you look like you've seen a ghost (arthur)

Will est classy. Enfin quelque fois. Bon la plupart du temps c'est pour se donner un genre, qu'il perd presque instantanément quand il a beaucoup trop bu, mais détail. Will sort d'un photoshoot pour une marque luxueuse britannique, c'est donc tout naturellement qu'il a décidé d'accompagner ses collègues canons et bien fringués dans un piano bar qui sert bien évidemment tout ce qu'un pub normal peut servir. L'ambiance est bonne, le rhum aussi, et très vite William se sent très à l'aise. Presque aussi à l'aise qu'au casino entourés de prostituées et d'argent sale. Alors il continue de commander, claque le fric facile de son père dans toujours plus de rhum vaguement dissimulés par des saveurs fruitées multiples. Pour résumer la situation, il est bien vite beaucoup plus alcoolisé que les autres et bien décidé à finir la soirée dans ce bar quand tout le monde est déjà parti se coucher parce qu'il y a de l'école le lendemain. William ne s'en offusque pas, après tout, c'est pas à boire au milieu d'un groupe de mannequins professionnels qu'on se distingue et qu'on trouve quelqu'un à ramener pour ne pas finir la nuit seul. D'ailleurs il a quelqu'un en vue William. Pas que ce soit un expert en musique classique, loin de là, mais il a eu l'occasion d'écouter plusieurs fois le pianiste snob de son père et il connaît les morceaux les plus demandés par ce genre d'endroit, alors il s'approche tandis que le mec qui a joué toute la soirée remballe son matériel. Le bar va bientôt fermer et puis il est vraiment pas mal. « Hey piano man, that was great » Will joue avec la cigarette qu'il a l'intention de fumer à l'extérieur en bonne compagnie. Il lui en présente d'ailleurs une dans sa grande générosité pour avoir un moyen de persuasion supplémentaire. « D'ya want one ? »

il a perdu en technique, les années passant, loin des claviers, des notes. il a gagné en oreille, par contre. cocktail ignoble ne le forçant qu'à ouvrir les yeux sur chacune de ses erreurs. il n'aurait peut-être jamais dû arrêter. ce qu'il se dit là, c'est surtout qu'il n'aurait jamais dû reprendre. peut-être est-il juste trop sévère avec lui-même, mais cette idée ne lui viendrait même pas a l'esprit. il essaie de se concentrer au moins autant qu'il essaie de se vider la cervelle. il la voudrait liquide, la voudrait voir disparaître entièrement. voudrait disparaître lui-même. ce serait plus simple, au fond. ne pas être. mais ses doigts se font sentir, pressant les touches, dans l'ordre, de plus en plus frustré. sûrement juste ses jointures en piteux état. la boxe avant de se rapprocher d'un instrument était une mauvaise idée c'est certain. mais il a beau en retourner à ses premières amours musicales, il ne compte pas lâcher les quelques habitudes auxquelles il peut encore se raccrocher.

