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 " What a twat ! " pv. William

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MessageSujet: " What a twat ! " pv. William    " What a twat ! " pv. William  Icon_minitimeDim 1 Jan - 20:58

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Bella and William_. What a twat !
Une journée comme une autre, puis une soirée tout aussi banale avaient suivi leurs court en ce jour qui n'avait rien de très original, je devais bien le concéder. Je m'étais levée, j'étais allé suivre mes cours à la faculté toute la matinée, puis j'avais passé l'après-midi au cabinet d'avocat pour lequel il m'arrivait régulièrement de travailler. Une fois cette journée éreintante terminée, j'avais naturellement rejoins Jude à son appartement, ravie à l'idée de pouvoir passer un peu de temps avec lui en privilégiée. Nous ne nous étions pas vu en privée disons, depuis près de deux semaines maintenant et je devais bien avouer que sa compagnie commençait quelques peu à me manquer. Il était trop tôt pour parler de sentiments, mais il m'apparaissait envisageable de m'attacher, je le craignais d'ailleurs. A dire vrai, j'étais même terrorisée à cette idée. Nous passions de bons moments ensemble et, cette relation, ce frisson permanent qu'il me procurait, ce jeu de l'interdit, j'adorais tout ça; mais paradoxalement j'avais conscience que nous prenions l'un comme l'autre d'énormes risques. Lui ? Il risquait de perdre son emploi, ce qui était regrettable car en tant que professeur, il assurait vraiment. De mon côté, je risquais de tomber une nouvelle fois amoureuse, de me faire des idées, d'être déçue et d'avoir le cœur brisé. Si j'étais effrayée par cette idée ? Évidemment que oui. Cette pratique avait beau être monnaie courante dans ma vie, j'en avais ma claque de souffrir; ce pourquoi nous avions d'un commun accord décidé de ne pas nous prendre la tête et de nous contenter de ce que voulait bien nous offrir la vie. Du risque, du plaisir, de l'affection, une compagnie. Je me sentais bien avec lui, j'aimais ma vie, notre relation. Depuis la première fois depuis longtemps, je me sentais parfaitement épanouie, ce qui était une excellente chose à mon humble avis. [...]

C'est sur les coups d'une heure du matin que je regagnais finalement mon domicile, n'ayant qu'une idée en tête, prendre une bonne petite douche et tâcher de profiter du peu de temps qu'il me restait avant le lever du jour pour dormir. Cependant, je n'en eue pas le loisir. [...] 1h45. J'étais au lit depuis un quart d'heure à peine quand mon mobile se mit subitement à retentir. Pestant contre l'imbécile qui, dépourvu d'une éducation certaine, se permettait de m'appeler à une heure si tardive, je décidais d'abord de refuser l'appel, sans même prendre la peine de regarder de qui il s'agissait véritablement. Ça, c'était avant que cet imbécile n'insiste et ne réitère à de maintes reprises, son coup de fil. « Allô?! » rugissais-je finalement dans le combiné, énervée comme jamais « Tu te fous de moi là?! Non. Désolé. Il va falloir te débrouiller. Et bien tu fais autrement. Je n'en sais rien moi ! Un agent, une fan, une conquête, qui tu veux mais pour l'amour du ciel laisse-moi dormir! [...] Tu n'oserais pas faire une chose pareille ? Oh mais c'est pas vrai, j'hallucine ! T'es vraiment un pourrit ! NON ! Ne te donnes pas cette peine, le temps de me changer et j'arrive ! ». Sans plus d'hésitations je mettais fin à la communication, poussant un « mais quel con ! mais quel abrutis » dans un soupir avant d'attraper mes affaires et de partir. Qu'il ne se réjouisse pas trop vite cependant, il n'allait pas rire très longtemps. [...]

2h05, OXFORD, commissariat de police.
« Tu me paieras ça, Norrington ! Sois en certain. Et ne va pas me dire que tu ne pouvais pas appeler quelqu'un d'autre pour venir te récupérer ici, parce que je sais pertinemment que c'est faux ! Alors je ne sais pas ce que tu attends de moi, mais quoi que ce soit, tu peux l'oublier et TOUT DE SUITE ! ». Signant la décharge, je quittais par la suite le commissariat, plus furax que jamais. D'ailleurs je n'arrivais toujours pas à y croire! Cet abrutis aurait pu appeler n'importe qui, n'importe qui pour le faire sortir d'ici, en célébrité reconnue, il n'avait que l'embarras du choix, mais non il avait fallu qu'il me dérange moi. Je détestais ce type, je détestais ce type ! Bon sang, ce que la perspective de lui enfoncer des cures dents dans les pupilles m'apparaissait idyllique.


