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Tag poissonrouge sur Ticket To Ride 11syy50Sujet: JAYA + Baby really hurt me. Crying in the taxi.
Jaya Poddar

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Rechercher dans: FICHES SEPTEMBRE 2017   Tag poissonrouge sur Ticket To Ride Icon_minipostSujet: JAYA + Baby really hurt me. Crying in the taxi.    Tag poissonrouge sur Ticket To Ride Icon_minitimeVen 12 Mai - 16:20
JAYA PODDAR
Tag poissonrouge sur Ticket To Ride CwiDgsN
résumé
Née à Londres de parents Indiens, elle a grandit dans la banlieue Londonienne. Elle a perdu son père au début de sa dernière année de lycée. Ce dernier était prof à l'université de South Bank. Sa mère est restée pendant longtemps femme au foyer avant de reprendre son travail de journaliste. Jaya a étudié la langue anglaise ainsi que la littérature américaine à Oxford. Elle a tendance à craquer pour les mauvais garçons et a d'ailleurs souvent enchaîné les peines de cœurs. Depuis la fin du lycée elle est en colocation avec Gabrielle Grayson, sa meilleure amie. Elles étaient ensemble à Oxford et aujourd'hui elles sont ensemble à Londres. Pour Jaya, Gabrielle est bien plus qu'une amie, elle fait partie de sa famille. Après son diplôme à Oxford, Jaya s'est trouvée un poste d'enseignante d'anglais dans son ancien lycée à Holland Park. Elle y est très appréciée aussi bien par ses collègues que par ses élèves. Plutôt malheureuse en amour, elle s'est pendant longtemps concentrée sur son travail. Mais dernièrement elle se remet dans le bain, se refusant de finir vieille et seule.


quick info
▬ âge : Née un 29 Avril 1986 (31 ans en 2017, 23/24 ans en 2010, 19/20 ans en 2006)
▬ nationalité :  Britannique. Indienne.
▬ métier : Professeure d'anglais à Holland Park.
▬ habite à : Chiswick, en colocation (2017/2010) ; Oxford, en colocation (2006)  
▬ orientation sexuelle : Bisexuelle.
▬ statut : Célibataire.
▬ groupe : Oyster card
▬ avatar : Priyanka Chopra

en 2006en 2010aujourd'hui
« Je t'avais dit que cette maison serait parfaite. » Lâcha t-elle alors que Gabrielle poussait laborieusement le canapé dans ce qui serait leur salon. « Un peu plus à gauche. » ajouta t-elle un sourire taquin collé aux lèvres, alors qu'elle passait derrière la blonde tout en ouvrant une canette de bière. Elle avait choisit cette maison toute seule, puisque Gabrielle semblait allergique à tout ce qui touchait au rôle d'adulte. Celle-ci n'avait eu qu'a contacter ses parents, afin qu'ils aident, tout comme la mère de Jaya, au financement de cette grande maison. La jeune indo-anglaise c'était occupée du reste : visites, paperasses, déménageurs, billets de train pour rentrer sur Londres et le tour était joué. Il n'y avait plus qu'à vider les cartons et remonter quelques meubles, et pour ça il suffisait de quelques coups de fil pour réunir leur bande de pote, qui serait ravis de venir aider contre quelques bières et de la pizza froide. Elle s'arrêta quelques secondes devant la fenêtre, observant la vue sur Chiswick, avant de se retourner vers Gabrielle qui c'était déjà laissée tomber sur le canapé. « T'es tellement faible. » soupira t-elle avant de pouffer de rire et de tendre une bière à la blonde.