la situation pourrait presque être risible. c'est qu'il les a enchaîné les jobs dans des bars comme celui-là, a une époque. il était gamin. il a vite lâché prise. lâche, peut-être. mais la soirée se termine, et vraiment, il n'a pas tout à fait envie de rentrer. comme il n'a pas envie de s'imposer, déjà, chez son frère. réfugié là en attendant de trouver ailleurs. de se payer un ailleurs. il faudrait déjà qu'il se résolve à vendre ses bouquins. mais au moins il joue. et malgré les défauts qu'il peut sentir, qu'il n'entend que trop bien, il est bien là. tant qu'on le laisse jouer. et il range ses partitions, vieux classiques de jazz sur de vieux papiers, et quelques autres, vieux écrits, plus ou moins originaux, quelques variations. c'en est fini pour ce soir, et il ne sait pas vraiment ce que la nuit va être. n'a pas trop prêté attention aux quelques personnes encore dans le bar, presque vide maintenant. presque lugubre, sans personne. ou peut-être est-ce lui, qui broie toujours du noir. il ne le sait pas vraiment, ne saurait le distinguer complètement. arthur sursaute presque quand on lui adresse la parole. une voix bien imbibée. et il blêmit en levant les yeux, les intonations ne sont pas les mêmes, les expressions - peut-être pas, mais c'est surprenant, vraiment, de retrouver un visage pareil. un qu'il connait si bien. il a très bien compris la question, les mots, mais il lui faut une minute pour refermer la bouche, pour répondre, perdu, un peu. la gorge sèche, d'un coup. l'impression est aussi prenante qu'elle est soudaine. mauvaise blague, hasard presque morbide. « excuse me ? » les mots se noient presque dans sa gorge. pourtant le lieu est silencieux à présent. les mots ont été compris, procédés, et perdus aussi vite. quoi que n'importe qui, sans surprise, sans bêtise, aurait pu répondre. mais sans voir de fantôme, il doit y ressembler. il prendrait peut-être la cigarette dans d'autres circonstances, bien qu'il ait arrêté. moment de faiblesse, excuse pour rentrer plus tard. il le remercierait, en tous les cas. mais comme gelé sur place, il perd pied, lâchant prise, et ses pages s'étalent sur le parquet. même celles, bien vieilles maintenant, qu'il a signées.

William a l'habitude de faire un certain effet aux gens. Il pense notamment aux fans de la série dans laquelle il joue un rôle récurrent en ce moment. Mais il ne s'attendait pas vraiment à faire cet effet là au pianiste à qui il a offert une simple cigarette dans un accès de générosité. Il a fait pire comme approches en plus. Malgré l'alcool, il estime que celle-ci était plutôt soft et qu'il n'a pas heurté la masculinité du pianiste en lui faisant du rentre dedans un peu trop gay pour son petit coeur. Non il lui a proposé une putain de cigarette, ni plus ni moins. Trop alcoolisé pour se vexer, il se met à genoux pour l'aider à ramasser ses petites partitions volantes comme dans un remake d'une comédie romantique avec Hugh Grant ou Colin Firth. Avec William dans le rôle de Hugh Grant évidemment. Même en sortant son jeu d'acteur le plus travaillé, il serait incapable d'avoir l'air aussi guindé que Colin pour le coup. Alors il ramasse le tout et le remet en ordre, ou dans le désordre selon les interprétations. Puis il rend les partitions en pile au pianiste un peu troublé qui lui fait face. « Didn't mean to scare you off. Here you go. » William lui offre un sourire éblouissant au passage. Et il en sait quelque chose, il a déjà joué dans une pub de dentifrice. Les gens sont vraiment super bizarres en soirée. Ou alors il a trop bu. Il essaye en tout cas de mettre ça sur le dos des autres, c'est toujours mieux que de se remettre en question. « You look like you've seen a ghost. » Or a hottie. « A pretty hot one if you ask me. Soooo, fancy a cigarette ? » He asks with a smile.

il a du mal a respirer, vraiment. ne sait pas trop ou il est, l'espace d'un instant, d'ou sort cette mauvaise blague qui ne semble que trop réelle. il s'est brisé trop de fois face à ce visage. un autre visage. il ne connait pas celui-là. il le sait, au sol, à trier ses feuillets, encore, quand son regard tombe sur sa main. il ne devrait même pas avoir besoin de vérifier. le sait, au fond. mais son coeur lui a joué un mauvais tour à remonter dans sa gorge. la ressemblante n'est que trop frappante, quelque chose qu'il n'aurait pas pu ignorer et qu'une part de lui a eu du mal à avaler. la ressemblance est trop étrange, trop touchante, trop vraie. mais ce type, quel qu'il soit, ne lui a rien fait, ne le connait pas. ne doit probablement pas comprendre - ou le prendre pour un idiot. peut-être qu'il l'est. cette réaction est stupide en tous les cas.