Dernière édition par Annabella Manchinelli le Ven 3 Fév - 21:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: " What a twat ! " pv. William    " What a twat ! " pv. William  Icon_minitimeLun 2 Jan - 1:26

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Annabella M. & William N.
You look better when i'm drunk

William avait fait un saut à Oxford, rejoignant ses amis qui faisaient partis de la jet set au Moonlight. La soirée apparaissait comme mémorable, alcools et femmes à gogo étaient au rendez-vous. C'était sans nul doute que l'amusement allait être de la partie. D'ailleurs, à chaque fois qu'il sortait, il s'amusait toujours autant. Pas de prise de tête, rien de bien sérieux, toujours se mettre en avant. C'était sa spécialité. Il avait rencontré une jeune femme blonde où sa silhouette lui avait plus tapé dans l'oeil que les mots qui sortaient de ses lèvres charnues. En faite, il avait passé plus son temps à l'embrasser à pleine bouche que d'avoir une conversation. Se connaître ? Non, il n'avait pas besoin de ce genre de formalité pour emballer une femme. Et puis de toute façon, il allait lui proposer de venir chez lui -et bien sûr c'était évident qu'elle accepte- puis après basta. Le lendemain, il lui aurait gentiment fait comprendre que ce n'était que pour la soirée et voilà tout. Toujours la même rengaine sans se lasser. De toute façon, il ne pouvait pas faire autrement. Il ne se voyait pas être au bras d'une seule personne. La stabilité était un mot qu'il avait bannie depuis longtemps de son vocabulaire. Il se complaisait dans sa vie, pour lui, rien ne devait être changé. Surtout pas les fêtes qu'il s'offrait à chaque fois. C'était simple, lorsqu'il franchissait n'importe quelle porte, les projecteurs étaient pointés vers lui automatiquement. Il adorait être au centre de tout, même si cela ne favorisait nullement sa réputation, qu'importe, on parlait de lui et c'était l'essentiel.

Encore ce soir il avait fait fort. Complètement saoul, il était sorti bien enivré de la boîte. Toujours au bras de sa délicieuse blonde qui ne cessait de lui susurrer des mots pas très catholiques aux creux de son oreille. Il n'était pas étonnant que son état valait bien celui du Prince. Cependant, le degré d'alcool qu'il avait dans les veines ne lui avait pas empêché de prendre sa voiture décapotable -ou plutôt sa bolide, vu la marque de son véhicule- et d'enclencher le contact pour partir en trombe sur la route. Non, bien sûr, cela lui passait au dessus ! Pour lui, il était invincible et personne ne pouvait l'empêcher de faire quoi que ce soit. La vitesse augmentait de plus en plus, sur une ligne droite où il n'y avait pas un seul chat, pour William le danger ne pointait nullement le bout de son nez. Tandis que la jeune inconnue qui l'accompagnait hurlait à tue tête tout en se délectant de cette soudaine prise d'adrénaline, William ne cessait encore de tester son véhicule jusqu'à atteindre les 180 kilomètres heures sur une route où le maximum était de 90. Se sentant en parfaitement en sécurité et surtout ignorant totalement la partie où sa raison commençait à lui tirer la sonnette d'alarme, William était complètement obnubilé par ces faisceaux lumineux qui apparaissaient devant lui. Une illusion dû à l'extrême vitesse que sa voiture avait pris. Tellement hypnotisé qu'il n'avait pas entendu les sirènes de police derrière lui.

