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 You're in trouble w/ LOGANS FTW

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MessageSujet: You're in trouble w/ LOGANS FTW   You're in trouble w/ LOGANS FTW Icon_minitimeDim 24 Juin - 23:20

Agacement est un mot vraisemblablement trop faible pour exprimer parfaitement ce que je ressens. L’annonce du doyen a été faite sous les yeux avertis de Trinity et je sais donc de source sure que la chair de ma chair est en train de rentrer directement vers la maison pour recevoir son châtiment éternel – d’accord, je le raccourcirai sans doute un peu. Je suis installé de manière tout à fait détendue dans le fauteuil du salon qui fait lui-même face à l’entrée, et pianote délicatement l’accoudoir dans un rythme légèrement psychotique. Il existe beaucoup de choses au monde que je peux supporter, mais le ridicule ça, j’ai eu ma dose. Je me contrefous que ma fille prenne des vacances, sorte avec des filles ou parte un an dans le fin fond du trou du cul du monde – pardonnez l’expression – mais qu’elle ruine sa scolarité et ma réputation pour mener à bien des conneries dignes de la basse cour outrepasse très légèrement mon seuil de tolérance. Je me suis servi un verre dépourvu de toute trace d’alcool histoire de rester tout à fait accroché les pieds sur terre et attends en sentant les cognements de mon cœur s’agiter anormalement rapidement contre ma cage thoracique. Enfin, au bout de longues minutes d’attente – presque une éternité – la porte s’ouvre. Je n’attends même pas qu’elle ait dit quoi que ce soit, elle sait très bien qu’une conversation désagréable l’attend – il faudrait être idiot pour ne pas le penser, et ma fille n’est pas idiote. « Jeune fille, assieds toi avec ton père qu’on ait une discussion charmante sur comment tu essayes de ruiner ta vie ». Je lui offre un sourire fortement ironique et indique le fauteuil en face sans la lâcher du regard. Fort heureusement elle s’exécute sans demander son reste, il n’aurait plus manqué en plus qu’elle refuse de coopérer. J’émets un léger ricanement qui laisse supposer ce qui va suivre, en réalité je ne sais même pas par où commencer. « Est-ce que tu te payes ma tête, Lia ? » Je me redresse et termine mon verre que je laisse choir sur la table. « Alors voilà. Les crises d’ado, les lubies de dernière minute, les voyages au bout du monde et les pleurnicheries dans les jupes de ta mère, l’argent, les soirées, le vagabondage, tout ça Lia, tout ça je m’en contrefiche. Tu vis ta vie de jeune femme intelligente et mature et ça me va très bien, très très bien ». Je me lève et m’avance un peu sans maitriser franchement le haussement de ma voix. « Mais risquer de foutre en l’air toutes tes études à Cambridge tout ça pour t’en prendre aux élèves qui eux ont compris les enjeux de l’université, t’atteler à la tâche en sachant très bien que ton nom sera lié au mien à l’instant même où les conneries seront faites, ça, ça n’est pas possible. Pas possible du tout. Tu n’es pas une enfant, tu n’es pas une putain de gamine de six ans qui décide de balancer un pot de peinture dans la tronche de sa copine. Tu es une adulte responsable et tu sais ce que c’est que financer des études complètes à Cambridge et les accomplir avec brio. » Je croise les bras et inspire avec agacement. « Tu dois revoir ton sens des priorités, excuse moi de te le dire. Inutile de préciser que tu réviseras les rattrapages ici en limitant tes sorties aux allers retours effectués pour te rendre à la bibliothèque ». Mon dieu. Est-ce que je viens juste de faire ça ? Je retiens de justesse une grimace et me détends instantanément comme pour réfléchir à ce que je viens moi-même de dire. Je n’ai pas souvenir avoir déjà privé ma fille de sortie, il fallait bien une première fois j’imagine – quoi que la chose est très légèrement paradoxale étant donné qu’elle est largement majeure. Je fronce le nez et l’avise de nouveau, toussant un peu pour reprendre contenance. « C’est clair ? »

