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 INTRIGUE : avant-première du film "Aborted"

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Gordon


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MessageSujet: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted"   INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Icon_minitimeMer 3 Oct - 19:07


INTRIGUE LONDRES
avant première du film "aborted"

Pour la sortie de son nouveau film, « Aborted », le très célèbre réalisateur Sacha O’Connor a décidé d’organiser une soirée classieuse et exceptionnelle qui se tiendra au scandaleusement luxueux hôtel de Gregory Faure, le Claridge’s. En espérant que vous ne vous fassiez pas tirer dessus ce soir là, si vous faites partie des invités, vous aurez la chance non seulement d’assister en avant-première audit film qui réunit sur vos écrans le très beau et vampirique William Norrington, et la sulfureuse Olivia Foster-Graham, sa prétendue mais pas si sûre petite-amie, mais également d’être reçus pour un dîner et une soirée dansante dans la salle de réception de l’hôtel.

A cette occasion, Landsbury & Logan ont sorti leurs meilleurs élèves qui vous montreront leurs prouesses par le biais de quelques pas de danse bien exécutés, ou encore de vocalises bien placées. Que vous vouliez danser avec eux, ou simplement observer, cette soirée promet de faire parler d’elle ; que ce soit des stars présentes et de leurs scandaleuses liaisons, du film sulfureux de O’Connor qui n’est pas sans rappeler certaines similitudes avec des personnages éminents de la vie anglaise, ou encore des bons élèves de la London School of Arts qui, s’ils n’ont commencé les cours que depuis un mois, ne manqueront pas de vous montrer qu’ils sont déjà, à l’instar de leurs mentors, de grands professionnels.
Si vous n’avez pas reçu votre carton d’invitation, ruez vous sur internet pour les acheter, car les places sont chères, et si vous n’y êtes pas, c’est que vous ne faites pas partie des gens remarquables de notre époque !



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MessageSujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted"   INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Icon_minitimeDim 14 Oct - 0:51

Magnifique soirée en perspective. Tout cela m’amuse autant cela me fait rire jaune. Ce film sera probablement une très grande réussite et devrait se placer en haut du box office pour un moment, ne serait-ce que pour que les midinettes admirent le corps « d’Apollon » de cet acteur très controversé qu’est William Norrington, et si je devrais me réjouir qu’on traîne dans la boue un peu plus que je ne l’ai fait déjà en prenant la défense de sa malheureuse ex-femme, cet abominable con de Beckett, l’idée que Blair Hastings-Bass serve l’actualité politique ne me plait pas du tout. Autrefois nous étions réellement proches et l’instinct n’est pas le seul à me dire que cette histoire a finalement brisé plus que notre amitié. J’ignore comment elle prend la chose, mais le fait est que question d’égo ou pas, elle ne m’a jamais rappelé. Nicolas lui m’accompagne ce soir en compagnie de cette charmante Mélanie qui n’aurait raté cette avant première pour rien au monde, il faut la comprendre. La pauvre petite est enceinte d’un magnifique petit Faure², les histoires malheureuses des autres femmes ça participe à sa catharsis, elle en a besoin. J’ai cependant cette sensation désagréable de tenir la chandelle de ce couple chiant à mourir et il faut remédier à ça. J’aurais du proposer à Annabella de m’accompagner, mais le fait que je fricote avec les stagiaires, n’est pas du goût de monsieur mon associé qui pense sincèrement que le cabinet va faire faillite à cause de ma mauvaise réputation. Je vole trois coupes de champagne sur un plateau et les apporte, sans renverser ce qui est un exploit, sur la table de mes deux charmants invités. « Et voilà pour les amoureux. Mélanie, tu devrais enlever ton gilet on ne voit pas assez ta robe. » Je ris un peu, Nicolas ne s’offusque plus de mes allusions aux décolletés plongeants de sa fiancée depuis un moment, d’autant plus que la moquerie est sous-jacente. J’ai l’impression qu’elle m’allume en permanence, ou alors je me fais des idées. Allez savoir. Coïncidences ? Je ne crois pas. « Je voudrais bien rester avec vous et commenter le beau diamant que tu as offert à Mel, mais... » Je m’emmerde ? « Je suis un homme du monde et j’ai des gens à voir. » Je ris un peu et avale ma coupe, pour ensuite disperser quelques poignées de mains et sourires commerciaux en tout genre.

