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 I don't care because I love you w/ henriet

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MessageSujet: I don't care because I love you w/ henriet    I don't care because I love you w/ henriet  Icon_minitimeDim 10 Nov - 22:59

J’ai erré plusieurs minutes toute seule dans la rue, entre le banc et les grandes rues de Londres, patientant tranquillement, dans l’ambiance étrange d’Halloween et la douleur que mon cœur m’imposait. Je suis rentrée chez Alec qui entre deux avait aussi regagné son appartement, refusant de parler de quoi que ce soit. Il m’a prise dans ses bras sans émettre le moindre jugement, ce dont je lui suis finalement infiniment reconnaissante, mais ça n’a pas vraiment suffit à apaiser mon cœur. La seule personne qui pouvait finalement y parvenir a fini par m’envoyer un SMS et je ressens une vague légère de soulagement. Enveloppée dans un manteau, je me suis rhabillée avant de décider de gagner sa propre maison où il sera tout seul. Je n’imagine que très bien l’état dans lequel il se trouve, après tout, je ne suis qu’un dommage collatéral du discours assassin d’Amy, c’est encore lui qui doit assumer et supporter les vives critiques qui lui sont imposées. Maintenant que l’alcool est redescendu, je pense assez simple de supposer qu’au regard du comportement de l’homme qu’il m’a été donné de rencontrer puis d’aimer, Henry doit être également blessé par sa conversation avec Curtis. Il m’aime, mais à quel prix ? J’en viens à me demander si je ne suis pas égoïste de lui imposer ça, et puis je me souviens de ces quelques instants de bonheur contagieux que nous avons tous les deux ressentis en se retrouvant dans les bras l’un de l’autre et je me dis égoïstement que ça vaut peut être le coup, après tout. Le coup de souffrir, d’attendre, de le faire souffrir aussi, de subir le jugement haineux des uns et des autres et l’incompréhension générale.
Pourtant, je croyais qu’Amy elle, comprenait au-delà de tout problème d’âge ou d’éthique, mais il semblerait que ce ne soit pas ou plus le cas. Je comprends sa douleur vis-à-vis de mon oncle et ne permettrait de prendre partie ni pour l’un ni pour l’autre, mais j’ai comme la sensation injuste d’avoir été arrachée à quelques instants de clémence pour des raisons qui ne sont finalement pas de mon fait, mais bien de mon nom de famille. Henry et moi devions payer pour la soirée passée chez Kenneth, et je suppose qu’à la place d’Amy, j’aurais agi de la même façon. La douleur n’en est pas moins grande, et j’ai besoin de m’arrêter un instant, prenant une grande inspiration avant d’enfoncer la sonnette de sa porte. J’ai pleuré mon quota de larmes pour ce soir mais je ne sais pas exactement ce que me fera subir mon cœur quand je l’aurais, lui, en face de moi, mieux vaut donc rester prudente, au moins jusqu’à ce que je rejoigne enfin ses bras.

