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 I know you are but what am I ? - Lucas

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MessageSujet: I know you are but what am I ? - Lucas   I know you are but what am I ? - Lucas Icon_minitimeMar 2 Avr - 1:29

Non, aujourd'hui, ça n'est pas le bon jour. Demain, oui, demain ça sera mieux. Et c'est comme ça chaque lendemain. Passe une semaine, puis deux. Et puis il n'y a plus le choix. Pas parce que j'ai besoin de quelqu'un pour garder Grace, pas parce que je me retrouve une énième fois à l'hôpital. Parce que repousser indéfiniment l'échéance, ça n'est plus possible. Guetter ses pas dans le couloir, tenter de l'entendre à travers le mur, de le regarder au loin depuis ma fenêtre, ne plus parvenir à dormir, sourire difficilement devant Grace qui me demande pourquoi on ne va pas voir Lucas, lui mentir en disant qu'il est trop occupé et qu'on le verra un autre jour, et prier, prier de toutes mes forces, pour que ce soit lui qui fasse le premier pas, qu'il vienne frapper à ma porte, et qu'on oublie tout ça. J'avais beau prier très fort, je savais, quand il m'a dit qu'il ne ferait pas le premier pas, je savais qu'il tiendrait parole. Et j'avais envie de le maudire pour ça. Mais au final, c'est bien moi la cause de tout ça. Et ça ne serait pas juste de l'entraîner dans un combat puéril, à savoir qui tiendrait le plus longtemps sans aller vers l'autre. C'était idiot, j'avais l'impression d'être une gamine faisant attendre son prétendant en le laissant mariner quelques jours afin de créer le manque. Mue par je ne sais quel élan de courage, j'attendais de confier Grace à Andrea pour pouvoir reprendre contact avec Lucas, je ne voulais pas qu'elle puisse comprendre ce qui s'est passé ce soir là, même si elle est loin d'être bête et qu'elle se doute de quelque chose. Je ne devais pas me cacher derrière elle pour faire en sorte de garder Lucas près de moi tout en l'obligeant à taire ce qui s'était passé, sans même en avoir parlé tous les deux. Le risque, c'était de tomber dans un piège trop facile. Lui avouer tout. Il ne devait pas savoir. Tout en essayant de me convaincre moi-même qu'il n'y avait rien entre lui et moi, je me déplace jusqu'à sa porte, sachant très bien qu'il y est. Je lève le poing, décidée, mais je marque une pause avant de sonner, me remémorant pourquoi il était important que l'on revienne à une relation comme avant. Je n'avais qu'à m'imaginer blême, inerte, dans un cercueil.

J'y vais. Il ouvre, je ne me risque pas encore à croiser son regard. "... Salut. Je ne te dérange pas ?" Il fume, l'odeur désagréable remplit mes narines, je lève enfin les yeux vers son visage. Il ouvre la porte, il semble étonné, même si à sa place je serais surtout blasé. Je me rends compte que deux semaines nous séparent, et ça fait beaucoup, d'un coup. « Non, entre ». Je rentre, un peu gênée et d'un pas mal assuré, même si je m'efforce de ne pas trop le montrer. Moi qui suis championne du mensonge toutes catégories, je me fais peine à voir. C'est quelqu'un avec qui j'ai l'habitude d'être honnête, ça doit être ça. Ou alors, je suis déjà en panique à l'idée de réfréner toutes ces émotions, intervenant en rafales, dans mon corps si frêle. "Tu... tu vas bien ?" J'ai toujours du mal à le regarder en face, je me contente donc de balader mon regard sur son intérieur, la pizza, le désordre. Il ne faudrait pas craquer. Je suis venue pour une chose particulière, et je ne dois pas faiblir. C'est difficile, quand à ce moment-même, j'aurais envie qu'il prenne ma main, comme il l'a fait, l'autre jour. Qu'il me redise toutes ces choses. Je voudrais pouvoir rêver. Mais ça n'est rien de plus qu'un cauchemar, un cauchemar que je dois lui éviter.

