SOS ♣ Look at me, i'm fabulous

Olivia n'a pas eu une enfance facile et je ne dis pas cela pour que vous versiez une larme à sa pensée. Je vous le dis parce que c'est la vérité tout simplement. Elle est née dans la famille Styles en plein coeur de Nothing Hill il y a vingt-cinq ans. Ses parents s'étaient rencontrés à Harvard et avant elle, il y avait quatre grands frères et deux soeurs. On pourrait croire qu'ils étaient protecteurs avec leur jeune soeur, mais non. Dans la famille Styles seul le succès compte et c'est un peu marche ou crève. Voilà comment Olivia a grandi, voilà dans que monde de brutes elle a essayé tant bien que mal de s'épanouir. A cinq ans, sa mère lui faisait déjà donner des cours de langues étrangères. Le Français. Puis à huit ans, vinrent s'ajouter l'allemand, le chinois et le russe, apparemment des langues d'avenir pour les deux dernières, à cause du bric. La blonde aimait les langues. C'est le reste qu'elle détestait. Les parents Styles étaient exigeants c'est un fait. Peut-être et même sûrement trop. Quand à huit ans ils comprirent comme leur fille avait des problèmes avec les études ils la retirèrent de l'école, pour la faire travailler d'avantage, à la maison, avec un professeur particulier. Ils se disaient que si une personne concentrait toute son attention sur leur fille et non sur une classe, cette dernière ferait des progrès. Mais Olivia ne s'investissait pas dans ses études.

Olivia, c'est un peu le genre de fille trop gentille qui a tendance à s'attirer facilement des ennuis. Comme le jour de l'anniversaire de l'une de ses amies, en plein été. Comme la plupart des petites filles courraient après un garçon pour le mettre à l'eau,  la demoiselle a voulu venir en aide au garçonnet et a essayé de raisonner ses amies... si bien qu'en fin de compte, c'est la petite blonde qui s'est fait courir derrière par toutes ses copines qui avaient subitement décidés de changer de cible pour s'occuper de la rabat-joie. Et croyez-moi, ce ne fut pas la seule fois où sa bonté d'âme se retourna contre elle.

La brune avait des envies de voyages. Qui la motivaient dans l'apprentissage des langues étrangères mais qui la faisaient complètement décrocher des matières plus scientifiques. En rêve, elle s'imaginer visiter la France, les Seychelles, la Russie, l'Autriche, l'Allemagne, le Brésil, les Caraïbes, l'Egypte et l'île de Madagascar. L'Espagne, l'Italie, la Sardaigne, l'Argentine, la Colombie... Mais ces voyages restaient irréels, coincés dans l'esprit de la demoiselle. Et l'adolescente en devenait pleine de mélancolie, qui ternissait sa joie de vivre naturelle. Car oui, s'il y a bien une chose que la blonde aimait dans le fond, c'était vivre. Son rire était communicatif. Ses sourires étaient comme des rayons de soleil. Des rayons que l'orage familial venait cacher.

Vint l'heure du lycée et l'abandon de l'école à la maison. Les devoirs le soir, l'envie de changer de vie... Ce fut une période difficile pour la jeune femme qui passa de justesse en seconde année d'étude et qui redoubla celle-ci l'année suivante. Pourtant, au bout de ce long tunnel plein de sacrifices, de rêves brisés, la jeune femme a obtenu son baccalauréat. Et, dans la foulée, l'âge légal de mener sa vie comme elle l'entendait. Alors après avoir prit une liasse de billet à son paternel, la demoiselle a fait ses valises et elle est partie. Direction l'Afrique, dont elle avait tant rêvé. Les meilleures années de sa vie étaient devant elle et, le sourire aux lèvres elle était presque euphorique au moment du décollage. Elle se sentait plus libre, plus légère, enfin libre d'être elle-même. C'est à ce moment-là qu'elle décida que dorénavant, pour marquer sa nouvelle vie, elle ne se ferait plus jamais appeler Olivia mais Sally.

