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 it's like nobody's fucking business, and it's not like anyone cares, so [cassie & erwann]

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MessageSujet: it's like nobody's fucking business, and it's not like anyone cares, so [cassie & erwann]   it's like nobody's fucking business, and it's not like anyone cares, so [cassie & erwann] Icon_minitimeMar 12 Avr - 4:02


« it's like nobody's fucking business, and it's not like anyone cares, so »
[cassie & erwann]

La fête bat son plein, l’ambiance est électrisante et Cassie, furieuse. Sa tête bouillonne, ses cheveux se hérissent, sa peau fulmine, l’adolescente s’enrage, alors qu’elle écrase le sol, sautant dessus, s’imaginant scinder la Terre de par sa force exacerbée. Comme elle aimerait détruire les terres, anéantir toute création par monts et par vaux, seulement afin d’annihiler cette colère qui la ronge douloureusement, de plus en plus chaque jour. Abandonné à elle-même, dans ce cachot qu’est Londres, pourrir dans cette ville pour l’éternité voilà son sort. Ces parents lui avaient promis de considérer son retour à Victoria en janvier prochain, mais ils changèrent d’idées si rapidement que Cassie doute même qu’ils prirent le temps d’y songer.

Sans s’en rendre compte, Cassie se retrouve dans les toilettes avec un garçon, quelques années son aîné. Elle lui saute à la gueule, lui arrache toute pudeur. Sa paume glisse contre la bosse sur son jeans, la caresse, la masse, jusqu’à ce qu’elle durcisse.  Les mains de l’étranger saisissent l’arrière de ces cuisses et soulève l’adolescente contre le mur du cabinet. Cassie se met à l’œuvre, descend la fermeture éclair du pantalon de son nouvel ami, lequel, en la soutenant maladroitement à une main, abaisse alors son jeans et ses sous-vêtements, libérant son membre, vif et tendu. Enfin, il attrape le string de Cassie à travers sa jupe trop courte, le déplace, exposant sa féminité. Puis, dans un mouvement tout sauf courtois, il plante la pointe de son épée entre sa peau brûlante. Son membre glisse contre les lèvres de Cassie, alors que celle-ci profite du torrent, de la montée et de la descente, s’emportant de plaisir alors qu’elle se fait foutre. L’ecstasy lui remonte au nez, au cœur, au ventre, aux tripes, au périnée, partout. Le jeune homme, malgré que l’alcool bouillonne en son sang, maintient son érection avec ardeur. Longtemps. Les tempes de Cassie se mouillent alors qu’elle jouit, à la fois ravie et surprise. Toutefois, lui, réclame son lot. Il poursuit son mouvement drastique de va-et-vient, la friction commençant même à irriter l’adolescente. Elle en profite pour épier son visage, qu’elle n’a eu le temps d’étudier précisément. Il est beau et idiot. Un garçon à la mâchoire ferme et boursouflée. Ses bras se gonflent sous le poids de Cassie. Il pourrait être si charmant, si viril, si séduisant s’il ses hormones ne transpiraient pas de tous ses pores et qu’il n’inspirait qu’une nausée sexuelle. Il la regarde, confiant, il sourit, machiavélique, fier d’en avoir satisfaite une autre. Cassie deviendrait une anecdote à ses yeux, la petite salope qu’il aurait défoncée. Elle s’en moque bien, car elle sait que, lui, ne sera l’antagoniste d’aucune histoire, surtout pas des siennes. Que, d’ici quelques minutes, la couleur profonde de ses yeux, cette définition prononcée dans laquelle Cassie se noie à cet instant présent, sera pourtant oubliée, égarée dans les méandres de ses souvenirs, dans le dépotoir des baises dare-dare et vulgaires de sa mémoire.  Soudainement, il lâche un mot tendre.

« Doggy.»

Cassie retombe au sol, parmi les mortels. Atterrissage douloureux, décevant. Elle est retournée, abaissée, la paume forte du lad poussant contre son dos, puis il la pénètre comme une chienne. L’image n’est pas fausse et Cassie ne lui en veut pas. Si elle pouvait apprécier, se montrer vulnérable et admettre aimer quelque chose, ce quelque chose étant aussi banal qu’une position sexuelle, elle admettrait adorer ce mode bestial de baise. Néanmoins, elle est incapable. Londres a tué quelque chose en elle. Et, dans les toilettes nauséabondes de ce club, elle ignore si elle tente de la réanimer ou de l’achever.

Le garçon vient, gueule son plaisir. Tous doivent être mis au courant de sa fierté érectile. Cassie sort à sa suite, ses cheveux suant de plaisir.

« Look at that lil bloody tramp! » s’exclame un Londonienne offusquée.

Cassie, presque amusée, lui réplique.

