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 you're a jerk but you're right ϟ chris

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MessageSujet: you're a jerk but you're right ϟ chris   you're a jerk but you're right ϟ chris Icon_minitimeDim 13 Nov - 18:35

Lorsque j'avais reçu le message de Christopher, quelque part aux alentours de quatre heures du matin, j'avais d'abord râlé, bien entendu. Je m'étais dit qu'une fois de plus, ce vieux bougre avait oublié un concept fondamentale : le décalage horaire. Tout en grognant contre les abrutis qui menaient la belle vie et qui oubliaient parfois que les autres en avaient des désastreuses, j'avais tâtonner plusieurs minutes le parquet de ma chambre à la recherche de mon téléphone portable. Mais après avoir lu les quelques petits mots alignés sur mon écran rétro-éclairé, je m'étais aussitôt extirpé du lit, sans plus attendre.
Si je pouvais venir le chercher à l'aéroport de Londres dans moins de deux heures ? Mais quelle question ! Bien sûr que je le pouvais. Je n'achetais quand même pas des voitures de sport pour me contenter d'aller à la faculté. Quand bien même, il ajoutait un "grouille-toi, salle môme" à la fin de son message, je pouvais encore le faire (mais ma vengeance serait terrible, sans aucun doute). Je m'habillais donc aussi rapidement qu'il était possible de le faire pour un gas qui n'était pas particulièrement frais et qui se levait définitivement trop tôt et je pris la route pour Londres dans la foulée - soit vingt-deux minutes après le sms. Record battu.

L'avantage, en pleine nuit, pense-t-on, c'est qu'il a nécessairement moins de monde sur les grands axes routiers qu'en pleine journée. Vrai ou faux ? Complètement faux. Certes, il y avait moins de monde qu'en début de journée ou en fin d'après-midi mais la différence ne se faisait pratiquement pas sentir sur le trafic et j'arrivais avec seulement cinq minutes d'avance sur l'heure du vol de Christopher et comme pour me narguer, l'avion se posa sur le tarmac avec vingt minutes de retard. Rageant.

Je poussai à présent la porte d'entrée du Vendome Bar Loundge, un petit bar sympa que j'avais l'habitude de fréquenter lorsque ma sœur faisait une halte à Londres. Il était charmant et chic et on pouvait y croiser toutes sortes de gens mais surtout, c'était un endroit calme et il était possible de parler tranquillement. Je baillai. « Alors, monsieur l'acteur, tu restes combien de temps sur le sol britannique ? » demandais-je à mon meilleur ami en m'assaillant au comptoir. Il fallait dire qu'on avait pas souvent l'occasion de se parler et encore moins de se voir. Chris, avec son emploi du temps de ministre, star du grand écran, était toujours en tournage - et heureusement ! Mais, le sacrifice était celui-ci : plus de temps à tourner, moins de temps pour les amis et la famille, même si on n'oubliait pas le téléphone et autres moyens de communications modernes. N'empêche, ça n'était pas la même chose.
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MessageSujet: Re: you're a jerk but you're right ϟ chris   you're a jerk but you're right ϟ chris Icon_minitimeLun 21 Nov - 21:35

