elle est au moins là pour la provocation. « D’ailleurs...Je devrais peut être aller la saluer. » Je tourne les talons et m’approche à grandes enjambées avant de finalement y aller de but en blanc. « Qu’est ce que tu fous ici Hastings-Bass ? Masochisme ? Soif de vengeance, de scandale ? Un peu des trois ? » Je chuchote avant de me sentir désagréablement ému. « Peu importe, je ne t’aurais jamais de ma vie imaginé porter du mauve, j’ai du me tromper de personne. » Voilà qui retranscrit exactement ce que je ressens, bravo Alan, pour un beau parleur tu as touché le fond.
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Dim 14 Oct - 3:06
Pourquoi ? C’est ce que me demanderait ma mère si elle était encore parmi nous aujourd’hui. Je peux très bien l’imaginer dans un peignoir bleu, installée dans un coin de ma chambre, une porte cigarette à la bouche. Comme à la toute fin de sa vie, elle se serait maquillée malgré les longues journées passées ici à dormir et le peu de sorties et de visites qu’elle recevait. Elle n’aurait jamais quitté le coin sombre, mais se serait sans doute offusquée par de grands gestes d’actrice de la folie qui me pousse à aller là-bas. Je glisse un peigne dans mes cheveux déjà impeccablement coiffés et remets une touche de rouge à lèvre en fixant mon reflet dans le miroir. Toutes ces années gaspillées à tenter de prétendre, en vain, que les choses disparaissent quand on les dissimule, et tout ça pour quoi ? Hein pourquoi Maman, je te le demande. Je me sens lasse et salie par toutes ces retranscriptions infidèles de la vérité pourtant échappée de ma bouche. Plus rien ne m’atteint aujourd’hui. Ce film peut être un enfer insurmontable, je sais que je le regarderai sans broncher. C’est pour l’ancienne Blair que j’ai presque de la peine, celle qui était heureuse de croire qu’il existe des histoires d’amour simples qui finissent bien, et par-dessus tout, que la sienne pouvait en faire partie. Je me lève de mon fauteuil et flanque un paquet de cigarette dans ma pochette, avec mon rouge à lèvres et ma carte bancaire. Cet enfoiré de Sacha m’a envoyée une invitation VIP, j’ignore s’il l’a fait par correction, par perversité ou simplement pour me pousser vers la vengeance, mais le carton est là, la robe enfilée, les détails réglés. Droite et digne, je file à l’abattoir en m’armant d’un sourire qui ne souffrira aucun obstacle.
La salle de réception du Claridge’s, où j’ai réservé une chambre pour m’éviter tout retour difficile vers Oxford dès ce soir, est presque déjà pleine. Je ne sais pas d’où viennent tous ces gens et je n’ai aucune envie d’être aimable, avec personne, raison pour laquelle sans doute je reste à l’écart, me contentant de piquer une coupe de Champagne à l’occasion. J’espère que ma vie fera remporter un oscar à cette actrice de bas étage qui prétend ou sort avec l’acteur et tragiquement ancien ami devenu ancien amant de mon répertoire. L’ironie serait d’autant plus forte qu’en poussant le vice, je pourrais sans doute leur réclamer de l’argent à tous. Il me suffirait d’une mini intervention pour réduire tous les efforts stylistiques fournis à néant. Bonsoir, je suis Blair Hastings-Bass, le film que vous allez voir maintenant retrace une période agréable de ma vie et le connard qui ruine la fin est votre futur premier ministre. A part ça, le caviar est excellent et le Champagne pourrait être meilleur s’il était fourni par mon père. Bonne soirée.
Je ricane en portant ma coupe à mes lèvres de nouveau, toisant la foule avec dédain. Je me sens presque insultée par tant de monde mais en réalité, eux n’y peuvent pas grand-chose. J’espère juste qu’Arthur a été assez con pour faire un trou dans son emploi du temps d’homme divorcé, seul, malheureux et pitoyable pour venir assister en personne à l’effondrement potentiel de tous ses rêves de gloire. Parce qu’une fois ce foutu film sur grands écrans, il suffirait qu’une fois dans sa vie il décide de m’agacer ne serait-ce qu’un peu pour que je rassemble les foules autour d’un idéal tout autre que celui de son parti politique. Je lutte contre l’agacement en serrant ma coupe entre mes doigts et la repose sur une table un fois vidée. Quand on parle du loup, le crépitement des appareils photo m’en dit long sur la présence de son altesse. Je le fixe et me débrouille pour croiser son regard quelques instants, lui offrant un sourire venimeux et transparent, puis fais volte face pour m’éloigner un peu.
Après quelques minutes à l’extérieur, je rentre chercher une nouvelle coupe, histoire de bien digérer l’ensemble et de me préparer psychologiquement à la diffusion de ce truc qu’on appelle un film. Je ne regarde même pas les gens, absorbée dans des rêveries diverses qui me laissent surprise lorsqu’une voix me sort de mes rêveries. Je sursaute et tourne les talons pour tomber nez à nez avec Alan Wagner. Je connais son actualité, un cabinet réputé de jeunes avocats, des requins du monde des affaires. Pour autant, revoir son visage et le projeter dans nos années lycées, université me fait bizarre. Je le fixe un instant et hausse un sourcil curieux. « Qu’est ce que tu fous ici Hastings-Bass ? Masochisme ? Soif de vengeance, de scandale ? Un peu des trois ? Peu importe, je ne t’aurais jamais de ma vie imaginé porter du mauve, j’ai du me tromper de personne. » Je roule des yeux et secoue la tête. « Moi aussi je suis contente de te voir ». Je souris, délibérément insolente, et vide ma coupe. « Je suis là pour me délecter de la réaction de monsieur le politicien quand il verra tout ce que j’ai en main pour le faire chanter ». Je lève ma coupe vide – un peu tard – et la repose à son tour sur la table. « J’ai cru comprendre que tu l’avais ruiné d’ailleurs, si tu viens quémander des remerciements tu peux aller te faire voir ». Je croise les bras quelques secondes puis glisse mes doigts le long de ma robe. « Le mauve est à la mode, même pour les hommes il parait. D'ailleurs, tu noteras à quel point cette couleur me rend éblouissante.». Puisqu’on est dans la futilité, autant y rester. Mais je fronce tout de même le nez, le revoir lui ici dans un contexte aussi particulier est étrange. « Tu n’as presque pas changé », je note, sceptique.
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Dim 14 Oct - 17:05
« Mélan, on devrait y être depuis presque dix minutes maintenant… » Je soupire un peu en regardant ma montre, laissant tomber ma tête dans ma main elle-même appuyée sur la table qui orne le milieu de la chambre. Personne ne me répond, évidemment. Au lieu de ça je l’entends chantonner comme si de rien était. Elle me dira qu’elle se fait belle pour la soirée révélations, je roulerai des yeux et tairais mon angoisse en faisant semblant d’aimer le jeu dans lequel je m’entraine ce soir. Au bout de longues minutes elle finit par sortir de la salle de bain, rayonnante, un sourire carnassier accroché aux lèvres. « Je suis prête ! » Elle tourne sur elle-même, emprisonnée dans une robe fourreau qui lui arrive aux chevilles. Le haut est un bustier qu’elle cache d’un gilet à paillettes. Ses formes n’ont quasiment pas changé mais elle a quand même touché quelques points positifs de la grossesse. Sa poitrine plus importante fait ressortir la robe de manière tout à fait suggestive et je m’y risque le regard quelques instants tandis qu’elle boutonne le gilet avec provocation. Elle s’approche de moi et dépose ses lèvres sur les miennes avec un peu trop d’engouement pour que ce soit innocent, puis se détache et passe sa main dans ses cheveux. Elle prend mon bras et fanfaronne, tandis que je sens mon rythme cardiaque s’accroître notablement. Elle jubile et je la comprends, mais moi, je suis anxieux. Elle m’entraine dans le couloir sans dire un mot et me pousse dans l’ascenseur sans se départir de son sourire. « Arrête de faire la tête Nicolas on se rend à un des plus belles soirées de l’année, l’instant est à la fête ». Je tousse et acquiesce, embrassant sa joue. « Mais… » Elle secoue la tête et presse le bouton « stop » de l’ascenseur d’un geste brusque. Elle attrape ma main et la colle contre son ventre en réduisant l’espace qui nous sépare. « Ca, Nicolas, ça c’est ta famille ». Sa main libre se glisse dans mes cheveux et je me laisse surprendre par la violence de sa réaction. « Peu importe les autres, ils n’ont jamais été là, tu ne leur dois rien. S’ils t’acceptent tant mieux, sinon on saurait leur trouver une autre utilité ». Je croirais presque entendre Alan, et finalement, ils ont sans doute raison. Quelle importance ? Je ne connais pas ces gens, ne les ai jamais fréquentés. S’ils décident de ne pas entrer dans ma vie, peu importe, je ne perdrais rien. Ma famille m’attend, je suis sur le point de la fonder maintenant, le reste est illusoire. J’acquiesce lentement en plongeant mon regard dans celui de ma future femme qui s’empare de mes lèvres de nouveau, glissant sa main sur le bas de mon pantalon en réactivant le bouton de l’ascenseur. Je souris un peu et l’écarte juste au moment où le « bip » significatif se fait entendre. J’inspire, remets ma cravate en place et attrape sa main pour gagner le hall puis la salle de réception superbement décorée.