J’aperçois Andrea accompagné de son mari et je m’avance vers lui avec beaucoup plus d’envie qu’il y a cinq minutes avec le viel avocat qui dispensait mes cours de constit de première année. « Joli costume Leroy-Duchesne, très bien taillé. » Je n’irais pas ajouter que j’imagine tout ce qu’il y a en dessous assez aisément, ce serait déplacé. « Et le fameux Tristan... » Je lui tends une poignée de main, et le détaille, il est vrai que Nicolas ne peut pas le renier celui là, si je puis me permettre la blague. Voilà qui risque de passablement mouvementer la soirée. Mon regard effleure de nouveau mon stagiaire dont j’ai rêvé la nuit dernière, aussi perturbant que cela puisse être et je décide de ne pas lui donner plus de raisons de penser que je le mate. « Passez une bonne soirée. » Drama assuré. Clou du spectacle, Arthur Beckett. Je rêve. Monsieur le vice premier ministre ne renonce pas aux soirées mondaines à ce que je vois, même avec un tel scandale ? Je serre les dents et dépose ma flûte sur la première surface croisée. Ce type n’est vraiment pas gonflé, sûrement un conseil avisé de son avocat pour faire l’autruche, mais j’éprouve les plus grande difficultés à contenir mon agacement. Hypocrisie, hypocrisie sucrée et acide, voilà le plan. Je m’approche avec un grand sourire. Je suis ami avec Cameron, il le sait. « Monsieur le vice premier ministre ! Quelle surprise, je ne pensais pas que vous iriez à cette avant première avec toutes les rumeurs qui circulent à propos de vous et cette chère Blair Hastings Bass... » Je laisse échapper volontairement le nom. Personne ne connaît l’inconnue dont le film fait l’objet, mais je tenais à ce qu’il sache que je sais. L’attaque n’est pas directe, mais efficace. Je me tourne un peu et remarque la dite Blair. Voilà qui se corse. Elle aussi ne devrait pas être ici, mais j’espère qu’elle est au moins là pour la provocation. « D’ailleurs...Je devrais peut être aller la saluer. » Je tourne les talons et m’approche à grandes enjambées avant de finalement y aller de but en blanc. « Qu’est ce que tu fous ici Hastings-Bass ? Masochisme ? Soif de vengeance, de scandale ? Un peu des trois ? » Je chuchote avant de me sentir désagréablement ému. « Peu importe, je ne t’aurais jamais de ma vie imaginé porter du mauve, j’ai du me tromper de personne. » Voilà qui retranscrit exactement ce que je ressens, bravo Alan, pour un beau parleur tu as touché le fond.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted"   INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Icon_minitimeDim 14 Oct - 3:06

Pourquoi ? C’est ce que me demanderait ma mère si elle était encore parmi nous aujourd’hui. Je peux très bien l’imaginer dans un peignoir bleu, installée dans un coin de ma chambre, une porte cigarette à la bouche. Comme à la toute fin de sa vie, elle se serait maquillée malgré les longues journées passées ici à dormir et le peu de sorties et de visites qu’elle recevait. Elle n’aurait jamais quitté le coin sombre, mais se serait sans doute offusquée par de grands gestes d’actrice de la folie qui me pousse à aller là-bas. Je glisse un peigne dans mes cheveux déjà impeccablement coiffés et remets une touche de rouge à lèvre en fixant mon reflet dans le miroir. Toutes ces années gaspillées à tenter de prétendre, en vain, que les choses disparaissent quand on les dissimule, et tout ça pour quoi ? Hein pourquoi Maman, je te le demande. Je me sens lasse et salie par toutes ces retranscriptions infidèles de la vérité pourtant échappée de ma bouche. Plus rien ne m’atteint aujourd’hui. Ce film peut être un enfer insurmontable, je sais que je le regarderai sans broncher. C’est pour l’ancienne Blair que j’ai presque de la peine, celle qui était heureuse de croire qu’il existe des histoires d’amour simples qui finissent bien, et par-dessus tout, que la sienne pouvait en faire partie.
Je me lève de mon fauteuil et flanque un paquet de cigarette dans ma pochette, avec mon rouge à lèvres et ma carte bancaire. Cet enfoiré de Sacha m’a envoyée une invitation VIP, j’ignore s’il l’a fait par correction, par perversité ou simplement pour me pousser vers la vengeance, mais le carton est là, la robe enfilée, les détails réglés. Droite et digne, je file à l’abattoir en m’armant d’un sourire qui ne souffrira aucun obstacle.