Paris, 4h10. « Un autographe ? Certainement. Mais d’abord dis-moi comment tu t’appelles, que je sache exactement à qui adresser mon message, s’il te plaît ». Je ne m’étais pas donné la peine de chercher à savoir comment tout cela se disait en français, j’étais bien trop fatigué pour cela et puis pour être tout à fait honnête je m’en moquais. D’ailleurs cette jolie jeune fille - qui n’avait fait qu’échorcher ma langue maternelle - que faisait-elle ici à une heure pareille ? C’était à croire qu’elle me pistait ! Auquel cas, elle n’aura pas su à quelle heure j'embarquai. Quoi qu’il en soit j’avais compris ce qu’elle me demandait et je m’apprêtais à exaucer - malgré tout - son souhait; c’était l’essentiel pas vrai ? « Alors ? ». Gloussement de rigueur, ses joues virèrent bientôt au rouge pivoine ce qui ne manqua pas de me faire sourire. Ce qu’elles pouvaient être adorables et impressionnables à cet âge là. « Pardon. Pauline. Je… m’appelle Pauline ». Pardon?! Mon français était-il devenu si approximatif que j’en étais désormais incapable de comprendre un prénom ? Bonjour, merci, au revoir, amour, je t’aime, plaire, calamar, j’adore et baiser torride constituaient-ils à eux seuls les rares souvenirs que j’avais gardé de ces longues années d’apprentissage ? BON SANG! C’était pitoyable ! D’autant plus que j’avais toujours adoré cette langue. De toute évidence j’allais avoir besoin d’une sérieuse remise à niveau, si toutefois mon emploi du temps m’en laissait l’occasion. Il fallait dire que je n’étais pas toujours en mesure de donner vie à la moindre de mes envies, déjà que j’avais parfois bien du mal à remplir mes obligations… « Pauline. P-A-U-L-I-N-E ! ». Voilà qui est mieux ! pensais-je tandis qu’elle épelait son prénom. Signant la jaquette du DVD qu’elle me tendait - cela là même qui nous mettait, Emily & moi en vedettes - et posant par la suite pour une photo souvenir avec elle, je la saluais sans perdre une minute supplémentaire et grimpai dans l’avion, bel et bien décidé à faire un petit somme, si toutefois on me le permettait. Préalablement, j’envoyais pourtant un message à mon meilleur ami Dénys, histoire qu’il vienne me récupérer à Londres quand j’arriverai. Durant les trois, quatre jours qui suivaient, aucune obligation particulière ne m’incomberait, de même cela faisait un moment que je ne l'avais pas vu; j'avais donc naturellement pensé que ce serait l’occasion idéale de nous retrouver. Bien évidemment, j’avais aussi omis qu’à cette heure si, certains dormaient. [...]

6h30, nous entrions finalement au Vendome Bar Loundge. Ce qui nous y amenait ? Ce cher Dénys manquait cruellement de caféine ? Bon, d’accord, d’accord. J’avais fait un léger caprice pour y aller. Mais comprenez-moi voyons ! J’étais affamé ! En plus de ça le café servit dans l’avion me dégoûtait. Bref. Achevant de mordre - à pleine dents- dans le croissant que je m’étais acheté dans la petite boulangerie située à deux pas de l'aéroport, je passais commande et me décidais finalement à répondre à Dénys, amusé : « Monsieur l’acteur ? Je t’en prie, pas de ça entre nous ; Génie ! Dieu ! Ou Le magnifique, suffiront amplement » Si mes plaisanteries ne faisaient rire que moi ?! Allez vous faire voir ! « Combien de temps, combien de temps ? J’en sais trop rien. Un bon bout de temps, je pense. Là je devais à tout prix me rendre à un festival de films indépendants dans le Sud de la France, j’ai aussi dû aller à cette séance de dédicaces en région parisienne, mais c’était à titre tout à fait exceptionnel. Je ne repars plus, désormais. Nous sommes loin d’avoir terminé le tournage du film. D’ailleurs, on est bien dans la merde ». La serveuse revint bientôt avec nos consommations. « Merci. Un problème de casting, c’est affreux ! L’actrice choisie pour camper le second-rôle s’est fait malle ! Tu vas me dire, elle était très mauvaise, mais n’empêche. Maintenant je ne sais pas comment on va faire. D’autant plus que les producteurs m’ont un peu à la mauvaise. Pas une seule de ces mégères n'a fait l'affaire ! Il paraîtrait même que je serai la raison pour laquelle, elles abonneraient. Non, mais tu te rends compte ? Qu'est-ce qui faut pas entendre ! Je veux bien croire que je ne suis pas toujours facile à vivre, mais ce n'est tout de même pas ma faute si elles sont incompétentes ! Enfin il fallait bien trouver un coupable. Étant donné qu'il m'arrive d'être un chouilla capricieux sur les bords, le choix s'est arrêté sur moi. ENFIN ! Tout ça pour dire que je vais rester un petit moment, ouai. Pourquoi ? Tu te languis de moi? ».
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MessageSujet: Re: you're a jerk but you're right ϟ chris   you're a jerk but you're right ϟ chris Icon_minitimeLun 28 Nov - 17:46

