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 fab ~ wildest dreams

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Raffaello O. Cassio


Raffaello O. Cassio

messages : 146
dispo pour un rp ? : toujours !
avatar : timothée chalamet
age : 24
occupation : étudiant en histoire de l'art
relationship status : célibataire
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MessageSujet: fab ~ wildest dreams   fab ~ wildest dreams Icon_minitimeSam 24 Déc - 1:02


Fabien Albatross Hepburn
say you'll see me again even if it's just in your wildest dreams

fab ~ wildest dreams 1397919246-evan-peters-3
introduction
«Hi, i’m Fab!» Pas si fabuleux, vraiment, quoique j'ai la chance d'être né aver trios nationalités, ce qui me rend plutôt… unique ? Je ne connais personne d'autre qui est Canadian (jus soli), irish & nordmann (jus sanguinis). Je viens d'Amérique, né dans l'effervescence de l'été montréalais, élevé d'air pur et d'horizons clairs à Vancouver, perdu dans les décadences londonienne et new-yorkaise. My cities, where I belong. Je vis le jour et la nuit, car je rêve constamment, je vis de moments, je saisis tout ce qui passe sous mon nez, chaque opportunité m'apportant plus, me faisant sentir en vie. Oh, baby, baby, it's a wild world. Inutile pour autant de se briser le coeur.

▬ âge : vingt et un ans
▬ nationalité : canadian, irish & nordmann.
▬ métier : étudiant en droit
▬ quartier : haringey
▬ orientation sexuelle : bi
▬ statut : célibataire
▬ groupe : oyster card
▬ avatar : evan peters


en 2005en 2009aujourd'hui
fifteen

À travers la fenêtre, je peux imaginer l'humidité de septembre qui rugit à l'extérieur. Je vois les dernières odeurs de l'été suivre la trace du vent suppliant d'être senties. Une douce brise agite le décor, tout ce qu'elle soulage semblant frissonner d'excitation. Appuyé contre mon pupitre, je me balance au son d'une trame muette, mes jambes tremblant à l'idée de courir jusqu'à un horizon sans retour. Il est là, dans son arrogance, dans sa majestuosité, il ne suffit que d'y courir pour le saisir, enfin. Ma tête se penche plus mon regard devient lourd, plus je sens mes yeux briller à l'idée de ses rêves des plus fous.

"Mr. Hepburn ! Suivez-moi, je vous prie."

Uh-oh, pensé-je avec un sourire innocent. Je me lève, sous les regards tendus ou moqueurs de mes camarades de classe. Le directeur n'interrompt pas un cours sans une excellente justification. D'autant plus, le mouvement désespéré avec lequel mon enseignante dépose ses mains contre ses hanches, ses coudes pointés, devrait m'indiquer la nature sérieuse de l'interruption.

"Dans quel pétrin t'es tu encore retrouvé Albatross?"

Les corridors se suivent, sans que le directeur ne se retourne, sans qu'un simple mot ne me soit adressé. Le silence me fracasse comme le flot érode les rochers au milieu des rivières, indélogeables. Pourtant, je ne sais retenir ce sourire qui germe sur mes lèvres. Un engouement m'étreint, tel que mon corps se débat contre lui-même, que mon coeur frissonne avec excitation. Et comme je m'assois face à ce vieil homme dont la lente pétrification a tari les dernières années. Il tousse un peu, comme pour préparer ses inutiles imprécations.

"Très… très amusant Fabien." Je ris. Il soulève un sourcil. Dubitatif. "Le formulaire d'inscription est un document très sérieux, mentir dessus mène à de lourdes conséquences. N'as-tu pas avisé tes parents que ceux-ci devaient le remplir et pas toi?"

"Mes parents vivent à Vancouver."

"Certes… demeure que ton geste dénote une immaturité déplorante." Je rigole à nouveau. "… Fabien, réalises-tu les conséquences qu'écrire ton deuxième prénom à la place de ton prénom usuel dans ton formulaire a et aurait pu avoir à l'égard de notre institution? Réalises-tu que des dizaines de dossiers scolaires devront être édités et réimprimés de manière à figurer ton nom correctement écrit? Que des enseignants devront gérer l'incompréhension de leurs groupes lorsque ceux-ci t'appelleront dorénavant Fabien, plutôt qu'Albatross? Saisis-tu qu'en t'inscrivant sous un faux nom, notre institution aurait pu avoir à faire à de lourds troubles légaux? Y as-tu seulement réfléchi, voire même songé?" Je retiens mes rires une dernière fois. "FABIEN!!! Rends-toi directement en retenue! Quelle insolence… Tu y passeras le prochain mois, toutes les heures de dîner et tous les samedis matins! Non, mais… Pff. Albatross. Quel prénom ridicule."

