SMD ✖ Le soleil s’est levé et la réalité s’est installée.

Là où la petite Svetlana venait d'arriver, il n'y avait pas de neige, il ne faisait pas très, très froid comme de là où elle venait. Sa maman lui avait pourtant expliqué qu'elle quittait la Russie pour l'Angleterre et pourtant la petite fille n'avait jamais voulu y croire et encore moins quand sa maman lui avait annoncé qu'elle allait avoir un nouveau papa. Svet adorait son nouveau papa, c'est vrai il n'était pas comme l'ancien, mais lui il lui offrait pleins de cadeaux et même que c'était grâce à lui qu'elle venait d'arriver dans ce nouveau pays. Au début Svet avait cru que c'était une blague parce que c'est vrai, elle n'avait que huit ans, mais pourtant elle était largement en avance pour son âge et elle savait notamment que sa maman n'avait pas beaucoup de sous. C'était pour ça qu'elle ne partait jamais en vacances, tandis que ses copines, elleq, partaient à l'étranger, Svet restait à la maison à faire des coloriages en attendant que le temps passe. Parfois elle s'en allait sans que sa maman ne le sache et revenait sans que sa mère ne se rende compte de rien. Ça lui faisait mal de voir que sa maman ne s'occupait pas d'elle, mais que son nouveau papa fut arrivé, lui il s'était occupé d'elle et aujourd'hui Svet avait tout pour être heureuse : Une nouvelle maison, un nouveau papa, elle n'avait plus du tout froid et n'avait jamais faim. Enfin ça ce fut jusqu'à la naissance de sa petite soeur, Anna. Quelques mois seulement après le mariage de sa mère avec le bel anglais, la vie de Svet va être chamboulée par le divorce de sa mère et à partir de ce moment-là, BOOM. La dure réalité de la vie. Elles se retrouvent toutes les trois à la rue et encore une fois la misère vint les gagner. Ce n'est pas facile de grandir tout en sachant que notre vie se résume à simple appartement pas plus grand qu'une boîte d'allumettes.
Ce n'est pas facile de grandir en ayant le poids des responsabilités sur le dos, ce n'est pas facile de grandir quand on voit sa mère mourir à petit feu sous ses yeux. Ce n'est pas facile de grandir en haïssant sa mère de vous avoir donner une vie que vous ne méritez pas, ce n'est pas facile de grandir quand on est un rejet de la société et qu'on vient d'une minorité. Ce n'est pas facile de grandir dans un monde qui n'est pas le votre. « Nulle amie ne vaut une soeur. » Il était prêt de quatre heures du matin et Svet était encore debout, pas que ce soit dans ses habitudes de se coucher tard ou de faire la fête,non. Elle attendait simplement que sa soeur se décide à rentrer. Svet n'avait jamais été très proche de sa soeur, au contraire. Disons qu'entre elles, les rapports étaient quelque peu ... houleux. Depuis la mort de leur mère, Svet faisait tout pour prendre soin de sa petite soeur, mais disons que cette dernière n'était pas très réceptive à tous ses efforts. Pire que cela, elle avait décidé de couper les ponts avec sa grande soeur, chose que Svet avait très mal pris, elle l'avait mal pris parce qu'elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas cette obsession pour la misère et le fait de faire de son corps un simple objet sexuel. Depuis qu'elle était petite Svet avait décidé de tout faire pour être en marge avec la société, elle travaillait dur pour obtenir son diplôme, elle travaillait dure pour sortir de cette vie de misère et de pauvre. Seulement Anastiasia n'était pas comme ça, non pas du tout même et peut que cela était dû au fait que jamais Anna n'avait vu le revers de la médaille. Qu'elle n'avait pas été au première loge de la descente enenfer de leur mère. Alors, oui Anna avait décidé de couper les ponts avec sa soeur, mais jamais Svet ne laisserai faire une chose pareille, elle était prête à tout pour faire revenir sa soeur à la raison. À absolument tout. Rassurée de voir sa soeur entrer chez elle, Svet rentra à son tour à son domicile même si elle savait très bien que dans peu de temps, sa petite soeur trouvait le moyen de disparaitre, encore une fois.