Nous nous installons à une table et sommes rapidement rejoints par Alan qui nous apporte trois coupes de Champagne. « Et voilà pour les amoureux. Mélanie, tu devrais enlever ton gilet on ne voit pas assez ta robe. » Il rit mais je ne relève pas bien trop habitué maintenant au côté charmeur de mon patron pour m’en offusquer, même quand il s’agit de ma presque femme. J’intercepte la coupe de Mélanie qui n’a pas le droit de boire tandis qu’elle relève ses cheveux dans un geste las. « Merci pour tes conseils vestimentaires Alan je ne te connaissais pas si renseigné ». Elle lui assène un clin d’œil et je laisse mes yeux errer sur les gens présents. Je reconnais Leroy-Duchesne, le stagiaire et son mari mon demi-frère. Je fronce le nez et me mords un peu la lèvre, anxieux. « Je voudrais bien rester avec vous et commenter le beau diamant que tu as offert à Mel, mais... » Je sursaute et avise Alan en haussant un sourcil, mes yeux dévient vers le collier en diamants qui plonge dans le décolleté de ma femme. « Je suis un homme du monde et j’ai des gens à voir. » Je hoche la tête. « Fais donc, je t’en prie ». Je penche la tête et l’observe se diriger vers Andrea puis serrer la main de Tristan avec nonchalance. Mel prend ma main et j’inspire, avalant ma coupe d’un trait.
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Dim 14 Oct - 18:38
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Une soirée encore qui faisait de William une grande superstar. Une soirée encore où toute les lumières seraient rivées sur lui -ainsi que sur ses partenaires, bien sûr mais bon, c'était lui enfin de compte le plus important dans tout ça-. Il allait faire voir à tout le monde qu'il ne pouvait pas seulement jouer un vampire complètement torturé idolâtré par des adolescentes en rut rêvant de faire de lui leur prince charmant. Non, il était plus que ça. Il pouvait enfin leur montrer ses talents d'acteurs, dans toute sa splendeur. Peut-être qu'au fond il cherchait à leur prouver qu'il n'était pas qu'un acteur confiné seulement à un rôle cherchant à faire tomber en amour pour lui des jeunes filles pré-pubères ainsi que leur mère qui aimerait avoir un gendre tout autant amoureux de leur fille. Bien qu'il ait eut la satisfaction de jouer ce rôle là, William avait montré ses talents plus prometteuses que jamais dans le rôle d'Arthur. Alors oui, l'excitation de voir sur les visages des spectateurs satisfaits -et peut-être surpris, sûrement- envahissait tout son être.
Lorsqu'il apparut dans le Claridge's au bras d'Olivia Foster-Graham, sa partenaire de toujours ainsi que sa petite amie aux yeux des journalistes et du monde du people, les flashs des photographes fusèrent. C'était avec sans l'ombre d'hésitation qu'il s'affichait sans gêne avec Olivia qui n'aimait guère cette situation qu'il avait crée. Ce n'était pas pour l'emmerder, c'était juste pour l'audimat qu'il agissait ainsi. De toute façon, il voulait toujours se faire voir et qu'on parle de lui alors il en profitait du mieux qu'il le pouvait avec cette pseudo histoire d'amour avec Olivia et aussi ses nombreuses frasques. Après quelques poses devant les paparazzis, il emmena Olivia serrer quelques mains et saluer bien sûr Sacha. Sacha avec qui il faisait bonne figure devant tout le monde pour masquer leur relation quelque peu tumultueuse. William tourna la tête vers l'entrée où il vit le futur premier ministre entrer. Arthur Beckett. Il était tout à fait normal pour lui d'aller lui serrer la main aussi. Un homme avec une telle importance ne devait pas être ignoré. Cependant, il semblerait que William n'avait pas fait le lien étroit entre son propre personnage et celui d'Arthur. Comment aurait-il pu d'ailleurs ? Son Arthur à lui ne portait pas le même nom de famille et bien sûr Will ne connaissait pas du tout l'histoire de cet homme, il savait juste qu'il allait devenir un homme important. Il s'enleva d'Olivia en lui portant un baiser sur sa joue et se dirigea vers lui qui était au buffet. ❝ Monsieur Beckett, ravi de vous compter parmi nos invités ce soir. J'espère que vous aller apprécier cette soirée pleine de surprises. ❞ Il prit une coupe de champagne pour Arthur ainsi que pour lui et porta un toast. Son regard dévia légèrement vers une jeune blonde autre qu'Olivia. Blair était tout en beauté. Un sourire s'afficha sur ses lèvres et leva son verre en sa direction. Ainsi qu'à Alan qui l'accompagnait.
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Mer 17 Oct - 22:31
J’enfile une jolie robe bordeaux et souris à mon reflet. Pour une fois, ce n’est pas pour un rdv professionnel, mais pour une soirée tranquille avec Spencer. Ce soir, je suis heureuse. J’ai enfin quitté mon boulot d’escort, enfin plus ou moins, il est toujours difficile d’expliquer aux clients pourquoi je pars. J’ai donc accepté le boulot de secrétaire que Dante m’a proposé. J’ai encore quelques appréhensions. Il est assez étrange et j’ai quand même un peu peur de lui. Mais je me dis qu’un homme avec un chaton aussi mignon que Sherlock ne peut pas être aussi dangereux. J’enfile une paire de bottines et un manteau puis attrape mon sac. Je vérifie que j’ai bien les invitations dans celui-ci. Ça fait quelques semaines que je les aies. En fait, depuis que j’ai retrouvé Spencer, si je réfléchis bien. On a discuté longtemps, et quelques jours plus tard, on a décidé d’y aller ensembles. C’est un peu gênant parfois car l’ombre de ce fameux soir, où elle m’a viré de l’appartement, plane toujours sur nous. Mais le sujet est évité et on a beaucoup de choses à se raconter. J’aime bien quand elle me raconte ses auditions. La comédie est un autre monde et parfois elle rencontre des célébrités. Je rencontre des gens aussi mais c’est différent et surtout je ne vais pas m’amuser à raconter à tout le monde que j’ai dîné avec machin. Je soupire. Tout ça, c’est terminé normalement. Les invitations pour l’avant-première d’Aborted sont dans mon sac. Rassurée, je quitte l’appartement en direction du Claridge’s. Apparemment, ils ont prévu de sortir le grand jeu pour cette avant-première. Je suis excitée par cette soirée. Ça fait une éternité que je n’avais pas fait ce genre de chose. J’arrive à attraper un taxi et me dis qu’il va falloir que je commence à limiter mes déplacements en taxi. Mes frais n vont plus être les mêmes. Je recommence à sourire en pensant que ma vie change. Je vais enfin arrêter de mentir à mon père, à mes amis. Maintenant, j’ai un vrai travail, même si certains auront du mal à croire que je suis secrétaire pour un détective privé. Le taxi me dépose un peu plus loin que l’hôtel, celui-ci ayant renforcé la sécurité pour l’avant-première. Je paye le chauffeur et me mets dans un coin, devant l’entrée. J’envois un texto rapide à Spencer pour lui signaler que je suis déjà arrivée. Tout à coup ça s’agite autour de moi. Je vois des gens bouger, rejoindre le tapis rouge, essayer de se faufiler entre les photographes. J’hésite à bouger moi aussi mais qui que ce soit, on retrouvera cette personne à l'intérieur. Je reste sur place et aperçois Spencer qui arrive au moins. Je lui fais signe pour qu’elle me rejoigne, tandis que l’excitation retombe. Les gens reviennent et j’entends deux adolescentes, hurler qu’elles ont vu William Norrington et Olivia Foster-Graham. Je souris puis murmure à Spencer. « Je crois qu’on vient de rater les acteurs principaux. » Je rigole quand les deux filles s’extasient encore. « J’ai l’impression qu’on est trop âgées. » Je rigole puis fronce les sourcils. Pourtant, le film n’était pas le mieux conseillé pour des adolescentes. Mais bon, j’imagine que le nom de William Norrington a fait qu’elles se retrouvent ici. « En tout cas, j'ai hâte de voir le film et le spectacle.» Je sors les invitations et les présente devant moi. On nous fait entrer.. Je suis assez impressionnée par l'intérieur de l'hôtel. Je suis déjà venue une ou deux fois pour dîner mais c'est toujours aussi impressionnant. « J'espère que tu as faim, j'ai l’impression qu'ils nous ont sorti le grand jeu. » J'attrape deux coupes de champagne et en tends une à mon amie avec un sourire.