J'ouvre la porte face à un corridor plus illuminé que jamais. Wolfgang m'y attend, le dos appuyé contre un mur, le visage purement espiègle.

"On fait l'école buissonnière, « Albatross »?" me suggère-t-il.

"Ça dépend. Cours-tu aussi vite que moi?"

"Ça reste à voir. Come on. On a de la spliff à acheter pour ce soir."

"Pas une seconde à perdre!"


Trop vivent la vie sans vraiment la connaître. Je n'ai que quinze ans, mais je sais que cette personne-là, ne sera jamais moi. Je cours vers l'horizon et personne ni rien ne saura freiner mon élan. Oh, mais nous nous reverrons… dans vos rêves les plus fous.
vingt et un

… la savane d'un vert aveuglant, des flancs de montagnes vieux de millénaires, des rivières et des chutes d'un bleu profond, des étendues d'eau parsemées de flamants roses. Les couleurs de l'Afrique sur lesquelles galopent les gazelles dans de violentes nuées de sable. Puis, d'un élan, le biplan bondit haut dans un bain de nuages clairs. Puis, soudain, il n'existe plus ciel, ni terre. Seulement cet entre-monde inapprivoisable, inatteignable, mais qui pourtant nous appartient l'espace d'un instant.

Puis, une secousse. J'ouvre les yeux. L'avion vient d'atterrir. Le moment n'est que trop familier. Bienvenue à Londres. Welcome to London. Loin des terres orangées de l'Afrique. Les quais de l'aéroport demeurent les mêmes, les gens qui y patientent aussi. Toutefois, ce sont les rêves qui y sont songés qui changent. De jeunes daydreamers qui s'envolent pour la première fois et d'autres qui ne savent plus compter. Le débarquement se fait rapidement, je n'ai avec moi qu'un sac à dos et un sac de voyage en faux cuir brun. Les douanes, elle, prennent une éternité. J'en profite pour mémoriser l'adresse gribouillée à l'encre sur ma main et qui menace de s'effacer plus celle-ci devient moite. Une nouvelle demeure, une nouvelle université, une nouvelle chance peut-être?

Une fois hors de l'aéroport, je bondis dans le premier tube. Un trajet interminable m'attend dans l'Underground. Les tunnels aux lueurs jaunâtres ont quelque chose de glauque, un caractère dont je ne me souvenais pas. Je garde sur moi, je n'ai plus peur du noir. Je repense à ces derniers mois en mer, aux vagues de dix mètres heurtant le catamaran, au tonnerre et aux éclairs qui tentaient d'usurper mon sang froid. Pourtant, braver ces tempêtes ne semblent pas se comparer à l'obscurité londonienne. Et pourtant, je ne voudrais être  nulle part ailleurs en ce moment, qu'ici. Dans cette cité qui est la mienne.

Après plus d'une heure, le vent frais de décembre me caresse les joues. Avec hardiesse, j'avance dans Alexandra Park, guidé par les vestiges d'encre sur ma main droite. Non sans difficulté, j'aperçois finalement, invisible entre deux bâtisses du même genre, ladite maison dans laquelle je rêverai à partir d'aujourd'hui. Par politesse, je cogne quelques coups à la porte, mais personne n'apparait. La maison est vide. Ma main glisse la clef dans la serrure, puis je découvre les lieux. Étroits et légèrement détériorés, mais munis d'un charme purement londonien. Tout ce que je peux me payer maintenant. Ces lieux n'ont pas la gloire de Kensington ou de Cambridge, mais ce sont les miens maintenant. Les marches s'enfilent les unes après les autres sous mes pieds, alors que je gravis les escaliers jusqu'au troisième étage. Je reconnais la chambre que j'ai loué par la lumière du jour qui en jaillit. Je me surprends à sourire. Un grand lit à baldaquins aux drapés diaphanes d'un bleu clair. Qui a donc pu vivre ici avant moi? J'imagine les vies qui y ont été vécues, avant de choir contre le matelas.

Je n'ai jamais vécu à Londres. Je m'appelle Fabien. Fabien Albatross Hepburn. Je le répète. Les rayons traversent la large fenêtre en baie ronde, puis glissent à travers les draps pendus contre le baldaquin et réchauffent mes paupières closes… et je ne préfèrerais être nulle part ailleurs.
douze

"Fabien ! Dépêches-toi, nous partons bientôt."

"Sois prêt dans cinq minutes Fabien !"

"Fabien ! Nous sommes prêts à partir."

"Fabien !"

"Fabien !"

"J'arrive !"


Avec rapidité, je dévore les dernières lignes du chapitre, puis catapulte le bouquin contre la table de chevet. Mes parents s'énervent sous le cadre de la porte comme je m'élance à leur poursuite.

"La limousine nous attend depuis déjà dix minutes Fabien ! Franchement… Apprends à te préparer plus rapidement, c'est honteux !"