Il finit par ouvrir la porte, enfin, et un sourire étire mes lèvres malgré la tristesse que je ressens. Il se précipite vers moi pour me prendre dans ses bras, sa tête se logeant directement sur mon épaule. Je resserre mon étreinte autour de lui en respirant son parfum et ferme les yeux pour ne pas me remettre à pleurer, et ma respiration s'entrechoque quand il se sépare de moi pour m'inviter à l'intérieur. « Entrez. » Je le suis dedans et retire mon manteau, l'abandonnant sur une chaise près de la porte d'entrée. « Est-ce que ça va ? » Son regard en dit long sur l'inquiétude qu'il a pu ressentir et j'acquiesce doucement, évitant de formuler une phrase de plus de deux mots qui traduiraient la tristesse dans ma voix chevrotante et mon inquiétude. « Et vous ? », je demande d'une voix douce, en m'approchant de lui de nouveau, réclamant presque l'étreinte de ses bras tandis que je me colle contre lui.  « J’ai très certainement vécu pire que ça. » Très certainement oui, mais ça ne veut pas dire que ça va pour autant. Je fronce un peu le nez, le laisse me prendre dans ses bras de nouveau et embrasser ma tempe. Il tient visiblement à mettre les choses au clair et à me redire ce qu'il a déjà affirmé dans son texto, un peu plus tôt.  « Vous êtes loin de la première fille vulgaire qi passe pour moi, d’ailleurs vous n’êtes pas vulgaire croyez moi. Et le plus important j’imagine, c’est que je ne vous vois pas de cette manière. » Je ferme les yeux et prends une inspiration, mes yeux s'humidifient quelque peu. « Merci, Henry », je lance, la voix légèrement tremblante mais en luttant pour ne pas craquer, il n'a pas besoin de ça, uniquement de mes sourires et de nos étreintes pour oublier la mauvaise soirée qu'il vient de passer. « Est-ce que vous croyez qu'elle m'apprécie tout de même? », je demande en cherchant son regard. « J'avais l'impression que oui » Je sens la pression de ses bras qui se referme autour de mes épaules et en profite pour abandonner ma tête quelques secondes, fermant les yeux pour profiter de l'instant. « Bien sur, elle a juste choisi le souffre douleur le plus fragile ce soir. J’imagine qui’il ne lui faudra pas plus de quelques jours pour venir s’excuser de son comportement, même si le mal est fait. Je lui ai dit que j’étais amoureux de vous Juliet. » J'acquiesce la première partie de sa phrase, un peu soulagée. C'est comme ça que je fonctionne, finalement, j'ai tellement besoin qu'on m'aime que peu m'importe les gens qui me blessent du moment qu'ils ne me détestent pas. Je me fiche de la douleur que je peux bien ressentir ce soir si Amy au moins trouve la force de m'apprécier et de me laisser une chance avec son frère. Et puis je me fige en entendant sa dernière affirmation. Je suis au courant, bien entendu, et il n'a pas eu besoin de me le dire pour que je le comprenne, particulièrement ce soir, ses conversations avec Curtis ayant été à ce sujet fortement éclairantes, mais l'entendre de sa bouche, adressé à moi - bien qu'indirectement puisqu'il se contente comme il sait si bien le faire d'un sous-entendu - relève d'une grande première. Je recule légèrement pour mieux apercevoir son visage et une larme m'échappe tandis que je me jette sur les lèvres pour l'embrasser, me hissant sur la pointe des pieds. « Moi aussi je lui ai dit que j'étais amoureuse de vous », je réplique, pour rire un peu, ce qui ne fera évidemment pas de mal à l'ambiance de la soirée. « Je suis tellement désolée que vous souffriez autant, Henry », je murmure en retournant déposer ma tête sur son épaule. « Je m’en sortirai, je crois qu’on a tous dit des choses un peu insensées ce soir, moi le premier, et je voulais vous le dire parce qu’une fois qu’Amy sera revenue à de meilleurs sentiments, je crois qu’elle s’empressera de vous raconter tout ce que j’ai pu dire et ce n’est pas quelque chose que j’apprécierai qu’on dise à ma place. » Je souris tendrement et hoche la tête tandis que lui s'empare de ma main avec une tendresse tout aussi forte. J'inspire, mon coeur ne voulant pas cesser battre à toute vitesse dans ma cage thoracique, me faisant presque mal parfois.  « Le jour ou je vous le dirai, ça voudra dire quelque chose, ca changera probablement beaucoup de choses. Je ne veux pas que ce soit des paroles en l’air vous comprenez ?  » Je glisse ma main dans son cou pour caresser sa nuque doucement, hochant la tête en m'armant d'un sourire. « Oui », je souffle en acquiesçant, me mordant légèrement la lèvre. Je retourne me loger dans ses bras après ça, inspirant son odeur. « Je suis tellement contente de vous avoir dans ma vie Henry », je murmure en fermant les yeux.