Mais elle reste muette, garde sagement le silence sans prononcer le moindre mot, la moindre justification qui me permettrait de comprendre l’acte irréfléchi, d’accéder un peu aux sombres recoins de conneries qui ont habité son cerveau impulsif pour quelques minutes. Je croise les bras et la fixe, guettant la moindre réaction qui me donnerait un indice sur le degré de culpabilité ressenti. Mais rien à faire, elle reste de marbre, presque insolente, et je sens l’agacement monter d’un cran. « Tu n’as rien à dire pour ta défense ? » Je tique un peu agacé. « Tu ne peux pas garder le silence comme si de rien était ». J’ai l’impression de revoir sa mère venant de m’annoncer qu’elle me quittait, sur le pas de notre porte avec sa valise emballée comme si tout était normal et qu’elle n’y pouvait absolument rien. « Non. Je n'ai rien à dire pour ma défense. Rien qui te paraîtrait un tant soit peu convaincant. Je suis désolée Papa. Désolée de t'avoir mis dans une position inconfortable et de t'avoir déçue. Mais si je devais recommencer demain, j'agirais exactement de la même façon et tu ne le comprendrais pas plus que maintenant, alors je ne me défends pas, ça ne sert à rien. » Je fronce le nez et croise les bras. « Mais ». Est-ce que je suis si incompréhensif que ça phrase m’en donne l’air ? Je grimace et me demande si sa mère comprendra, elle. Sans doute. Elle est compréhensive et cool et sympa et fun. Et elle sort avec des femmes. Je roule des yeux. « Je peux comprendre », je lâche, contrarié par son évaluation hasardeuse de mes capacités d’empathie. Je pourrais comprendre, et même trouver qu’elle a eu raison, si ça se trouve ? Non. Elle a eu tord. Recentre-toi, Daniel. Je siffle un peu, secoue la tête. « Peu importe », je lâche en accompagnant la parole d’un geste hasardeux de la main. « Peut être que je me montrerai clément sur la nature de la… » Je déglutis un peu, eurgh. « Punition ».Mais évidemment, l’idée de la punition est en trop. « Hum, je ne voudrais pas paraître insolente ou quoique ce soit, mais tu ne peux plus franchement me punir. Et ce n'est pas comme si j'avais l'intention de faire la fête tous les soirs et de rater ma session de rattrapages. C'est suffisamment humiliant et compliqué comme ça et je compte bien prouver que JCC ou pas, peinture ou pas, je suis la meilleure élève de cette classe. Alors, s'il te plaît Papa, ne nous inflige pas un débat ridicule et difficile sur ma punition ou la portée de mes actes. » Elle n’a pas tord mais pourrait au moins avoir l’obligeance de me ménager. Je hausse un sourcil et soupire un peu. « Voilà une réplique pleine d’excuse et de repentir ». Je grimace un peu et recule de quelques mètres en secouant la tête de désapprobation. Elle m’offre à son tour une grimace digne de ses plus belles et je sens monter la remarque qui sera elle bien sentie et que je ne pourrais pas réfuter malgré ma volonté qui est grande de jouer les pères parfaits, attentifs et exigeants comme je me plais à croire que je peux l’être, ce qui est effectivement une parfaite utopie étant donné que je n’ai strictement jamais mis mon nez dans la scolarité ou dans quoi que ce soit d’autre qui concerne ma fille jusqu’à peu unique. « Je me suis excusée. Mais je ne vais pas implorer ton pardon à genoux et devenir un modèle de sagesse et de vertu et si ça ne te convient soudainement plus, très bien, je m'en vais de ce pas. » Je roule des yeux et secoue la tête vivement. « Ne fais pas l’enfant, bien sûr que je ne veux pas que tu partes ». Je croise les bras et fais la moue pour montrer ouvertement le désespoir qui est le mien, relatif au peu d’emprise que j’ai sur les évènements et que je mérite en somme largement. « Contente-toi de valider ces rattrapages, c’est tout ce que je demande ». Elle s’approche finalement après m’avoir offert un avorton de sourire et me serre la main. « Je ne vais pas les valider, je vais les déchirer » Je ricane un peu et lui ébouriffe les cheveux comme lorsqu’elle avait trois ans. « Ca c’est ma petite fille ! »

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Dernière édition par Daniel A. Logan le Lun 2 Juil - 1:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You're in trouble w/ LOGANS FTW   You're in trouble w/ LOGANS FTW Icon_minitimeLun 25 Juin - 23:52