« Go in line, you could be next. »

La fête reprend, Cassie tourne, tourne, tourne, égare la gauche et la droite, le monde ne fait plus que tourner dans tous les sens, le haut et le bas cessent de se diviser, il n’y a ni ciel, ni terre, elle vogue dans le vide, en parfaite naufragée. Plus tard, un autre homme, dans la haute vingtaine vient rejoindre son épave. Sur sa langue fond un comprimé qu’il lui échange en un langoureux changement d’écluses. Soudainement, c’est la fin. Cassie perd le contrôle, son corps bouge seul, sans qu’elle puisse s’exprimer. C’est l’anarchie du corps, une explosion des sens, une surdose peut-être? Non, non, non. Cassie n’est pas prête à mourir, pas tant qu’elle n’aura pas recommencé à vivre. Sa tête ne tourne plus, elle zigzague. L’adolescente s’échoue, s’écrase contre le sol, sa main est piétinée par une danseuse énervée. Elle s’alarme, panique. Son instinct prend le dessus et son corps lui obéit à nouveau, comme injectée à l’adrénaline. Elle court vers la sortie du bar, trébuchant frénétiquement au passage.

À l’extérieur, elle régurgite ses tripes contre l’asphalte froid. Elle s’étouffe, reprend difficilement son souffle. Par chance, elle est seule dehors. Elle s’assoit prêt de son vomi, tous deux reluisant sous les rayons de la Lune. La scène est pathétique. La nuit sera longue. Hors de question qu’elle rentre au pensionnat si tôt. Hors de question qu’elle rate sa vengeance contre le destin. Elle est seule dans sa lutte et elle remportera les honneurs, sans périr. Oh oui, elle gagnera la dernière manche contre lui. Et à cet instant où elle désire plus que tout gueuler son amertume, pousser son cri de victoire, un jeune homme s’approche d’elle, lui qui était là à épier sa déchéance depuis tout à l’heure, sans qu’elle le remarque. Merde. Que cherche-t-il, que gagne-t-il à vouloir l’aider, elle ne nécessite aucun secours.

« Not you’re fuckin’ business. Go away, I’m fine. »

Il insiste. Après tout, c’est vrai qu’elle n’affiche pas sa meilleure mine. Tout de même, elle refuse son aide. Pourquoi s’intéresserait-on à elle, pourquoi voudrait-on sauver Cassandra Meyers, la petite fille des oubliettes.

« What the hell are you, a fuckin’ doctor or something? »
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MessageSujet: Re: it's like nobody's fucking business, and it's not like anyone cares, so [cassie & erwann]   it's like nobody's fucking business, and it's not like anyone cares, so [cassie & erwann] Icon_minitimeSam 16 Avr - 20:57



It's like nobody's fucking business
Cassie & Erwann

« Oh c’mon, get over it ! We were just having fun ! You’re the one telling me you’re in love, when we’ve been together for only two months ! That was way too easy ! Yes, I was with him the other night, and yes, of course we’ve been together from the beginning ! Did you really think I could be interested in someone like you ? What a joke ! » Elle avait craché son venin sans retenir ses mots, sans que la moindre émotion ne puisse se lire sur son visage. Elle s’était jouée de lui depuis le début, et il avait été assez bête pour l’ignorer. Deux mois qu’ils étaient ensemble, il y avait cru, il y avait vraiment cru, à croire qu’il était l’homme le plus naïf au monde. Il aimait trop vite et sans retenue, et ce depuis sa toute première relation. Jusqu’à maintenant, ça ne lui avait jamais apporté rien de bon, et les crève-cœurs qu’elle lui lançait n’étaient que l’apogée de ses malheurs. Depuis son retour à Londres, il avait eu quelques relations tantôt saines, tantôt désastreuses, finissant toujours misérablement. « By the way, do not trust a girl when she says you’re her prince charming. That was a bloody lie. » Elle n’avait aucun cœur, aucun remord à lui écraser le sien jusqu’à le réduire en miettes. Il se tenait droit devant elle, la bouche entrouverte de celui qui ne sait plus quoi dire, l’air interdit, vacillant entre la rage et le désespoir sans qu’aucun de ces deux sentiments ne se traduisent sur son visage. Seul le choc y siégeait clairement, ce qui ne faisait qu’accentuer le sourire de celle qu’il avait cru aimer quelques heures auparavant. Il l’avait aperçue dans les rues de Londres, la main emprisonnée dans celle d’un autre, celui-là même qui les avait présentés, la bouche en cœur et le regard amoureux. Il avait patiemment attendu qu’ils se voient, le soir-même, et avait demandé des explications claires, qu’elle n’avait pas tant tardé à lui donner. Il n’aurait jamais cru être un jour l’objet d’un pari. Elle avait fini par lui dire. L’idée, c’était de rester trois mois avec lui, et de lui faire dire qu’il l’aimait, un gage aisément remporté, et une jolie somme d’argent à la clé.

