Éclairs de génie (ou pas :arrow:)

« Wyla pousse-toi ! » Je fronce les sourcils et secoue la tête. « Mais je ne vois pas, pousse-toi ! » Je secoue la tête une nouvelle fois et lui tire la langue. C’est ma place, je ne vais pas bouger pour qu’elle se mette devant moi. On dit toujours que les petits doivent se mettre devant. Puis Lucy connait déjà les histoires de maman et connait par cœur les photos qu’elle nous montre. C’est à mon tour. Maman nous lance un regard noir et Lucy, qui était encore en train de se plaindre, finit par se taire. Maman commence à raconter comment elle a rencontré papa et comment ils se sont mariés tout en montrant les nombreuses photos qu’elle a rassemblées dans un album. Je m’émerveille comme toujours devant celle de papa dans sa blouse d’hôpital, celle qui a donné envie à chaque enfant de cette famille de suivre sa trace et de devenir un médecin. Les photos défilent et comme d’habitude, j’éclate de rire devant notre photo de famille où tout le monde est roux sauf maman. J’ai toujours été fière de mes cheveux, surtout quand on m’a dit que c’était un héritage de papa, celui que je n’ai jamais connu. Molly, Lucy et Melvin commencent à ajouter leurs anecdotes, celles que maman n’a pas eu le temps d’immortaliser.


« Tu vas perdre ! » J’éclate de rire et appuie comme une folle sur ma manette. Mario fonce sur l’écran, dépassant es premiers, ceux qui étaient inlassablement devant moi depuis le début de la course. Je commence à chantonner Queen tout en finissant la course avec une victoire à la clé. Je lâche ma manette sur la table basse et danse tandis que Danny rage et se met à m’insulter copieusement. Je secoue la tête avec mon meilleur judging-you regard. Mon regard se pose sur l’horloge sur le mur. Je me lève précipitamment et ramasse mes affaires. « Je n’avais pas vu l’heure, je vais me faire tuer par Maman ! Bye Danny et je reviendrai pour ta revanche ! » Je l’abandonne sans qu’il est le temps de dire un mot. Je récupère mon vélo et prends le chemin de la maison et espère que je n’aurai pas trop de retard. Personne ne m’attend dans l’entrée, c’est bon signe. Je pose mon sac dans un coin et rejoins la cuisine où tout le monde s’y trouve. Je grimace légèrement avant de me précipiter vers Maman pour l’embrasser et m’excuser. « Tu étais où ? » « Je suis désolée, j’étais chez Danny, on s’est accordé une petite pause après avoir bien travaillé et je n’ai pas vu l’heure. » Elle me lance un regard noir. « Je ne veux pas que ça arrive encore une fois, d’accord ? » J’acquiesce, trouvant m’en être bien sortie mais Molly s’en mêle. « C’est ton copain ? » Je lève les yeux au ciel. « Arrête de raconter n’importe quoi. » « Alors pourquoi tu vas tout le temps chez lui ? » « Pour travailler mais tu n’as pas l’air de connaitre ce mot. » Elle me pousse et je réplique. La cuisine devient soudainement très bruyante et nous sommes séparées par Maman, Lucy et Melvin. Celui-ci m’entraine sans un mot dans ma chambre pour que je me calme avant le diner.


« Wyla, tu fous quoi ça va commencer ! » Je soupire et fixe l’enveloppe que j’ai dans les mains. Mon avenir se joue sur cette réponse et Mike me fait chier pour que je ne rate pas le début du match. « Wylaaaaaa ! Si tu ne te dépêches pas, je pars sans toi ! » Je grogne et me mords la lèvre. « Laisse-moi deux minutes, je ne retrouve plus mon portefeuille ! » J’ouvre l’enveloppe et parcours la lettre des yeux. Un sourire apparait sur mon visage et au fur et à mesure des lignes, il s’élargit. Je suis prise à Cambridge. Je vais pouvoir étudier la médecine comme tout le monde. On aurait pu croire, qu’étant la dernière, j’aurai choisi une autre filière mais je voulais rendre papa fière de moi, prouver aux autres que j’étais aussi capable de le faire. « Bon, tu l’as trouvé ? » Je grogne une nouvelle fois et balance la lettre dans mon sac. J’attache mes cheveux et laisse un mot à maman pour lui dire que je vais voir le match de l’Ecosse avec Mike. Je pose mon stylo et rejoins mon ami dans l’entrée. « C’est bon, je suis là. Tu n’avais pas besoin de hurler quinze fois mon nom. » Je lève les yeux au ciel. « Tout le monde nous attend et on va juste voir un match, pas besoin de faire ta fille. » « Je suis une fille idiot ! Et je devais le récupérer avant de partir. » J’ouvre la porte. « Allez on y va ! Et je te rappelle que tu me dois toujours deux bières. »