Je suis trop jeune et trop belle pour mourir. Vraiment. Ce serait dommage pour tout le monde. En plus je n'ai jamais fini d'écrire mon testament. Car oui, j'avais commencé à le rédiger, prise d'une quelconque crise existentielle sur le but de l'existence et la brièveté de notre passage sur cette terre. C'était plus ou moins parti en déliré philosophico-poétique et je ne l'ai jamais terminé. Et voilà que je marche vers ma fin certaine. Que Dieu ai mon âme et pardonne à ceux qui l'ont offensé. Ou quelque chose dans ce goût là. J'aurais dû aller à l'Eglise plus souvent. Qui sait, j'aurais pu me confesser comme ça et tout mes pêchés auraient été absouts par Dieu en personne et mon père n'aurait rien pu dire. Mais, est-ce qu'on se confesse nous, ou est-ce que c'est seulement les catholiques? Toujours est-il qu'il est trop tard. Je pourrais toujours aller dans mon propre appartement. Fuir chez ma mère pour réviser, jusqu'à la date des partiels, déménager à Londres et ne plus jamais confronter Papa seule à seul. Mais non, non, j'ai le coeur encore pur et la bravoure de la fière anglaise que je suis. Et je n'ai pas le choix surtout, ce n'est pas comme si il allait être difficile de me mettre la main dessus. J'inspire un grand coup, supplie tous les dieux qui me viennent en tête - qui sait la sagesse du Bouddha dans un moment pareil, ça peut servir - et ouvre finalement la porte, pose doucement mon sac dans l'entrée. Silence. J'avance le long de la ligne verte - enfin, du hall d'entrée - et je pénètre dans le salon où il m'attendais visiblement. Avec un petit air du méchant de James Bond avec son chat. « Jeune fille, assieds toi avec ton père qu’on ait une discussion charmante sur comment tu essayes de ruiner ta vie » Charmant, c'est le mot. Je me retiens de lever les yeux au ciel pour ne pas démarrer cette discussion du mauvais pied et obéis sagement, en m'asseyant en face de lui. Je ne dis rien, attends la première salve. De toute façon, ça ne sert pas à grand chose que je parle. Le plus intelligent est encore de le laisser déverser sa colère à loisir et de supporter tout ça dans un silence humble, empli de repentir. Enfin du moins, c'est la théorie, après, reste à savoir combien de temps je vais tenir avant d'ouvrir ma grande bouche. Les paris sont ouverts et je ne me donne pas gagnante.

« Est-ce que tu te payes ma tête, Lia ? » Je lui aurais bien répondu que oui, c'est exactement ce que je suis en train de faire, mais je doute que l'ironie soit la réponse attendue actuellement. « Alors voilà. Les crises d’ado, les lubies de dernière minute, les voyages au bout du monde et les pleurnicheries dans les jupes de ta mère, l’argent, les soirées, le vagabondage, tout ça Lia, tout ça je m’en contrefiche. Tu vis ta vie de jeune femme intelligente et mature et ça me va très bien, très très bien » Je tique sur les pleurnicheries chez ma mère et sa remise en question évidente de mon travail humanitaire, me retient de lui demander ce qu'il entend par vagabondage et serre les dents avec un stoïcisme qui me surprend. « Mais risquer de foutre en l’air toutes tes études à Cambridge tout ça pour t’en prendre aux élèves qui eux ont compris les enjeux de l’université, t’atteler à la tâche en sachant très bien que ton nom sera lié au mien à l’instant même où les conneries seront faites, ça, ça n’est pas possible. Pas possible du tout. Tu n’es pas une enfant, tu n’es pas une putain de gamine de six ans qui décide de balancer un pot de peinture dans la tronche de sa copine. Tu es une adulte responsable et tu sais ce que c’est que financer des études complètes à Cambridge et les accomplir avec brio. Tu dois revoir ton sens des priorités, excuse moi de te le dire. Inutile de préciser que tu réviseras les rattrapages ici en limitant tes sorties aux allers retours effectués pour te rendre à la bibliothèque » Qui eux ont compris les enjeux de l'université. Mon père est donc bel et bien cet Hadès borné et colérique qui sème la terreur dans les couloirs de la faculté. Stoïcisme. Aller Logan, ferme ta grande gueule et laisse l'orage passer. Zen. Feng Shui. Respire. Tout va bien. Compte jusqu'à dix dans ta tête et imagine un champ verdoyant où coule la rivière et chante les oiseaux. « C’est clair ? » Lalala. La relaxation c'est de la merde. J'hésite une fraction de secondes. Je voudrais lui expliquer les motifs de mes actions, un geste quasiment activiste en fin de compte, un signe de protestation contre les usages archaïques d'une université qui repose sur une ancienneté et un prestige déjà flétris pour se targuer d'un snobisme et d'un élitisme aussi désuet que contre productif. Ou simplement lui dire que je ne peux pas voir Dayris en peinture, mais que couverte de peinture, tout de suite, c'est plus drôle. Que le JCC m'a tapé sur les nerfs cette année encore plus que les autres et que le respect et l'affection que je porte - ou que j'ai porté - à January ne suffisent plus à retenir ma colère profonde. Que je n'ai pas cinq ans et qu'il est peut être un peu tard pour se prendre pour une figure paternelle sévère et empreinte d'autorité. Que je mesure très bien moi même la conséquence de mes actes, après tout je risque de me faire virer et de, je cite, foutre en l'air toutes mes études. Je n'ai pas besoin d'entendre mon Papa m'expliquer à quel point il est déçu, énervé etc.

