(f) EBBA ZINGMARK ; london dream

Background story → Julie est née dans la capitale belge, d'un père chauffeur de bus et d'une mère libraire. Enfant unique, elle fut choyée et dorlotée et elle a reçu une éducation assez permissive, pour ne pas dire laxiste. Dès l'adolescence, elle se découvre un sévère penchant party girl et fréquente les soirées endiablées de Brussel, où il lui arrive bien sûr une foule de péripéties rocambolesques, puisque mademoiselle aime beaucoup l'alcool mais ne le tient absolument pas. Amusante, légère, elle a toujours été entourée d'une foules d'amis et a développé des séries de crush improbables, allant du vendeur de gaufres au bout de sa rue, à son prof d'histoire en passant par Andrew Garfield, Tom Hiddleston et environ 95% des acteurs britanniques existants. Oui, même Bill Nighy et surtout Peter Capaldi, dernier docteur en date de la très célèbre et très appréciée série britannique, Doctor Who, qu'elle adore bien sûr. Et que dire de toutes ces nanas si fortes qui l'inspirent au quotidien, Jessie Jenzell en tête ! Elle tente d'ailleurs maladroitement de suivre son style, même si elle ne trouve pas forcément son bonheur dans les friperies ou chez Primark. Malgré son cœur d'artichaut et sa propension à faire la fête, Julie était une étudiante assez brillante, excellent notamment à l'oral et en argumentation. Elle remportait haut la main le moindre débat organisé en classe et sa prof de français de seconde cite encore en exemple sa fervente plaidoirie pour la fin de la chasse à la baleine. On la voyait faire du journalisme, du droit, de l'activisme ou de l'humanitaire même, mais miss Isembrant n'en fait qu'à sa tête. Et son rêve, c'est l'Angleterre et en particulier Londres. Elle est obsédée par cette culture et ce pays depuis qu'elle a tourné la première page d'Harry Potter à l'école des sorciers et plutôt que de dépenser une fortune pour y suivre des études qui ne l'intéressent pas tellement, Julie a décidé de devenir fille au pair. Ses parents l'ont encouragée, convaincus par son laïus comme quoi cela l'aiderait à améliorer son anglais et lui ferait de bonnes expériences pour l'avenir et persuadés qu'elle prendrait le chemin de l'université tôt ou tard. Armée d'un CV et de recommandations en béton armé - et fabriqués de toute pièce - elle a charmé par son énergie et son charme solaire. Mais si sur le papier elle est un cordon bleu qui a gardé la moitié des enfants de la Belgique, en pratique, les choses sont un peu moins glorieuses. Elle s'en sort plutôt bien avec les enfants, qu'elle sait occuper et qui l'adorent en général, mais ses piètres talents de cuisinière et son étourderie naturelle font qu'elle n'est pas tellement taillée pour ce boulot. Parmi ses frasques notables, on peut noter un petit ami surpris par une famille d'accueil revenue plus tôt que prévue, une déco à base de rejets gastriques suite à une soirée arrosée, un crush malvenue pour son employeur, une lessive devenue entièrement rose pâle et un enfant égaré au musée d'histoire naturelle. Julie détient sans doute un record, puisqu'elle a changé de famille pas moins de sept fois en deux ans. Mais elle persiste, fait passer ses échecs pour une popularités auprès des employeurs et enjolive son expérience pour obtenir un nouveau poste. Ce qu'elle veut vraiment cela dit, c'est trouver un petit boulot dans le monde du cinéma et s'installer définitivement à Londres. La jeune belge est prête à tout et est bien capable d'écrire une lettre de motivation époustouflante pour cirer les chaussures et faire le petit déjeuner d'un acteur connu, ou même d'une miss Météo. Les obstacles ne manquent pas mais s'il existe une personne débrouillarde et déterminée, c'est bien Julie Isembrant. Même si sa méthode type "éléphant dans un magasin de porcelaine" n'est pas sans conséquences.