Il avait fini dans un bar de Soho, seul au comptoir, à consommer de la vodka tonic en espérant se noyer dans ses verres à la longue. Il n’avait pas parlé de tout ça à sa sœur, pas plus qu’à ses amis, préférant garder cette humiliation pour lui tout en sachant que le bruit courrait bien assez vite dans les couloirs de l’université. Il serait donc l’imbécile naïf qu’on s’était amusé à piéger. « Broken heart, sweetie ? » Il tourna son regard sur la propriétaire de cette voix aguicheuse, l’air dépité, la jaugea de haut en bas, et détourna les yeux avant de reprendre une gorgée de son cocktail. La jeune femme, apparemment outrée par sa réaction, lança un juron d’insatisfaction avant de tourner le talon, pour le plus grand bonheur d’Erwann. Il avait envie de rester dans son coin, quitte à finir soûl à héler un taxi sur le chemin du retour, lui qui n’avait pourtant pas tellement l’habitude de boire à outrance. Il soupira, vida son verre pour en commander un autre, et observa le club en attendant sa boisson. Les corps d’habitués dansaient, se trémoussaient au rythme de la musique, une musique sans âme selon lui. Il voyait ces hommes aux main baladeuses et ces femmes un peu trop éméchées pour s’en rendre réellement compte. Parmi la foule, une adolescente se détachait, résolument bien trop jeune pour fréquenter ce genre de lieux, songea-t-il. Elle semblait même plus jeune que sa propre sœur. Il pensa à elle un instant, l’imaginant dans ce club, à se dandiner parmi les autres, et ne put retenir une moue désapprobatrice. Dans ses pensées, il vit la jeune fille tomber, et, par réflexe, se redressa sur son tabouret, prêt à aller l’aider lorsque d’autres la piétinaient sans pitié. Il n’eut à peine le temps de se lever qu’elle courait déjà vers la sortie, l’air blafard.

Son verre arriva, il le vida d’une traite et n’hésita qu’un instant avant de suivre l’adolescente avant que des chacals profitent de la situation. Dehors, une odeur nauséabonde recouvrait la ruelle, et il la trouva là, échouée sur le sol, les résidus de sa soirée à côté d’elle. « Hey, need a hand ? » Il s’était légèrement accroupi pour se mettre à sa hauteur, un sourire bienveillant au visage malgré sa mauvaise journée. Elle le rejeta immédiatement, et il ne put empêcher un petit rire de percer lorsqu’elle lui affirma qu’elle allait bien. « Right. You don’t really look fine to me. Come on, I just want to help you. » Son second rejet, et sa remarque lui arrachèrent un nouveau rire, et il hocha la tête. « Yes, actually. In a few years, you can call me that. » Ca faisait déjà quatre ans qu’il étudiait la médecine, avec pour objectif de devenir pédiatre. Il passait le plus clair de son temps dans ses bouquins de cours, à essayer d’assimiler un maximum de choses. En vérité, il était même en avance sur le programme de l’université, ce qui lui valait la première place au classement des étudiants de leur année, et il n’en était pas peu fier. « How old are you ? Don’t even try to say 21, I won’t believe you. » Il était face à elle, le regard penché pour mieux la regarder, lui faire comprendre qu’il n’était pas là pour lui faire du mal, mais bien pour l’aider, incapable de ne pas penser à Lena dans une situation pareille. Et si ç’avait été elle, cette gamine assise dans le coin d’une ruelle, complètement défoncée et bien trop jeune pour traîner dans les bars si tard ? Cette simple pensée suffisait à ce qu’il insiste pour lui venir en aide. « Listen, I won’t judge you, that’s not my job, but you shouldn’t be in there you know ? Especially when you’re alone... What's your name ? »
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MessageSujet: Re: it's like nobody's fucking business, and it's not like anyone cares, so [cassie & erwann]   it's like nobody's fucking business, and it's not like anyone cares, so [cassie & erwann] Icon_minitimeVen 29 Avr - 2:20

Cassie est capable de mentir à beaucoup de gens, mais pas à elle-même. Elle ne va, d’ailleurs, pas même tenter de le faire. Elle ne peut nier qu’elle a cru y passer. Sa témérité causerait sa perte un jour, elle le sait. Des fois, ces mésaventures lui faisaient regretter d’être la personne qu’elle est. En cet instant précis, elle lève les yeux au ciel, ahurie par la vue des étoiles dans la toile d’ébène de la nuit. Ses pensées divergent, sa tête est agitée par des soubresauts pointus, tout son corps tremble sous l’impulsion des douleurs dans son crâne. S’est-elle fait vomir à temps?