Il rit aussi et je resserre mon étreinte autour de ses épaules, le pressant contre moi.  « Et je suis très heureux qu’on se soit rencontrés moi aussi. Même si vous m'avez fait perdre mon job en quelque sorte. L'un d'entre eux en tout cas. » Je m'écarte et l'avise d'un air amusé. « Les étudiants d'Oxford ne vous méritaient pas de toute façon, ils sous-estimaient votre talent sous prétexte que vous étiez amoureux d'une de vos étudiantes, ce qui est totalement ridicule quand on y pense », je lance en soupirant légèrement comme si j'étais sérieuse. C'est inespéré que la soirée retrouve finalement cette tournure beaucoup plus légère et joyeuse mais je ne vais pas m'en plaindre. Il rit et rentre dans mon jeu volontiers, il faut dire que je lui en ai fortement laissé l’occasion. «  Tout à fait ridicule, je n’étais même pas amoureux de vous à l’époque. Je vous trouvais jolie et talentueuse cela dit.  Mais vous avez raison ils me sous estimaient, certains d’entre eux ne prenaient même pas le temps de m’écouter et me dessinaient en cours, vous y croyez ? Les nouvelles avancées eu neurobiologie sont pourtant fascinantes, vous vous souvenez de l’expérience avec les rats et le champ télépathique ? » Je ris et secoue la tête. « Non, j’étais trop occupée à observer le professeur qui nous a fait ce cours », je réponds d’un air taquin. « Il était tellement beau que j’avais du mal à me concentrer sur ses paroles, pour être franche », j’ajoute, glissant mes bras autour de son cou. « Si vous le croisez vous éviterez de lui dire tout ça, je crois qu’il est déjà au courant mais il ne faudrait pas qu’il prenne la grosse tête ». « Il risquerait de s’offusquer, vous ne le connaissez pas, il aime être écouté, enseigner, et son plus grand regret sera sans doute de ne jamais vous avoir intéressée autrement qu’en ayant objectivement de très beaux cheveux. »  Je ris de nouveau et embrasse furtivement ses lèvres. « Il est trop intelligent pour moi, c’est pour ça que je n’arrivais pas à le suivre, mais ses cheveux sont un domaine d’étude autrement plus intéressant croyez-moi, et il m’a enseigné beaucoup d’autres choses qui me sont précieuses », je murmure en caressant toujours sa nuque tendrement. « Il m’intéresse de plein d’autres manière et pour votre gouverne, je l’écoute toujours quand il parle, même quand il parle de choses que je ne comprends pas, c’est dire l’amour que je lui porte réellement, vous voyez ? » Je souris et me détache de lui pour attraper ses mains. « Qu’est-ce que je serai devenue, sans vous, Henry ? » je demande en fronçant un peu le nez, mêlant nos doigts. « Etudiante à la london school of arts peut être. » La logique des choses, sans doute. Etudiante, avec Lysander, dans une vie normale et nettement moins agitée dont j’aurais été de toute façon débauchée par ma meilleure amie et sa proposition formidable de casting. Je caresse sa joue un peu en soupirant, lui rendant la tendresse de son sourire. « Vous auriez trouvé quelqu’un d’autre que moi pour vous inciter à croire en vous. D’ailleurs vous vous trompez si vous pensez que vous me devez tout ça. Je ne vous ai pas incitée à quitter Oxford. » En effet, l’idée me trottait dans la tête depuis bien longtemps. Mais sans m’inciter à le faire, au moins m’a-t-il donné la force de croire suffisamment en moi pour accepter le risque et tenter ma chance. « Et pour votre gouverne, je n’ai violé personne pas même d’hippocrate, mais avant d’aller plus loin dans cette conversation je pense qu’on devrait tous les deux se reposer un peu. » Je ricane tandis que lui prend ma main pour m’entrainer vers sa chambre, une première en somme, je suis plutôt celle qui y force l’entrée d’habitude. Une fois arrivés à destination, je m’installe dans ses bras en embrassant son cou. La nuit a été longue mais finalement, elle ne pouvait avoir meilleure issue.


Dernière édition par Juliet K. Russell le Dim 17 Nov - 21:58, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: I don't care because I love you w/ henriet    I don't care because I love you w/ henriet  Icon_minitimeDim 10 Nov - 23:41

Habitant à quelques pas de la maison de Kenneth, je choisis de marcher, marcher et marcher, la distance qui me sépare de ma propre habitation est ridiculement courte de toute façon, et il faut bien que je me calme. L’air froid qui me gèle les os, loin du jardin chauffé de Kenneth, a au moins le don de me remettre les idées en place assez rapidement, ce qui n’est pas plus mal quand on sait ce que je dois gérer maintenant. Mon cœur me fait mal, tellement mal, que je n’arrive vraiment pas à croire qu’Amy soit l’instigatrice de tout cette haine. Bien sur elle souffre, et Ken la met dans tous ses états, mais je ne pensais pas qu’elle irait si loin en nous insultant Juliet et moi d’une manière aussi basse et volontairement mauvaise. Une vague de tristesse me saisit quand je pense à Juliet. Maintenant remis de mes propres émotions, mon esprit vogue vers elle qui a finalement pris la poudre d’escampette sans doute en larmes après l’intervention d’Amy. Je soupire, me remémorant les mots employés par Amy, destructeurs aussi bien sur le fond que dans la forme. Juliet n’est pas vulgaire, et ce n’est pas non plus la première fille qui passe par là pour moi. Si je sais au fond de moi qu’elle le sait, je suppose que lui redire ne lui fera pas de mal au contraire. L’alcool se dissipe, mais trop lentement pour me donner le courage d’agir comme le parfait lâche que j’ai été récemment. J’ai besoin d’elle et je sais qu’elle a besoin de moi, et particulièrement de savoir que je ne la considère évidemment pas de cette manière. Je lui envoie un vague texto, sans doute trop explicite avant de sortir mes clés pour rentrer. Quelques minutes plus tard, alors que je suis déjà étendu sur mon lit sans parvenir à m’endormir, Juliet finit par décider de me rejoindre, ce qui en toute honnêteté me rassure sur l’issue de la soirée qui aurait sans doute occasionné des dommages collatéraux assez importants si nous n’avions pas eu l’occasion d’en parler avant qui sait peut être, la semaine prochaine ?

