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 loved you yesterday, love you still, always have, always will

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MessageSujet: loved you yesterday, love you still, always have, always will   loved you yesterday, love you still, always have, always will Icon_minitimeMer 11 Jan - 15:26

Les paysages défilent, je ne suis plus qu’à quelques minutes de mon lieu d’arrivée. La gare d’Oxford n’est d’ailleurs pas si loin de l’université et je gagnerai la salle de travail de groupe de la bibliothèque d’ici vingt petites minutes. Vingt petites minutes que l’ennui peut ternir considérablement. Mon téléphone dans la main, un sourire se dessine sur mes lèvres en imaginant Andrea plongé dans son ouvrage de Shakespeare. Lui joue Mercutio, moi Tybalt, l’ironie est assez marquée quand on y pense. Je l’appelle, théoriquement, on ne réponds pas dans la bibliothèque, mais je sais qu’il ne pourra pas s’empêcher en voyant mon nom s’afficher sur l’écran. « Alors, besoin d’un expert pour te faire réviser ton texte ou tu penses pouvoir te débrouiller seul... » L’intonation perverse que je prends lui indique par ailleurs clairement ce que j’entends par lui faire réviser son texte. Une voix féminine à côté m’indique qu’il n’est pas seul, et c’est presque plus drôle. « La bibliothèque universitaire est un endroit charmant Andrea, tu ne trouves pas ? » Sa voix me paraît excessivement basse et il n’est vraiment pas difficile de deviner pourquoi. « Tout à fait charmant, oui. » Je reconnais bien là le snobisme pincé et représentatif de mon incroyable fiancé. Je laisse échapper un petit rire amusé, puis reprends la parole. « J’éprouve les plus grandes difficultés à me figurer ta position actuelle, peut être que tu pourras m’éclairer, des images me viennent mais ce ne sont sûrement pas les bonnes... » Je hausse les sourcils, ne perds pas le sourire qui habite mes lèvres depuis quelques minutes déjà. « Je suis installé sur une table du fond. Juste à côté d’une fille au décolleté vertigineux et d’un… sportif. Aviron, je dirais ? » Alors qu’il se prête au jeu, je m’enfonce un peu plus dans mon siège, ma bonne humeur semblant par ailleurs inquiéter la petite vielle qui me regarde d’un drôle d’air. Peut être qu’elle parle français après tout. « Je suis assis sur le bord de la chaise et ma main droite est posée sur ma cuisse. » Je pouffe un peu, et réponds d’une voix exagérément suave, qui pourrait faire penser au jeu d’actrice de Caro. « Ta main droite, vraiment ? » Je marque une pause. « Je pense que ces détails me font entrevoir ta position plus clairement. Ma main droite quant à elle, se ferait un plaisir de remplacer la tienne. Mais comme je suis encore dans le train, tu n’a qu’à te la figurer. Tu es un garçon plutôt imaginatif de ce que j’en sais... » « Je vois. » J’espère bien. L’évocation de mains droite, n’a pas du franchement plaire à mère grand, mais qu’elle patiente donc. Andrestan can’t wait. « Et ma main à moi Tris, qu’est-ce qu’elle deviendrait dans l’histoire ? » Je fais mine de réfléchir, mais je fais étrangement preuve de la même imagination. « Dieu seul le sait. » Mon sourire s’accentue. « Parler de ta main avec si peu de retenue dans une bibliothèque ne te dérange pas on dirait. Un peu aventurier Andrea. J’aime beaucoup, je t’ai appris beaucoup de choses. » « Tu m’as transmis le savoir du maître. »

Le train s’arrête il faut croire, que j’approche de mon but. « Tu devrais te mettre en condition, je viens justement de descendre du train, et il s’avère que j’aimerai bien emprunter quelque chose à la bibliothèque, si tu vois ce que je veux dire. On reste en ligne ? » Je me lève et descend du train pour prendre un bus qui n’est qu’à une poignée d’arrêt du campus. « Tu ne m’as pas dit ce que tu portais. » « Une chemise bleue. Un pull bleu marine et un jean. Je parie que tu pourrais m’en débarrasser en un temps record. Et toi, dis moi, que dois-je t’enlever ? » Ce n’est effectivement pas un pari très délicat, et il pourrait le gagner aisément, ainsi je ne vais pas m’aventurer à le contredire. « Le bleu marine