L’espoir, c’est ce qui la tient en vie. L’espoir que son mal ne soit que temporaire. De jour en jour, elle perd cette essence même de la vie. De jour en jour, lui glissent des doigts ses rêves d’hier, ces ambitions d’avant. Le sommeil est un cauchemar, l’éveil aussi. Prisonnière de son corps, du pensionnat, de ce monde, elle n’arrive plus à s’évader. Mêmes ces escapades nocturnes dans le centre-ville de Londres ne la satisfont plus. Pourtant, elle y retourne constamment, tous les soirs. Dans l’espoir que cela change, qu’un miracle la soulève, qu’une réaction cognitive la libère de son mépris, que la torture cesse. Toutefois, ce moment, cette libération n’arrive pas. Elle demeure nuit après nuit sous le joug d’un malheur tangible, étanche et cruel. Ses pensées sont noircies depuis un moment déjà et ses idées obscures lui procurent une nausée constante. Cassie entend les huées des gens, partout, qui lui hurle des noms, qui lui suggèrent de disparaitre. Comme ils ignorent qu’il s’agit là de son unique souhait. De trouver quelqu’un comme elle, brisé, et qu’ensemble, ils se reconstruisent... ou quoi que ce soit. Peu importe. Qu’un vide, le vide, soit comblé. Par une étincelle aussi mince et frêle soit-elle, elle suffira, Cassie y croit, elle en est certaine. Pourtant, il n’y a personne à ces côtés. Ses seules amies du pensionnat ne la connaissent pas réellement. Les enseignants ont déjà sculpté en leurs têtes une image précise, imprimée, indélébile d’elle : Cassie, the basket case. Il n’y a rien à faire, pensent-ils. Leur seule option, c’est la torture. Oh, bien sûr, celle-ci ne changera rien. Cassie le sait, eux le savent. Néanmoins, cela a l’avantage d’être efficace, mémorable et puissant. Le message entre, être elle-même, vraie, c’est mal. Mal! Mal! Mal! Bad Cassie, shut up! Nobody likes you, what’s your problem young lady!? No one asked you?! Speak! Say something!

Et cet inconnu. Intrus dans sa solitude. Cassie l’observe. Rapidement, elle voit qui il peut être. Un jeune homme brillant, altruiste, aimant, sensible au sort des autres. Une fois qu’il l’aura connu, qu’il saura qui elle est réellement, il perdra tout intérêt. Après tout, pourquoi un étudiant en médecine, aussi beau que lui d’ailleurs, jetterait son temps dans l’abysse qu’est Cassie, une pauvre adolescente clichée. Certes, elle est un clichée, mais et puis? Elle ne le fait pas exprès. Si cela n’en tenait qu’à elle, Cassie serait joyeuse, sourirait constamment, mais ce n’est pas Cassie. Sa tête la contrôle, la bouscule dans tous les sens. Peu peuvent saisir comment tous ses malheurs naissent là-haut. Cassie est malade. Aucun n’est sensible à son trouble. Sa pathologie n’est pas vue pour ce qu’elle est. Un défaut de comportement, voilà ce que tous voient en Cassie. Cassie est un défaut du genre humain. Si seulement tous voyaient son cœur infirme, défectueux. Elle respire, puis prend la peine d’au moins répondre à ce samaritain des temps modernes.

« Cassie. It’s Cassie. There’s no need to tell you my age, you won’t believe me, no matter what I say. »

Elle ressert ses cuisses contre sa poitrine, dévastée ou troublée ou fatiguée, elle ne sait plus vraiment. Peut-être même légèrement indifférente. Après tout, l’odeur de l’alcool régurgité la laisse de glace, son maquillage a inondé son visage, ses cheveux hystériques, mouillés d’elle ne sait qu’elle liquide. Cette scène où elle figure l’indiffère, car peu importe la pièce dans laquelle elle jouerait, nulle part ne se sentirait-elle bien. S’en est fini pour Cassie, elle est maudite. Personne au monde n’a d’intérêt pour elle, pas même elle-même. Et surtout pas lui. Cet homme anonyme qui reste là, cloué au sol. Il se tient si bien, si droit, si agile. Pas une seconde, croit-elle qu’il pourrait comprendre sa douleur.

Son crâne se remet à résonner, subitement. Ses pensées déraillent, comme si un accident arrivait dans sa tête. Cassie pense avoir soif, mais tout son corps est confus, elle ne peut être certaine de rien. Il est toujours là. Sa peur l’emporte sur sa méfiance et son mépris. Sa vie est possiblement en jeu.

« If you’re gonna stay here, you might as well make sure I’m okay... Doc! »

Elle hésite, cherche ses mots et rassemble ses idées, avec toute la précision dont elle est capable, malgré la zizanie qui assiège ses pensées.