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Jeu 18 Oct - 18:31
Spencer attendait cette soirée depuis maintenant des jours, elle était vraiment excitée que le jour « j » arrive enfin, dans ce cas de figure, le soir « s ». Elle devait y aller avec Georgia et elle en était vraiment ravie. Bien sûr, les choses entre elles étaient encore, si on peut dire ça comme ça, « nouvelle » seulement Spencer voulait croire que tout allait s'arranger avec le temps et de toute façon, elles allaient ensemble à une avant-première d'un film, c'était bien un signe qu'elles mettaient cette histoire derrière elles à présent. Elle se prépara mettant une robe bustier de couleur noir, sobre et simple, très jolie également, avec des boots en cuire noir à talons et se maquilla très légèrement, elle alla ensuite prendre son manteau et son sac et se regarda une dernière fois dans le miroir, souriant avant de sortir de chez elle, fermant sa porte et sortant de son immeuble. Il ne faisait pas tellement froid, ou alors, elle s'était tout simplement habituée à la fraîcheur des nuits de Londres , elle marchait les mains en poches, sortant une main de temps en temps, tentant d'avoir un taxi. Elle héla un taxi deux ou trois fois, avant de pouvoir en attraper un, elle monta dedans et s'éloigna. En cours de route, elle trouva un message de la part de Georgia, qui la prévenait qu'elle était sur place, elle sourit. Elle chercha dans son sac les invitations, son coeur cognant ayant peur de les avoir oubliés, soupirant finalement soulagé de les retrouver. En approchant des lieux, elle remarqua l'agitation qui régnait à son arrivée, riant amusée en se disant d'une voix baisse et d'un ton ironique « Whawou, un rêve qui se réalise.. » Mais cette foule convergeait vers une autre destination, elle sourit amusée sortant du taxi après l'avoir payé, montant sur le trottoir et tenta de contourner cette foule, un peu rêveuse. Cette soirée était vraiment une occasion en or pour tenter d'avoir des contactes dans le monde du show, c'était une comédienne comme elle qui lui avait parlé de cette soirée y a quelques temps, elle avait tenté d'avoir des invitations pour cette occasion, jusqu'à ce que Georgia l'aide finalement. Elle était vraiment contente d'y être, se disant que sa carrière pouvait démarrer ce soir, à n'importe quel moment, il suffisait d'un rien. La voix chaleureuse de Georgia résonna ,la sortant alors de sa rêverie, elle sourit lui faisant signe et alla faire la bise à la jeune fille. « Je crois qu'on vient de rater les acteurs principaux. » Spencer sourit amusée et regarda en direction de la foule qui s'était un peu calmée, elle haussa les épaules disant « ce n'est pas grave, on pourra peut-être parler avec eux après » Spencer regarda alors les deux jeunes filles qui semblaient en plein extase « j'ai l'impression qu'on est trop âgées. » elle sourit amusée à ses propos et regarda Georgia disant « arrête arrête arrête ! je ne veux pas penser à ce genre de choses maintenant » dit elle souriant, à vrai dire, elle avait horreur qu'on lui rappelle qu'elle avait déjà un quart de siècle. « En tout cas, j'ai hâte de voir le film et le spectacle.» Spencer était bien d'accord, elle également d'ailleurs, elle n'avait lu que le résumé du film , mais c'était suffisant pour attirer son attention. Elle acquiesça alors s'avançant avec son amie vers l'entrée, elle montra également les invitations et s'avança à l'intérieur de l'hôtel. Elle regarda également l'intérieur et sourit, c'était vraiment le grand luxe. Elle remercia sa cavalière pour la coupe de champagne puis répliqua à sa remarque.« J'espère que tu as faim, j'ai l’impression qu'ils nous ont sorti le grand jeu. » « J'avoue que même si je n'avais pas faim, j'aurais faim ! » dit elle portant le verre à ses lèvres, avançant alors avec son amie regardant les personnes autour d'elles. Elle sourit la regardant ensuite disant « On se sent moins vieille quand on voit les personnes à l'intérieur hein .. »dit elle faisant allusion aux vieux tout riches accompagnés la plupart de leurs charmantes et très jeunes femmes.
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Jeu 18 Oct - 22:38
C'était l'heure. La soirée que Susan attendait depuis un moment était enfin arrivée. Pour rien au monde la directrice du magazine à scandale le plus controversé d'Angleterre n'aurait manqué ça. Et pour cause, ce soir, toutes les personnes dont elle avait pu parler dans ses articles seraient présentes. Susan comptait bien amasser un maximum d'informations. Après quelques verres d'alcool les langues se délieraient plus facilement.
Susan regardait la ville défiler sous ses yeux à travers la fenêtre de son taxi. Elle restait calme, un silence de mort régnait dans la voiture. Elle n'était pas anxieuse mais plutôt curieuse de voir comment la soirée allait se dérouler. Est-ce que Blair allait être de la partie ? Où même pire, est-ce qu'Arthur Beckett ferait le déplacement ? Susan l'espérait de tout son coeur, elle pensait que la confrontation entre le vice premier Minsitre et Blair serait des plus intéressantes. Dans le cas ou ces deux là n'avaient pas prévu de pointer leur nez, Susan avait de quoi faire. En effet, elle comptait bien en apprendre plus sur cette chère Olivia Foster-Graham car la dernière fois qu'elles s'étaient croisées, Susan avait eu l'impression que la jeune actrice n'avait pas tout dit. Miss Andrews savait pourtant que son arrivée n'allait pas faire que des heureux mais loin de là l'idée pour elle de se faire apprécier, tout ce qu'elle voulait c'était la reconnaissance de son magazine. Elle ne tarda pas à arriver devant le Claridge's, le chauffeur vint lui ouvrir la porte après qu'elle ait réglé sa course. A peine sortie du véhicule Susan rejoignit bien vite l'entrée de l'hôtel. Il ne lui fallut que quelques minutes et quelques flashs d'apprails photo pour attérir parmis tous les gens invités à l'avant-prémière. Son regard balaya la salle histoire de repérer qui était là et qui ne l'était pas. Un homme s'approcha d'elle mais elle ne le connaissait pas, il commença à engager la conversation mais Susan avait déjà repéré sa cible. En effet, Arthur Beckett était bel et bien là accompagné de William Norrington. Quel culot avait-il de se montrer, cherchait-il à s'auto-humilié ? Susan était ravie, elle emboita le pas vers les deux hommes, ne se privant pas d'attraper une coupe de champagne au passage.
Une fois à leur hauteur la jeune trentenaire fit mine d'ignorer le regard noir que lui lançait Arthur. Bien sûr le vice premier ministre ne devait pas être ravis de voir que Susan était de la partie, surtout que les dernières poursuites qu'il avait lancé contre the Insider n'avaient pas calmer la curiosité de sa directrice. La jeune trentenaire s'adressa d'abord à William en lui adressant un sourire. "J'ai hâte de voir ce que vous nous réservez dans ce film." Elle lança un furtif regard en direction de Beckett. "Même si l'histoire n'est un secret pour personne." Elle reporta son intention vers William et lui tandis sa main. "Au fait je ne me suis pas présenté, je suis Susan Andrews, directrice du The Insider." Susan pouvait parraitre hautaine mais elle ne l'était pas. Elle était juste passionnée par le journalisme et se donnait corps et âme dans son métier. C'était une femme simple et très sociable même si la première impression donnait l'impression qu'elle était une fouine avide de scoop. Susan laissait ça aux paparazzis de bas étages. Et même si elle travaillait avec des paparazzis ce n'était pas pour autant qu'elle appréciait leurs méthodes parfois ouleuses pour obtenir des informations. Il fallait être fin et avoir du tact et non pas violer des propriétés privées. Susan finit par se tourner vers Arthur et fit mine de ne pas l'avoir vu avant. "Oh Monsieur Beckett!s'étonna-t-elle. Vous êtes bien courageux de vous présenter à votre propre arrêt de mort. C'est une qualité que je ne vous aurais pas attribué." Le ton était lancé. Susan savait tout -ou presque- au sujet de la relation Beckett - Hasting-Bass et le fait que le vice premier ministre lui mette autant de batons dans les roues lui était resté en travers de la gorge. C'est d'ailleurs pourquoi Susan comptait bien mettre la main sur Blair afin d'obtenir plus d'informations sur Arthur mais ça c'était une autre histoire.
