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Avion Londres/reykjavik-August 09-Extracted from my personal diary

Cela faisait une éternité que je ne m'étais pas déplacé en avion. Ni même un autre transport de ce genre pour aller aussi loin ! Enfant, l'avion était le seul transport en commun auquel mes parents m'autorisaient à utiliser pour m'éloigner de la maison. Je n'avais donc pas le droit de circuler comme bon me semble au sein d'une ville. Pour me sentir « citoyenne du monde », il était donc nécessaire que je trouve une occasion pour m'éloigner du pays. Mais, quand on n'est qu'une enfant avec de trop grandes idées, il est impossible de trouver les meilleures excuses pour partir et cela, mes parents me l'avaient bien fait comprendre à chaque demande où j'anticipais la même réponse négative qui me faisait redescendre sur terre. En ville, je circulais en voiture avec un vieux et maigrichon chauffeur ou lorsque ma grande-soeur obtenue son permis, je me faisais conduire par une folle soeur qui me déblatérait contre sa vie amoureuse au volant de sa BMW.Le métro et le bus étaient pour moi deux mondes à part au mien. Afin que je ne sois pas tenté un jour de trahir leur confiance, mes parents me racontaient des choses horribles sur ce qui pouvait m'arriver si j'en venais à voyager à l'aide de ces transports. En Inde, ma mère me disait que les garçons n'étaient pas gentils avec les filles dans les bus et qu'il pourrait m'arriver le pire à moi parce que mon père est un homme riche et surtout très anglais. À l'âge de quatorze ans lorsque nous arrivions à Londres, ce même père me donna l'information qu'il y avait eu un jour un attentat dans le métro de la ville. À présent, j'ai du mal à expliquer la peur que m'inspiraient ces transports en commun après avoir entendu ces histoires. Peut-être que le mot le plus approprié pour la définir est « maladive» ? Maintenant que je suis devenue une femme, je peux prendre le bus ou le métro puisque mon père et ma mère ne sont plus là pour me materner mais, tout me porte à croire qui m'arrivera quelque chose. D'après ce que j'ai lu sous la rubrique « psycho&vous» de la page 25 de mon magazine people, j'ai développé une phobie par la faute de mes parents. J'ai appris aussi que je n'étais pas la seule au monde à être comme ça. Une vieille star de la pop anglaise souffre aussi du même problème. Lorsque j'ai vu sa photo, je n'ai pas tellement aimai être comparé à cette personne, car elle ne m'inspire guère confiance avec ses yeux de toxicomane. À cause de cette photo, je me suis donc résigné à consulter un psychologue et je lui dirai bien que je ne voulusse en aucun cas ressemblai à cette vieille !

[Mouvement brusque de l’avion-Seven s’arrête d’écrire]

Dans un hôtel de Reykjavik-Island-Minuit

Cela peut paraître étrange mais, je n’ai jamais vraiment pensé réellement  à mon avenir. C’est d’ailleurs la première fois que j’emploie le mot « avenir » dans une phrase. Enfin, c’est ce que je crois. Ou bien, je m’en souviens plus  de la première fois où j’ai employé le mot « avenir » et je tente momentanément de l’oublier pour une raison que j’ignore et qui est bien caché au plus profond de mon inconscience.  Il y a beaucoup de chose que je cache ou que je tente de cacher pour des raisons justifiés ou non-justifiées.  Dans tous les cas, je veux taire sur la plupart des choses sur moi non, pas parce que je cache des choses graves et que je désire me protéger mais, bien parce que je veux garder une certaine réserve de ma personne. Peu importe ce que je cache ou pas et ce que je tente d’oublier, je pense bien n’avoir jamais véritablement réfléchis à mon avenir jusqu’à maintenant. Je ne parle de cette avenir professionnelle qui va venir .Depuis le jour où je me détermine que je devais être inscrite à Cambridge , celui-ci fut tracé. CAMBRIDGE ! CAMBRIDGE ! CAMBRIDGE ! CAMBRIDGE ! Et à force de le répéter, je suis arrivé à être inscrite dans l'université de mes rêves. La meilleure d'Angleterre pour beaucoup, celle de tous mes espoirs. Pourquoi Cambridge et pourquoi pas une autre université ? Pour une raison toute bête et enfantine on peut dire. À l'âge de sept ans ; l'âge où je commençai à réfléchir tout et n'importe quoi ; je me suis dit que Cambridge était un nom à l'air très aristocrate et faisait très "anglais". Ça convenait parfaitement à mon idée de rompre avec mes origines indiennes ce nom-là "Cambridge". Trop "British", pas du tout indien. Non, je ne voulais pas m'écarter de mes origines mais, simplement me rapprocha du pays de mon père qui à l'époque, me paraissait être à l'autre bout du monde et même vers un autre univers. Distant de l'Inde et de ce sentiment de honte qui me faisait sentir d'être une enfant exagérément chanceuse devant une population vivante dans l'extrême pauvreté que je n'ose encore guère imaginer. Maintenant que je m'en souviens de toute cette pagaille qui était autour de moi, c'est dorénavant cette horreur qui me semble bien écartée de ma présente vie. Néanmoins, dois-je sentir mieux désormais que je sois sur dans une meilleure terre d'accueil ?