***

Un flash, une prise de William avec la petite pancarte où son identité était inscrite, puis une autre prise de profil. Le Prince dans toute sa splendeur. Cependant, en dépit de cette fâcheuse situation, il semblait ne pas être très inquiet, ce qui avait le don d'agacer l'officier qui le prenait en photo. De toute façon, la gent masculine ne l'aimait pas vraiment, encore un dont la femme semblait ressentir de la satisfaction rien qu'en regardant les photos de lui dans les magazines. À cette pensée, un sourire s'afficha sur les lèvres de la star. Après avoir pris ses empreintes et rangé les photos qu'il venait de prendre, l'officier le conduit à une cabine téléphonique. Il devait bien appeler une personne ou son avocat pour que l'on puisse le sortir de là. Bien sûr, ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait dans une telle position. William réfléchit pendant deux secondes. La première personne qui lui venait en tête était bien sûr son avocat. La famille, il ne fallait même pas y penser ! Il allait commencer à composer le numéro de Richard lorsqu'une autre personne lui sauta aux yeux soudainement. Bien sûr, à cette heure-ci elle devait être en train de dormir paisiblement, rêvant peut-être de son prince charmant ou quoi que ce soit qui faisait penser à ce genre de chose. William avait toujours vu la stagiaire de Richard comme étant une grande romantique dans l'âme, peut-être dû à son visage si angélique. Il se rappela assez vite de son numéro puis le composa, tombant sur une Annabella plus qu'endormie après l'attente des trois bip.
❝ Bonsoir belle fleur, j'espère que je ne te dérange en aucun cas ! ❞
Rien qu'en imaginant la tête de Bella dans son lit et du ton qu'elle mettait pour lui répondre, William devint un brin rieur.
❝ Je suis au commissariat, il faut que tu viennes me chercher ma douce. [...] De toute façon, si tu ne viens pas, je ferais tout pour dire à Richard que tu n'es pas compétente... Cela serait dommage que tu vois ton stage s'envoler parce que tu n'es pas venue en aide à ton plus gros client tout de même ! ❞
Cette dernière partie avait fait effet sur Bella puisque dorénavant, elle allait venir à son secours. Mais William savait de toute façon qu'elle n'avait pas le choix et qu'elle devait faire ce qu'il lui ordonnait de faire. Prétentieux ? Oui peut-être un peu.

Il ne fallait peu de temps pour que Bella apparaisse enfin et signe la décharge pour faire sortir William de ce pétrin. Pourtant, il n'avait pas l'air plus inquiet que cela, et l'énervement de Bella ne l'atteignait même pas. Semblant s'amuser de cette situation, il récupéra ses affaires -sauf ses clefs de voiture, bien sûr, la police lui disant qu'il devait la récupérer à la fourrière- et sortit du commissariat tout en écoutant les remarques de la jeune stagiaire. Il attrapa un de ses bras pour l'arrêter dans sa course et répliqua toujours en gardant un sourire qui reflétait tout bonnement son côté "je m'en foustiste".
❝ Oh Bella, tu sais que tu es jolie quand tu t'énerves comme ça ! Allez, ce n'est pas la mère à boire de venir à cette heure-ci me récupérer. D'ailleurs, vu que je n'ai plus de véhicule pour rentrer à la maison, je crois que tu dois m'inviter chez toi pour le reste de la nuit. ❞
Énervant ? Non, à peine.

crédit CSS : Drey
gif : LLAM


Dernière édition par William E. Norrington le Mar 28 Fév - 15:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: " What a twat ! " pv. William    " What a twat ! " pv. William  Icon_minitimeVen 3 Fév - 22:37

Se délectant de toute évidence de la colère dans laquelle il m'avait mise, Norrington m'emboîtait nonchalamment le pas, peu honteux à l'idée d'être vu sortant d'un commissariat au milieu de la nuit. De toute manière, ce type n'avait aucune fierté, aucun principe. Du moment qu'on parlait de lui, il souriait à la vie. Pourtant, Dieu sait qu'il n'avait pas de quoi se réjouir. Et particulièrement ce soir. Conduite dangereuse et en état d'ivresse qui plus est? Non, mais qu'est-ce qui lui était passé par la tête?! Si je m'étais soucié un tant soit peu du sort de ce type, je lui aurais probablement fait la leçon en lui hurlant qu'il n'était qu'un inconscient, stupide. Mais face à lui ? Aucune compassion, aucun mot gentil ne voulait sortir. Il ne m'était tout bonnement pas sympathique. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise? Et je continuais à hurler, me faisant plus méchante et outrée que je ne l'étais véritablement. Pestant sans arrêt tout en lui affirmant que j'en avais assez et qu'il pouvait bien aller se faire voir dans la foulée. Oui, bon d'accord, ce n'était pas exactement les mots que j'avais employé, mais 'quoi que ce soit, tu peux bien l'oublier' dit sur ce ton, à quelque chose prêt, ça peignait la même idée. Quoi qu'il en soit, je n'allais pas perdre une minute de plus avec ce dégénéré et, c'est bel et bien décidée à rentrer me recoucher que je lui tournais le dos, fin prête à rentrer dans ma voiture et m'éclipser. Mais cela aurait été trop beau, pas vrai ? Trop facile, vous pensez bien. Parce qu'évidemment cet adorable William ne l'entendait pas de cette oreille et c'est en me saisissant le bras qu'il me fit comprendre qu'il n'en avait pas encore terminé avec moi.