La salle de réception du Claridge’s, où j’ai réservé une chambre pour m’éviter tout retour difficile vers Oxford dès ce soir, est presque déjà pleine. Je ne sais pas d’où viennent tous ces gens et je n’ai aucune envie d’être aimable, avec personne, raison pour laquelle sans doute je reste à l’écart, me contentant de piquer une coupe de Champagne à l’occasion. J’espère que ma vie fera remporter un oscar à cette actrice de bas étage qui prétend ou sort avec l’acteur et tragiquement ancien ami devenu ancien amant de mon répertoire. L’ironie serait d’autant plus forte qu’en poussant le vice, je pourrais sans doute leur réclamer de l’argent à tous. Il me suffirait d’une mini intervention pour réduire tous les efforts stylistiques fournis à néant. Bonsoir, je suis Blair Hastings-Bass, le film que vous allez voir maintenant retrace une période agréable de ma vie et le connard qui ruine la fin est votre futur premier ministre. A part ça, le caviar est excellent et le Champagne pourrait être meilleur s’il était fourni par mon père. Bonne soirée.

Je ricane en portant ma coupe à mes lèvres de nouveau, toisant la foule avec dédain. Je me sens presque insultée par tant de monde mais en réalité, eux n’y peuvent pas grand-chose. J’espère juste qu’Arthur a été assez con pour faire un trou dans son emploi du temps d’homme divorcé, seul, malheureux et pitoyable pour venir assister en personne à l’effondrement potentiel de tous ses rêves de gloire. Parce qu’une fois ce foutu film sur grands écrans, il suffirait qu’une fois dans sa vie il décide de m’agacer ne serait-ce qu’un peu pour que je rassemble les foules autour d’un idéal tout autre que celui de son parti politique. Je lutte contre l’agacement en serrant ma coupe entre mes doigts et la repose sur une table un fois vidée. Quand on parle du loup, le crépitement des appareils photo m’en dit long sur la présence de son altesse. Je le fixe et me débrouille pour croiser son regard quelques instants, lui offrant un sourire venimeux et transparent, puis fais volte face pour m’éloigner un peu.

Après quelques minutes à l’extérieur, je rentre chercher une nouvelle coupe, histoire de bien digérer l’ensemble et de me préparer psychologiquement à la diffusion de ce truc qu’on appelle un film. Je ne regarde même pas les gens, absorbée dans des rêveries diverses qui me laissent surprise lorsqu’une voix me sort de mes rêveries. Je sursaute et tourne les talons pour tomber nez à nez avec Alan Wagner. Je connais son actualité, un cabinet réputé de jeunes avocats, des requins du monde des affaires. Pour autant, revoir son visage et le projeter dans nos années lycées, université me fait bizarre. Je le fixe un instant et hausse un sourcil curieux. « Qu’est ce que tu fous ici Hastings-Bass ? Masochisme ? Soif de vengeance, de scandale ? Un peu des trois ? Peu importe, je ne t’aurais jamais de ma vie imaginé porter du mauve, j’ai du me tromper de personne. » Je roule des yeux et secoue la tête. « Moi aussi je suis contente de te voir ». Je souris, délibérément insolente, et vide ma coupe. « Je suis là pour me délecter de la réaction de monsieur le politicien quand il verra tout ce que j’ai en main pour le faire chanter ». Je lève ma coupe vide – un peu tard – et la repose à son tour sur la table. « J’ai cru comprendre que tu l’avais ruiné d’ailleurs, si tu viens quémander des remerciements tu peux aller te faire voir ». Je croise les bras quelques secondes puis glisse mes doigts le long de ma robe. « Le mauve est à la mode, même pour les hommes il parait. D'ailleurs, tu noteras à quel point cette couleur me rend éblouissante.». Puisqu’on est dans la futilité, autant y rester. Mais je fronce tout de même le nez, le revoir lui ici dans un contexte aussi particulier est étrange. « Tu n’as presque pas changé », je note, sceptique.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted"   INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Icon_minitimeDim 14 Oct - 17:05

