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 Walk of shame ◊ Imogen

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MessageSujet: Walk of shame ◊ Imogen   Walk of shame ◊ Imogen Icon_minitimeJeu 7 Avr - 15:29

Les lumières, les odeurs. Les rires, les cris, les chants. La musique, et les plaisirs de l’alcool. Ainsi mélangé, le cocktail était explosif, et tout comme les autres convives de la soirée, j’en avais fait les frais. La fête avait duré toute la nuit, débuté dans un appartement huppé de Notting Hill. En aucun cas, je ne faisais partie des convives de départ, comme probablement les trois quarts des personnes qui s’étaient retrouvées présentes dans la grande pièce qui était le salon, et qui faisait également office de salle à manger. Pas un instant, je n’avais songé à refuser cette invitation que Daniel m’avait lancé, de façon plus qu’inespérée, après une nouvelle journée intense de boulot. Mon rôle n’était pas des plus importants, mais était récurrent durant tout le film, nécessitant ma présence, malgré de nombreux passages à vide, et d’ennui. L’organisation sur le tournage n’était pas top, comme le voulait ces films, avec ce type de budget. Le scénario pourtant n’était pas mal, mon rôle aussi, me permettant de développer un jeu et un registre qui ne m’était pas coutumier, et qui, je l’espérais, allait enfin mettre en avant mon jeu d’actrice. Daniel, c’était lui la tête d’affiche, en plus d’avoir tout pour lui. Il avait beau avoir sa petite notoriété, il était incroyablement gentil et charismatique, et comme toutes les autres poules présentes et partageant le même espace que lui, j’étais loin d’être indifférente à toutes ces qualités. Pas question toutefois de révéler une quelconque crise d’adolescence, avec des sourires béats ou autre couinements aigues et ridicule, comme c’était arrivé quelques fois depuis le début du projet avec la gente féminine. Me complaire dans mes rêves étaient une façon bien plus réaliste pour moi d’assouvir mes fantasmes, mais lorsque Daniel vint me proposer avec cet air affable qui le caractérisait tant de participer à sa soirée, lui même invité par un de ses amis à lui, il ne m’en avait pas fallut plus pour accepter. Je ne prenais jamais trop de risques en général, dans ce genre d’événements. Les gens qui s’y rendaient étaient souvent bien trop torchés ou occupé par leur propre nombril, pour s’arrêter sur ma propre notoriété. Douteuse, ou frôlant le génie. C’était au cas par cas.

Impossible de savoir à quel moment il avait énoncé l’idée de poursuivre la petite sauterie en boîte de nuit. Refuser une proposition de Daniel, c’était comme gagner au loto, et ne jamais se présenter ensuite avec ses numéros gagnants. Naturellement, j’avais suivi, les coupes de champagne, et autres liquides ambrés devenant un autre argument non négligeable de ma nouvelle docilité.

Ensuite. Tout était moins clair.

J’étais assise à cette arrêt de bus après avoir perdu totalement la notion du temps, mais aussi du reste de cette soirée, devenue tout à coup beaucoup trop flou. Y réfléchir demandait de déployer trop d’efforts, et dormir sur la banquette froide de l’abri me paraissait de plus en plus être un judicieuse idée. Daniel avait disparu, et ne répondait pas à mes appels. Est-ce qu’il était rentré ? Toujours en boîte ? Je me voyais plus ou moins distinctement quitter les lieux, sans pouvoir définir depuis combien de temps. Pour savoir jusqu’où allait ce bus, et par quel itinéraire, ce n’était guère mieux, probablement pas dans la bonne direction, car il n’était JAMAIS dans la putain de bonne direction dans ces moments là, ne me demandez pas pourquoi. L’atmosphère était plus claire, mais le jour n’était même pas levé, le service était sûrement loin d’avoir débuté. Et cette barre qui commençait maintenant à faire office de mal de crâne… J’avais le sentiment d’avoir passé une bonne soirée, mais n’était pas totalement sereine non plus, sans parvenir à pointer du doigt ce qui n’allait pas. Mes oreilles sifflaient, j’avais en même temps l’impression d’entendre les chansons de la boîte de nuit beugler, et vriller mes tympans par la même occasion. Je clignai plusieurs fois les paupières, sentant le double effet, à la fois de la boisson, qui faisait toujours tourner ma tête, et de la gueule de bois, progressivement en train de le remplacer. J’étendis mes jambes, pour étendre mes genoux tout engourdis, d’avoir danser jusqu’au bout de la nuit, provoquant la collision. Les pattes de l’inconnue, sortie de nulle part, s’entre mêlèrent dans les miennes, mais elle eu l’équilibre nécessaire pour ne pas complètement flancher, et finir sa course par terre. Heureusement, parce que si on devait compter sur ses réflexes, la pauvre pouvait compter sur des genoux ensanglantés.