Le nez dans les corrections de copies, assise par terre aux pieds de la table basse, une canette de Redbull à sa droite, deux feutres rouge à sa gauche et des restes de bouffe mexicaine non-loin : la soirée avait été longue. Très longue, et Jaya c'était lamentablement endormie sur la fiche d'examen d'un certain Stephen, qui n'avait visiblement pas brillé à en jurer par les vilaines marques rouges qui recouvraient la première partie de sa copie. Elle fut réveillée par la porte d'entrée de qui c'était refermée bruyamment derrière ce qui semblait être sa colocataire. Et à entendre les gloussements de cette dernière, elle n'était pas seule. Jaya échappa un soupire détachant le chignon bâclé qui retenait ses longues mèche brune, avant d'attraper la canette de Redbull pour en prendre une gorgée. Elle grimaça en sentant les bulles de cette boisson lui picoter la gorge alors que Gabrielle entraînait sa petite amie vers la cuisine, limite à reculons tant elle semblait incapable de détacher ses yeux de cette fille. Levant les yeux au ciel en voyant ça, elle reposa bruyamment sa canette sur la table basse comme pour indiquer à sa colocataire qu'elle n'était pas seule. Les gloussements se stoppèrent, un instant, remplacés par des chuchotements tout sauf discrets. Ça l'agaçait, c'était rien de le dire. Elle qui avait presque tiré un trait sur sa vie amoureuse, qui se plongeait corps et âme dans son travail comme dans l'espoir d'oublier ses rêves prince charmant, voilà qu'elle avait sous le nez le petit couple parfait et une Gabrielle heureuse et terriblement amoureuse. Alors oui, une part d'elle était contente de voir sa meilleure amie aussi épanouie, mais une autre ne pouvait s'empêcher de détester ces séances de roulage de pelle sur le canapé, ou ces longues heures qu'elle pouvait passer au téléphone avec elle. C'était tout simplement trop, ça l’écœurait presque et lui rappelait combien elle était seule.
« Comment dire …. disons que tant que tu continueras de confondre 'your' avec la contraction de 'you are', t'auras jamais plus qu'un D. » Dit-elle un joli sourire collé aux lèvres. Le lycéen récupéra sa copie un brin boudeur, alors qu'elle ajoutait. « Mais je crois en toi, je suis sûr que tu maîtriseras ce petit point de grammaire bientôt... ça et les S à la troisième personne aussi. Dès que t'auras compris tout ça, tu pourras venir réclamer une augmentation. D+ ou qui sait... C, ou C- ! » D, c'était généreux, surtout pour une copie bourrée de fautes comme celle là. Et elle aimait à croire que c'était pour ça que ses étudiants l'appréciaient. Sévère mais pas trop. La prof qui n'est pas là pour donner des mauvaises notes, mais plutôt là pour encourager et aider les étudiants à s'améliorer. Si avec les premières années il lui arrivait encore de faire des cours de grammaire pure et dure, voir même des dictées pour les classes les plus en difficulté, le reste du temps elle enseignait plutôt la littérature. Spécialisée dans la littérature américaine, mais forcée d'enseigner Shakespeare, Twain, ou encore Orwell, bref, tout ce qui était au programme de l'école. Elle était appréciée aussi bien par ses élèves que par ses collègues, sans totalement savoir pourquoi. Mais elle n'allait pas s'en plaindre, loin de là. S'entendre bien avec, à peu près, tout le monde, ne pas se faire insulter en classe, avoir des collègues avec lesquels manger ou sortir après une longue journée de cours : c'était le paradis.


« Jaya ! JAYA ! C'est toi qui as pris mes escarpins rouges ? » Des cris venant de l'entrée et la jeune femme fronça machinalement les sourcils alors qu'elle se réveillait difficilement. Escarpins rouge, un samedi matin, aussi tôt ? Elle échappa un court soupire, se tirant hors de sa couette pour venir chercher à tâtons les fameuses chaussures qu'elle avait dû laisser quelques part aux pieds de son lit. Elle mit la main dessus alors qu'en bas Gabrielle s'impatientait, criant un peu plus fort, histoire de réveiller aussi les voisins. Poussant la porte de sa chambre pour se planter en haut des escaliers, les fameux escarpins à la main, Jaya esquissa un petit sourire alors que les prunelles bleu de Gabrielle s'illuminaient à la vu de ces chaussures. Jaya les avait portés la veille pour sortir. Un vendredi soir entre collègue, pour fêter la fin d'une longue semaine d'inspection. Quelques bières de trop, et très vite elle avait regretté ce choix de chaussure. Et ce matin, Gabrielle le lui faisait regretter une seconde fois. Mais elle avait l'habitude. Jamais, depuis qu'elle connaissait la blonde, elle n'avait pu dormir plus longtemps qu'elle. Parce qu'une fois que Gabrielle était levée elle avait toujours besoin d'aide. Que ce soit pour trouver ses clefs, pour trouver les filtres à café, ou comme ce matin, pour trouver ses chaussures. Mais Jaya ne changerait de colocataire pour rien au monde, et ce même si parfois elle ne serait pas contre quelques heures de sommeil en plus et un peu moins de bordel dans les parties communes de la maison.
« Jaya... » les yeux rougis par les larmes, un mouchoir à la main, Madame Poddar était installée dans le canapé du salon alors que sa fille poussait tout juste la porte d'entrée. Cette dernière avait passé une super journée au lycée. Sa dernière année avait commencé il y avait quelques jours de ça, elle aimait sa classe ainsi que la plupart de ses profs et parlait déjà de postuler pour Oxford avec sa meilleure amie. C'était donc souriante qu'elle avait ouvert la porte d'entrée, avant qu'elle ne croise le regard de sa mère. « Jaya... il faut qu'on parle. » avait-elle dit entre deux sanglots, avec ce fort accent indien qui ne l'avait jamais quitté, et ce bien qu'elle vive ici depuis longtemps. Inquiète l'adolescente l'avait très vite rejoint dans le salon, avant de laisser tomber lourdement son sac sur le sol. Un appel en début d'après-midi, quelques mots, des excuses, des condoléances puis plus rien. Monsieur Poddar ne rentrerait pas de son voyage à Malegaon, en Inde. Spécialiste de la langue Ourdou, il s'y était rendu dans le cadre d'une grande conférence, mais en chemin pour cette dernière, en passant près d'une mosquée, sa voiture avait été violemment touchée par une explosion. On recensait pour l'instant une trentaine de mort, dont un unique ressortissant anglais : Monsieur Poddar. Il laissait derrière lui une femme et une adolescente, toutes deux brisées. Ce soir là, pour la première fois, Jaya n'avait pas fait ses devoirs, elle n'était pas non plus descendue pour manger, puisque de toute façon personne n'avait prit la peine de cuisiner. Fille unique, elle avait toujours été très proche de son père. Homme de lettre, enseignant à l'université de South Bank il avait quitté son Inde natale pour venir faire ses études à l'University College of London et il était très vite tombé amoureux, aussi bien de Londres que d'une jeune femme. Elle aussi Indienne, fille d'un riche industriel de Mumbai, elle était également venue étudier dans la capitale anglaise. Coup de foudre, mariage, puis naissance de leur petite fille chérie, bref, un vrai conte de fée aux yeux de Jaya.