« This guy gave me somethin’... I don’t know I was sure it was speed or MDMA, it looked like it... But it clearly wasn’t. I started trippin’, I was really trippin’, and by that I mean, really trippin’... I couldn’t stand anymore, I lost my balance, I felt... I went outside, I make myself puke... You know, to be sure I didn’t have anything hurtful in me anymore... I think it was GHB, or maybe just bad stuff... »

Elle croise ses yeux et tout de suite, elle sait que ce garçon la blessera. Sa compassion est splendide, mais leurs âges les séparent, leurs vies sont parallèles. Jamais un garçon aussi bien élevé, bien instruit que lui ne pourrait tolérer une fille comme elle. Une fille de la forêt, une chatte de ruelle. Elle mord, pendant que lui soigne. Comme elle aimerait pourtant que les choses soient faites autrement. Qu’un garçon de son âge puisse apprécier sa compagnie et sincèrement vouloir apprendre à la connaître. Pas seulement s’assurer qu’une fillette débile survive.

« I mean... Could you like... Look at my eyes or somethin’, you know? Like... To make sure I’m okay? Isn’t that what you doctors do? »
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MessageSujet: Re: it's like nobody's fucking business, and it's not like anyone cares, so [cassie & erwann]   it's like nobody's fucking business, and it's not like anyone cares, so [cassie & erwann] Icon_minitimeLun 30 Mai - 2:03



It's like nobody's fucking business
Cassie & Erwann

Il n’arrivait pas à se sortir l’image de sa sœur dans la même situation que cette fille, cette gamine. Elle était certes un peu plus âgée -c’était du moins ce qu’il pensait-, mais là n’était pas la question. En voyant cette inconnue dans cet état, il eut l’envie subite d’appeler sa sœur pour s’assurer que tout allait bien, qu’elle était au chaud chez leurs parents, qu’elle dormait ou qu’elle était en tout cas sagement rentrée. Il retint cette envie en se convainquant qu’elle n’était pas comme ça, qu’elle ne trainait pas dans les bars si tard, qu’elle ne trainait pas dans les bars tout court, et qu’elle ne risquait rien d’où elle était. Cette pensée écartée, il se concentra sur la fille qu’il avait en face de lui, mal en point, qui avait refusé à deux reprises son aide. Il était sans doute difficile de faire confiance à qui que ce soit aujourd’hui, surtout un étranger sorti d’un bar, qui jusqu’à présent ruminait sa récente rupture. Pourtant, il réussit à obtenir d’elle son prénom. Cassie. Il sourit à la suite de sa réponse, il ne saurait sans doute jamais son âge. Il ne perdit pas son sourire, et pour la rassurer, pour lui montrer qu’elle pouvait avoir confiance, il se présenta à son tour, sans vraiment de fioriture, simplement pour la mettre en confiance. « Erwann. Hard to pronounce, I know. » Son prénom breton avait souvent été l’objet de quelques difficultés chez les anglais, dont la prononciation n’était jamais totalement parfaite, mais il s’en était accommodé avec le temps.

Il restait là, à attendre qu’elle parle d’elle-même plutôt que de lui poser mille questions qui la rebuterait. Dans une situation comme celle-ci, mieux valait encore écouter. Il ne voulait surtout pas la brusquer, préférant établir une certaine confiance avant de faire quoi que ce soit. Il n’eut pas à attendre très longtemps avant qu’elle ne lui raconte ce qu’il lui arrivait, pourquoi elle se retrouvait dans cet état. Il l’écouta attentivement, sourcils froncés, en analysant la situation comme il l’avait appris. Il ne pratiquait pas encore, n’en était même pas à l’internat, mais ses cours pouvaient lui être utiles ici. Elle qui le repoussait quelques minutes plus tôt, elle acceptait à présent son aide, et il obtempéra en se rapprochant d’elle. « Alright, look at me. I think you did good by making yourself vomit… Do you remember what guy it was ? Just to make sure he doesn’t hurt anybody else. » Il se concentra sur ses yeux, qu’il eut peine à voir correctement sans une lumière adaptée, mais ses pupilles semblaient dilatées. Il osa prendre alors ses mains pour voir si elles tremblaient ou non. « Can you stand up ? We should sit somewhere else. » Il chercha un endroit où ils pouvaient s’asseoir, un peu plus loin, un endroit un peu plus correct que le bitume d’une ruelle, et repéra bien vite un banc. « There. Okay, I’ll help you stand up, so we can go to the bench. » Il s’exécuta après ces quelques explications, et, une fois sur le banc, reprit la parole. « Do you want some water ? It should help. I could buy some if you promise me you’ll stay right here ‘til I come back. » Il esquissa un sourire rassurant en pointant la supérette ouverte vingt-quatre heures sur vingt-quatre sur la rue d’en face.