- Tu vas bien ? l’interrogeai-je, en quête de savoir si je n’avais pas fait trop de dégâts. Désolée, je t’avais pas vu, y’a pas un chat à part… à part les poivrots, dont je faisais partie. Je laissais ainsi ma phrase en suspens, trop épuisée pour trouver une pirouette valable. Je plissai les yeux pour la dévisager, mais haut perché comme elle l’était, il fallait dire que de mon point de vue, elle tanguait un peu. Y’a pas de bus je crois, lui appris-je, si c’était ça qu’elle voulait. Ça fait un moment que je suis là… Bref, j’en ai pas vu passer. Mon débit de réflexion était aussi rapide qu’un escargot asthmatique, en fauteuil roulant, c’était pour dire.

Encore un peu désinhibée, et avec une belle tête dans le cul, l’observer de façon outrancière ne me semblait pas impoli. L’expression familière qui composait son visage pris l’avantage sur l’alcool. J’avais plus son nom en tête, parce que ça faisait des années que je ne l’avais pas vu, mais ses traits, bien que plus adultes, ne permettaient pas le doute.

- Ah salut, saluai-je mollement. Je t’avais pas reconnu. Il y eut un silence, pendant lequel, je crus bon de préciser, on a été dans le même lycée, avant. En fait. Enfin voilà, je viens de m’en rendre compte. Une façon de m’excuser un peu de cette familiarité. Impossible de retrouver le prénom, mais j’avais assez de souvenirs pour savoir que Tamsin ne l’aimait pas. Et par extension, moi non plus. Les raisons n’étaient peut-être pas justifiées, mais qui a besoin de raisons valable lorsqu’on à 15/16 ans ? De toute façon, j’étais actuellement bien trop occupée par mes propres déboires, pour songer en causer à d’autres.
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MessageSujet: Re: Walk of shame ◊ Imogen   Walk of shame ◊ Imogen Icon_minitimeLun 11 Avr - 15:03

Imogen était habituée au lendemain de soirée un peu trop difficiles. Elle se promettait à chaque fois avec une conviction infaillible d'arrêter. Arrêter de boire autant. Parce qu'elle en oubliait ce qu'elle faisait, ce qu'elle voulait, où elle était, et le reste. Parce qu'elle détestait se réveiller avec cette bouche pâteuse et la certitude que la migraine ne tarderait pas à frapper. Elle n'avait aucun attrait pour la gueule de bois, comme tout être humain normal. Mais qu'elle le pense ou non au moment où elle se réveillait dans un lit ou un canapé qui n'était pas le sien, elle oubliait toujours un peu trop vite ses bonnes résolutions. Les bonnes résolutions ne servaient à rien de toute façon. Alors malgré le fait que trois jours plus tôt elle s'était promis de ne jamais plus toucher une goutte d'alcool, elle avait abandonné l'idée encore plus vite que d'habitude. En même temps, on lui avait proposé un mojito dans son bar préféré du quartier. Donc elle n'allait pas dire non. Elle était une jeune femme bien élevée et il y avait des choses qui ne se refusaient simplement pas. Un mojito avec des amis le jour de l'anniversaire de l'un d'eux faisait partie des bases de la politesse. Et la demoiselle n'étant pas vraiment capable de s'arrêter, le mojito avait été suivit de nombreux verres divers et variés, jusqu'à ce qu'elle finisse par quitter le reste du groupe à des heures indues pour dormir chez elle cette fois-ci. Enfin... Dormir... Le jour n'était pas encore là, mais il ne tarderait pas. Alors la nuit de sommeil serait sûrement courte et serait plutôt une sieste matinale.