[ Seven s’arrête d’écrire. Quelqu'un rentre dans la chambre d'hôtel]

Dans un hôtel de Reykjavik-Island-2h05

Je n'arrive pas à dormir et c'est pour cette raison que je me remets à écrire la suite...
C'est en regardant entré D. dans la chambre que je me suis reposé la question qui fait suite à mon texte sur l'avenir. Avec qui vais-je bien finir cette vie ? C'est cela qui est incertain et qui me fait si peur. L'amour à toujours était aussi important depuis la fin des temps. C'est bien la seule chose que je n'ai jamais aimé apprendre.

→ Dans la vie, on cherche toujours à atteindre un but, quelque chose de vraiment personnel, un idéal de vie, un rêve, quelque chose qui vous rendrait heureux(se) finalement. Pour vous qu’est-ce que c’est ? Avant, je pensais qu'être étudiante à Cambridge me donnerait cette impression d'être une femme épanouie parce que j'aurais cette satisfaction que tout me réussirait dans la vie. Mais, seulement du côté professionnel. Lorsque j'étais en voyage enIslande pour admirer les aires boréales, un soir où je m'étais allongée sur la voiture pour admirer le spectacle que le ciel m'offrait, je me voyais toute proche de mon rêve d'astrophysicienne. J'étais heureuse jusqu'au moment où j'ai observé D. pour voir simplement pour voir ce qu'il en pensait du spectacle. Je me suis dit que D. était un beau garçon et que je devais peut-être envisager de sortir avec lui-même s'il ne me plaît pas tant que ça. À cette réflexion, je me suis rendu compte que l'amour n'est pas quelque chose qu'on commande ou qu'on reçoit par un diplôme d'une université. C'est une chose qui vient tout seul sans un claquement de doigt. Et ça m'a fait peur sur le coup. En vous racontant cela, je ne vous avoue pas que j'ai peur de ne pas connaître l'amour. Je crois que j'ai peur de ne pas faire attention aux sentiments propres qui constituent l'amour. Imaginé que je me marie demain avec un homme en croyant que c'est le bon. Mais qui me dit que ce sera le bon? Est-ce que je vais être heureuse ? Vais-je profiter de cet amour qui me procure ? Ou bien je trouverai l'amour ailleurs en sachant que j'ai commis une erreur ?

→ Et qu’est ce qui vous bloque en fin de compte ? Je veux absolument ne pas être une pauvre fille. Je veux être comme les filles heureuses des téléfilms américains que je regarde pendant les vacances d'été ! Mais, ce n'est que de la fiction n'est-ce pas ?

→ Je vois. Est-ce que vous avez des regrets ? Mon chien je crois parce que lui il ne juge pas. Il attend seulement que je m'occupe de lui et que je le caresse. Ce n'est pas beaucoup de boulot et dans ce cas, il me satisfait pleinement !

→ Qu’est-ce qui vous rends heureux(se) dans votre vie aujourd’hui. Une personne, une passion ? Non. Oui. Enfin, je pense avoir assez d'amis mais , je ne sais jamais trop sur qui me tourner quand ça va mal. Je n'ai pas à proprement parler de "meilleur ami". C'est pour ça que je vous consulte.
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→ Et est-ce que vous vous sentez seul parfois ? Qu'on m'aime, qu'on m'admire. Effet, je veux toute la panoplie

→ Rien d’anormal je vous rassure, mais dîtes moi, qu’est ce que vous attendez des autres, qu’ils vous aiment, qu’ils vous comprennent ou qu’ils vous respectent ? Réponse ici.

→ Et qu’est ce que vous attendez de vous même ? Je veux être la meilleure dans tout depuis toujours. Peut-être que c'est trop à demander?
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→ Et Peut être que vous vous en demandez trop. Qu’en pense votre entourage ? Mes amis disent que je suis une folle dingue. Je suis toujours à l'affût de choses pour me faire remarquer pour que les gens pensent que je suis une personne géniale. Ma mère estime que je n'ai pas besoin de tout ça , car d'après elle ; tout réussi à une fille belle. Mais, je ne veux pas être une fille seulement trop belle ! Mon père quant à lui m'encourage dans ma quête parce qu'il pense qu'on ne réussit jamais sans effort.

→ Est ce que vous sentez soutenu(e) dans vos choix par votre famille et vos amis ? Je vous le re-dit! Il y a que mon père qui m'aime dans cet histoire même si il me met beaucoup de pression.

→ Bien, nous continuerons la semaine prochaine si vous voulez bien, n’hésitez pas à m’appeler si vous avez un souci d’horaire.