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Ven 19 Oct - 10:31
« Sherlock, arrête ça tout de suite. » Je fixe le chaton d’un air courroucé en tentant de récupérer ma chemise. Je n’ai pas de temps à perdre. Pas ce aujourd’hui. Blair sera là. Et ce salaud d’Arthur aussi à n’en pas douter. J’ai besoin de la voir, de m’assurer qu’elle va bien, qu’elle tiendra le coup. Blair est forte, elle sera capable de me cogner si j’énonçais ces pensées à voix haute. Mais c’est ainsi, l’instinct du mâle alpha, de l’emmerdeur fini, du psychopathe en puissance qui vit en moi. Eden en a encore fait les frais et je tourne en rond dans mon bureau comme un lion en cage depuis maintenant presque une semaine. Même cette adorable oie blanche de Georgia n’a pas réussi à me calmer. J’ai néanmoins fait l’effort de me comporter de manière acceptable en sa présence, car merde, j’ai vraiment besoin d’une secrétaire. Et avouons-le, mon cerveau malade ne se faisait pas à l’idée qu’elle puisse jouer les escort-girl. Je récupère ma chemise, l’enfile en constatant avec soulagement qu’aucune trace de griffes ne vient la décorer. Sherlock miaule d’un ton plaintif et je me penche pour le caresser. Foutu chat. Mais bien utile pour amadouer ma nouvelle protégée qui se méfie de moi un peu trop à mon goût. Une veste bien coupée, un pantalon sombre et une paire de chaussures italiennes, je quitte mes oripeaux de détective privé et redeviens pour une soirée le riche Mr Black, insupportable héritier d’une fortune conséquente et pourtant d’une discrétion sans pareil dans les milieux mondains. Mon invitation en poche (ne me demandez pas ce que j’ai fait pour l’obtenir), j’arrive bientôt sur les lieux du crime (futur crime que je commettrais avec joie si Arthur est là). Et il est là. Mes poings se serrent et j’attrape une coupe de champagne avant de la vider d’un trait pour garder une certaine contenance.
J’aperçois Georgia, avec l’une de ses amies très certainement et je m’approche d’elle par derrière avant de poser mes mains devant ses yeux en souriant d’un air crétin et niais. « Devine qui c’eeeest ! » je chantonne joyeusement avant de l’embrasser sur la joue. J’offre un clin d’oeil à sa compagne qui ma foi, est vraiment très jolie. Il faudra que je me renseigne sur elle, ce sera toujours intéressant et très certainement amusant. « Promis Georgia, tout ceci n’est qu’une monstrueuse coïncidence et je ne cherche pas à te chaperonner » je jure solennellement en posant ma main sur mon coeur. « Vous êtes superbes mesdemoiselles » j’ajoute avec un sourire charmeur. « Je dois cependant vous abandonner un moment, j’ai une ex-employée à aller saluer ». Sans tergiverser davantage, je me dirige vers Blair, attrape sa main et l’embrasse délicatement. « Le mauve te va à ravir Blair. Tu es magnifique dans cette robe, bien que je sois nostalgique de ta jupe de secrétaire. » Affectueusement, j’embrasse cette fois sa joue, me retenant de glisser sur ses lèvres. Je n’y peux rien. Au fond de moi j’ai toujours eu un faible pour elle, tout comme mon frère. « Tu me manque Blair » je murmure rapidement à son oreille avant de m’écarter légèrement et d'enfin m'intéresser à l'homme qui discutait avec ma secrétaire. Ex-secrétaire, je ferais mieux de ne pas l'oublier. S’il la drague sous mes yeux je le tue.
Qui a dit « dangereux psychopathe » ?
D'accord, vous avez raison. Je souris à pleines dents et le salue d'un signe de tête, pas du tout gêné par l'impolitesse flagrante dont j'ai pu faire preuve. Et encore si ça n'avait tenu qu'à moi, j'aurais entraîné mon employée dans un coin sombre pour des retrouvailles émouvantes et peu être légèrement choquantes pour les âmes pures et chastes qui hantent ce lieu. « Veuillez pardonner mon impolitesse, j'étais bien trop heureux de retrouver une vieille amie », je déclare avec un grand sourire en me disant que Blair va certainement me tuer pour cette insinuation sur son âge. « Dante Jericho Black », j'ajoute en faisant une petite courbette. « A qui ai-je l'honneur ?»
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Ven 19 Oct - 15:45
[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
Il n'avait pas eu le temps d'entendre la réponse de Monsieur Beckett qu'une jeune femme les aborda avec enthousiasme. « J'ai hâte de voir ce que vous nous réservez dans ce film. » William tourna son visage vers l'inconnue, qui n'était pas si inconnue que cela puisqu'il l'avait déjà vu à la télévision ou bien dans les magazine. « Même si l'histoire n'est un secret pour personne. » Ah bon ? William était peut-être bien le seul à ne pas savoir que le futur premier ministre était lié à ce film. Enfin, il n'avait pas cherché à comprendre d'ailleurs. Il n'avait pas posé de question à Sacha, il savait juste que c'était tiré de la vie d'une jeune fille qu'il avait croisé dans un bar et puis c'était tout. « Au fait je ne me suis pas présentée, je suis Susan Andrews, directrice du The Insider. » Ah et bien voilà où il l'avait déjà vu ! Sa réputation la précédait aussi. Il paraît que c'était un vrai requin, toujours à obtenir ce qu'elle voulait et ne lésinant pas à divulguer la vérité -ou pas-, faisant de sa presse à scandale une égérie dans le monde du journalisme et du people. Il se souvint d'ailleurs d'un article sur Olivia où il était mentionné comme son petit ami. Bien sûr, cet article avait faire rage puisqu'Olivia avait traîné l'élégante Andrews au tribunal. Lui, il n'avait rien fait pour arrêter ce genre de rumeur puisque ça l'arrangeait et puis il ne démentit pas sa relation avec Olivia même si c'était complètement faux. William lui sortit son sourire ravageur, toujours prêt à charmer les femmes séduisantes telle que Susan Andrews. Il lui prit la main qu'elle tendait puis la lui baisa tel un gentleman. ❝ Ravi de vous rencontrer Miss Andrews, j'espère que vous allez apprécier aussi ce film qui est, sans me vanter, un chef d'oeuvre. ❞ Bien sûr que si il se vantait. Il ne pouvait pas s'empêcher de dire du bien de lui et de ses talents. Il regarda un instant Arthur puis reporta son attention sur la jeune femme. ❝ Que voulez-vous dire par cette histoire n'est un secret pour personne ? ❞ Oui, tellement obnubilé par sa réussite personnelle et par lui-même, il ne comprenait toujours pas que tout le monde était au courant de cette rumeur qu'elle avait lancé dans son blog.
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Sam 20 Oct - 0:25
Moment unique, gêne apparente. Nous n’avons plus vraiment la même aisance avec les bons sentiments qu’auparavant, mais l’intention y est. Elle sourit, moi aussi, et je me sens rapidement idiot. Trouver quoi dire après toutes ces années relève d’un processus plus difficile que je ne l’imaginais. Moi qui ai toujours été un beau parleur, je termine fatalement par me retrouver complètement désarmé devant mon amie d’enfance. La soirée est intense, finalement riche en rebondissements et possède suffisamment de drama latent pour qu’on en rajoute une couche, alors il suffit sans doute de trinquer à nos retrouvailles. Je vole une coupe, tandis qu’elle répond avec une impertinence usuelle. « Moi aussi je suis contente de te voir ». Je ne doute pas que la situation impose un certain cynisme. « Je suis là pour me délecter de la réaction de monsieur le politicien quand il verra tout ce que j’ai en main pour le faire chanter ». Je hausse un sourcil intéressé cette fois-ci. « J’ai cru comprendre que tu l’avais ruiné d’ailleurs, si tu viens quémander des remerciements tu peux aller te faire voir » Je ris cette fois-ci, nous et nos problèmes d’égo, ça a toujours été un grand problème. « Le mauve est à la mode, même pour les hommes il parait. D'ailleurs, tu noteras à quel point cette couleur me rend éblouissante.» Je la détaille et hoche la tête amusé. « Ca te va mieux qu’à moi j’en suis certain. » Je bois une gorgée de champagne et elle commente alors. « Tu n’as presque pas changé » « Toi non plus si ce n’est que tu portes du mauve et que tu agis comme si c’était moi qui aurait du donner des nouvelles. » J’appuie mon regard sans la moindre agression, mais nous sommes vraisemblablement tous les deux sur la défensive à ce sujet. Arthur Beckett est finalement pris en embuscade par Norrington et cette emmerdeuse d’Andrews, ce qui signifie qu’il est plutôt mal barré en réalité. Je me délecte du spectacle une minute et c’est assez pour un illustre inconnu pour voler l’attention de ma vielle amie en se jetant presque sur elle. Je tique devant ses manières rustres et me demande si ce moment de retrouvailles chargé d’émotions bizarres n’aurait pas pu se passer de l’intervention de ce type. Je suppose que non à en juger par ses commentaires d’un intérêt discutable. « Le mauve te va à ravir Blair. Tu es magnifique dans cette robe, bien que je sois nostalgique de ta jupe de secrétaire. » Je fronce les sourcils sceptique tandis qu’il continue. « Tu me manque Blair » Ce type m’ignore complètement et vaque à ses petites occupation comme un ex plan cul mal élevé ou un patron harceleur. J’opte pour les deux suggestions.