et ses mains tremblent, alors qu'il lâche un vague merci, du bout des lèvres, toujours aussi ailleurs. ou justement - non, renvoyé avec une violence difficile à supporter dans ce monde ou il est censé vivre. ou un monde parallèle, il se poserait presque la question. « my apologies i'm-i just got startled you... look a lot like » qui, maintenant? plus personne, officiellement. rayé de sa vie, malgré ce qu'il aurait voulu, malgré ce qu'il a pu essayer. mais ce n'est probablement pas le moment d'y penser. mais étaler sa vie face à un inconnu complet, pourtant, malgré sa belle gueule, c'est ce qu'il est. il tente de remarquer quelque chose, de pointer les différences. le dévisage peut-être une seconde, juste un peu perdu. on ne le sortira probablement pas de cette impression étrange si facilement. « -like someone i know. » plus simple, déjà. mieux que de tout déballer. et après une entrée en matière si étrange, refuser serait simplement impoli. rude. les bonnes résolutions s'en vont partir en fumer, brûler au clic d'un briquet. puis peut-être qu'il en a besoin aussi. il ne s'autorise pas grand-chose, ces derniers temps. se punir lui-même est une idée étrange, comme s'il ne s'en était pas pris assez d'un coup. il faut juste qu'il s'arrête de se couper du monde. et il pense à peine avant d'acquiescer. « a smoke. sure. why not? » il oublie de se coller au visage ce sourire qu'il devrait avoir. toujours ailleurs, un peu. toujours à se demander quel est, au fond, cet hasard sordide qui l'aura mené là, face à cet homme au visage trop familier.

William continue avec son sourire colgate, ou plutôt signal blancheur en l’occurrence. Même si ce type est franchement weird si on veut faire dans l'euphémisme, il avoue au moins que c'est lui qui le perturbe. William sait qu'il est canon. Il a une orthographe de merde, pas le niveau d'études des gens qu'il fréquente, mais on ne peut pas lui retirer son physique avantageux et son aptitude pour les sourires désarmants façon Gilderoy Lockhart qui se prendrait un peu moins au sérieux et qui aurait la capacité de se foutre de sa propre gueule de temps à autre. Son drunk self en est persuadé en tout cas. William n'est pas le frère qui a du se coltiner le complexe d'infériorité, alors il surcompense peut être un peu, mais il le vit bien et ça ne fait pas de lui quelqu'un de désagréable, au contraire. Bref il offre la cigarette au jeune pianiste, qui lui raconte qu'il ressemble à quelqu'un qu'il connaît, et qui a dû franchement le traumatiser à en juger par la tête décomposée qu'il affiche. William connaît bien quelqu'un de traumatisant qui lui ressemble, en revanche, il doute que Ciaran copine avec des pianistes et des gens intelligents et un peu craintifs. Son truc à lui, c'est les gosses de riches super casse-couilles qui l'invitent à d'interminables dîners de famille entre descendants de la jeunesse hitlérienne, si on se base sur leur physique très aryens. Pour être plus explicite, parce qu'il faut l'être quand on mentionne Hitler, ce type en face n'est ni blond aux yeux bleu ni expansif, donc il a peut de chance d'avoir été traumatisé par Ciaran. Logique de bourré quand tu nous tiens. « Someone traumatising I suppose. Could be my twin brother Ciaran. » Il rit et l'accompagne à l'extérieur puisque enfumer le bar n'est franchement pas légal. « I'm Will, and I look hundred times better than my twin. Nice to meet you. »

il a vraiment dû atterir dans une autre dimension. c'est tout ce qui lui vient a chaque regard de plus, à ses mots aussi. il ne sait vraiment pas ou il est. ou il en est non plus, de façon plus générale. il prends moins de temps à récupérer sa veste que pour ranger ses partitions. peut-être parce qu'il a une autre excuse pour traîner maintenant, plutôt que de ranger au ralenti. cet homme est ivre, cet homme ressemble trop à nate, et il semblerait qu'il ait un autre doppelgänger dans la nature. version rationelle - la chose est impossible, il est en train d'halluciner. de rêver. cauchemarder. s'est endormi sur son clavier, pour compenser les nuits sans sommeil, dans une chambre qui n'est pas la sienne. version réelle - tout est véritable, véridique, et semble comme dans le brouillard.  « i doubt it, if i have to be honest. » vu son état d'ébriété, il ne pourra même pas se raccrocher a une quelconque rhétorique.