Il ouvre la fenêtre, toujours prévenant, toujours attentif. Putain Lucas, pourquoi t'es aussi gentil ? Pourtant je sens la rancune et la lassitude, dans ce regard qui brûle sur ma peau mais que je n'ose toujours pas croiser. Je laisse tomber le sourire, me rendant compte de ce que j'ai pu lui faire subir, ce que je lui ai balancé à la figure, c'était trop. « Ca va, ça va. Et toi ? » Il fait comme je lui ai demandé. Comme si rien ne s'était passé. Mais il y a quelque chose qui ne va pas, ça se ressent. On ne peut pas retourner en arrière comme ça. C'est impossible. Je le sais pourtant. Comment je pouvais croire un seul instant que c'était faisable ? Je m'assois à côté de lui après avoir refusé d'un non de la tête son offre de prendre une bière, évitant toujours soigneusement ses yeux. "Je..." Yeux baissés sur mes mains se triturant, je tente de me cacher derrière le rideau de mes cheveux blonds, je dois bien choisir mes mots. "... je sais pas." Alors que quelques minutes plus tôt, j'avais réussi à me persuader qu'il était possible de revenir à notre relation d'avant, je prends conscience que c'est vraiment trop délicat. Je me demande s'il ne vaudrait pas mieux que l'on coupe complètement les ponts. Que je déménage. Lui éviter toutes ces souffrances inutiles, toutes ces difficultés. Je n'ai pourtant pas la force de trouver un autre appartement, où on m'acceptera, avec mon salaire de misère. Ni celle de simplement lui dire adieu. "Je suis désolée." Ça ne servait à rien, et ça ne lui ferait peut-être ni chaud ni froid, mais il fallait que je le dise, avant tout. « Désolée pourquoi, Megan ? » Je ferme les yeux, rassemblant tout ce que j'ai de force pour ne pas m'engager dans une pente glissante, où les mots arriveraient par rafales, comme avec Andrea. Rien que d'y repenser, j'ai envie de pleurer, je mets donc cet épisode douloureux dans un coin de ma tête, c'est de Lucas et moi dont il s'agit, pas d'Andrea, ni de Grace. "Pour ce que je t'ai dit... l'autre soir. Je ne pensais pas réellement ces... phrases blessantes. J'étais sous le choc. Je ne savais pas comment réagir." Triturant de plus belle mes mains, baissant encore la tête, je luttais pour ne pas répondre aux sentiments évoqués ce jour-là. "C'est pas de ta faute. C'est moi. Tu sais, j'ai oublié toutes ces choses, je ne sais plus comment m'y prendre, tout ça m'est étranger, depuis longtemps... Je suis un peu foutue, en somme." Encore plus gênée et inconfortable, si c'est possible, j'ajoute : "Mais ça n'excuse rien, je sais. Pardon..." Pendant un court instant il avait posé sa main sur les miennes, m'arrêtant dans mon manège, me troublant beaucoup, aussi. « C'est pas grave Megan, pas la peine d'en faire toute une histoire. Tu as le droit de vivre ta vie comme tu l'entends, j'ai été lâche de te sortir tout ça l'autre soir, c'est moi qui devrais m'excuser ». S'excuser de quoi ? Il n'a rien fait de mal, rien. « Je ne veux juste pas que tu me forces à sortir de ta vie pour cette erreur ». Je ferme les yeux et émets un long soupir de soulagement. Il me rassure. Je me sens mieux. "Non... non, bien sûr que non, je ne veux pas que tu sortes de ma vie. C'est la dernière chose que je souhaite." Et voilà, c'est tout ? C'est réglé, on va en rester là ? Le gros poids sur le cœur est pourtant toujours présent, je ne sais pas quoi faire pour l'alléger un peu. "Mais... toi ça ira ? Je..." Non, stop. Je dois éviter à tout prix d'en rajouter une couche. "Tu manques aussi beaucoup à Grace. Elle est chez Andrea, pour deux jours. On fera quelque chose à son retour ?" J'osais enfin lui faire face, croisant brièvement son regard, le sourire un peu tremblant.

« Ils me laisseront la voir, Megan ? De temps en temps, un week-end, une heure ? » Pas la réponse que j'attendais. La question me fige sur place, laissant entrevoir ce futur proche où je ne serais plus là et où mes cousins auront récupéré Grace. Normal que Lucas pose la question. Ça reste pourtant difficile à évoquer. Je romps le lien entre nos regards, fixant un peu amèrement le sol, puis mes mains que je triture déjà à nouveau. "Bien sûr... Si ce n'est pas toi qui demande à la voir c'est certainement elle qui te réclamera, et je vois mal mes cousins lui refuser ça... Te refuser ça. Ils ne sont pas comme ça." Pourtant, je sais que fatalement, Grace et Lucas se verront beaucoup moins au moment où elle s'installera chez Andrea et Tristan. "Je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait pas être possible." Je n'ai pas besoin de conversations de ce genre pour me rappeler que mon temps est plus que compté, mais je dois avouer que ça me met un coup. Je vais repartir le cœur aussi serré qu'à mon arrivée. Je me lève, tout en continuant de parler. "J'ai quelques trucs à faire, en attendant... Tu sais où me trouver." Il se lève à son tour. « Désolé, Megan, il y a des choses que j’ai besoin d’appréhender ». Je le laisse me prendre dans ses bras, restant difficilement de marbre. Je n'ai aucune envie de mettre fin à l'étreinte, j'ai tellement envie de pleurer, je me sens mal, si mal. Moi aussi j'ai besoin d'appréhender certaines choses, mais je n'y arrive pas. Je profite malgré tout de cet instant de tendresse, que je ne connaissais plus. On n'est pas dans un roman à l'eau de rose, c'est juste la triste vie. Je dois m'y faire. Je me détache de lui, et le laisse me raccompagner à la porte. « Bon courage » J'ose à peine le regarder, de peur qu'il puisse voir les quelques larmes qui s'y amoncellent, doucement mais sûrement. "Merci...", d'une voix éteinte et résignée, la dernière syllabe se perdant dans ma gorge.