Lorsqu’il daigne se tourner vers moi, je souris faussement.« Veuillez pardonner mon impolitesse, j'étais bien trop heureux de retrouver une vieille amie » Moi aussi d’ailleurs jusqu’à ce qu’il vienne interrompre notre discussion, malheureusement je suppose que certaines personnes éprouvent le besoin maladif de se donner en spectacle. « Dante Jericho Black », Il fait une courbette, et me demande finalement impérieusement mon nom.. « A qui ai-je l'honneur ?» Le plus amusant sans doute c’est que je suis plutôt connu comme avocat. « Alan Wagner, son avocat, une histoire de harcèlement sexuel au boulot, les gens de nos jours ne savent plus se tenir, c’est d’une tristesse... » Je ris un peu de ma plaisanterie dont la raillerie est plus qu’explicite, il ne faudrait pas qu’il s’offusque pour si peu. Je vide ma coupe et la pose avec toujours ce même sourire adorablement hypocrite, censé répondre à son regard de tueur psychopathe. Blair a vraiment le don de s’entourer des pires losers du monde, exception faite à mon cas bien sur.
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Sam 20 Oct - 1:20
Bien entendu, nous sommes tous les deux gênés ce qui n’aide pas vraiment. J’ai perdu l’habitude d’avoir des hommes dans ma vie, en dehors de la famille et de deux trois exceptions placées en dehors du cadre de mon ancienne vie. Mais Alan représente quelque chose de différent encore, parce qu’en plus d’avoir été longtemps mon meilleur ami, d’avoir connu une Blair en tous points différente de celle que je suis aujourd’hui, il est également au courant des faits dans leur intégralité. Il sait pour Arthur, il sait aussi que mon égo surdimensionné m’a empêchée d’envisager ne serait-ce qu’une seconde de prendre mon téléphone pour le rappeler. Quand j’ai décidé de sortir tout le monde de ma vie, quand j’ai fait le tri des personnes auxquelles je cesserai de parler, de donner des nouvelles, Alan n’en faisait même pas partie puisque nous étions fâchés déjà, et que je savais qu’il ne reviendrait pas vers moi sans la réciproque. Il n’a pas changé, non, moi si sans doute, mais en sa présence les choses semblent les mêmes. Je n’ai jamais vécu Alan en étant Blair, la nouvelle Blair, celle qui se fiche de tout et envoie promener le monde parce que de toute évidence elle est trop bien pour ça. Je fronce le nez et éprouve soudainement le besoin hasardeux d’avaler ma coupe de Champagne d’un trait.
Il commente ma tenue de nouveau puis ajoute, sur un ton parfaitement neutre : « Toi non plus si ce n’est que tu portes du mauve et que tu agis comme si c’était moi qui aurait du donner des nouvelles. » Il me fixe et je roule des yeux, jouant avec ma coupe désormais vide. Bien entendu que c’était à moi de donner des nouvelles, mais c’est devenu impossible en même temps que je suis devenue vulnérable, et après c’était trop tard. De toute mauvaise foi cependant, j’ajoute, l’air ironique mais très calme : « Tu aurais pu en prendre ». Je souris un peu et me mords la lèvre, soudainement légèrement nerveuse. Le revoir, les revoir me remémore des scènes de mon passé dont j’aurais préféré ne pas me souvenir, et je me rappelle soudain que le film que je m’apprête à voir ne parle que de ça. « De toute façon ça aurait été une très mauvaise idée. J’ai retiré tous les gens de ma vie à l’époque, si tu avais fait partie du lot je suppose que tu ne serais même pas venu m’adresser la parole ce soir ». Je souris un peu, amusé, et inspire, m’apprête à poursuivre quand je suis interrompue par l’entrée fracassante de Dante, mon ex employeu si je puis dire. Il attrape ma main qu’il embrasse comme un baron faisant la cour, me glissant au passage que je lui manque et je fronce un peu le nez. « Le mauve te va à ravir Blair. Tu es magnifique dans cette robe, bien que je sois nostalgique de ta jupe de secrétaire. » Je souris un peu et hoche la tête, lui m’embrasse sur la joue à la limite de l’indécence Je ne commente pas, respire pour canaliser l’énervement qui me monte.
Cette soirée est chargée de trop d’émotions – parce que oui, je suis capable d’émotions – et si je ne veux pas exploser en plein centre de la salle, il vaudrait mieux limiter les démonstrations affectives maintenant. .« Veuillez pardonner mon impolitesse, j'étais bien trop heureux de retrouver une vieille amie » Je roule des yeux, une vieille amie ? Soit le qualificatif de vieille rapporte à mon âge avancé, auquel cas il peut clairement aller se faire voir, soit l’adjectif vise la durée de notre amitié, auquel cas Alan peut l’écraser en un seul argument. Coupable, case prison, tout ça. Je toise la salle et aperçois mon père avec Tristan et Andrea, une soudaine envie de fuir m’anime mais je veux parler à Alan, encore. Il est le seul qui sait, ou presque, et étant donné que je ne compte pas regarder le film à côté d’Arthur au cas où une petite frayeur me donnerait envie de lui arracher la main, il va bien falloir que quelqu’un se dévoue à la tâche. « Dante Jericho Black. A qui ai-je l'honneur ?» Je reviens à la réalité des présentations en haussant un sourcil curieux, on dirait la présentation qui précède un combat de boxe. « Alan Wagner, son avocat, une histoire de harcèlement sexuel au boulot, les gens de nos jours ne savent plus se tenir, c’est d’une tristesse... » Je me mords la lèvre et ris un peu en me tourant vers Dante que ça doit sans doute un peu énerver. Mais je prends les devants et pose ma main sur son épaule pour l’inciter à nous laisser, non pas que sa compagnie me soit désagréable, mais j’ai besoin de parler avant d’entrer dans cette foutue salle de projection. « Je te verrai plus tard Dante, d’accord ? Je dois discuter des détails importants avec mon… avocat ». Je retiens un rire sceptique et lui offre un sourire qui ne lui donne pas la possibilité de dire non. Je l’appellerai demain, pour déjeuner même s’il le faut. J’avise Alan de nouveau et inspire. « Désolée pour l’interruption… Tu disais ? » Je fronce le nez et attrape une nouvelle coupe sur le buffet, derrière. Il faut que j’arrête, mais l’alcool m’aide à me calmer ce qui n’est pas négligeable. « Ah, oui, j’aurais dû donner des nouvelles, donc ». J’inspire et bois une gorgée. « Mais ça aurait été, de toute façon, moins drôle, reconnais le. On se retrouve ce soir après des années de vide total pour célébrer le fait que ton avenir d’avocat était à l’époque déjà tout tracé puisque, je vais le reconnaître et une fois seulement donc profites-en, tu avais raison. » Je trinque et souris un peu plus, hautement ironique.
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Sam 20 Oct - 1:22
L’avant première d’un film dont je n’ai pas encore entendu parler, sans doute parce que je ne suis pas vraiment intéressé par ces trucs cinématographiques qui attraient à des stars internationalement adulées. Pourtant, l’évènement est organisé au Claridge’s et la soirée semble être joliment organisée. Point non négligeable, la London School of Arts anime l’ensemble et il y a de fortes chances pour que je puisse donc apercevoir ce que j’ai manqué d’une part, et aussi mais surtout mes meilleurs amis abandonnés à eux-mêmes. La salle est superbement décorée et le luxe semble la règle d’or ce soir. Les flashs crépitent, les acteurs paradent, j’attrape deux coupes de Champagne et en donne une à Tristan en cherchant des yeux des visages connus. C’est alors qu’apparaît précisément depuis nous mon patron, Alan Wagner. J’étais déjà au courant de sa venue ici mais le voir dans un cadre différent de celui du travail me fait presque bizarre. Il s’approche d’ailleurs et me sourit presque instantanément. « Joli costume Leroy-Duchesne, très bien taillé. » Il se tourne vers mon mari et l’avise dans un sourire. « Et le fameux Tristan... » Ils se serrent la main et je fronce un peu le nez. Alan ne s’attarde pas plus longtemps et s’excuse : « Passez une bonne soirée. » J’acquiesce lentement et glisse mon bras autour des hanches de mon mari. « Voilà, tu as rencontré mon patron ». J’embrasse sa joue et souris un peu. Il a bien rapidement fait de répondre, sans se départir de son sourire cependant : « Je suspends tes voyages à Londres, jusqu’à nouvel ordre, ce type te mate et en plus il est canon. » Je roule des yeux, lui embrasse ma tempe. « Comment le blâmer. » Je caresse un peu sa hanche et secoue la tête. « A t’entendre, tout le monde me mâte, ce qui est techniquement impossible ». Je plisse le front et hausse une épaule. « Alan a par ailleurs pas mal de conquêtes féminines régulières à son actif, je ne pense pas que ce soit un problème. Il adresse un signe de la main à Bart Hastings-Bass qui est étrangement installé plus loin tout seul et particulièrement calme. Je l’imite, bon joueur, et lui lève ma coupe, je me fiche pas mal de ce qui a pu se produire entre ma mère et lui. Je suis content que mes parents soient rabibochés mais Bart a toujours été particulièrement gentil, tolérant et assez drôle à cotoyer par ailleurs. Il s’approche d’ailleurs, une coupe de Champagne trop pleine pour être la première à la main. « Bonsoir jeunes gens ! » Il lève sa coupe et nous assène un clin d’œil assez comique. « Vous êtes venus assister à ce spectacle grandiose ? » Je plisse le front, sceptique, lui ris un peu. « Je comprends pas qu’on fasse tout un plat de ce film, j’aurais pu le réaliser moi-même sans grandes difficultés… » Il soupire et pose sa main sur l’épaule de Tristan. « Bon spectacle en tout cas, je vais aller contrôler l’approvisionnement du vin. » Il hoche la tête et s’éclipse, je fronce un peu le nez, amusé.