Je me relève, et l’attends dans le salon, une tasse de thé déjà froide posée devant moi. Lorsqu’elle sonne, je me lève et me déplace pour ouvrir la porte. Une minute s’écoule, avant que je ne fasse un geste d’ailleurs un peu brusque pour la prendre dans mes bras. Je pose la tête sur son épaule et la serre contre moi dans un élan d’affection qui ne me ressemble finalement pas beaucoup dans ces moment sombres ou je ne sais même plus comment réagir. « Entrez. » Je murmure avant de lui rendre sa liberté pour l’accompagner à l’intérieur ou les températures sont bien entendu bien plus agréables. « Est-ce que ça va ? » Je lui demande une fois de plus en lui jetant un regard attentif. Juliet dépose son manteau et reviens vers moi, cherchant le contact apparemment aussi inquiète pour moi que je le suis pour elle. « Et vous ? », Je laisse ma main caresser son épaule doucement tandis que j’embrasse sa tempe et hausse les épaules. « J’ai très certainement vécu pire que ça. » Je lâche en guise d’euphémisme avant de poursuivre finalement sur un sujet qui me semble plus important. « Vous êtes loin de la première fille vulgaire qui passe pour moi, d’ailleurs vous n’êtes pas vulgaire croyez moi. Et le plus important j’imagine, c’est que je ne vous vois pas de cette manière. » « Merci, Henry », La voix de Juliet se brise légèrement sur le remerciement et je la serre un peu plus contre moi, tendant de lui offrir au moins ça après la terrible soirée qu’elle vient de passer. C’est sans doute pire pour elle en fin de compte, parce qu’elle ne connait pas Amy alors que je peux toujours me consoler avec l’idée que je serais toujours son petit frère et seulement rester froissé et ne pas répondre à ses appels pendant quelques jours. « Est-ce que vous croyez qu'elle m'apprécie tout de même? J'avais l'impression que oui » Je soupire et répond. « Bien sur, elle a juste choisi le souffre douleur le plus fragile ce soir. J’imagine qui’il ne lui faudra pas plus de quelques jours pour venir s’excuser de son comportement, même si le mal est fait. Je lui ai dit que j’étais amoureux de vous Juliet. » Je fuis presque instantanément son regard, sentant mon corps réagir à ma propre déclaration en faisant légèrement rosir mes joues, assez heureusement dans l’obscurité la plus complète. C’est bien la première fois que j’énonce ces choses là, malgré quelques essai très gênants devant le miroir.