« Mélan, on devrait y être depuis presque dix minutes maintenant… » Je soupire un peu en regardant ma montre, laissant tomber ma tête dans ma main elle-même appuyée sur la table qui orne le milieu de la chambre. Personne ne me répond, évidemment. Au lieu de ça je l’entends chantonner comme si de rien était. Elle me dira qu’elle se fait belle pour la soirée révélations, je roulerai des yeux et tairais mon angoisse en faisant semblant d’aimer le jeu dans lequel je m’entraine ce soir.
Au bout de longues minutes elle finit par sortir de la salle de bain, rayonnante, un sourire carnassier accroché aux lèvres. « Je suis prête ! » Elle tourne sur elle-même, emprisonnée dans une robe fourreau qui lui arrive aux chevilles. Le haut est un bustier qu’elle cache d’un gilet à paillettes. Ses formes n’ont quasiment pas changé mais elle a quand même touché quelques points positifs de la grossesse. Sa poitrine plus importante fait ressortir la robe de manière tout à fait suggestive et je m’y risque le regard quelques instants tandis qu’elle boutonne le gilet avec provocation. Elle s’approche de moi et dépose ses lèvres sur les miennes avec un peu trop d’engouement pour que ce soit innocent, puis se détache et passe sa main dans ses cheveux. Elle prend mon bras et fanfaronne, tandis que je sens mon rythme cardiaque s’accroître notablement. Elle jubile et je la comprends, mais moi, je suis anxieux. Elle m’entraine dans le couloir sans dire un mot et me pousse dans l’ascenseur sans se départir de son sourire. « Arrête de faire la tête Nicolas on se rend à un des plus belles soirées de l’année, l’instant est à la fête ». Je tousse et acquiesce, embrassant sa joue. « Mais… » Elle secoue la tête et presse le bouton « stop » de l’ascenseur d’un geste brusque. Elle attrape ma main et la colle contre son ventre en réduisant l’espace qui nous sépare. « Ca, Nicolas, ça c’est ta famille ». Sa main libre se glisse dans mes cheveux et je me laisse surprendre par la violence de sa réaction. « Peu importe les autres, ils n’ont jamais été là, tu ne leur dois rien. S’ils t’acceptent tant mieux, sinon on saurait leur trouver une autre utilité ». Je croirais presque entendre Alan, et finalement, ils ont sans doute raison. Quelle importance ? Je ne connais pas ces gens, ne les ai jamais fréquentés. S’ils décident de ne pas entrer dans ma vie, peu importe, je ne perdrais rien. Ma famille m’attend, je suis sur le point de la fonder maintenant, le reste est illusoire. J’acquiesce lentement en plongeant mon regard dans celui de ma future femme qui s’empare de mes lèvres de nouveau, glissant sa main sur le bas de mon pantalon en réactivant le bouton de l’ascenseur. Je souris un peu et l’écarte juste au moment où le « bip » significatif se fait entendre. J’inspire, remets ma cravate en place et attrape sa main pour gagner le hall puis la salle de réception superbement décorée.

Nous nous installons à une table et sommes rapidement rejoints par Alan qui nous apporte trois coupes de Champagne. « Et voilà pour les amoureux. Mélanie, tu devrais enlever ton gilet on ne voit pas assez ta robe. » Il rit mais je ne relève pas bien trop habitué maintenant au côté charmeur de mon patron pour m’en offusquer, même quand il s’agit de ma presque femme. J’intercepte la coupe de Mélanie qui n’a pas le droit de boire tandis qu’elle relève ses cheveux dans un geste las. « Merci pour tes conseils vestimentaires Alan je ne te connaissais pas si renseigné ». Elle lui assène un clin d’œil et je laisse mes yeux errer sur les gens présents. Je reconnais Leroy-Duchesne, le stagiaire et son mari mon demi-frère. Je fronce le nez et me mords un peu la lèvre, anxieux. « Je voudrais bien rester avec vous et commenter le beau diamant que tu as offert à Mel, mais... » Je sursaute et avise Alan en haussant un sourcil, mes yeux dévient vers le collier en diamants qui plonge dans le décolleté de ma femme. « Je suis un homme du monde et j’ai des gens à voir. » Je hoche la tête. « Fais donc, je t’en prie ». Je penche la tête et l’observe se diriger vers Andrea puis serrer la main de Tristan avec nonchalance. Mel prend ma main et j’inspire, avalant ma coupe d’un trait.

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MessageSujet: Re: INTRIGUE : avant-première du film "Aborted"   INTRIGUE : avant-première du film "Aborted" Icon_minitimeDim 14 Oct - 18:38

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