RDL + I love you still, i've never stop, i know never will

   Il y avait toujours plusieurs vérité à chaque histoire. Ou plutôt plusieurs manière de la voir. Si l’on prenait une vie, et qu’on la décortiquait à trois moment de son existence on pouvait imaginer une multitude de vie. La perfection pouvait se lire en quelques phrases et dissimuler bien pire. On pouvait faire l’expérience avec la vie particulièrement fade et facile de Raphael de Lacy. En 2005, Raphael de Lacy avait vingt quatre ans, allait fièrement vers ses vingt cinq, avait un emploi stable, un compte en banque bien rempli - merci papa et maman - une femme charmante et une fille adorable. En une phrase, on pouvait dire qu’il avait tout, qu’il vivait la vie rêvé de tout parents pour leur enfant, et de toute fille - le faite que Raphael ne soit pas une fille n’était clairement pas intéressant pour l’histoire. Si on approfondissait le sujet, on se rendait vite compte qu’il avait effectivement l’emploi idéal. Premier violon dans l’orchestre de Carmen, alors qu’il était sorti il y a à peine deux ans du conservatoire de musique de Londres, il n’était clairement pas à plaindre. Sa femme, quand à elle, était en toute honnêteté magnifique, et à l’époque, le couple avait l’air de vivre dans une certaine osmose. Il était difficile de savoir depuis combien de temps ils étaient mariés, ils avaient encore l’air d’un jeune couple de part leur âge, et parce qu’ils donnaient encore l’air d’être dans une période d’adaptation. Ils l’étaient en réalité depuis sept ans, et avait tous les deux une petite fille brune et charmante du même âge. La perfection ne se fissurait pas, parce qu’ils offraient au monde des visages insupportables de bonheur et de bonne santé. En revanche, elle questionnait. Il ne fallait pas être un génie des mathématiques pour savoir que vingt quatre moins sept était égale à trop jeune. Il ne fallait pas non plus être un génie musical pour se douter que pour en arriver là ou il en était, Raphael avait travaillé de manière acharnée pendant toute sa vie. La perfection qu’il offrait à voir paraissait tout de suite si peu équilibrée. Cependant, en 2005, il aurait sans aucun doute était impossible de savoir pourquoi et dans quelle proportion. Le couple était heureux, ou avait l’air de l’être. Et l’on savait tous, que dès que les apparences étaient belles, on s’arrêtait là.