Une petite voix lointaine, qui venait troubler la musique qu'elle écoutait, puis des bruits de pas dans l'escalier. La jeune femme retirait l'un de ses écouteurs, levant la tête de ses bouquins pour demander à sa mère de répéter. Cette dernière poussait déjà la porte de la chambre de sa fille, une enveloppe à la main. « T'as du courrier. » dit-elle calmement en tendant la précieuse lettre à la jeune femme. Le tampon sur cette dernière ne laissait aucun doute : C'était Oxford, et l'espace d'un instant Jaya s'arrêta de respirer, se redressant dans sa chaise de bureau. Elle avait travaillé dur pour en arriver là, elle avait longuement attendu ce courrier et pourtant, maintenant qu'elle l'avait entre les mains elle n'arrivait pas à l'ouvrir. Et si c'était une lettre de refus ? Qu'en penserait son père de là haut ? Ou pire si elle était acceptée mais que Gabrielle, elle ne l'était pas ? Elle redoutait ce qui allait être un nouveau bouleversement dans sa vie. « Si tu ne l'ouvres pas, je l'ouvre. » lança sa mère, d'un air faussement menaçant, avant de venir s’installer sur le lit de sa fille, visiblement impatiente de voir ce que contenait la lettre. Et après une profonde inspiration l'adolescente se lança, déchirant l'enveloppe avant de lire à voix haute cette fameuse lettre. Sa mère se mit presque aussitôt à pleurer en entendant les premiers mots, alors que Jaya semblait rester de marbre, une boule se formant dans son ventre : il allait lui falloir des A de partout, ou presque, elle ne savait même pas si Gaby avait été accepté ou non.... autant dire que dans l'incertitude elle n'arrivait pas vraiment à se réjouir de cette nouvelle. Pourtant c'était une très bonne nouvelle, la première depuis de longs mois.

« Rundi ka bacha !  » pesta t-elle en balançant son téléphone sur le petit canapé du salon. Il lui avait encore posé un lapin, c'était la troisième fois cette semaine, à croire qu'il ne voulait simplement pas la voir, elle qui pourtant c'était déjà bien trop attaché à lui. Un bel étudiant d'Oxford qu'elle avait rencontré lors d'une soirée étudiante. Un coureur de jupon, avec une sale réputation, et pourtant elle s'était laissée charmer et sortait officiellement avec lui depuis déjà trois mois. Une relation qui avait plus de bas que de hauts, mais ça Jaya refusait de l'admettre. Trois mois qu'elle souffrait, qu'elle passait des rires aux larmes à cause de ce crétin. Et pourtant elle s’obstinait à rester avec lui, se convainquant qu'il était le bon, qu'il était fait pour elle, alors que tout le monde savait qu'il la trompait deux fois par semaine.

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─ pseudo/prénom : smmg/Marie. ─ âge : I don't know about you, but I'm feeling 22... 23.  Tag poissonrouge sur Ticket To Ride 590257  ─ fréquence de connexion : aussi souvent que possible  Tag poissonrouge sur Ticket To Ride 4250671666 .  ─ comment avez-vous découvert ticket to ride et qu'en pensez-vous ? J'en avais déjà entendu parler mais je sais plus comment je suis tombée dessus.  evanouissement #Poissonrouge. ─ inventé ou pévario ? pévario de Gabrielle Grayson, la magnifique. Tag poissonrouge sur Ticket To Ride 1458291079   ─ code : patrick l'étoile. ─ crédits : avatar smmg, gif tumblr.
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