Enfin. Parier sur la sieste matinale, c'était tout de même parier qu'elle réussirait à rentrer chez elle rapidement. Le gros avantage pour Imogen était que, même ivre, elle arrivait à marcher relativement droit. Le gros désavantage était qu'elle ne pouvait pas rentrer à vélo. Parce qu'elle avait beau avoir perdu beaucoup de sa capacité de réflexion, elle avait déjà suffisamment tenté le diable pour savoir que elle, ivre, sur un truc à deux roux, c'était la pire idée qu'elle pouvait avoir. Ou une des pires, en tout cas. Elle s'était donc résolue à opter pour une moins pire idée, et elle avait commencé à errer dans les rues à la recherche d'un bus. L'alcool descendant lentement, elle avait commencé à sentir le cri de détresse de ses pieds que les talons haut de ses splendides chaussures mettaient à mal depuis qu'elle était sortie de chez elle. Et s'était donc mise pieds nus, même si elle n'était pas vraiment sûre que ce soit la meilleure des solutions sur le bitume bien sale des trottoirs londonnien. Tant pis. Il fallait qu'elle marche jusqu'à un arrêt de bus, et elle avait bien assez mal à la tête pour supporter en plus d'avoir mal aux pieds.

Comment elle avait pu manquer la jolie fille qui était installé dans l'arrêt de bus? C'était une bonne question. Elle n'avait définitivement pas de problèmes de vue, donc il devait plutôt s'agir d'un problème de communication entre les yeux et le cerveau. Et le message n'avait de toute évidence pas encore atteint sa destination finale quand elle se prit les pieds dans les pieds de l'autre. Des pieds dans des pieds. Trop de pieds. Elle se félicita d'une d'avoir un sens de l'équilibre qui tenait du talent, et de deux d'avoir retiré ses talons sans quoi, sens de l'équilibre ou pas, elle aurait finit le pif par terre. Elle devait déjà avoir bien assez de bleus en formation sur le corps après sa nuit agitée, et elle n'avait pas franchement besoin d'en rajouter. Mais ce n'était pas une mauvaise chose. Qu'elle se soit pris les pieds dans des pieds. Parce qu'elle n'était pas sûr qu'elle aurait noté la présence de l'arrêt de bus sinon. Merde, si ça se trouve, elle était déjà passé devant un bon nombre d'entre eux et elle avait continué quand même. Depuis combien de temps elle marchait d'ailleurs? Et puis elle était où de toute façon? Oulà, trop de question qui lui firent tourner généralement la tête. Elle verrait plus tard. Plus tard. Pour l'instant elle avait trouvé l'arrêt de bus, et c'était une petite victoire.

- Tu vas bien ? La voix la sortie de ses pensées et elle répondit par un grand sourire qui laissa bien vite place à une grimace. Aouch. Sourire n'arrangeait rien à sa migraine. Elle laissa échapper un « Oui » un peu faible. Ce qui n'allait pas n'avait rien à voir avec cette jolie brune dont la tête lui disait vaguement quelque chose. Vaguement. Mais elle n'avait pas la capacité suffisante d'utiliser son cerveau pour retrouver où quand ou comment. Elle était très physionomiste, sauf en cas de début de migraine. Désolée, je t’avais pas vu, y’a pas un chat à part… Le sourire que lui arrache cette phrase en suspend est cette fois-ci un peu plus léger. Voilà. Comme ça, ça tire moins sur le cerveau, et c'est supportable. Yavait personne à part elles deux, apparemment. Les gens humains dormaient encore. Et vu que c'était le weekend, elles n'avaient pas la chance de croiser des gens dans un état tout à faire respectable allant au travail et qui pourraient les regarder de haut. Non, le dimanche les préservait de ça. Y’a pas de bus je crois. Ça fait un moment que je suis là… Bref, j’en ai pas vu passer. Et Imogen hocha doucement la tête. Lorsque le message arriva finalement au cerveau, elle ne prit même pas la peine de jurer. Non. Ça ne valait pas le coup. Elle aurait pu repartir tout de suite du coup. Continuer de marcher, pieds nus, sur le bitume... Mais en fait, elle ne se sentait pas de trouver une autre solution que le bus. Elle avait opté pour le bus. Elle voulait un bus. Et elle ne bougea pas vraiment d'où elle était.