 « Moi aussi je lui ai dit que j'étais amoureuse de vous », Je me tourne vers elle et montre d’évident signes de nervosité que le psychiatre que je suis exècre déja au plus haut point. « Je suis tellement désolée que vous souffriez autant, Henry » Je hoche la tête. « Je m’en sortirai, je crois qu’on a tous dit des choses un peu insensées ce soir, moi le premier, et je voulais vous le dire parce qu’une fois qu’Amy sera revenue à de meilleurs sentiments, je crois qu’elle s’empressera de vous raconter tout ce que j’ai pu dire et ce n’est pas quelque chose que j’apprécierai qu’on dise à ma place. » Je prends doucement sa main dans la mienne et prends une inspiration pour essayer de m’exprimer ce qui n’est vraiment pas facilité par la fatigue que je ressens ce soir en plus de mes non négligeables capacités de communication lorsqu’on touche au sujet sensible de mes sentiments. « Le jour ou je vous le dirais, ça voudra dire quelque chose, ca changera probablement beaucoup de choses. Je ne veux pas que ce soit des paroles en l’air vous comprenez ?  »  Juliet acquiesce et me sourit, ce à quoi je réponds par un sourire moi aussi, quelque part soulagé qu’elle n’en fasse pas tout une histoire et qu’elle accepte ce que je lui concède l’information sans pour autant crier victoire quand absolument rien n’est pour l’instant destiné à changer dans notre relation. Peut être qu’elle mûrit après tout. « Oui », Elle gagne de nouveau mes bras et je referme mon étreinte sur elle, la laissant caresser ma nuque comme bon le lui semble, embrassant son front avec tendresse.« Je suis tellement contente de vous avoir dans ma vie Henry », « Et je suis très heureux qu’on se soit rencontrés moi aussi. Même si vous m'avez fait perdre mon job en quelque sorte. L'un d'entre eux en tout cas. » Je ris un peu à ctte idée, Juliet doit pensr que je travaille trop de toute façon, pas même sûr qu'elle regrette.  Je hausse un peu les épaules tandis qu’elle s’écarte de moi affichant l’une de ses expressions malicieuses que je lui connais bien. « Les étudiants d'Oxford ne vous méritaient pas de toute façon, ils sous-estimaient votre talent sous prétexte que vous étiez amoureux d'une de vos étudiantes, ce qui est totalement ridicule quand on y pense » Je secoue la tête amusé par sa remarque, constatant qu’elle a finalement décidé de remettre mes sentiments sur le tapis plutôt que de s’en contenter sans commenter, ce qui est bien plus proche de sa personnalité en somme et qui me ferait presque regretter mon trop plein d’honnêteté. Cela dit elle me tend une perche que je ne peux pas ne pas saisir. Amusé je réplique. «  Tout à fait ridicule, je n’étais même pas amoureux de vous à l’époque. Je vous trouvais jolie et talentueuse cela dit.  Mais vous avez raison ils me sous estimaient, certains d’entre eux ne prenaient même pas le temps de m’écouter et me dessinaient en cours, vous y croyez ? Les nouvelles avancées eu neurobiologie sont pourtant fascinantes, vous vous souvenez de l’expérience avec les rats et le champ télépathique ? »

Je ne plaisante qu’à moitié à vrai dire, cet article avait énormément attiré mon attention à l’époque. «  Non, j’étais trop occupée à observer le professeur qui nous a fait ce cours. Il était tellement beau que j’avais du mal à me concentrer sur ses paroles, pour être franche », Elle passe ses bras autour de mon cou, visiblement d’une bien meilleure humeur qu’il y a quelques heures. « Si vous le croisez vous éviterez de lui dire tout ça, je crois qu’il est déjà au courant mais il ne faudrait pas qu’il prenne la grosse tête ».Je hausse un sourcil, puis une épaule avant de répondre. « Il risquerait de s’offusquer, vous ne le connaissez pas, il aime être écouté, enseigner, et son plus grand regret sera sans doute de ne jamais vous avoir intéressée autrement qu’en ayant objectivement de très beaux cheveux. » Je secoue la tête et prends sa main dans la mienne. Juliet elle m’embrasse bien plus détendue qu’elle l’était il y a quelques heures, à croire que nous avons finalement un habilité assez salvatrice à nous consoler mutuellement. « Il est trop intelligent pour moi, c’est pour ça que je n’arrivais pas à le suivre, mais ses cheveux sont un domaine d’étude autrement plus intéressant croyez-moi, et il m’a enseigné beaucoup d’autres choses qui me sont précieuses. Il m’intéresse de plein d’autres manière et pour votre gouverne, je l’écoute toujours quand il parle, même quand il parle de choses que je ne comprends pas, c’est dire l’amour que je lui porte réellement, vous voyez ? » Elle s’éloigne un peu après une vague de compliments pour ajouter.. « Qu’est-ce que je serai devenue, sans vous, Henry ? » Je prends une inspiration. « Etudiante à la london school of arts peut être. » Je la taquine avant avant de lui sourire tendrement. « Vous auriez trouvé quelqu’un d’autre que moi pour vous inciter à croire en vous. D’ailleurs vous vous trompez si vous pensez que vous me devez tout ça. Je ne vous ai pas incitée à quitter Oxford. » Je soupire un peu avant de changer de sujet. « Et pour votre gouverne, je n’ai violé personne pas même d’hippocrate, mais avant d’aller plus loin dans cette conversation je pense qu’on devrait tous les deux se reposer un peu. » Je replace une mèche de ses cheveux et prends sa main pour nous diriger à l’étage.
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