Tristan réplique, avant que Bart ne s’échappe, amusé. « Ce champagne n’a rien à voir avec celui que m’a proposé Blair la dernière fois. L’histoire est un peu dégueulasse, j’ai finit par lui cracher dessus, mais c’était sa faute. » Je roule des yeux et ris un peu en même temps que Bart qui promet qu’il en touchera un mot à sa fille, mais Tristan à côté de moi voit son attention déportée ailleurs, vers… la table du numéro 2 chez Alan, un certain Nicolas… « Monsieur Faure, le directeur souhaiterait vous parler, tout de suite, il dit que c’est urgent. » Je fronce le nez, Gregory veut parler à Nicolas ? Voilà qui me semble bien étrange… Je penche la tête, plisse le front, Tristan à côté de moi s’agite, l’employé est un régulier qui a servi le jour de notre mariage, impossible qu’il… « Monsieur Faure, c’est moi. » Il me montre d’un coup de tête et poursuis : « Oui lui, mais très certainement pas ce jeune homme que vous importunez. » Je fronce le nez et mon regard croise celui de Nicolas. Nicolas Faure. Un français expatrié. La chose ne m’a jamais traversé l’esprit avant, pourquoi ? Je comprends au moment même où mon regard croise le sien que j’ai raison, entièrement raison. De toute façon l’évidence est trop forte. Il est accompagné de sa femme qui me jette également un regard en biais, et le couple se fige dans l’instant en même temps que moi. Seul Tristan semble être encore capable de remuer. « J’emprunte ça si vous permettez, vous n’allez pas gâcher la soirée avec vos trous de mémoire, il y a des gens importants ce soir vous savez. D’ailleurs William Norrington ferait un syncope si vous écorchiez son nom. » Je fronce le nez et tire le bras de mon mari sans lâcher Nicolas des yeux dont le regard se voile d’un sentiment étrange. Je secoue finalement la tête et tire Tris contre moi, incapable de savoir quoi faire, préférant donc juste dire la vérité. « Tris… ». Je prends sa main dans la mienne et déglutis. « Je te présente Nicolas Faure, il travaille au cabinet… » Je serre sa main en me demandant combien de temps il va mettre à comprendre, Nicolas lui se lève et tend sa main, maladroit.
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Sam 20 Oct - 1:43
Mon père organisant l’événement, je me suis bien entendu arrangé pour avoir deux places. Après tout je les mérite non ? Après une enfance ou il m’a pratiquement ignoré, je suppose que je dois nous féliciter d’avoir réussi à passer le stade la cordialité. D’ordinaire méfiant en sa compagnie et prompt au cynisme le plus avancé, j’ai bien fini par lui trouver certaines qualités. Grégory Faure est un père médiocre, mais c’est un bon homme d’affaire et cette salle de réception est aussi splendide que la suite qu’il nous réserve à Andrea et à moi. Son acceptation, même si elle n’a rien d’une bénédiction mérite ma gratitude. Andrea est la meilleure chose qui me soit arrivée et je ne peux pas nier que les efforts de ma famille m’aident grandement à m’épanouir dans cette relation. Alors que je navigue d’ailleurs à son bras avec une certaine fierté, un type un peu trop canon s’approche de nous avec un regard qu’on pourrait qualifier d’étrange. Je commence à froncer les sourcils, tandis qu’il commente et détaille le costume -et pas que le costume, j’en sais quelque chose- de mon conjoint. « Joli costume Leroy-Duchesne, très bien taillé. » Je prends une mine un peu impérieuse, mais reste flatté par l’attention portée au très bel homme qui m’accompagne et qui n’est malheureusement pour ce type plus célibataire. Cela prouve une nouvelle fois que j’ai beaucoup de goût, mais ça tout le monde le sait déjà. Je souris, tandis qu’il me présente une main que je serre pour la politesse. « Et le fameux Tristan... » Le fameux Tristan, t’a cependant à l’œil. L’homme ne s’attarde pas d avantage, et Andrea glisse son bras autour de mes hanches. « Voilà, tu as rencontré mon patron » Je bois une gorgée de champagne et lance amusé. « Je suspens tes voyages à Londres, jusqu’à nouvel ordre, ce type te mate et en plus il est canon. » Je souris et embrasse sa tempe avant d’ajouter. « Comment le blâmer. »
Tonton -ou presque- Hastings-Bass et assis un peu plus loin, et je lui fais signe avec un peu moins de retenue. Ce mec est tellement relax qu’il me donne l’envie de me comporter comme un gosse. Mais étant donné qu’il se tapait la mère d’Andrea, je ne sais pas trop si mon mari a très envie d’aller discuter avec lui là tout de suite. Awkward. « A t’entendre, tout le monde me mâte, ce qui est techniquement impossible » Andrea modeste ? Profitez du spectacle parce que ça ne se reproduira pas souvent. Je ricane un peu, il a cependant toujours été très mauvais pour savoir qui est gay et qui ne l’est pas, steevy étant une exception. « Alan a par ailleurs pas mal de conquêtes féminines régulières à son actif, je ne pense pas que ce soit un problème. » Je roule des yeux comme un smiley très connu, mais ne commente pas. J’ai couché avec Blair moi aussi, c’était très bien ça m’empêche pas de le mater. Bart s’approche d’ailleurs une coupe de champagne à la main et nous salue. « Bonsoir jeunes gens ! » Je lève ma coupe à son attention en souriant. « Vous êtes venus assister à ce spectacle grandiose ? Je ne comprends pas qu’on fasse tout un plat de ce film, j’aurais pu le réaliser moi-même sans grandes difficultés…Bon spectacle en tout cas, je vais aller contrôler l’approvisionnement du vin. » Il rit et je l’imite. « Ce champagne n’a rien à voir avec celui que m’a proposé Blair la dernière fois. L’histoire est un peu dégueulasse, j’ai finit par lui cracher dessus, mais c’était sa faute. » Personne ne veut les détails, je vous assure. Il s’en va et je me tourne lorsqu’on s’adresse à un certain monsieur Faure à une table voisine. « Monsieur Faure, le directeur souhaiterait vous parler, tout de suite, il dit que c’est urgent. » Je dévisage l’employé qui pourtant a bien l’habitude de s’adresser à moi lorsqu’il le faut. Je lui vole sa coupe de champagne des mains en guise de protestation et rétorque. « Monsieur Faure, c’est moi. » Je désigne Andrea d’un coup de tête, « Oui lui, mais très certainement pas ce jeune homme que vous importunez. » Je secoue un peu la coupe de champagne et ajoute. « J’emprunte ça si vous permettez, vous n’allez pas gâcher la soirée avec vos trous de mémoire, il y a des gens importants ce soir vous savez. D’ailleurs William Norrington ferait un syncope si vous écorchiez son nom. » Le serveur semble un peu contrarié et visiblement pas seulement à cause de ce que je viens de lui dire, il est plutôt habitué à mes revendications. Andrea tire alors cette fois mon bras instantanément contrarié. « Tris… ». Sa main rejoint la mienne et il prend alors soin de la serrer dans la sienne. « Je te présente Nicolas Faure, il travaille au cabinet… » Je dévisage le dit Nicolas et un malaise soudain et violent se saisit de moi. L’attitude subitement distante d’Andrea me fait imaginer le pire des scénarios. Pourquoi ce type voudrait t-il parler à mon père ? Il se lève, me tend une main en évitant soigneusement mon regard, mais je ne réagis pas. J’ai peur de saisir le sens de toute cette mise en scène. « Avant qu’on aille plus loin dans les politesses j’aimerai savoir qui vous êtes et pourquoi mon père veut parler à un monsieur Faure qui n’est pas moi ce soir. » Je me tourne vers Andrea dont la capacité à mentir s’approche du zéro pointé. « Et toi si tu as quelque chose à dire dis le, visiblement tu en sais plus que moi. »
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Sam 20 Oct - 16:25