« Oh Bella, tu sais que tu es jolie quand tu t'énerves » commença-t-il en arborant un air, son air légendaire qui se voulait charmeur, mais qui sur moi n'avait aucun effet. Par pitié, épargnes-moi ça. Pour l'amour du ciel, je te haie, alors arrête ça, implorais-je, mentalement. Parce que, franchement ? Qu'il me fasse du gringue? Ça s'apparentait carrément à de la torture mentale pour moi. D'ailleurs je ne comprenais même pas ce que toutes ces femmes pouvaient lui trouver de si génial. Je veux dire, il était insupportable! Grossier, en plus de ça. Et pour être tout à fait honnête, il avait peut-être un certain charme, mais ça s'arrêtait là. Il n'était pas si exceptionnel qu'il voulait bien le croire. Personnellement, je le trouvais même franchement banal. Il manquait clairement de classe et, il était assez fade, au final. Enfin, les goûts et les couleurs vous me direz, varient d'une personnalité à une autre, alors je ne m'engagerais pas sur ce terrain là. D'autant plus que j'avais perdu assez de temps comme ça. Quoi qu'il en soit, j'avais peine à comprendre pour quelle sordide raison il essayait encore de me charmer, surtout compte tenu du fait que je l'avais déjà, des dizaines de fois, rembarré. « Allez, ce n'est pas la mère à boire de venir à cette heure-ci me récupérer. » poursuivait-il dans sa lancée. Bouche-bée, je ne pus m'empêcher de laisser échapper un rire amusé. Cet homme était magique, magiquement effronté et, d'une telle mauvaise foi que je l'en aurais presque admiré. Mais quelque chose me disait que je n'avais pas encore tout entendu et que d'une manière ou d'une autre, il me surprendrait. « D'ailleurs, vu que je n'ai plus de véhicule pour rentrer à la maison, je crois que tu dois m'inviter chez toi pour le reste de la nuit. » Tiens, qu'est-ce que je disais? Je rêvais, je nageais en plein cauchemar, même. J'avais imaginé ces paroles? Non parce que si ce n'était pas le cas, cet enfoir* était sacrément culotté ! « Non... non, mais tu t'entends parler ? » lâchais-je, hébétée. « Sérieusement ? T'as conscience de l'énorme connerie que tu viens de balancer? Non parce que j'ai du mal à concevoir que tu aies sérieusement exposé cette idée. D'ailleurs et, au risque de te froisser » à ces mots je marquais une courte pause, pensive « non tout compte fait, j'en ai strictement rien à cirer. Ce que je voulais dire c'est que soit t'es franchement débile, soit tu ne sais plus trop quoi inventer pour m'exaspérer. Dans tous les cas c'est pathétique et ma réponse est non. Tu m'en vois navrée. Non, tu ne passeras pas la nuit chez moi. Non, tu ne glisseras pas un seul de tes orteils dans mon appartement. Parce que tu vois, même mon sofa, tu ne le mérites pas ! Alors, tu sais quoi mon petit William ? » continuais-je dans ma lancée, me rapprochant de lui dans la foulée « maintenant je vais remonter dans ma voiture, partir et te laisser là. Comme convenu, je t'ai sorti d'ici ce qui fait que... », d'un geste lent je positionnais alors ma bouche au creux de son oreille droite « tu n'as plus besoin de moi ! Allez, sans rancune p'tit gars ! ». Et ? Et je tournais les talons, encore une fois. En espérant que cette fois-ci le message était bien passé et qu'il me lâcherait enfin la grappe!
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MessageSujet: Re: " What a twat ! " pv. William    " What a twat ! " pv. William  Icon_minitimeMar 28 Fév - 15:17