te va si bien Andrea. Mais oui, je pourrais t’en débarrasser, si ce n’était pas plus discret de te garder quelque peu habillé. Je te laisse juger de ce que tu voudras enlever, en sachant que le timing sera probablement très serré. » Je descend à l’arrêt de la fac, et commence à remonter les jardins pour rejoindre la bibliothèque. « Tu devrais me rejoindre au pole philosophie, dans le fond à droite, les tables de travail me semblent un peu trop exposées. Avant dernière rangée, ma préférée. » Je pénètre à l’intérieur, et gagne lentement mais sûrement l’endroit du meeting fixé avec mon correspondant toujours en ligne. « Philo, hein ? » Je l’entends s’excuser auprès de sa camarade et bouger sa chaise. Très bien. Il arrivera très certainement le premier, les tables du fond sont bien plus proches du pole philosophie que je ne le suis en étant proche de l’entrée. « On dirait que je suis arrivé avant toi, Tris. » « Pas tellement étonnant, disons que la brochure était vendeuse. » Je ris un peu, mais parle plus bas, dissimulant à mon tour mon téléphone. « Est-ce que tu peux seulement me trouver avant que le timing ne devienne vraiment trop serré ? »

Je me met en tête de raccrocher et lui disperse une dernière phrase accrocheuse. « Je pourrais te trouver les yeux fermés, toi et moi c’est fusionnel, oublie pas ça. » Je range mon téléphone dans la poche arrière de mon jean et met en tête de la jouer stratégique. L’approche linéaire, me semble très mauvaise. J’opte pour un détour discret par l’arrière. Je me faufile dans les rayons, finis par apercevoir son dos collé juste contre une étagère qui me fait face. Je m’avance puis pose mes mains sur ses hanches. Mon visage vient naturellement se nicher dans son cou, alors que mes doigts glissent pour jouer avec le bouton de son jean, sans pour autant l’ôter. « Je sais quels sont tes auteurs préférés Andrea. » Il m’attire à lui et nos lèvres se rencontrent avec une violence rare. Le désir que je ressens lui, monte également en intensité. « Je testais ta réactivité mon amour, après tant de promesses, il était hors de question que tu ne me trouves pas. » Garder le contrôle, ne surtout pas céder tout de suite. Mes mains finissent contre sa nuque, mais nos bassins déjà en contact ne facilitent pas le calme et la chasteté. Je m’éloigne brusquement. « Quelle impolitesse. Tu ne m’a même pas présenté à ton amie. » Je m’éloigne du rayon pour rejoindre l’endroit décrit au téléphone. J’aperçois une fille seule et me laisse tomber sur une chaise avec un bouquin pris au hasard en passant. Le très frustré Andrea, finit par réapparaître et s’asseoir sur une chaise libre à côté de la mienne. Nous ne serons décidément jamais mieux qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. « Leah, je te présente Tristan Faure, mon fiancé. » Elle me réponds par un sourire, et je sens déjà la main de ce pervers d’Andrea Leroy Duchesne glisse sur ma cuisse. Je le pousse un peu et ouvre mon livre, mais sa main dévie. « Il vient m’aider à réviser mon texte. » La mienne se pose sur celle d’Andrea et je la prends pour enfin l’emmener sur la table, bien en évidence. J’entremêle nos doigts et souris satisfait. « Mais ça risque de faire un peu de bruit, alors nous irons travailler dans une salle de travail de groupe. Andrea joue Mercutio et moi Tybalt. » J’embrasse doucement sa tempe tandis que ma jambe s’adonne à une activité particulière sous la table. Je souffle un peu sur son cou et fait voler une de ses boucles. « Oui d’ailleurs, il faut que je me concentre un peu. » Il referme son livre, et décide de battre lâchement en retraite, sans oublier de déposer ses lèvres délicieusement tentatrices sur mon cou. Connard. Je croise son regard, et l’allume sans la moindre gêne en me mordant la lèvre inférieure. La tension sexuelle est presque palpable. J’avise de nouveau sa copine et me lève à mon tour. « Il ne veut pas l’admettre mais il a besoin de moi. » Je m’avance vers sa table et me saisis de son écharpe, tirant dessus pour l’inciter à se lever. « Je t’ai dis que j’allais te faire crier Mercutio, sois patient un peu. » Je lui adresse un clin d’œil et l’entraîne avec moi vers le pole littérature ou toutes les œuvres de Shakespeare sont exposées. Sa main se saisit de la mienne et je me retrouve rapidement contre la bibliothèque