Je sors de ma chambre pour récupérer ma dose de café qui sera nécessaire vu la nuit de révision qui m’attend. Je m’arrête dans le salon en poussant un soupir. « Oh non ! Encore ? » La scène qui se déroule devant moi est un vrai cliché sauf que c’est mon frère à l’origine de tout ça et non une fille comme on aurait pu le croire. Le Journal de Bridget Jones est diffusé à la télé. Tandis que Renée Zellweger se plaint encore une fois de son manque de chance en amour devant Colin Firth – on se demande bien pourquoi – Melvin est emmitouflé sous une énorme couverture, un pot de glace à la main. Je lève les yeux au ciel et passe une main dans mes cheveux. Je m’installe à côté de lui un instant pour lui piquer son pot de glace. Il s’insurge pendant que je lui tire la langue. Melvin le regarde tellement que je commence à connaitre le film par cœur. La fin arrive et mon frère ne peut s’empêcher de verser comme à son habitude une petite larme. Je le frappe sur l’épaule et grimace. « Il faut vraiment que tu commences à regarder d’autres films que ces trucs-là. » Je désigne les films à l’eau de rose qui jonchent la table basse. « Ce n’est pas comme ça que tu vas te trouver une fille et il ne faut pas s’étonner que tout le monde te croit gay. » Je prends une nouvelle cuillère de glace avant d’abandonner l’idée d’en manger plus. C’est vite écœurant. Je me relève et regarde autour de moi. « D’ailleurs, il est où ton copain ? » Je ricane et quitte la pièce avant qu’il ne décide de répliquer. Melvin et Aeden ont vraiment des goûts de fille en ce qui concerne les films malheureusement pour moi.

→ Ton heure de gloire est enfin arrivée, un producteur de cinéma vient de te remarquer dans la rue et te propose de devenir la star de son nouveau film. Que lui dis-tu ? Réponse ici.

→ Une pauvre fille en pleurs chante All by myself avec son cornet de glace à la vanille en plein de milieu de la rue retournant tous les regards sur son passage, y compris le tien. Ta réaction ? Réponse ici.

→ Ton(ta) cousin(e) t'avoue sous l'emprise de l'alcool son attirance pour toi, et tente de t'embrasser. Premières impressions à chaud ? Réactions à froid ? Réponse ici.

→ Ton idée du parfait samedi soir : une soirée arrosée au Carling à Oxford, une nuit de folie au Fez Club de Cambridge, une sortie au théâtre de Londres ou une soirée geek avec plat commandé et partie de jeux vidéos avec tes meilleurs potes ? Réponse ici.

→ T'es au confessionnal, tu peux avouer ta pire faute, ou encore un secret particulièrement pesant que tu n'aimerais pas voir révélé. Que dis-tu au père Patrick pour te soulager la conscience ? Réponse ici.

→ Le père Patrick était en fait un vrai sociopathe fan de Pretty Little Liars, et t'envoie un sms anonyme où il vous demande de choisir entre un secret révélé qui pourrait anéantir ta réputation ou briser ta famille, et de voler la bague de fiançailles Cartier d'un de vos amis. Après mûre réflexion, qu'est-ce que tu choisis ? Réponse ici.

→ C'est le mec (la fille) de tes rêves, tu en es persuadé(e) et pourtant, celui(celle)-ci est en couple avec quelqu'un d'autre. Tu te la joues résigné(e), stratégique, ou éploré(e) ? On veut les détails ! Réponse ici.

→ Dans dix ans, je me vois bien ouvrir un resto spécialité moules frites avec Camille Jules Martin, marié, six gosses et à l'origine d'une toute nouvelle sauce roquefort-épinards et toi, des projets pour l'avenir ? Réponse ici.

→ Et enfin, honnêtement, entre truth ou dare, qu'est-ce que tu préfères ? (oui ça rime !) Réponse ici.

→ En pleine soirée baby-sitting, l'adorable petite fille aux cheveux blonds que vous gardez s'installe sur vos genoux et vous demande, d'un air suppliant : « Moi plus tard, je veux être la Reine d'Angleterre. Papa m'a dit que pour pouvoir le faire, il fallait aller à l'université. Mais il a dit aussi qu'il fallait choisir entre Oxford et Cambridge, parce que ce sont elles les meilleures d'Angleterre. A ton avis, il vaut mieux apprendre à devenir Reine à Oxford, ou à Cambridge ? » Réponse ici.

→ Après avoir écouté votre argumentaire, elle s'interrompt une seconde et fronce étrangement le nez. « Mais, au fait, qu'est-ce que c'est, le Judging Cambridge Club ? » Réponse ici.

→ « Aaaah, d'accord. Je comprends mieux. Et les TroubleMakers, alors ? C'est la même chose ?» Réponse ici.

→ « C'est bien compliqué tout ça. Mais alors, si je choisis Cambridge et que finalement je préfère Oxford, j'ai le droit de changer en cours de route ? » Réponse ici.

→ « Hm... Bon. Ca m'avance pas beaucoup. Mais en même temps, j'ai le temps. »