Le diner se déroule à peu près bien, Mélanie commente la tenue des gens présents et je laisse mon regard dévier régulièrement vers mon frère qui s’approche de plus en plus de notre table. Je jette un œil distrait à mon téléphone de temps à autre, et avale ce qu’on me sert sans protester. Un serveur s’approche soudainement de moi avec un plateau chargé de coupes de champagne et se penche. « Monsieur Faure, le directeur souhaiterait vous parler, tout de suite, il dit que c’est urgent. » J’acquiesce et pose ma serviette, prêt à me lever pour disposer, mais je suis coupé dans mon élan par une intervention à laquelle je ne m’attendais pas. « Monsieur Faure, c’est moi. » C’est Tristan qui parle, et Andrea est avec lui et se voit asséner le nom de famille également. Le stress me monte au fur et à mesure que je réalise le qui pro quo qui est en train d’avoir lieu et que, me semble-t-il, le jeune stagiaire d’Alan le réalise lui aussi. Son regard me fixe et il semble à la fois choqué et incapable de rétorquer. « Oui lui, mais très certainement pas ce jeune homme que vous importunez. J’emprunte ça si vous permettez, vous n’allez pas gâcher la soirée avec vos trous de mémoire, il y a des gens importants ce soir vous savez. D’ailleurs William Norrington ferait un syncope si vous écorchiez son nom. » Est-ce qu’Andrea a compris ? Je crois que oui, il est intelligent et il n’est pas difficile de faire le lien. C’est déjà un miracle qu’il n’ait pas réalisé avant. Il attrape la main de son mari et envisage de faire les présentations : « Tris… Je te présente Nicolas Faure, il travaille au cabinet… » J’acquiesce et me lève, Mélanie elle, reste statique à côté de moi. Je tends ma main sans rien ajouter, focalisé sur Andrea qu’au moins, je connais, osant à peine rencontrer le regard de l’autre, ce qui pour un avocat est un comble. Je lui tends une main qu’il ne prend pas, revendiquant plutôt : « Avant qu’on aille plus loin dans les politesses j’aimerai savoir qui vous êtes et pourquoi mon père voudrait parler à un monsieur Faure qui n’est pas moi ce soir. » Il se tourne vers Andrea que je vois mal à l’aise pour la première fois depuis que je le connais au cabinet. « Et toi si tu as quelque chose à dire dis le, visiblement tu en sais plus que moi. » Je tousse, c’est à moi de me présenter sans doute. « Je suis Nicolas, je viens de France… » Je grimace un peu, comment dire ça en prenant des gants ? « Je… » Mélanie se lève à côté de moi et offre un sourire un peu insolent à Tristan mais je l’arrête d’un geste de la main. « Gregory est aussi mon père ».
J’inspire, lui semble en proie à une violente vague de haine. « Vous devriez monter et aller réclamer votre argent. En dehors des questions financières Grégory Faure n’est manifestement pas le meilleur des interlocuteurs de toute façon, au risque de vous décevoir si vous cherchiez tous les deux autre chose qu’un gros chèque. » Je grimace et tente d’ouvrir la bouche pour le retenir mais il envoie valser une coupe de Champagne, quittant plutôt la salle avec empressement. Je me laisse tomber sur ma chaise, les regards se tournent vers Melanie et moi et cette dernière pose sa main sur mon épaule. Je peux presque l’entendre jubiler intérieurement cela dit, c’est ce qu’elle veut, elle, le gros chèque et la vie fantastique pour notre famille. Je jette un regard noir aux gens autour de nous, Andrea part à la suite de Tristan et je ne sais même plus où donner de la tête.
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Sam 20 Oct - 21:30
Mais ce n’est pas Andrea qui prend les devants bien sur, mais ce type qui croit m’apporter le renseignement du siècle en me lançant. « Je suis Nicolas, je viens de France… » Détail que j’aurais pu deviner rien qu’à son nom de famille ou encore la langue avec laquelle il s’exprime assez naturellement. « Je… » Je soutiens son regard en broyant plus que littéralement la main de mon amant, qui ne fera pas croire qu’il n’avait pas connaissance du nom de famille de ce mec qu’on pourrait aisément prendre pour mon frère. Sa femme se lève et elle a le regard hypocrite de ceux qui se délectent par avance d’un carnage plutôt annoncé. « Grégory est aussi mon père » Mais la crainte se confirme et me semble pire que tout ce j’aurais pu prévoir. Le choc est terrible et mon poing se serre en même temps que la rage et la déception se frayent un chemin jusqu’à mon cœur. Andrea savait, mon père savait. Je lâche la main de mon mari et adresse un regard méprisant à mon interlocuteur. Il faut que je quitte cette réception maintenant. . « Vous devriez monter et aller réclamer votre argent. En dehors des questions financières Grégory Faure n’est manifestement pas le meilleur des interlocuteurs de toute façon, au risque de vous décevoir si vous cherchiez tous les deux autre chose qu’un gros chèque. » Je suis écœuré, et l’angoisse me submerge par vagues. Mon rythme cardiaque est irrégulier et la tension dans mes muscles insoutenable à tel point que j’envoie valser ma propre coupe de champagne pour me diriger vers la sortie. Tous ces efforts balayés. Je sors mon téléphone, mais je suis rapidement rejoint par Andrea. « Tu le savais et tu m’as rien dit. » Les mots sortent froids et durs tandis qu’il s’approche de moi presque essoufflé. « Je te jure que non, je n’en savais rien. Il travaillait là et je n’ai pas fait attention, je pensais que c’était une coïncidence et je ne l’ai presque pas vu ».
Simple coïncidence, il se fout de moi. « Je te le jure Tris, je t’aurais jamais caché un truc pareil si j’avais su… » peut importe de toute façon. Je lève la main pour imposer une distance entre nous autant que pour le faire taire. « Si tu avais su ? T’étais le premier à le savoir, t’aurais du savoir. » Je ravale les larmes qui pourraient me monter bien trop facilement. « Tout ça pour rien... Notre famille est un désastre ! Un désastre! » Je ferme les yeux et appelle un taxi. Je me dégage de son étreinte et assène le coup fatal. « Laisse moi Andrea. » Je m’engouffre dans un taxi et compose le numéro de Laureline. Une sonnerie, puis deux, j’entends la voix de ma sœur. Je veux parler mais ma voix déraille. « Laureline...il y a quelque chose que tu dois savoir... » Je suis au bord des larmes et ma sœur ne connaît que trop bien les faiblesses de ma voix. « Tristan, qu'est-ce qui se passe ? » Je prends une inspiration, attendre ou balancer l’info comme ça, je ne sais même pas ce que je dois faire. « Papa a vraiment merdé. » et c’est tout ce que j’arrive à dire. La réaction de Laureline ne se fait elle pas attendre. « Mais. Je pensais que ça allait mieux entre vous deux ? Je suis sûre que, peu importe ce qui s'est passé, ta réaction est exagérée. »Notre père, son père, son dieu sur terre, la déception sera de toute évidence terrible, que j’attende ou non. « Il nous a caché un frère, je viens de le rencontrer et...j’espère que tu peux m’attendre juste une heure. » Elle ne me croit pas, et je ne sais pas comment la convaincre. « Très drôle, haha. Je t'attends anyway. Mais vraiment, que s'est-il passé ? » Je prends une minute avant de répondre. « Je ne plaisante pas Laureline, crois moi, j’aurais aimé plaisanter, j’ai juste besoin de toi toute de suite. »
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Dim 21 Oct - 2:03
La scène est surréaliste et des sueurs froides m’habitent au fur et à mesure que je réalise que je vais sans doute porter le chapeau de cette histoire. Je suis trop con, trop naïf. Nicolas Faure, l’évidence était là sous mon nez et je l’ai grandement ignorée, persuadé que le hasard faisait les choses avec humour. Et pourtant non, tout a un lien et tout s’explique soudainement. La logique est évidente, implacable, et je suis celui qui était là, qui aurait du réaliser, réagir. Je me ferme instantanément et grimace en sentant la main de Tristan qui écrase la mienne, retenant une plainte que je ne m’autoriserai pas à sortir. Il lance une phrase cinglante que je ne suis pas sûr d’entendre et le champagne valse pour aller s’écraser contre le sol. Et puis plus rien. Il disparaît, dans le silence oppressant qui vient de se créer autour de nous. Les gens nous fixent, Nicolas m’interroge du regard puis se laisse tomber sur sa chaise. Le temps que je réalise et je reprends les devants, quittant tout le monde à mon tour pour m’élancer à la poursuite de mon mari qui est sorti. Il a son téléphone à la main et se tourne vers moi aussitôt. La douleur dans ses yeux me fait flancher, mon cœur accélère sa course dans ma cage thoracique. « Tu le savais et tu m’as rien dit. » Je secoue la tête et m’approche de lui, attrapant ses épaules pour le ramener à moi. « Je te jure que non, je n’en savais rien. Il travaillait là et je n’ai pas fait attention, je pensais que c’était une coïncidence et je ne l’ai presque pas vu ». Je secoue la tête, la panique m’étouffe presque. « Je te le jure Tris, je t’aurais jamais caché un truc pareil si j’avais su… » Mais il lève la main pour me contraindre à m’écarter de lui.