Après avoir obtenu sa promesse, il hocha la tête et se leva du banc, affirmant qu’il reviendrait vite, avant de filer en courant pour acheter une bouteille d’eau. C’était encore le mieux à faire pour le moment. La supérette donnait directement sur le banc, ce qui lui permettait de la surveiller de loin, et de s’assurer qu’il ne lui arrive rien, ou qu’elle ne parte pas. Il se pressa pour acheter ce qu’il fallait, paya rapidement sa bouteille et quitta le magasin au moment où quelques types pas nets arrivèrent à la hauteur de Cassie. « Hey, leave her alone, she’s with me. » Fort heureusement, ce fut suffisant pour les éloigner, et il reprit son sourire en se rasseyant sur le banc où il l’avait laissée, en lui tendant la bouteille d’eau fraîche. « There you go. » Il laissa un silence passer, hésitant, puis reprit la parole en se tournant vers elle. « You should go to the hospital, you know ? I’m not a doctor yet. I can drive you if you want, my car’s parked a few blocks from here. » Il pouvait l’aider en lui tenant compagnie, en attendant avec elle que l’effet de la drogue passe, mais il était bien loin d’être titulaire, et ne pouvait pas vraiment lui prodiguer de soins si nécessaire. S’il s’attendait à une réponse négative, il tenta néanmoins de la convaincre. Il ne la laisserait pas seule, quel que soit son choix.
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MessageSujet: Re: it's like nobody's fucking business, and it's not like anyone cares, so [cassie & erwann]   it's like nobody's fucking business, and it's not like anyone cares, so [cassie & erwann] Icon_minitimeMer 1 Juin - 2:17

Erwann, songe Cassie, comme charmée par la résonnance du mot. Jamais auparavant n’avait-elle connu un Erwann, si même entendu parler de ce prénom. Néanmoins, la jeune adolescente avait vécu presque toute sa vie en Colombie-Britannique, où elle avait fréquenté des écoles francophones, ses parents désirant que leur fille unique puisse discourir dans les deux langues officielles du pays de l’unifolié. Elle reconnut dans le nom, des voyelles plus ouvertes, bien qu’il ne semble pas d’origine française... Elle s’appliqua à prononcer le prénom, dans un accent qui se voulait français, langue qu’elle parlait depuis presque toujours.

« Erwann? Where’s that name from?  Sounds a bit French... »

La confiance de Cassie est mince et fragile, mais en apprenant que le jeune homme étudiait dans le but de devenir un médecin, sa façade s’était quelque peu abaissée, du moins, de manière à ce qu’il l’ausculte. Son cœur bat encore fort, non plus sous l’effet d’un quelconque psychotrope, mais sous l’adrénaline, l’essoufflement. La pauvre tente de se calmer, comme le jeune homme observe la dilatation de ses pupilles. Le regard qu’elle croise est chaud, sincère, honnête même. L’effroi qu’elle ressentait il y a quelques minutes ne s’évanouit toutefois pas pour autant. Cassie observe Erwann, s’interroge, doute. Malgré toute sa bonne volonté, elle sait qu’il n’est pas digne de confiance. Les gens bons sont toujours les plus cruels. Le jour où elle osera se jeter dans ses bras, perdue et faible, il la repoussera. Le fera-t-il? Ou pourrait-il voir par-delà ses maux, au-delà de son âge, le frêle pou qui résonne derrière cette peau abimée?

Puis, il dépose ses mains contre les siennes. Sa chaleur envahit Cassie, un réconfort brûlant et passionné. Le contact la gêne, honteuse de la manière dont son corps lui ordonne de se jeter sur tous les beaux garçons et toutes les belles filles. De sa mâchoire tendue à ses mains musclées, tout plaît à l’adolescente chez lui. Dès qu’il la touche, ses tremblements diminuent, comme si tout ce dont elle a besoin est cette marque d’affection et la vague qui l’accompagne. Grâce à Erwann, elle réussit à se lever, bien que ses bras l’aident, la portent avec une assurance confortable. Profitant de son malaise, Cassie se permet de se rapprocher du garçon, assez héroïque dans sa démarche, prétextant une difficulté à se tenir debout. Pour un moment, elle frôle un certain bien-être, presqu’un bonheur, de sentir qu’elle n’est plus responsable d’elle-même, qu’un autre peut la soulever alors que ses jambes lui font défaut. Assisse sur le banc, d’instinct, l’adolescente plie ses jambes contre elle, le contact de sa propre peau la rassurant un tant soit peu. De plus en plus, elle se remet de l’expérience, son affolement étant maintenant presque totalement dissipé, grâce au soutien d’Erwann. Celui-ci lui propose alors d’aller chercher de quoi l’hydrater, ce à quoi Cassie ne sait dire non.