Je regardai Chris mordre à pleine dents dans son croissant en me demandant si une seule pâtisserie allait faire l'affaire. Quelle idée de se lever si tôt, je crevais de faim comme il n'était pas permis. Je commandai donc aussitôt deux cafés, un pour mon meilleur ami et un bien noir sans sucre pour moi-même. Il fallait que je booste mes neurones avec un peu de caféine où je n'allais pas pouvoir suivre tout ce qui se passait autour de moi.
« Dieu !? Rien que ça ! » m'exclamai-je en riant de bon cœur, vraiment content de pouvoir lui parler en chair et en os - un peu comme ses fans au fond. Et puis, il fallait avouer que son amour dévastateur et son auto-dérision m'avaient largement manqué. Comment avais-je fais pour survivre à Oxfors sans lui, vraiment ? « Ce qui est bien, au moins, c'est que tu n'as pas trop pris la grosse-tête ! » Je bus une gorgée du café que venait d'apporter la serveuse et ajoutai aussitôt un pain au chocolat avant qu'elle ne disparaisse. Chris me fit la liste de ses derniers "rendez-vous" professionnels. Je l'écoutais toujours avec attention. Le milieu qu'il fréquentait était un milieu totalement inconnu pour moi et j'adorais l'entendre raconter ses histoires, ses anecdotes et tout ce qui touchait à sa vie. Et puis, ça me donnait un aperçu de ce qu'il vivait et me faisait oublier ma propre vie merdique et que j'avais tout foiré...
Je connaissais Christopher depuis longtemps, depuis toujours même. On était pratiquement comme des frères l'un pour l'autre et j'avais irrémédiablement assisté à son ascension dans le monde du cinéma. Aujourd'hui, j'étais toujours énormément content et même hyper fier lorsque je le voyais à l'affiche d'un nouveau film. Ce qui était étrange, c'était que, même s'il était un peu plus jeune que mois, je l'avais longtemps considéré et le considérais encore comme un grand frère.

Je ris lorsqu'il affirma qu'il n'était pas facile à vivre. Ce n'était pas peu dire mais, en connaissance de cause, je savais également qu'il y avait bien pire et il avait un cœur gros comme ça, alors on le lui pardonnait volontiers. Je finis d'une traite mon café et m'attaquais à mon croissant au beurre. Mon ventre criait famine et je savais pertinemment que, même en le rassasiant à presque 7h, il allait encore quémander de quoi se nourrir vers 10h. « Je me languissais surtout de tes incroyables monologues, Mac-Adam ! » dis-je en riant, m’apprêtant déjà à échapper aussi vite que possible à ses mains. C'était une taquinerie vieille comme notre rencontre mais je ne pouvais m'en empêcher et il y réagissait presque toujours. Il faut dire que parfois, les gens trouver bizarre qu'un type aussi bavard et cultivé que Chris traine ou soit même tout simplement ami avec un muet dans mon genre. Parce que oui, on ne pouvait pas vraiment dire que j'étais un moulin à paroles !
Tout en finissant mon dernier encas, je me demandai si Chris avait récemment parlé à Melany et si cette dernière lui avait raconté le tour de con que je lui avais fait - parce que oui, c'était bien un tour de con, j'en avais parfaitement conscience. Si c'était le cas, Chris allait très certainement finir par m'en toucher deux mots et je n'étais pas sûr d'être prêt à entendre ce que je savais déjà : que j'étais un abruti, qui n'avait pas conscience de la chance qu'il avait, qu'il fallait que j'arrête de jouer au gamin et que je grandisse un peu... Bref, tout ces trucs là. J'essayais donc rapidement de trouver un nouveau point de discutions. Dur, dur pour un type dans mon genre qui écoutait plus qu'il ne parlait. « Et donc, le magnifique, si tu restes un petit moment, il va falloir que tu trouves un toit ! Tu comptes de poser où ? Londres, Oxford ? » Que je puisse prévoir ce qu'on allait faire de beau, quand même !
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MessageSujet: Re: you're a jerk but you're right ϟ chris   you're a jerk but you're right ϟ chris Icon_minitimeVen 6 Jan - 22:45