et il a beau avoir arrêté, théoriquement, il a toujours un briquet dans la poche de son blazer, trop bien coupé pour être celui d'un pianiste de bar - pourtant c'est ce qu'il est, au moins maintenant. il va pouvoir laisser ses goûts de luxe au placard. mais au moins il joue. c'est à ça qu'il se raccroche. « i unless my boy- » friend. fiancé. quelques semaines à peine. puis plus rien. « ex-my ex went by a fake name for years... and i've seen his id often enough to be pretty sure he didn't. »  remarque idiote, peut-être, mais la situation semble trop irréelle. et il doit se souvenir de ravaler sa salive. il ne comprends pas vraiment ce qui se passe, mais il allume quand même sa cigarette, généreusement offerte, laissant la flamme offerte a cet homme. william. il aura probablement du mal. la remarque sur sa beauté, quelconque comparaison lui passe un peu au-dessus de la tête. pas la tête à ça, ou peut-être est-il juste toujours aussi confus. « arthur. » présentation sommaire. il ne saurait pas vraiment quoi ajouter. ne sait plus vraiment qui il est. la situation ne pourrait sembler plus absurde, et au fond, il ne sait pas quoi en penser. mais ce william n'y est pour rien, quoi qu'il en soit. et il n'a toujours pas envie de rentrer.

Ca devient compliqué pour le cerveau alcoolisé de William, mais il pense tout comprendre de la situation. Il ressemble à son ex. Well ça c'est un problème, si l'ex en question l'a traumatisé. William est un peu deg d'avoir un mec aussi canon que lui perdu dans la nature qui ne soit pas Ciaran, mais bon qu'est-ce qu'il y peut finalement ? Ce type ignore aussi toutes ses blagues sur son propre physique, ce qui est un peu vexant à force d'ailleurs, mais William ne lui en veut pas, le pauvre garçon a l'air d'avoir vu un fantôme. En prime c'est assez triste d'avoir d'avoir eu un mec qui lui ressemble et d'avoir rompu. Il ricanerait bien intérieurement de ses propre blagues, parce qu'il est pas non plus super convaincu de ce qu'il dit pour tout dire, mais il s'abstient pour ne pas passer pour un dément qu'il faudrait fuir à tout prix. En réalité, William aimerait bien s'envoyer en l'air, et du coup il faut se montrer gentil et à l'écoute, tout en ressemblant à s'y méprendre à l'ex en question. C'est son plan pour l'instant. On a jamais dit que William Hardy était une flèche, mais au moins il a de la suite dans les idées quoi qu'on en dise. Alors il lui tapote l'épaule gentiment, sans trop s'imposer non plus. « Nice to meet you, Arthur. » Il lui offre un nouveau sourire encourageant, puis ajoute. « Would you like a drink after the smoke ? You look like you absolutely need one. I know what I'm talking about. You could tell me all about that man who looks like me. » Une proposition tout à fait correcte. William peut bien boire quelques verres de plus, il n'est plus tellement à ça près. Une fois à l'extérieur, il allume sa cigarette et s'adosse contre le mur.

