(F) BRITTANY SNOW α you hold the key

Background story → Emily aurait pu avoir une vie simple, à l’instar de nombreux enfants de son âge, si sa mère n’était pas morte alors qu’elle n’avait que 5 ans. Et morte, pas de n’importe quelle façon : tuée lors d’une opération alors qu’elle œuvrait dans le cadre de son boulot de flic, sur le terrain. Et comme le coéquipier de sa mère se trouvait être son père, ce dernier est sorti complètement traumatisé de cette tragique journée. Après avoir été longtemps en dépression, passant sa vie couché, et inactif, son père, Leonard, s’est trouvé être un homme terrorisé à l’idée de laisser sortir ou tout simplement vivre sa fille, et l’a donc enfermée dans une espèce de cage dorée de protection dont il lui était tout bonnement impossible de sortir. Elle a été très largement élevée par sa tante jusqu’à ses 10 ans, puis Leonard mit cette dernière à la porte pour qu’ils puissent vivre tous les deux. Cette année fut la pire de sa vie, et imprégnée de la dépression de son père, elle commença à maigrir et à perdre l’intérêt pour les choses. La tristesse était contagieuse, on lui diagnostiqua de forts troubles alimentaires anorexiques et elle fut internée pour plusieurs mois.  Eduquée par un père malheureux, maladroit et effrayé, elle a beaucoup souffert de la différence qu’elle voyait entre elle et les autres. Très féminine, elle a aussi souffert du manque de présence  féminine sous son toit, et a d’ailleurs longtemps tenter d’encourager son père à trouver quelqu’un autre, le mettant systématiquement dans une colère noire. Et pourtant, malgré ce manque, Emily a toujours eu du mal à s’entourer de filles. Tous ses amis sont presque tous des hommes, et c’est très bien comme ça. Se faire des amis garçons à l’extérieur de la maison lui a aussi permis de prendre conscience que tous les hommes n’étaient pas aussi en colère que son père, qu’elle ne comprend pas d’ailleurs. En dehors du drame qu’elle a vécu et de sa relation complexe avec son père trop colérique pour elle, Emily est une fille pleine de vie, qui a laissé son passé derrière elle. Intégrer Oxford lui a donné une gigantesque indépendance dont elle raffole déjà et dont elle profite très largement pour vivre sa vie et faire ses propres choix. Elle étudie le droit, et même si elle entretenait autrefois l’espoir un peu fou de devenir policière elle aussi, son père a mis un terme à ses envies de manière un peu violente. Toujours est-il qu’il est très difficile, à l’heure actuelle, d’entamer sa bonne humeur et sa joie de vivre. Pleine de vie, pétillante, drôle et toujours prête à faire la fête, elle est aussi douce et compréhensive. Un rayon de soleil pour les gens qui l’entourent !