« Alors comme ça tu vas me faire crier ? » c’est une option que j’ai véritablement envisagé en effet. « Je ne savais pas que mon rôle était à ce point… développé. » Je hausse un sourcil et le fixe une seconde avant de me jeter sur ses lèvres. « Absolument. » ses mains sont à présent sur mes hanches, et la dangerosité de la situation ne m’apparaît pas suffisamment fortement pour cesser nos agissements. « Des promesses, encore des promesses. » Mes mains griffent son dos et s’accrochent à son pull. « Je ne me souviens pas t’avoir déçu à ce niveau là Bella. » Je lui fais un clin d’oeil alors que mes mains glissent de son dos jusqu’à ses hanches pour échouer plus bas encore. Je lui donne un coup de bassin avant de le pousser une nouvelle fois. « Mais si tu crie, nous sommes fichus, mieux vaut peut être envisager de le faire dans une salle de travail de groupe. Tu es un très bon acteur, on pourra toujours faire passer ça pour un cri d’un autre ordre. Tybalt tue Mercutio de toute façon. » Sa main prends la mienne et il faut croire qu’il ne lui en faut pas plus pour envisager clairement l’option que je viens de lui présenter. « Tue moi, alors, Tybalt, je n’attends que ça. » Très bien. Je le pousse avec empressement dans une salle vide et le fais reculer jusqu’à la table. Inutile de dire que tout cela nous est presque familier. Ma main plonge sur son jean et en fait céder le bouton. Mes mains sur ses hanches font glisser le tissus superflus et mes lèvres quant à elles se retrouvent bien vite en possession des siennes. J’aime ce mec, c’est viscéral. Ses mains s’agrippent à mon t-shirt, je me retrouve bien vite en contact direct avec son corps. Sa main se met en tête de s’occuper de mon jean alors que le désir me presse. Mes jambes viennent encadrer ses hanches et mon rythme cardiaque commence lui à s’accélérer. Les choses semblent étrangement familières et pourtant je peux jurer n’avoir jamais fait ce genre de choses dans une salle de travail de groupe. Mes lèvres plongent dans son cou, tandis que je défais les derniers obstacles à la concrétisation de mon désir. Mon regard croise quelques secondes le sien, alors qu’un sourire naît au coin de mes lèvres. « Loved you yesterday, love you still, always have, always wil » Mes lèvres regagnent sa nuque, et nos corps finissent par se mêler, avec passion, comme toujours. « I’ll be forever yours »


Dernière édition par Tristan W. Faure le Mer 11 Jan - 16:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: loved you yesterday, love you still, always have, always will   loved you yesterday, love you still, always have, always will Icon_minitimeMer 11 Jan - 16:03

Je suis à la bibliothèque. Roméo & Juliette entre les mains, concentré, statique, j’essaye d’imprimer les répliques dans mon cerveau qui ma foi commence un peu à saturer. Je suis avec Leah, une intellectuelle qui suit l’option théâtre avec nous et qui aura au moins le mérite de ne pas nous chercher des ennuis. Elle relit elle aussi son texte depuis tout ce temps. Mon portable se met soudainement à vibrer sur la table et je plisse les yeux. Je ne suis pas franchement censé répondre ici, mais le prénom de Tris s’affiche sur mon écran et il m’est difficile de ne pas bouger. Je baisse la tête pour me camoufler parmi la masse d’étudiants présents. « Allo ? » « Alors, besoin d’un expert pour te faire réviser ton texte ou tu penses pouvoir te débrouiller seul... » Le ton de sa voix enlève toute honnêteté travailleuse à sa proposition et j’hausse un sourcil tandis que Leah me suggère de raccrocher immédiatement. « La bibliothèque universitaire est un endroit charmant Andrea, tu ne trouves pas ? » Je baisse la tête un peu plus si possible et murmure. « Tout à fait charmant, oui. » Je ne vois pas exactement où il veut en venir, quoi que finalement ses intentions peuvent être considérées comme claires. Je déglutis un peu et me mords la lèvre. « J’éprouve les plus