. La vie est courte. C’est pourquoi je réfléchis moins, et agis plus. Et voilà, elle y était enfin arrivée. Après tant d'années de travail, de sacrifices, Svet avait enfin réussie à atteindre son but ultime. Aujourd'hui, elle venait d'ouvrir sa propre galerie d'art moderne et déjà des acheteurs se précipitaient à sa porte. Laissant une larme rouler le long de sa joue, elle repensa à toutes ses années de galères, de petits boulots. Tout cela était terminé, à présent elle allait pouvoir mener une vie sur et stable. Jamais elle n'avait cru en voir le bout, il faut dire que rien n'avait été facile pour la jolie russe. Déjà il avait fallu trouver tous les mois l'argent pour payer les frais d'inscription à l'université, puis trouver de l'argent pour payer le matériel de peinture, le logement et de quoi se nourrir. Oui elle en avait bavé et même si aujourd'hui Anna ne voulait toujours pas lui parler cela ne faisait rien, elle continuait de veiller comme il se devait sur sa petite soeur, mais là ce n'était pas cela qui la préoccupait, en réalité à ce moment précis, rien ne la proccupait. Avalant une gorgée de champagne, la jolie brune se mit à sourire avant de déposer sa flute sur un plateau et de rejoindre ses invités, elle pouvait enfin rêver. Bien souvent courir après ce qui nous fait plaisir signifie abandonner ce qui est juste à nos yeux.
Sortant du casino, la jeune femme était hors d'elle. Elle ne pouvait pas croire qu'un être aussi abjecte pouvait exister. Bass. Oh oui elle connaissait ce nom, elle le connaissait même mieux que n'importe qui et comme énormément de personnes, elle le haïssait, cet homme était ... bon Dieu, elle n'avait pas de mot pour le décrire, lui et son sourire narquois. C'était lui qui employait sa soeur, sa petite et frêle soeur, lui qui l'encourageait à vendre son corps au plus offrant. Elle ne le comprenait pas et si au début elle l'avait supplié de virer sa soeur, chose qu'il avait formellement refusé, elle avait simplement pensé à le trainer en justice, mais était-elle vraiment prête à voir sa soeur en prison ? Rien n'en était moins sur, résultat parfois, quand le courage de l'affronter et surtout de ne pas le frapper était assez fort, elle se rendait au casino et lui demandait des nouvelles de sa soeur. Au début elle avait été surprise qu'il accepte, puis elle avaitcomprit pourquoi: Il adorait la voir souffrir et c'était ça qu'elle ne supportait pas chez lui, cela et son sourire arrogant. Oh oui, elle le haïssait. Quand on aime quelqu'un, l'amour c'est l'amour, qu'on soit censés être ensemble, ça change rien.
Assise dans son bureau à faire les comptes, Svet fut surprise de voir son assistante débouler dans son bureau avec un énorme sourire aux lèvres. La jeune femme savait ce que ça voulait dire, enfin plutôt qui était arrivé dans la galerie. Remerciant sa subordonnée, la jeune femme se leva non sans un sourire aux lèvres, avant de vérifier si elle était parfaitement présentable. Puis elle arriva dans la galerie contemplant le beau brun qui lui-même contemplait un tableau. Elle ne savait pas son nom, tout ce qu'elle savait c'était qu'il était riche, très séduisant et qu'il était libre. Cela faisait plusieurs semaines qu'il venait régulièrement à la galerie, demandant à chaque fois à la voir et à chaque fois elle acceptait avec plaisir. Les deux jeunes gens se livraient à un véritable jeu de séduction et à chaque fois il gagnait. Elle savait ce qu'il faisait ici, il venait une nouvelle fois la déstabiliser. D'ailleurs le tableau qu'il semblait contempler était le sien, puisqu'il l'avait acheté et quand elle lui avait demandé pourquoi est ce qu'il ne le ramenait pas chez lui pour en faire profiter ses amis, il lui avait tout simplement répondu que s'il faisait cela, il n'aurait pu le plaisir de venir la voir chaque jour et qu'en plus, le tableau n'irait pas avec son intérieur. Souriant de plus belle quand il tourna la tête vers elle, Svet s'avança vers lui, prête à perdre encore une fois