il lui faut, au moins un temps, se détacher de ce réel qui parait si absurde. se détacher, pas pour comprendre, parce que comprendre le hasard semble impossible, mais juste pour ne pas tomber, ne pas paniquer, ou fondre en larmes - encore. ou peut-être qu'il ne tomberait pas si bas, mais il ne veut pas perdre ses moyens de nouveau. il ne le dévisage pas. plus. le regard tombe sur ses chaussures, cirées trop sérieusement, parce qu'il avait du temps à perdre. il se noie un peu dans la fumée, même si l'air est frais, dehors. il pourrait s'arrêter de respirer, se laisser s'étouffer. mais non. il a beau se sentir ailleurs, c'est bien réel. coup du sort, coup du hasard, quelque chose d'absolument idiot, et il ne sait pas bien pourquoi il n'arrive pas à s'en remettre. une ressemblance est une chose ceci dit. mais si frappante? c'est quelque chose d'unique. ou pas si unique, s'ils se retrouvent trois. impossible à croire. et quoi qu'il en soit, pour sa propre santé, il ne devrait probablement pas rester là. pourtant, il s'appuie contre le mur. il va rester, pour une seule raison. parce que peut-être il ne tient pas tant que ça à sa santé mentale, parce qu'il n'a surtout pas envie de rentrer. et il ne se voit pas refuser. c'est qu'en dehors de ce nouveau boulot, il n'est pas sorti beaucoup depuis qu'il a dû déménager. n'a pas fréquenté grand-monde. et fréquenter un parfait inconnu qui ressemble comme deux gouttes d'eau à nate est parfaitement malsain. mais à ce moment - il ne se pose pas vraiment la question. « why, you know a place where they serve better whiskeys than here ? » approximativement n'importe ou, au fond. on s'attendrait que ce genre d'endroit serve de meilleurs alcools. pourtant non. il en a fait les frais sans vraiment le vouloir plus d'une fois. mais peu importe. et parler de nate. voilà ce qu'on lui propose. la dernière chose dont il a envie. parler. il le devrait pourtant, en a probablement besoin. mais il n'a jamais été trop bon quand il s'agit de s'ouvrir. ne le sera probablement jamais. « and i don't think that talking part would be the best idea. at least not about... that. » c'en est ridicule, que ce soit le seul mot pour définir ces années. le seul qui lui vienne, approprié. un mot qui ne veut absolument rien dire. qui ne dit rien. mais il n'y a rien a dire. rien qu'il veuille laisser paraître. et il ne veut plus le regarder. parce que c'est trop étrange comme situation. mais il a raison, après tout. il ferait bien avec un verre. pour oublier, sans savoir exactement quoi. peut-être parce qu'il y a trop de choses.

Si il connaît un endroit où l'on sert de meilleur Whiskeys que dans un piano bar ? Évidemment. Des tas même. Dans le casino de son père, là ou il vit en l’occurrence. Est-ce qu'on s'attend seulement à moins de la part d'une sorte de mafia irlandaise ? Will sourit, il veut du bon whiskey, il sera servi ce jeune homme. En prime, bon ou pas le whiskey ça désinhibe bien. Et ce type a besoin d'être désinhibé. Définitivement. « Of course I do. » William ajoute avec un air sûr de lui et un peu fier peut être. Il a d'ailleurs hâte de lui montrer à quoi du bon Whiskey peut bien ressembler pour un Irlandais. William a finit par apprendre à faire la différence. De la pauvreté il a basculé dans le luxe, du jour au lendemain. Les magouilles de son pères, le divorce, il n'a pas vraiment eu le temps de réaliser qu'il se retrouvait déjà dans une situation bien plus aisée qu'il n'aurait pu le rêver. Ca n'a pas été le cas pour Ciaran, rejeté par le père, laissé à une mère alcoolique et dans la misère. William peut s'estimer heureux, d'avoir été le frère choisi pour profiter de tout cet argent. Profiter c'est ce qu'il fait le plus d'ailleurs alors que son frère peine à se rapprocher du père qui l'a abandonné. « We don't have to talk indeed. » William répond en prenant cette remarque pour une invitation claire à brûler quelques étapes pour aller directement au but. Ce mec est direct, il saura s'en satisfaire. Will n'a rien contre discuter avant de s'envoyer en l'air, mais il n'a rien contre s'envoyer en l'air directement non plus. Il n'est pas difficile. « Let's go to my place. The Whiskey is good there, you'll see. »