Non franchement, il l'adorait. Sa réaction vis à vis de ce qu'il avait fait ou de ce qu'il était en train de lui faire l'amusait fortement. Ce n'était pas pour être méchant avec elle qu'il se comportait ainsi, tout le monde le connaissait sous ses traits prétentieux -ce qui exaspérait bon nombre de personnes à vrai dire- donc ce n'était pas incompréhensible qu'il puisse donner la même image aux yeux de Bella. Cependant, vu comment elle était réceptive à ce genre d'attitude, le Prince avait tendance à la pousser au bout, ne la laissant pas une minute de répit. Pour lui, c'était de l'amour, enfin pas de l'amour comme on pouvait le comprendre de nos jours, non. Il n'était pas amoureux d'elle, très loin de là, William... En faite, il n'avait jamais été amoureux de sa vie. DONC, il ne pouvait pas avoir ce genre de ressenti envers Bella. Le mot amour était plutôt amicale pour lui ! Oui, il l'aimait bien cette petite et c'était peut-être pour ça qu'il la chambrait constamment.

William la regardait déverser sa colère contre lui encore une fois, mais en faite ses paroles entraient dans une oreille pour sortir de l'autre. C'était toujours la même rengaine avec elle de toute façon. Il la faisait chier, elle rugissait et rebelote. C'était une "dispute" sans fin et lui il se délectait de la voir en furie à chaque fois. Non pas qu'il ne la respectait pas, bien au contraire, William était un gentleman dans l'âme, c'était juste que son côté chieur de service était à chaque fois de sorti lorsqu'il s'agissait de Bella. Il sortit de sa poche son paquet de cigarette puis alluma l'une d'elle afin peut-être de l'agacer encore plus dans son comportement nonchalant. À force elle allait peut-être lui en mettre une se disait-il. Et d'ailleurs rien que de penser à cet éventuel geste, un léger sourire s'afficha sur ses lèvres. Ce n'était pas comme s'il aimait se prendre des baffes mais ça montrerait au moins que cette situation importait un petit peu à Bella. Alors que si elle n'avait rien dit et qu'elle s'était en allée après l'avoir libéré, là peut-être que son ignorance aurait calmé les ardeurs de William. Mais non, vous voyez bien qu'elle ne s'en foutait pas de lui vu qu'elle rageait contre lui ! Oui, ça le faisait marrer.

Après les dernières paroles de la jeune fille, cette dernière se décida enfin de le lâcher pour retourner dans sa voiture. Alors quoi, elle allait le laisser là ? Tout seul, dans le froid, sans personne avec qui s'engueuler ?! Sans personne qui pourrait le ramener chez lui ? Ou bien tout simplement sans hébergement pour la nuit ?!? Non, il était hors de question qu'il la laisse s'en tirer en si bon compte. La voiture de Bella allait démarrer lorsque la star l'arrêta soudainement en se mettant face aux phares. De toute façon, elle ne pouvait pas reculer puisque le mur était derrière elle, pour sortir de là, il lui fallait avancer. Et bien sûr, William était en plein milieu, alors l'impasse s'était creusée. Tout sourire encore, la clope au bec, il plaça ses mains sur le capot de la voiture.
❝ Allez ma belle, juste pour une nuit ! Ce n'est rien du tout ça, une seule nuit ! ❞
Il n'allait pas abandonner si vite la partie, il avait décidé que ce soir elle allait l'héberger, alors il atteindra ce but. S'il fallait se coucher sur le sol pour ne pas qu'elle démarre, il allait le faire sans problème.
❝ Tu ne vas pas laisser Prince William ici tout de même ? Ça serait cruel. ❞
Dit-il tout innocemment.
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MessageSujet: Re: " What a twat ! " pv. William    " What a twat ! " pv. William  Icon_minitimeJeu 22 Mar - 16:58