Comme elle attend le retour du futur médecin, liée par sa promesse, une envie de parjurer celle-ci prend la Catalane. Ses rêveries débiles, son désir de promiscuité insensé, l’inévitabilité d’envies non-réciproques, tout ceci est comme un murmure qui lui souffle à l’oreille, lui rappelle ce qu’elle est, lui rappelle ce qu’il est. Cassie n’est pas du genre à s’attacher, d’une part par auto-défense, certes, mais également parce que les garçons et les filles avec lesquels elle se permet une certaine promiscuité, elle les sélectionne pour leurs corps, leurs visages et leurs élans. Leur personnalité, quant à elle, la dégoute toujours. D’où l’absence d’intérêt de la jeune fille à poursuivre quoi que ce soit avec ces gens. D’où l’utilité de son anonymat. Elle se nomme Cassie, Cassie la chatte de ruelle, parfois même Cassie Alcàntara, mais jamais Cassandra Meyers. Ainsi, personne ne la retrouve. Dès qu’elle s’extirpe des bas-fonds dans lesquels elle se complait la nuit, son invisibilité réapparait, cloîtrée entre quatre murs au pensionnat, entamant à nouveau le début de son cycle diurne. Ainsi, face à un garçon comme Erwann, le murmure se veut plus insistant, sa qualité sporadique devenant chronique. Qu’espère-t-elle, réellement? Que ce preux médecin en devenir découvre derrière le bleu de ses iris toute sa beauté secrète, sa nature blessée? Que du haut de sa perfection, il aperçoive quelque chose de magnifique en elle, cette unicité qu’elle recèle très profondément? Don’t make me laugh, songe-t-elle, plus que jamais déconfite. Personne n’étudie ses traits suffisamment pour comprendre l’honnête douleur qu’ils cachent. Ce n’est pas une crise d’adolescence, se répète-t-elle. Sa crise d’adolescence, elle l’a vécu à Vancouver et à Victoria, alors que ses mates et elle s’emparaient des voiliers de leurs parents afin d’aller s’éclater sur la baie des Anglais, ou encore, lorsqu’elle s’était enfui à Banff avec un groupe d’amis, simplement pour répondre au cri guttural de l’aventure. Depuis son arrivée à London, les choses étaient bien différentes. Plus glauques. À la frontière entre l’envie de vivre... et celle de mourir.

Comme sa voix intérieure s’apprête à la convaincre de s’enfuir en courant, des individus s’approchent d’elle. Ils lui disent la reconnaître, the infamous teenage tramp. En temps normaux, Cassie s’en moquerait, irait même jusqu’à donner raison aux nigauds en leur indiquant les toilettes d’un bar ou encore un arbre massif dans un recoin reculé d’un parc. Ce soir est différent. Elle s’est déjà fait suffisamment baiser pour une soirée. Même une proposition venant d’Erwann la rebuterait. Pour une fois, elle songe qu’un peu de compassion, de tendresse peut-être même ne serait pas de refus. Les bras du jeune homme le lui ont offert il y a quelques instants et ne refuserait pas leur confort à nouveau.

Cassie sourit presque lorsqu’Erwann vient à son secours. Elle le remercie lorsqu’il lui tend la bouteille fraiche. S’abreuver lui procure un bien énorme. L’eau engendre l’effet contraire de l’alcool, des drogues, c’est-à-dire celui de lui remémorrer qui elle est, plutôt de que lui permettre de s’en échapper. Si seulement sa vérité ne ressemblait pas autant à des chaînes...

« No, I can’t go to the hospital... Thanks, but no... »

Cassie le sait, si elle se rend à l’hôpital, le pensionnat sera alerté, mais surtout, concerné. Puis, ces parents. Non. La misérable joue avec ses doigts, bercée par le silence, effrayée d’être seule avec elle-même, mais surtout, craignant le malaise d’Erwann, qu’il l’abandonne suite à son refus de laisser des professionnels prendre soin d’elle, alors qu’il se découvre coincée avec une adolescente qu’il doit croire éperdue. Prédisant cela, elle pose la question en premier, prête à être à nouveau laissée à elle-même. Pourtant, une certaine terreur se faufile dans sa voix, bien malgré elle.

« Are you gonna leave now? Do you want to? »

Contre son gré, son cœur lance une supplication au passage, que Cassie regrette instantanément, déglutissant tout de suite après. S’il l’abandonne, après cela, elle n’ose imaginer sa désolation.