Arrivée sur le sol Africain, la demoiselle a immédiatement commencer à enchainer les organisations diverses et varier; Elle avait envie d'aider. Ainsi se retrouva-t-elle volontaire pour construire des écoles, pour aider les femmes, les animaux, pour prévenir le sida et soutenir les forces armées sur les territoires en guerre. Ainsi se retrouva-t-elle à faire l'éducation de ces femmes qui ne savent pas toujours utiliser leur moyen contraceptif. Elle aida aussi pour lever des fonds, pour acheminer de l'eau, de la nourriture. Elle se sentait plus vivante en aidant les autres et sa bonté était reconnue de tous. Enfin, elle se sentait à sa place au sein des équipes où elle travaillait. Elle n'avait peut-être pas été à Berkeley, Harvard ou Yale, mais elle avait tout de même l'impression d'avoir réussit sa vie mieux que ses frères et sœurs, dans le fond.

Parfois dans la vie quand tout vous sourie la roue tourne et lentement, sans trop vous en rendre compte, vous basculez dans le mauvais côté des choses. C'est ce que Sally a vécu en Afrique, deux ans après son arrivée. De mauvaises fréquentations la conduirent à devenir la femme qu'elle est aujourd'hui, l'éloignant de cette fille spontanée et douce, sans une seule once de mauvaise pensé, qu'elle était à vingt ans. Embarquée dans les trafics elle alimente son réseau, se fait un nom, des contacts. Elle devient quelqu'un de connu sous le soleil, une fille en pleine gloire : c'est à ce moment de sa vie qu'elle fait la connaissance de Mark, qui la convainc de rentrer à Londres. L'y suivant pour devenir numéro 2 du Casino dont on a confié la direction à Mark, la jeune femme gère les clients qui ne sont pas là pour jouer mais pour se faire une fille ou un rail de cocaïne. Elle est en charge de la partie assez illégale de l'endroit.

Depuis sept ans maintenant, la brune n'a que peu de nouvelles de sa famille, qu'elle lit dans la presse et eux n'en ont pas d'elle en tout cas, elle ne les as pas revus. Elle a bien changé maintenant, ils ne la reconnaîtraient pas. Dans le fond elle est devenue comme eux, à rêver de richesse et de gloire, de réussite. Sa vie désormais c'est Mark, mark qui ne la voit que comme une gamine et qu'elle veux malgré tout séduire, pour lui montrer que du haut de ses vingt-cinq ans, elle est un vrai petit bout de femme. Et le casino. Quoique de par ce qu'elle a vécu par le passé au sein de sa famille, la brune ne supporte pas vraiment de se sentir oppressée parmi trop de monde. La brune à la réputation qui fait qu'on la craint grandement et qu'on l'évite d'ailleurs, a en effet tendance à préférer être seule qu'entourée de trop de monde. On la dit impulsive, il est vrai qu'elle n'est pas commode. Dans le fond pourtant, la jeune femme n'est pas foncièrement méchante et de temps à autres pour ceux qui sont proches d'elle, ils peuvent même voir la fille gentille, adorable et un rien sentimentaliste qu'elle était autrefois. La fille bien qu'il y a sous cette ambitieuse conquérante.

Quoiqu'elle n'aime guère la compagnie trop oppressante de ses pairs, quoi qu'elle préfère être seule que plongée dans une foule de monde, la jeune femme n'est pourtant pas si seule que ça. C'est en Afrique que la demoiselle a commencé à se dévergonder sexuellement et on ne peut pas dire que rentrer à Londres l'ait beaucoup freiner de ce côté là, ni d'aucun autre côté d'ailleurs. Quoi qu'il en soit, la demoiselle passe rarement ses nuits toutes seules et il n'est pas rare, même si on cherche à l'éviter au sein du club, qu'elle finisse la soirée avec un coup d'un soit qu'elle fait généralement déguerpir de sa chambre dès le lendemain matin. la jeune femme ne souhaite pas s'encombrer de ces types et le seul dont elle voudrait véritablement recevoir les regards plein de désir, c'est Mark. Mark avec lequel la demoiselle a récemment décidé de tenter sa chance et de jouer ses cartes sur table pour lui montrer qu'elle est loin d'être une petite fille mais bien une femme, une femme capable de penser à la chose et capable même d'en avoir le désir.