« BON SANG! » pestais-je tandis qu'il posait ses mains sur le capot de ma voiture, tout sourire. Ce type ne comprenait vraiment rien de rien. Comment pouvait-on se montrer aussi borné ? Et stupide ? Et agaçant ? Et dérangé ? Ce n'était pas permis, pas vrai ? Mais pourquoi diable ne pouvait-il pas se contenter de prendre mes mots au pied de la lettre et - enfin - me laisser m'en aller?! J'étais exténuée, à deux doigts de la crise de nerfs même et, si William continuait sur sa lancée j'allais finir par exploser. Oui c'est ça, exploser. Le problème c'est que ce crétin se délectait de la situation et qu'il adorait me faire rager. En perdant mes moyens tout à l'heure, en me mettant en colère contre lui à proprement parlé, j'étais bêtement entrée dans son jeu. Jeu duquel j'aurais peine à sortir, force était de la constater. Le pire dans tout ça, c'est que je ne pouvais pas décemment l'écraser, n'est-ce pas ? Je veux dire, c'était une solution parmi tant d'autres et, la simple perspective de le voir choir sur le sol me faisant jubiler. Maintenant, je n'aimais pas tellement voir le sang gicler, j'aurais des démêlées avec la justice et, quelque chose me disait que, même mort, Norrington continuerait à me gâcher la vie. Peut-être même qu'il me hanterait jusqu'à la fin des temps. Alors, honnêtement ? Je ne préférais pas m'y risquer. J'avais bien trop à perdre et, si peu à y gagner. Tout au plus j'aurais été prise d'un fou rire diabolique, j'aurais été partiellement soulagée d'une rancœur qui, depuis des mois s'accumulait, mais... une fois l'euphorie du moment passée, j'aurais regretté mon geste. Ou plutôt le fait de l'avoir consciemment assassiné à cet endroit même. A savoir: devant un commissariat. Non, non, non ma petite Bella. Il va falloir que tu prennes ton mal en patience et, que tu te montres agréable. Tout du moins, aussi gentille qu'il est possible de l'être avec un tel animal ! me raisonnais-je, mentalement. La prison n'étant - après mûre réflexion - définitivement pas faite pour une fille telle que moi!

« Allez ma belle, juste pour une nuit ! Ce n'est rien du tout ça, une seule nuit ! Tu ne vas pas laisser Prince William ici tout de même ? Ça serait cruel. » Rien du tout? RIEN DU TOUT?! Je ne savais même pas ce qui me retenait encore de l'étrangler. Honnêtement, je faisais preuve d'un tel self-control que j'en étais moi-même étonnée. Le hic c'était que, quoi que je puisse bien en penser, il m'apparaissait évident que j'allais devoir céder. D'abord, parce qu'il se tenait en travers de mon chemin et, que j'avais malheureusement abandonné la perspective de lui rouler dessus. Ensuite parce qu'un mur immense se tenait derrière moi et, que je n'avais aucune envie d'abîmer ma voiture. Encore moi en sachant que je venais tout juste de terminer le remboursement du crédit qui m'avait permis d'en faire l'acquisition. En plus de cela, ce dégénéré n'allait pas se pousser avant d'avoir obtenu ce qu'il voulait et, de toute façon je n'avais aucune envie de passer la nuit ici à me chamailler. C'est donc à contrecœur que je me décalais un peu sur ma droite et lui ouvrait la porte.

Regrettant déjà mon geste en le voyant entrer, je manquais de lui asséner une énorme gifle lorsqu'il m'adressa son sourire ravi et incroyablement écarlate. D'ailleurs ce fut plus fort que moi, je ne pus m'empêcher de lui dire le fond de ma pensée « Je te préviens William, tu as peut-être gagné cette manche, mais la guerre n'est pas encore terminée. Et ce serait dans ton intérêt de me virer ce sourire incroyablement exaspérant de ton visage, ou tu risquerais bien de t'en mordre les doigts. Il paraît que j'ai un excellent crochet du droit. Ce serait triste de voir la parfaite dentition du Prince, voler en éclat, tu ne crois pas? » Et hop ! Il ne l'avait pas volée celle-là. D'ailleurs, je m'étais trouvée plutôt convaincante en énonçant mes menaces. Ce pauvre William avait d'ailleurs cessé de sourire. Faut croire que mon petit discours avait porté ses fruits pour une fois. Bien sûr, je savais pertinemment que cela ne durerait pas et, que dans deux minutes à peine il recommencerait à se montrer insupportable. Mais j'avais vraisemblablement réussi à lui clouer le bec et j'étais fière de moi. « Maintenant, tu me fermes cette porte et on y va ! Au cas où tu ne le saurais pas, il y en a qui ont un travail et des obligations. Par conséquent, ils ont besoin de repos ! Que veux tu que je te dise ? Tout le monde ne peut pas être aussi insouciant que toi ! ».
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