Je me tais, tel on m'a appris à le faire. La descente de l'ascenseur dure une éternité, d'autres résidents de l'hôtel s'y glissant aux étages les moins opportuns. Je devine une perle de sueur contre la tempe de mon père, une hésitation dans le regard de ma mère. Néanmoins, comme nous atterrissons au rez-de-chaussé, la limousine zaine patiente toujours pour notre arrivée. Nous montons la bête, mes parents étant accueillis par leurs partenaires d'affaires, ainsi que des flutes de champagne. Je me contente de sourire et de paraître poli.

Plus tard, le véhicule se cabre devant l'édifice où a lieu le banquet. Un autre ascenseur nous permet de graviter jusqu'au cieux. Le penthouse resplendit, les baies vitrées filtrant la lumière du firmament à travers l'immense pièce. C'est une soirée pour rois et princes, les valets valsant entre les tables munis de plateaux couverts d'amuse-gueules succulents ou de flûtes en éruption. Les hommes et les femmes dansent dans une démesure contrôlée, appropriée pour l'événement, le plaisir ne dépassant pas le degré de sophistication. Immédiatement, une table m'est indiquée, autour de laquelle d'autres pré-adolescents s'esclaffent. J'y prends place, je découvre les manigances qui s'y trament. Nous attrapons toutes les flûtes abandonnées et écoulons leur contenu. Rapidement, notre turpitude nous plonge dans une ivresse qui nous est toujours méconnue. Nous dansons sur la piste, sous des jets de lumière, les adultes trop distraits par des décolletés plongeants ou des chiffres d'affaire ahurissants pour se rappeler que nous existons. Et quand nous sautillons, c'est comme si nous ne faisons plus qu'un avec les étoiles, plus qu'un avec la nuit d'ébène. Une fois les douze coups de minuit sonné, c'est l'anarchie nocturne qui devient reine et nous nous en élisons les valets, nous promettant de semer sa douce discorde. Inspirés par l'idée d'un cambriolage, nous distrayons des employés, pendant que l'un d'entre nous saisi une bouteille de champagne. Nous nous enfuyons aux étages inférieurs, dans lesquels l'un d'entre nous loge pendant ce périple à Londres. Le plafond de la suite s'illumine et est véhément heurté par le bouchon de la bouteille qui vient d'exploser selon son propre gré. Nous sommes hilares ou saouls. Sur un divan, je prends place à côté de cette fille d'un an mon aînée qui me fait de l'oeil depuis le début de la soirée. Je blague, elle rigole. Nous nous embrassons. L'excitation nous prend et notre embrassade semble interminable.

Quelques minutes plus tard, un garçon se plaint que notre petit groupe a tari la bouteille, proposant de tenter de forcer le mini-bar de l'une des chambres. Je bondis sur l'occasion.

Je veux que cette soirée demeure à jamais sans fin.

Dans la chambre, nos mains se chamaillent dans notre tentative de décadenasser ledit minibar. Nos doigts s'effleurent, se touchent, se saisissent. Mon regard croise celui du garçon. Nous nous embrassons. Nous rigolons bêtement, comme le minibar s'ouvre. J'attrape les bouteilles miniatures au hasard et retourne dans le salon de la suite, où m'attends ma première conquête. Elle et moi se partagent un rhum trop épicé tout en retournant à notre embrassade. Du coin de l'oeil, je cligne de celui-ci à mon compagnon de méfaits, lequel me renvoie mon geste.

Les nuits de Londres sont indescriptibles, insaisissables. Je voudrais demeurer sous ce firmament à jamais. À jamais.



─ pseudo/prénom : albatross (chris) ─ âge : 20 ans Very Happy ─ fréquence de connexion : 5/7 ─ comment avez-vous découvert ticket to ride et qu'en pensez-vous ? TTR is home fab ~ wildest dreams 424623794 ─ inventé ou pévario ? inventé 'course ─ code : OK by moi-même fab ~ wildest dreams 907793 ─ crédits : shiya


Dernière édition par Fabien A. Hepburn le Ven 27 Jan - 21:18, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: fab ~ wildest dreams   fab ~ wildest dreams Icon_minitimeSam 24 Déc - 12:34

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Chuck Sheffields


Chuck Sheffields

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MessageSujet: Re: fab ~ wildest dreams   fab ~ wildest dreams Icon_minitimeLun 2 Jan - 9:35

J'aime toujours autant te lire, c'est un vrai plaisir et évidemment, je te valide fab ~ wildest dreams 907793 fab ~ wildest dreams 424623794 fab ~ wildest dreams 424623794 fab ~ wildest dreams 424623794
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MessageSujet: Re: fab ~ wildest dreams   fab ~ wildest dreams Icon_minitime

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