« Je me languissais surtout de tes incroyables monologues, Mac-Adam ! » s'exclama-t-il amusé, avant de mordre à son tour, dans la pâtisserie qu'il avait commandée. D'emblée, je tendais mes deux mains vers lui, faussement décidé à l'étrangler - un peu à la Homer et Bart, je ne sais pas si vous voyez - puis je me ravisais, réalisant non seulement qu'il avait prédit mon geste et s'était éloigné, mais qu'en plus de ça une vieille bonne femme n'avait de cesse de nous guetter, la mine renfrognée. Et ba, pensais-je alors, celle-là mieux valait ne pas trop la chatouiller ! D'ailleurs je ferai bien d'en toucher un mot à mon ami, sait-on jamais s'il lui prenait l'envie folle de nous attaquer. « Au fait, non pas que je veuille t'interrompre dans la dégustation de ton petit-déjeuner ou quoi que ce soit, mais... il m'est apparu capital de t'informer. Tu vois la vieille bique, assise près de la porte d'entrée ? » il acquiesça d'un signe de tête désintéressé « ba je pense que tu devrais te méfier. Parce que depuis tout à l'heure, elle n'arrête pas de nous fixer. Encore qu'elle me regarde moi, je comprends, je suis extrêmement beau et musclé » A ces mots, Dénys pouffa de rire, rire que je réprimais d'emblée par un regard plus noir que le marre de café. Oui et bien quoi ? J'étais véritablement complexé par mes jambes frêles et dégingandées, je l'avais toujours été ! Et Dénys le savait pertinemment par-dessus le marché ! Il était donc parfaitement inutile d'en rajouter ! « Bon d'accord, on oublie le côté musclé ! Quoi qu'il en soit je suis beau et splendide. De fait, qu'elle me regarde n'a rien d'extraordinaire; au pire des cas elle essaiera de m'embrasser et je l'enverrais balader, BASTA. En ce qui te concerne, c'est plus compliqué. Regarde là, comme elle te détaille du coin de l’œil, admire sa lèvre inférieure se crisper et les rides de son front s'étirer... Si tu veux mon avis, soit c'est une cougar et, sachant pertinemment qu'elle ne m'aura pas, elle va te sauter dessus et essayer d'abuser sexuellement de toi! Soit c'est une psychopathe cannibale et enragée qui a prévu de te bouffer ! Au choix ! ». Euh... d'accord, je m'étais un peu égaré là ? Ouais, c'est bien ce qui me semblait, en plus de ça Dénys me regardait dorénavant comme si j'étais complètement taré et encore, il était habitué. Imaginer s'il ne me connaissait pas un minimum, l'effet qu'un pareil pêtage de plomb aurait pu provoquer. Enfin, ce bon vieux Dénys commençait à bien me connaître désormais et puis, bien que mon charabia n'est aucun sens, il riait présentement à se tordre le ventre. Faut dire que j'étais très doué pour inventer des choses abracadabrantes et les accompagner d'une attitude déjantée. [...]

Ma plaisanterie étant close, un silence pesant s'installa bientôt entre mon meilleur ami et moi. D'un côté je voyais bien que quelque chose le tracassait, mais de l'autre je n'étais pas très doué pour aborder des sujets comme celui-là. Je n'étais pas complètement aveugle, ni-même stupide et je savais pertinemment que tout cela était de près ou de loin, lié à une femme. J'avais même ma petite idée sur l'identité de la demoiselle en question. Maintenant, je n'avais aucune envie de le brusquer, ni même de le forcer à se confier si telle n'était pas sa volonté. On me l'avait trop fait. Je ne savais que trop bien, comme ça pouvait agacer. J'avais vécu la même chose il n'y a pas si longtemps. Avec Emily, à cause d'Emily devrais-je dire et le pire dans tout ça ? C'est qu'on continuait de m'en parler, de me demander si on était toujours ensemble et comment les choses allaient ? Alors que la principale intéressée, de son côté, refusait de me parler. « Et donc, le magnifique, si tu restes un petit moment, il va falloir que tu trouves un toit ! Tu comptes de poser où ? Londres, Oxford ? » Effectivement, j'avais vu juste. Changer de sujet, pour éviter d'aborder les sujets délicats qui nous mettaient mal à l'aise. Classique ! Je connaissais. « Oxford, évidemment ! Je ne ferai pas d'infidélités à ma ville natale, voyons ! Puis j'irai vivre dans ma villa, quelle question ! Je t'en avais pas parlé ?! J'en ai acheté une, il y a de ça quelques mois. Mais je n'y ai pas beaucoup vécu encore, car les tuiles s'y sont accumulées ! Entre dégâts des eaux, tuyauteries déglinguées et travaux en tous genre, je n'ai pas encore eu le loisir de réellement m'y installer; ce pourquoi j'ai vécu à l'hôtel, ou chez mes parents ces derniers mois. Mais les travaux sont bel et bien finis aujourd'hui et j'ai véritablement hâte de m'y installer, un véritable bijou ! J'te laisse imaginer ! D'ailleurs, faudrait que tu passes à la maison, que je te montre ce bébé ! ».
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