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→ Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? Tout d'abord je lui demande son nom. Ensuite le projet de son film et demande à avoir des preuves que ce n'est pas un projet bateau ou houleux. Par la suite j'avise le contrat avec un avocat et par la suite, peut être que j'accepte. → Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? Je ne sais pas vraiment. Premièrement surement de la pitié comme tout le monde et par la suite je me demande ce qui peut bien lui arriver, cependant je ne me risquerai pas à aller la voir. On sait jamais. → Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? Wow. Voilà surement ma première réaction. Je me vois bien lui mettre une gifle avant de mettre de plus en plus de distance entre nous, je serai surement gênée. Je ne sais pas ... C'est bizarre, non ? Vous, vous réagiriez comment ? → Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? Franchement ? Aucun des trois. Ce n'est pas vraiment mon genre d'aller faire la fête ou bien de sortir. J'aime le travail, peindre, jouer du piano, en bref tout sauf les propositions, mais bon puisqu'il faut choisir ... Je prends le théâtre, quit à sortir autant que ce soit instructif, non ? → T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? Je lui fais pare du problème de ma sœur. Je lui avoue tout ce que j'ai tenté de faire pour la remmener à la raison et ma tentative de procès contre elle ... Je ne sais pas ce qui me prends, mais je ne suis pas prête à la laisser comme ça, la laisser ce détruire sous mes yeux et mourir à petit feu ... Non je ne peux pas. → Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? Alors là ... Franchement je n'en sais rien, c'est malsain venant d'un prêtre non ? Je choisirais le secret. De toute façon je n'ai pas grand chose à perdre à part peut être ma galerie et tout le travail que j'ai fais jusqu'ici, mais je me dis que je peux reprendre tout cela dans une autre ville. J'ai trop confiance et de culpabilité pour voler quoi que ce soit à mes amies. → C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! Je me la joue tout d'abord résignée, enfin ... Jusqu'à un certain moment ! Puis je deviens stratégique, c'est vrai après tout c'est l'homme de ma vie, non ?! Bon bah alors je me bats pour l'avoir. Et ça quit à faire de la vie de sa compagne, un véritable enfer. → Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquefort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? Sauver ma soeur de l'enfer dans lequel elle s'est plongée, ouvrir d'autres galeries d'arts et me faire un nom au sein de la peinture et pourquoi pas, rencontrer l'homme de ma vie ? → Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) TRUTH ! Je ne supporte pas qu'on me cache des choses et le mensonge est surement le vice que je hais le plus. Rien ne vaut la vérité et même si elle fait mal.

→ En pleine soirée baby-sitting, l'adorable petite fille aux cheveux blonds que vous gardez s'installe sur vos genoux et vous demande, d'un air suppliant : « Moi plus tard, je veux être la Reine d'Angleterre. Papa m'a dit que pour pouvoir le faire, il fallait aller à l'université. Mais il a dit aussi qu'il fallait choisir entre Oxford et Cambridge, parce que ce sont elles les meilleures d'Angleterre. A ton avis, il vaut mieux apprendre à devenir Reine à Oxford, ou à Cambridge ? » Je serais tentée de dire Cambridge car c'est une excellente université et que les princes William et Harry ainsi que Kate Middleton y sont été, mais en tant que pure londonienne et ancienne étudiante d'Oxford, je pencherais en faveur de mon école et donc je validerai Oxford, oui je sais ce n'est pas bien, mais la compétition est toujours là. → Après avoir écouté votre argumentaire, elle s'interrompt une seconde et fronce étrangement le nez. « Mais, au fait, qu'est-ce que c'est, le Judging Cambridge Club ? » Les JCC sont les êtres que tu ne dois absolument pas te mettre à dos, ils sont ... Spéciaux. Un peu du genre des enfants parfaits, bref si tu vas à Cambridge,ce qui est une mauvaise idée, fait en sorte de mettre ses personnes dans ta poche, tu sais histoire de te faire bien voir. → « Aaaah, d'accord. Je comprends mieux. Et les TroubleMakers, alors ? C'est la même chose ?» Oh non ! Et Dieu merci, eux ils sont beaucoup plus .... détendus ? Si les JCC sont les enfants modèles et parfaits les TM sont eux, de véritables monstres pour chaque étudiant. Ils peuvent non seulement détruire une voiture à plus de 100 000 livres mais en plus ils peuvent te pervertir, alors crois moi, ne tombe pas dans leur jeu. → « C'est bien compliqué tout ça. Mais alors, si je choisis Cambridge et que finalement je préfère Oxford, j'ai le droit de changer en cours de route ? » Non ma belle, enfin pas si tu tiens à la vie. Entre ses deux écoles la guerre fait rage alors si tu dois changer d'école, ne choisie pas l'une des deux, tu seras surement rejetée, humiliée. Enfin à moins que tu te mettes les JCC ou bien les TM dans la poche, chose qui est surement plus difficile que ce que tu penses. → « Hm... Bon. Ca m'avance pas beaucoup. Mais en même temps, j'ai le temps. »