Ah salut. Je t’avais pas reconnu. Bah voilà. C'était bien ce qu'elle disait. Elle connaissait ce visage. Bon. Elle était pas plus avancée de où, quand ou comment, mais apparemment l'autre le savait. Pas une grande amie à elle, en tout cas. Ses amis lui sautaient toujours au cou quand ils la retrouvaient. A moins que ce fut elle qui sautait au cou des gens. Peut-être aussi... On a été dans le même lycée, avant. En fait. Enfin voilà, je viens de m’en rendre compte. Malgré les douleurs capillaire que cela pouvait causer, Imogen ne put s'empêcher d'ouvrir les yeux un peu plus grand. Le lycée. Cette belle époque. « Ooooooooh... Ouiiiiiii... La brune mignonne, avec la blonde là. Oui. En effet. Salut. » Oui, ça lui revenait. Des gens qui connaissaient Chris. Tout le monde connaissait l'autre Grayson en même temps. Alors non, définitivement, ce n'était pas une grande amie à elle. Mais Imogen n'était pas trop du genre à ne pas aimer les gens. Et quand on ne l'appréciait pas, elle se contentait de s'en foutre. Et elles étaient maintenant dans la même galère, sans bus, avec de toute évidence une soirée fatigante dans les jambes et un foutu brouillard dans le crane. « J'espère que je t'ai pas trop écrasé les jambes. » Et elle s'étira avant d'aller s'installer sur le banc à côté de... What's-her-name. Elle évita de se laisser tomber comme une grosse loque et étira ses jambes à son tour, regardant ses pieds nus qui méritaient vraiment un bon bain. Oui, non, elle n'allait pas marcher comme ça jusqu'à chez elle. « Bon... Pas de bus. T'as une solution miracle par hasard? Et quand je dis miracle, c'est une solution qui n'implique pas de marcher d'ici à chez moi. Sachant que je sais pas où est ici, ni où est... Ah si, je sais où est chez moi. Quand même. » Elle avait un peu de mal à mettre son propre cerveau à contribution alors elle vérifiait que celui d'autrui ne marchait pas mieux. « Et c'est quoi ton prénom déjà? » Parce que si elle exploitait les capacités cérébrales d'autrui, la moindre des politesse était de savoir qui cet autrui était.
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MessageSujet: Re: Walk of shame ◊ Imogen   Walk of shame ◊ Imogen Icon_minitimeSam 16 Avr - 21:46

Vainement, je tentais de me souvenir quand ça avait vraiment basculé, quand est-ce que j'étais passée de pompette, a véritablement sous l'emprise de l'alcool. Déjà, cette sorte de trou noir en disait déjà assez long sur mon état. Je me sentais vaseuse, fatiguée comme si je n'avais pas dormi pendant une semaine, et incapable d'aligner des pensées cohérentes, et surtout saines d'esprit. Est ce que ça valait le coup d'en arriver à ce stade, juste pour quelques heures de bien être ? Je n'avais jamais réussi à répondre à cette question, et c'était pour ça, sans aucun doute, que je me laissais aller à ces plaisirs à chaque fois que ça allait trop loin. C'était une loi, un principe universel, et personne n'y échappait. En tout cas, pas la camarade de fortune qui se laissa aller à mes côtés. Forcer la réflexion pour chercher une raison plausible et valable, quant à mon antipathie à son égard, était par principe compliqué, encore pire lorsqu'on était une ivrogne avec des yeux de panda, à cause d'un mascara, accompagné d'une ombre à paupières bien dilué. Toutefois la raison pour laquelle Tamsin ne pouvait pas se la piffrer a l'épique était clair : Chris, dont le mariage avec lui était prévu depuis sa naissance. Il y avait cependant cette fille au beau milieu de ce tableau idyllique, et comme toute bonne meilleure amie que j'étais, je ne pouvais pas accepter ça. Cette dernière conclusion le laissa interdite, parce que j'étais loin de cette ado que j'étais et qui a ai été mon enveloppe pendant un temps. J'allais plus loin en me demandant si la brune avait déjà chercher à me faire des coups bas s'était moquée, où avait simplement critiqué Gallagher, cette fille qu'on ne sait jamais vraiment si on doit l'aduler ou la détester. En même temps, c'était difficile, il y avait beaucoup d'élèves dans ce cas là. Le seul gros problème de cette nana, c'était d'être l'amie de Chris. Quant à moi, ma seule véritable amie, malgré quelques copines de classe, c'était Tam. Ca paraissait logique tout à coup que je n'allais pas tout risquer pour la perdre, et que ma loyauté était plus importante, qu'une quelconque objectivité, vis à vis de la brune. Suivre Tamsin, persuadée qu'elle était persécutée devenait l'option la plus convenable pour sceller notre amitié, et ainsi qu'elle m'aime encore plus.