Mais je continue à me taire et à me mordre l'intérieur de la joue. Parce que j'ai beau avoir vingt-trois ans bien tassés et presque un master en poche, la déception et la furie paternelle restent les pires choses qui existent en ce bas monde, placées assez haut sur la liste des choses qui peuvent me faire pleurer et me bouleverser pendant des semaines. Entre la mort de la maman de Bambi et La Liste de Schindler. Donc je ne dis rien. Sinon je vais crier aussi, m'emporter, pleurer pour diverses raisons, tout le monde va se sentir coupable et ça va être un désastre. Donc je me contiens et reste anormalement silencieuse. Ne pas parler est une des choses les plus contre nature qui soient pour moi. Et ma pauvre cervelle, traumatisée par l'exercice, n'en tourne que plus vite. J'espère qu'il nous reste de l'aspirine, sinon je ne survivrais pas la nuit. Mais bien entendu, mon silence humble ne convient pas du tout à mon cher Papa, après tout il me connaît mieux que personne et saisit parfaitement l'anomalie de cette situation « Tu n’as rien à dire pour ta défense ? Tu ne peux pas garder le silence comme si de rien était » J'inspire profondément, hésite. Mais effectivement, je ne peux pas rester muette, sinon il va finir par démonter le salon à coup de club de golf, ou autre acte de furie incontrôlée. Fuyant avec soin son regard, je réplique finalement. « Non. Je n'ai rien à dire pour ma défense. Rien qui te paraîtrait un tant soit peu convaincant. Je suis désolée Papa. Désolée de t'avoir mis dans une position inconfortable et de t'avoir déçu. Mais si je devais recommencer demain, j'agirais exactement de la même façon et tu ne le comprendrais pas plus que maintenant, alors je ne me défends pas, ça ne sert à rien. »

« Mais... Je peux comprendre » lâche-t-il du bout des lèvres. Mon coeur se serre en le voyant ainsi, je sais qu'il est blessé par ce qui lui semble être un jugement hâtif. Mais malhreusement, non, il ne peut pas comprendre. Je ne cherche pas à jouer les adolescentes rebelles qui écoutent Evanescence en hurlant que personne au monde ne peut connaître leur douleur, mais les faits sont là. Mon père est plus que favorable à une institution comme le JCC et il ne sait rien des bassesses de la vie étudiante. C'est un père de famille, un professeur. La personne par excellence qui se doit d'ignorer ce qui se passe juste au coin de son regard. « Peu importe. Peut être que je me montrerai clément sur la nature de la… Punition » Je retiens avec peine un ricanement sarcastique et part dans une quinte de toux, qui est tout sauf subtile, mais j'ai à peu près sauver les meubles. « Hum, je ne voudrais pas paraître insolente ou quoique ce soit, mais tu ne peux plus franchement me punir. Et ce n'est pas comme si j'avais l'intention de faire la fête tous les soirs et de rater ma session de rattrapages. C'est suffisamment humiliant et compliqué comme ça et je compte bien prouver que JCC ou pas, peinture ou pas, je suis la meilleure élève de cette classe. Alors, s'il te plaît Papa, ne nous inflige pas un débat ridicule et difficile sur ma punition ou la portée de mes actes. »

« Voilà une réplique pleine d’excuse et de repentir » Ma grimace est un parfait reflet de la sienne et je serre les dents, manquant de lui lancer une remarque bien sentie sur la fameuse compréhension qu'il était persuadé d'avoir. « Je me suis excusée. Mais je ne vais pas implorer ton pardon à genoux et devenir un modèle de sagesse et de vertu et si ça ne te convient soudainement plus, très bien, je m'en vais de ce pas. » Je sais que ma réaction est disproportionnée et c'est pourquoi je suis restée silencieuse aussi longtemps, je savais que j'allais m'énerver et en venir à dire ou faire des choses que je serais à même de regretter. « Ne fais pas l’enfant, bien sûr que je ne veux pas que tu partes » Je peine à retenir un sourire, qui soulève tout de même légèrement la commissure de mes lèvres. Connaissant mon père, il aurait pu ne pas me retenir sous le coup de la colère. Qu'il le fasse me met inexplicablement du beaume au coeur. Comme quoi, mon ego et moi nous portons à merveille. « Contente-toi de valider ces rattrapages, c’est tout ce que je demande » Je hoche la tête, la mine plus sérieuse. Après un instant d'hésitation, je m'approche de lui et serre sa main avec force quelques secondes avant d'ajouter « Je ne vais pas les valider, je vais les déchirer »
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