« I don’t really feel like being alone tonight... »
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It's like nobody's fucking business
Cassie & Erwann

Il connaissait au moins son prénom. A défaut de savoir son âge, ou son nom de famille, il pourrait au moins l’appeler par son prénom. Comme pour établir un lien de confiance, qu’il savait important dans ce genre de situation, sans quoi il risquerait de la voir filer sans avoir pu lui apporter son aide, il se présenta à son tour, et la question de la jeune fille le prit de court. Elle avait prononcé son nom presque parfaitement, chose plutôt rare par ici. « Yes, it’s from Brittany, actually. How did you know ? » Il se garda de parler de ses origines, du moins, de celles de sa mère, supposant qu’il n’y avait aucun intérêt à lui parler de ça dans une situation pareille. Pour l’instant, il était plus préoccupé par son état, et par ce qu’il pouvait bien faire pour l’aider. Il ne cessait de se demander comment elle avait pu se retrouver là. Où étaient ses parents, et comment pouvaient-ils laisser leur fille partir en douce de la sorte ? Il se souvenait d’une nuit où il avait tenté de faire le mur pour rejoindre sa petite-amie, en plein milieu de Paris, ses parents l’avaient immédiatement intercepté et il avait passé un sale quart d’heure à s’excuser pendant que sa mère lui citait tout ce qu’il pouvait bien arriver à un jeune qui faisait le mur. Alors, qu’est-ce qui pouvait bien guider une adolescente dans un coin pareil, pour qu’elle finisse dans cet état ?

Elle avait accepté de le laisser l’aider après plusieurs rejets, et il comptait bien en prendre soin, et ne pas la laisser filer à moins d’être sûr et certain qu’elle ne craigne plus rien. Il ne pouvait pas s’en empêcher, peut-être parce qu’il avait une petite sœur, ou peut-être parce que c’était simplement sa nature, allez savoir, mais il n’était pas du genre à fermer les yeux et laisser un malheur se produire devant ses yeux. Il l’avait amenée jusqu’à un banc, non loin de la ruelle dans laquelle ils se trouvaient jusque-là, pensant que ce serait un meilleur endroit pour elle, et parce qu’à quelques mètres, il y avait une supérette où il pouvait acheter de quoi l’apaiser, si ce n’était la soigner. Un peu d’eau, ce n’était pas grand-chose, et ça en soignerait pas ses maux, mais ça aiderait au moins à y voir plus clair. Il ne cessait de la surveiller à travers la vitre de la supérette pour s’assurer qu’elle ne s’enfuirait pas, prêt à lui courir après si elle le faisait, inquiet pour cette gamine qu’il ne connaissait même pas. Quelque chose n’allait pas, quelque chose de plus profond qu’une adolescente qui cherchait simplement de l’adrénaline. C’était du moins ce qu’il pensait, peut-être un peu naïf, qui sait, il n’était pas vraiment sûr, mais il tâcherait de le découvrir.

Il aperçut bien vite un groupe de jeunes s’approcher de Cassie, et il sortit juste à temps de la supérette pour s’interposer. Elle était déjà assez mal comme ça, jugea-t-il, pas besoin de rajouter des imbéciles un peu trop insistants. Il lui tendit la bouteille d’eau et elle le remercia, apparemment moins méfiante à présent. Il avait un sourire rassurant en lui suggérant d’aller à l’hôpital, qu’il pouvait même l’y amener si elle le voulait, tout en étant convaincu qu’elle refuserait. Il avait raison, elle ne voulait pas y aller. Il ne put empêcher une petite moue de se former sur ses lèvres, mais il hocha malgré tout la tête, respectant la décision de la jeune fille. Il ne pouvait pas l’y obliger de toute façon. « Alright, as you wish… » Il aurait préféré la voir accepter, qu’elle soit entre de meilleures mains, à vrai dire. Il resta assis là, sans parler, pendant quelques instants, à l’observer, la surveiller. Lorsqu’elle reprit la parole, il fut surpris de son ton angoissé. Elle ne voulait pas être seule, et c’était compréhensible. Il s’était lui-même promis de ne pas partir. Il esquissa un sourire et osa même poser sa main sur l’épaule de Cassie pour la rassurer. « That’s okay, I’m gonna stay with you, you won’t be alone. » Il y avait quelque chose de touchant chez elle, peut-être était-ce sa détresse, il ne pouvait tout simplement pas se résoudre à la laisser seule sans en savoir plus et s’assurer que tout irait bien. Un silence s’installa à nouveau pour quelques secondes qu’il passa à observer les passants, veillant sur elle du coin de l’œil, puis il se posa plus confortablement sur le banc et se tourna vers elle. « So, what’s your story, Cassie ? » Il avait lancé cela sur un ton léger, avant de la regarder plus intensément et de lui demander, sur un ton bien plus sérieux : « Do your parents know what you’re doing tonight ? How old are you, Cassie ? » Il priait presque pour qu’elle ne prenne pas la mouche après ces questions, mais il avait besoin de savoir. « I’m not gonna say anything if you don’t want me to, okay ? I promise. I’m just concerned about you. » Un nouveau petit sourire rassurant passa ses lèvres, l’invitant à le croire, bien qu’il doute obtenir les réponses à ses questions si facilement…
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