La porte se ferme, je rejoins mon appartement, où j'aurais tout le loisir de me morfondre, puisque je n'ai rien à faire pendant les prochaines 24 heures, à part ruminer et pleurer. Parfait.



Dernière édition par Megan N. Faure le Mar 4 Juin - 2:41, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: I know you are but what am I ? - Lucas   I know you are but what am I ? - Lucas Icon_minitimeMar 2 Avr - 1:54

Les jours ont passé, puis les semaine aussi. Deux pour être exact, deux semaines sans la moindre nouvelle, ni de Grace, ni de Megan. Je me noie dans l'alcool des soirées trop solitaires et ramène des filles dont je n'arrive même pas à mémoriser les prénoms dans mon lit pour créer l'illusion d'une présence réconfortante. J'aurais pu rester tout seul tout aussi bien mais finalement, ça me semble aussi inutile que quoi que ce soit d'autre. Megan m'a rejeté et je ne sais même pas avec certitude si c'est sa seule maladie qui l'empêche de se laisser aller à des sentiments moins hostiles ou si elle ne veut simplement pas de moi. J'ai brisé le coeur d'Olivia, autrefois, et maintenant, j'ai l'impression que c'est le mien qui est en miettes. C'est d'autant plus pire qu'elle ne rappelle pas, s'emmurant dans un silence que je ne peux décemment pas briser, pas après lui avoir dit que je ne le ferai pas. Parce que je n'ai pas envie d'être celui qui vient s'excuser, ramper, annuler ce qu'il a dit. Je pensais l'intégralité de mes paroles et si elle ne peut pas s'y faire ou y répondre, alors soit, mais je ne m'excuserai de rien. Il faut qu'elle décide que la barrière invisible qui s'est dressée ce soir là n'a pas lieu d'être. Je soupire, un moment de solitude encore en perspective. Bianca n'est pas là, je suis descendu voir un peu plus tôt. J'ai commandé une pizza que je mange à peine, buvant une bière bon marché. Ca pue le tabac froid et j'attrape d'ailleurs une cigarette que je m'enfonce dans la bouche, délaissant la nourriture au profit des volutes de fumée qui me crament les poumons. Je ne suis interrompu que par l'inhabituelle sonnerie de la porte d'entrée, que je me lève donc pour aller ouvrir... sur Megan.

J'hausse un sourcil curieux, presque ironique, en tirant une taffe de ma cigarette. « Salut. Je ne te dérange pas ? » Je secoue la tête et ouvre la porte en grand. « Non, entre ». Je la laisse faire, étrangement déstabilisé par sa présence maintenant. Elle entre, semble elle-même un peu perdue dans l’univers médiocre de mon appartement. Je ne peux pas m’empêcher de sourire un peu, fortement ironique cependant, tirant de nouveau une taffe de ma cigarette. Je la laisse entrer et la contourne pour ouvrir la fenêtre cela dit, ne tenant pas particulièrement à lui imposer l’odeur du tabac vu son état de santé. Je me laisse tomber dans le canapé et attends qu’elle me rejoigne. « Tu... tu vas bien ? » A ton avis, Megan ? J’ai envie de lui répondre, en hurlant peut être même. Mais j’ai promis que je n’en parlerai plus, inutile d’en rajouter une couche de manière délibérée et puérile. « Ca va, ça va. Et toi ? » Je soupire et lui propose une bière d’un signe de la main, las. Elle me rejoint sur le canapé, refusant ma bière d’un signe de la tête. Je n’ajoute rien, la laissant reprendre la parole si elle le souhaite. La vérité, c’est que je ne sais pas ce qu’elle attend de moi maintenant. Je suis prêt à faire comme si de rien n’était bien que l’hypothèse me semble aussi rude qu’irréalisable, cela dit, je ne vois pas quelle autre option peut s’offrir à moi. Je ne vais pas lui imposer une relation et je ne veux pas qu’elle coupe les ponts, pas maintenant. Finalement, je suis sans doute le con de l’histoire, celui qui a tout foutu en l’air sur un coup de tête égoïste et ridicule. « Je... je sais pas. » J’acquiesce et inspire, avalant une gorgée de ma bière et ouvrant la fenêtre un peu plus grand pour m’allumer une nouvelle cigarette, la nervosité sans doute. Le silence qui s’installe par la suite est pesant parce que je suis incapable de déterminer à quoi elle pense. « Je suis désolée » Elle rompt le silence et je relève les yeux, me mordant la lèvre, un peu las. « Désolée pourquoi, Megan ? » Je secoue la tête, pas certain de la suivre. Elle hésite, semble réellement nerveuse, ce que je peux comprendre finalement. « Pour ce que je t'ai dit... l'autre soir. Je ne pensais pas réellement ces... phrases blessantes. J'étais sous le choc. Je ne savais pas comment réagir. » Elle torture ses mains, angoissée, et je l'interromps en déposant ma propre main sur les siennes pour qu'elle arrête. Au bout de quelques courtes secondes, je la récupère pour avaler une nouvelle gorgée de bière. « C'est pas de ta faute. C'est moi. Tu sais, j'ai oublié toutes ces choses, je ne sais plus comment m'y prendre, tout ça m'est étranger, depuis longtemps... Je suis un peu foutue, en somme. Mais ça n'excuse rien, je sais. Pardon... » Je secoue la tête et soupire un peu, elle n'a vraiment pas besoin de s'excuser, nous n'avons même pas besoin d'en faire une histoire, en réalité. « C'est pas grave Megan, pas la peine d'en faire toute une histoire. Tu as le droit de vivre ta vie comme tu l'entends, j'ai été lâche de te sortir tout ça l'autre soir, c'est moi qui devrais m'excuser ». Je souris légèrement et termine ma bière pour masquer mon trouble, et le mal que ça me fait, aussi. « Je ne veux juste pas que tu me forces à sortir de ta vie pour cette erreur ».