grandes difficultés à me figurer ta position actuelle, peut être que tu pourras m’éclairer, des images me viennent mais ce ne sont sûrement pas les bonnes... » Je ris légèrement et me mords la lèvre pour éviter de faire trop de bruit. Je baisse encore d’un ton et observe les gens autour de moi. « Je suis installé sur une table du fond. Juste à côté d’une fille au décolleté vertigineux et d’un… sportif. Aviron, je dirais ? » Je secoue un peu la tête, le type à côté de moi est un boutonneux à lunettes qui doit passer le plus clair de son temps devant sa console ou à la bibliothèque. « Je suis assis sur le bord de la chaise et ma main droite est posée sur ma cuisse. » J’hausse un sourcil, heureusement, Leah ne parle pas français. Ce qui ne l’empêche pas de me jeter des regards sombres à intervalles réguliers. « Je pense que ces détails me font entrevoir ta position plus clairement. Ma main droite quant à elle, se ferait un plaisir de remplacer la tienne. Mais comme je suis encore dans le train, tu n’a qu’à te la figurer. Tu es un garçon plutôt imaginatif de ce que j’en sais... » Je baisse les yeux vers ma main. Ca, pour sûr, je me figure parfaitement bien. « Je vois. » J’acquiesce bien qu’il ne puisse, de toute façon, pas me voir. Leah a abandonné l’idée de me faire raccrocher, les surveillants sont trop loin pour me prêter attention. « Et ma main à moi Tris, qu’est-ce qu’elle deviendrait dans l’histoire ? » « Dieu seul le sait. » Je roule des yeux, je pourrais presque l’entendre sourire. « Parler de ta main avec si peu de retenue dans une bibliothèque ne te dérange pas on dirait. Un peu aventurier Andrea. J’aime beaucoup, je t’ai appris beaucoup de choses. » J’acquiesce doucement. « Tu m’as transmis le savoir du maître. » Je ris très légèrement, toujours tête baissée pour camoufler que je suis en train d’avoir une conversation téléphonique et en plus des plus osée avec mon fiancé. « Tu devrais te mettre en condition, je viens justement de descendre du train, et il s’avère que j’aimerai bien emprunter quelque chose à la bibliothèque, si tu vois ce que je veux dire. On reste en ligne ? » Cette révélation provoque une accélération notable de mon rythme cardiaque et mon ventre s’agite un peu. « Tu ne m’as pas dit ce que tu portais. » Je souris très légèrement. « Une chemise bleue. Un pull bleu marine et un jean. » Je tousse très légèrement. « Je parie que tu pourrais m’en débarrasser en un temps record. » J’ai soufflé cette dernière phrase vraiment très bien. « Et toi, dis moi, que dois-je t’enlever ? » « Le bleu marine te va si bien Andrea. Mais oui, je pourrais t’en débarrasser, si ce n’était pas plus discret de te garder quelque peu habillé. Je te laisse juger de ce que tu voudras enlever, en sachant que le timing sera probablement très serré. Tu devrais me rejoindre au pole philosophie, dans le fond à droite, les tables de travail me semblent un peu trop exposées. Avant dernière rangée, ma préférée. » Je me redresse et jette un œil à Leah qui m’interroge du regard. « Philo, hein ? » Je sors un sourire d’excuse à ma voisine . « Une urgence. » Je cale le téléphone contre mon oreille et m’éclipse pour gagner le pôle philosophie, nettement moins peuplé et surtout moins exposé. « On dirait que je suis arrivé avant toi, Tris. » Je laisse mon sac dans un coin et me perds dans les rangées d’ouvrages. « Est-ce que tu peux seulement me trouver avant que le timing ne devienne vraiment trop serré ? » Mon cœur cogne un peu plus fort dans ma poitrine tandis que je me camoufle derrière une étagère. « Je pourrais te trouver les yeux fermés, toi et moi c’est fusionnel, oublie pas ça. » Il raccroche, je range mon téléphone et entreprend d’avancer encore un peu, m’arrêtant à un endroit où les noms m’inspirent, prenant appui sur une des étagères pour l’attendre, en embuscade. Des fourmillements irrationnels me barrent le ventre et mon rythme cardiaque est à l’heure actuelle très élevé. Je respire le moins fort possible, mais sursaute en sentant ses mains qui se déposent soigneusement sur les hanches. Sa tête se niche dans mon cou et sa main s’amuse du bouton de