« Si tu avais su ? T’étais le premier à le savoir, t’aurais du savoir. » Je secoue la tête, je ne pouvais pas savoir, tout s’est passé tellement rapidement, tout s’est enchainé et je n’ai même pas fait attention, l’idée ne m’est même pas venue un instant… Comment peut-il pense que c’est ma faute ? Je l’aime, jamais un secret comme ça serait resté caché pour lui, je lui aurais dit sans hésiter même si Gregory en personne m’avait promettre… « Tout ça pour rien... Notre famille est un désastre ! Un désastre! » Il ferme les yeux, je veux m’approcher et le prendre dans mes bras pour soulager son désespoir mais il s’écarte de moi avec violence, mettant de la distance entre nous, puis déclare, sec : « Laisse moi Andrea. » Je secoue la tête et tends la main vers lui, mais il s’écarte pour s’engouffrer dans un taxi, son téléphone collé à l’oreille. Je grimace et baisse les yeux, faisant volte face pour chercher un taxi moi-même et le suivre, mais… laisse moi. Je secoue la tête et inspire, le message est clair, il a besoin d’air.
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Sujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Mar 23 Oct - 2:59
"C'est pas sérieux." Je faisais face à mon avocat, celui-là même qui m'avait conseillé d'aller trouver Blair pour essayer de nous trouver un arrangement à l'amiable afin d'étouffer toute cette histoire... Riche idée, rien que de repenser au fiasco qu'a été cette confrontation, j'en ai des céphalées terribles. Peut-être des mauvaises ondes que Blair m'envoie pour que je meure enfin ? Ça ne m'étonnerait pas. L'avocat en question me conseillait d'aller à l'avant-première de Aborted, le fameux film retraçant un pan de l'histoire de Blair, donc la mienne aussi. "Dis-moi que t'es pas sérieux." Je le jauge du regard, pensif. "Je crois comprendre... Quelqu'un te paie pour me foutre dans la merde. Il n'y a pas d'autre explication possible. Ou alors tu es complètement taré. Sénile et si jeune ? Je suis triste pour toi." Il reste serein, même pas de demi-sourire en coin, non. "Garde tes sarcasmes, tu sais aussi bien que moi que tu as l'habitude d'assister à ce genre d'événements. Fais comme tu veux, n'y va pas. Mais tu peux être sûr que ton absence sera plus que remarquée." Il marque un point, et bien sûr, j'aime pas ça. Moue renfrognée, comme à chaque fois que quelque chose me contrarie, je tourne la tête pour fixer ma bibliothèque, sans grande conviction. Je sais qu'il a raison. Mais encore une fois j'ai aucune envie de faire face à tout ça, à ce passé qui me pourrit la vie maintenant. Comme une sorte de retour de karma, j'avais si bien réussi jusque là, j'avais le beurre, l'argent du beurre, le cul de la crémière et celui de ma femme ? Bien fait pour ma gueule, dans un sens. Dans un autre je ne voyais pas ce que j'avais fait d'aussi terrible pour mériter ça. Encore une fois, si elle avait voulu éviter d'être enceinte, elle l'aurait pu. "Si elle est là, évite-la le plus possible. Il suffirait d'un seul échange entre vous pour foutre en l'air ta carrière. Les gens pourront faire le rapprochement. Mime l'indifférence." Quoi de plus simple ? De toutes façons je doutais qu'elle vienne pointer le bout de son nez. Pourtant, je devais me préparer à cette éventualité. J'ai vu comme l'imprévu et la surprise jouaient en ma défaveur, au casino d'Oxford. Et j'ai aucune envie de me retrouver dans cette situation délicate une nouvelle fois. Tout va se jouer ce soir-là.
Le reflet du miroir, encore et toujours difficilement supportable, mais je dois bien arranger ce costume afin de n'avoir rien à me reprocher en apparence. Si je veux prétendre au poste de premier ministre il me semble évident qu'arriver débraillé n'est pas la meilleure tactique à adopter, bien sûr on pourrait dire que j'essaie de me rapprocher de l'anglais lambda avec une tenue plus décontractée, ou quelque chose de ce goût-là, mais j'en doute. Nœud de cravate autour du cou, encore une entrave forcée, et tout comme cette carrière politique qui m'asphyxie, c'est moi-même qui la noue, sans qu'on me demande quoi que ce soit, c'est un choix conscient, consenti. Finalement, je suis comme tout un chacun : complètement masochiste. Pas de jolie plante pour m'accompagner et orner mon bras, c'est en parfait célibataire -tentons de faire oublier le fait que je suis divorcé pour éviter que les esprits les plus perspicaces puissent comprendre quoi que ce soit- que je vais arpenter le tapis rouge, servant des sourires plus brillants et hypocrites les uns que les autres, pourtant j'ai l'air totalement sincère et avenant, je dirais bien que ça s'apprend mais je pense qu'il y a une part d'inné dans ce sourire bright commercial. Voyons s'il fonctionne bien en milieu hostile. Une dernière grimace, avant que la porte du taxi ne s'ouvre. Me voilà dans la fosse aux lions.
Sourire toujours, au moment où j'entre dans la salle, sous le crépitement des appareils photos. Pas de déclaration, ma seule arme reste mon rictus contrôlé, et l'air sûr de moi que j'affiche, imperturbable, tellement différent de l'image que Blair doit garder en tête, du soir où on s'est vus au casino. Je l'aperçois de loin, comment la rater, d'ailleurs, elle a beau être "inconnue" au bataillon, c'est clairement l'une de celles qui sont le plus en beauté ce soir. Elle me décoche un de ses regards venimeux dont elle a le secret, avant de se retourner. Je dois me reprendre, ce que je fais en une seconde, avant d'être abordé par l'avocat de mon ex-femme, raclure ayant réussi à m'extirper pas mal d'argent. "Monsieur le vice premier ministre ! Quelle surprise, je ne pensais pas que vous iriez à cette avant première avec toutes les rumeurs qui circulent à propos de vous et cette chère Blair Hastings Bass... " Même dans ces moments-là, il faut rester courtois. Pourtant, c'est mon poing dans sa figure qui me démange. "Cela fait partie de mes obligations et occupations habituelles, je ne vois pas pourquoi je me terrerais chez moi alors que je n'ai rien à me reprocher... Ravi de vous voir Alan." L'hypocrisie dans toute sa splendeur. "D’ailleurs...Je devrais peut être aller la saluer. " "Passez une bonne soirée." Le sourire n'est même pas crispé, je le laisse la rejoindre sans y jeter un œil, plutôt alpagué par l'acteur vedette de ce film, lui serrant la main. "Monsieur Beckett, ravi de vous compter parmi nos invités ce soir. J'espère que vous aller apprécier cette soirée pleine de surprises." "William Norrington ! Je vois que vous avez plus de succès que moi, ça me chagrine, mais en vous rencontrant face à face je comprends pourquoi maintenant !" Rien ne vaut la petite plaisanterie agrémentée d'auto-dérision, surtout que je ne sais absolument pas de quoi il parle en évoquant des surprises, ce qui n'est pas pour me plaire. "Trinquons à votre belle carrière, pleine de succès !" Je n'arrive pas à le cerner, mais dans le doute, je ne peux refuser un tel geste de sympathie et de complicité. Ça ferait tache. En voilà une, d'ailleurs, de grosse tache, sans être méchant. La garce Andrews qui se faufile parmi les acteurs, pour enfin m'adresser la parole, avec ses mots emplis de venin. "Oh Monsieur Beckett! Vous êtes bien courageux de vous présenter à votre propre arrêt de mort. C'est une qualité que je ne vous aurais pas attribué." "Mademoiselle Andrews, quel plaisir de vous voir... Vous êtes ravissante ce soir ! Quant à l'arrêt de mort... Je ne vois pas de guillotine ou d'échafaud dans la salle, j'ai bien peur que vous vous soyez trompée d'endroit pour le spectacle que vous attendiez. Mais rien n'est perdu, il y a toujours le champagne..." Je lui tends une coupe, accompagnée d'un clin d’œil. "Trinquons donc ! Vous finirez peut-être par trouver quelque chose de croustillant, ce soir. Autre chose qu'une cacahuète ayant chu par terre ? J'en doute, malheureusement pour vous. Ou vous devriez regarder du côté des acteurs, il semble se passer des choses très intéressantes..."
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