Elle s’empresse de répliquer mais je ne m’en trouve même pas rassuré finalement. Je ne vais pas sortir de sa vie non, mais le traitement n’est-il finalement pas pire ? Je m’étais plus ou moins arrangé pour éviter de ne trop m’attacher à qui que ce soit au cours des dernières années, depuis Olivia, en fait, mais je me suis fait avoir de la pire façon qu’il soit finalement, ne trouvant que Megan, mourante et qui ne veut pas de moi, à qui m’attacher de manière absurde, presque désespérée. Qu’est-ce que je croyais, en même temps, et à quoi je pensais quand j’ai décidé de me confier plutôt que de garder tout ça pour moi ? Je ne sais pas, mais l’idée est risible, maintenant, avec le recul que je n’ai pas, ou trop peu. « Non... non, bien sûr que non, je ne veux pas que tu sortes de ma vie. C'est la dernière chose que je souhaite. » J’acquiesce lentement en lui offrant un sourire feignant la reconnaissance quand elle ajoute, comme une question à laquelle elle n’attendrait de toute façon pas de réponse : « Mais... toi ça ira ? Je... » Et de toute façon, je ne saurais absolument pas quoi lui dire. « Tu manques aussi beaucoup à Grace. Elle est chez Andrea, pour deux jours. On fera quelque chose à son retour ? » J’acquiesce lentement et souris un peu plus en songeant à Grace. « Ils me laisseront la voir, Megan ? De temps en temps, un week-end, une heure ? » Ma question est douloureuse mais il faut que je sache. Ma question la heurte, je le sais, mais je suis en droit de savoir. Non pas que ses cousins me paraissent particulièrement hostiles – quoi qu’ils sont quand même mariés tous les deux, riches à millions et hautement imbus de leurs personnes – mais j’ai toute les chances de perdre Grace dans l’histoire également et alors, que me restera-t-il ? « Bien sûr... Si ce n'est pas toi qui demande à la voir c'est certainement elle qui te réclamera, et je vois mal mes cousins lui refuser ça... Te refuser ça. Ils ne sont pas comme ça. » J’acquiesce lentement, la laissant poursuivre : « Je ne vois pas pourquoi ça ne pourrait pas être possible. » Je soupire, moi je vois des tonnes de raisons. « J'ai quelques trucs à faire, en attendant... Tu sais où me trouver. » Elle se redresse et je l’imite, lui faisant face un instant. « Désolé, Megan, il y a des choses que j’ai besoin d’appréhender ». Je baisse les yeux et l’attire contre moi, refermant mes bras autour d’elle un instant. Toute cette histoire est tellement difficile que j’arriverai presque à m’en vouloir d’être aussi con ces derniers temps. Ma vie continue sur sa lancée catastrophique et je ne devrais même pas être surpris, mais les épreuves ne s’en trouvent pas moins difficiles. Je la lâche finalement, et la raccompagne jusqu’à la porte. « Bon courage », je lance, à court de mots pour exprimer le reste.

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