Peu de gens le savent... en fait personne ne le sait, mais malgré sa nouvelle vie et malgré le fait qu'elle n'aide plus grand monde, que ses rêves ne sont plus de voyager pour venir en aide aux populaces en difficultés, la brunette continue d'apprendre des langues étrangères pour son propre plaisir et parce que ça peut être bon pour les affaires également. Mais non-contente de cela, la blondinette a prit un jeune adolescent sous son aile, à qui elle essaye de donner une seconde chance alors que ce dernier crois avoir tout perdu. Elle s'est notamment autoproclamée comme étant sa professeur de langue attitrée et c'est pour cela que, secrètement, elle lui donne des cours. Et c'est chez la blonde qu'il a trouvé le gîte et le couvert. Si elle ne parle pas de lui, ce n'est pas pour le gâcher. Seulement qu'elle ne voit pas l'intérêt d'en parler.

→ Hello gorgeous ! Je t'offre un verre? Allez, allez, pas de chichis, assieds-toi, on va discuter un peu toi et moi. Déjà, j'ai une question essentielle. Vraiment, c'est primordial pour savoir si oui ou non on peut s'entendre. T'es plus team James ou team Severus? Plutôt Team Severus. Quand on y regarde de plus près c'est un brave garçon, que James a torturé.

→ Okay love... Bon sinon, tout à fait sérieusement, ce serait quoi ton plus gros défaut? Et on est pas en entretien d'embauche, me dit pas que vraiment, tu aimes trop travailler. Je suis fourbe, rusé, instable. Je considère tout cela comme étant mes pires défauts...

→ Boooon, on s'emmerde un peu là non? Je reprendrai bien un petit blanc, tu veux quoi quoi? Tiens, c'est quoi ton alcool préféré? J'aime bien le whisky.

→ Still boooooored. Raconte moi un truc fou que t'as fait. Et je veux dire FOU, pas j'ai sauté dans la Tamise quand j'étais bourré(e) Le jour de ma majorité j'ai fait mes valises et je suis partie loin, loin de ma famille qui demande le succès à tout prix. Loin de mes frères et leurs brillants diplomes d'Harvard, Yales et Berkeley. Je suis partie sans rien dans les poches ou presque et j'ai apprit l'école de la vie.

→ On progresse là mon chou. Reprends un verre et raconte moi un secret maintenant ! Mon secret c'est que je ne suis peut-être pas aussi douce que mon visage le laisse présager, mais peut-être pas aussi mauvaise que certains qui me connaissent peuvent le penser.

→ Ouuuh, croustillant ! Pour digérer tout ça, je changerais bien la playlist, non? Tu aimerais voir qui en concert toi? Sérieusement, Adele

→ Sinon handsome, c'est quoi ton fantasme absolu? Tu peux tout me dire, rien ne me choque tu sais et si ça se trouve, je pourrais faire quelque chose pour toi... Enfin, je veux dire, je connais des gens quoi Mon fantasme s'appelle Mark.

→ Petit cochon va ! Pendant qu'on est sur le sujet tiens, ton meilleur coup? Je te trouve bien curieuse... et ceci va rester mon petit secret si tu permet.

→ Houu, je vais avoir besoin de tequila pour avaler ça. No pun intented ! Pire gueule de bois, c'était après quoi? Pour mes affaires je met un point d'honneur à ne pas avoir la gueule de bois, c'est mauvais pour la peau en plus. Mais je dirai après un chagrin d'amour quand j'étais encore jeune et con.

→ Haha pas mal ! Pour conclure, surprends moi. Raconte moi ce que tu veux. Je te raconterai bien une histoire drôle mais là dans l'immédiat tu vois, je n'ai pas trop le temps. J'ai des affaires qui m'attendent et Mark compte sur moi alors... A plus tard si nos chemins viennent à se croiser de nouveau.