Notre amitié avait traversé l'épreuve du temps, avait évolué aussi, et heureusement, nous aussi. Par dépit, et aussi parce que nous nous retrouvions dans la même position, l'ancienne élève avait en cet instant toute ma sympathie. Elle devenait ce soutien inattendue, comme les films dans lesquels je jouais, ce personnage qui débarquait au bon moment pour sauver le héros d'une situation embarrassante. Elle allait trouver la solution que j'attendais, ce signe improbable, pour quitter cet état de lenteur latente, et comme ça, rejoindre nos pénates.

- On était pas dans la même classe, lui appris-je, après avoir souris à cause de sa remarque. Les compliments, ça faisait toujours plaisir. Je me souviens même que je t'aimais pas trop. Désolée. Ça partait d'une bonne attention pour de vrai, du moins dans ma tête, ça avait l'air. C'était simplement les effets de l'alcool qui m'aidait à faire cette confession surprise. Par contre, j'ai oublié ton nom. Je n'étais pas loin de retrouver, mais sûrement avec un esprit plus clair, ce qui était grandement compromis pour l'instant.

La suite du scénario, ce n'était pas vraiment ce que j'avais prévu. Comme moi, elle me voyait comme la petite fée Clochette, simplement ici pour trouver une solution, et inversement. Aucune de nous n'avait  de poudre de fée dans son fourre-tout. Il y avait deux options : le miracle que chacune attendait, et qui s'amenuisait de minute en minute, soit œuvrer, pour le produire. Je n'étais pas tout à fait disposée à me mettre à l'ouvrage...

- C'est Cara. Révéler mon identité, ça restait dans mes cordes. Bon. Ensuite. C'est où chez toi ? M'incruster chez elle ne faisait définitivement pas parti de mes plans de départ, mais elle venait plus ou moins de faire la proposition, et puis... Bref. Ca apparaissait comme une explication largement suffisante. Je ne savais pas si connaître la distance entre le point A et le point B allait nous aider, mais c'était déjà un bon loin de départ. En vrai je pourrais appeler un taxi, je passai une main sur mon visage, grommelante, et fermai les yeux. Payer la course ce n'était pas un problème, je ne savais pas pourquoi je n'y avais pas pensé avant. Peut être parce que j'étais incapable de taper un numéro de téléphone sur mon portable. Je me sentais même maintenant très conne de ne pas avoir eu cette idée plus tôt, qui restait quand même la plus simple et la plus efficace. Non il fallait juste croire que j'aimais faire profiter aux passants de ma splendeur pathétique, et des aléas qui allaient avec. Mon état d'alerte étant ce qu'il était, j'oubliais momentanément que si je voulais un taxi, il fallait dans un premier temps le commander. Hé ho, on ne peut pas penser à tout à la fois. Et toi, pourquoi t'es là ? Enfin, t'es allée faire la fête où pour réussir à te traîner jusque ici un dimanche matin ?

Plus que jamais j'avais envie de de dormir. D'une bonne douche, peut être aussi. D'une furieuse envie de pain au chocolat, accompagné d'un café bien chaud. Mais des heures de sommeil en plus sûrement en premier.

- Rappelle moi en tout cas de pas faire la bringue avec toi. Il faut que quelqu'un te dise que tu as vraiment une sale tête. Et ce quelqu'un, c'était moi. Elle avait pas dû y aller de main morte sur la boisson pendant sa soirée. Je crois que j'ai pas envie de voir la mienne, dis-je, en prenant les devants, parce que ça ne devait pas franchement être bien mieux. Peut-être alors que la solution, c'était de faire la fête ensemble. T'as appelé le taxi ? J'avais déjà totalement zappé que c'était sûrement à moi de le faire.
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