mon jean, je frissonne et mon corps réagit instinctivement à son contact. « Je sais quels sont tes auteurs préférés Andrea. » Je me mords la lèvre et passe ma main sur sa nuque pour l’attirer vers moi, laissant mes lèvres céder à l’appel des siennes. « Je testais ta réactivité mon amour, après tant de promesses, il était hors de question que tu ne me trouves pas. » Je souris un peu plus et l’entraine avec moi contre les bouquins bien rangés. Nos lèvres se rencontrent, avides, fusionnelles, et il me plaque contre l’étagère derrière moi. Son bassin frotte contre le mien, suggestif, et je tremble de plus belle, laissant ma main errer sous sa chemine. Puis soudainement, il s’écarte. Mon corps me fait affreusement mal, le poids de la frustration s’abat ses mes épaules presque en même temps que mon excitation est, elle, piquée au vif. « Quelle impolitesse. Tu ne m’a même pas présenté à ton amie. » Il sourit et s’éloigne. Je laisse mon dos contre l’étagère un instant, ferme les yeux, le temps de reprendre mes esprits. J’inspire un coup et quitte moi-même l’endroit. Il s’est laissé tombé à ma place, je tire la chaise d’à côté qui a été libérée par le boutonneux. « Leah, je te présente Tristan Faure, mon fiancé. » Je souris un peu, Leah relève les yeux vers nous et adresse un sourire à Tris. « Enchantée. » Sous la table, ma main glisse sur sa cuisse tandis que j’adopte un ton des plus détachés. « Il vient m’aider à réviser mon texte. » Oups, ma main dérive légèrement. La main de Tris vient chercher la mienne et la dépose en évidence sur la table, emmêlant nos doigts. Je souris légèrement, sceptique, mais ne commente pas. « Mais ça risque de faire un peu de bruit, alors nous irons travailler dans une salle de travail de groupe. Andrea joue Mercutio et moi Tybalt. » Un léger rire m’échappe et Leah semble distraite, comme concentrée sur autre chose que sur les paroles de Tris. La jambe de ce dernier s’en donne à cœur joie sous la table, et je pique le livre qu’il a sous les yeux pour me relever, reprenant mes affaires avec moi. « Oui d’ailleurs, il faut que je me concentre un peu. » J’embrasse son cou en m’attardant très légèrement et gagne une autre table un peu plus loin, où je m’assois et rouvre mon livre. Il ne tient pas longtemps, se lève au bout de quelques secondes et s’approche, accroche mon écharpe pour me forcer à me lever. « Je t’ai dis que j’allais te faire crier Mercutio, sois patient un peu. » Je ricane un peu même si en réalité sa phrase me fait bien plus d’effet que je ne veux le laisser paraitre. Mes mains tremblent un peu et mon esprit s’embrouille, je le suis machinalement jusqu’au rayon littérature, où sont exposées toutes les œuvres dignes de ce nom. Ma main accroche la sienne pour qu’il s’arrête et je le pousse contre le rayon, déposant mes deux mains de chaque côté de son visage. « Alors comme ça tu vas me faire crier ? » Je m’approche doucement, laissant mes lèvres errer contre sa joue, puis contre son cou, sans jamais prendre possession de ses lèvres. Ma main droit se libère et descend longuement sur sa chemise. « Je ne savais pas que mon rôle était à ce point… développé. » Il se jette sur mes lèvres et mon corps cède à l’appel des siennes. Je tiens en équilibre contre lui, mes mains s’accrochent à son t-shirt. « Absolument. » Je souris un peu, en glisse une sur sa peau et souris de nouveau. « Des promesses, encore des promesses. » J’embrasse ses lèvres doucement tandis que la main se glisse discrètement à l’arrière de son jean. Lui laisse ses mains descendre le long de mon dos, ses ongles s’enfonçant dans ma chair. Je frissonne un peu plus, laisse mes lèvres trouver son cou avec une avidité qui ne connait aucune limite. « Je ne me souviens pas t’avoir déçu à ce niveau là Bella. » Il m’adresse un clin d’œil et ses mains entament la conquête de mon corps. Je frémis légèrement, me mordant la lèvre pour ne produire aucun bruit qui s’avèrerait suspect. Il m’assène un coup de bassin tandis que mes mains explorent son corps, cherchant le bout de tissus à enlever. « Hm. » J’inspire de nouveau quand il me pousse, à deux doigts de l’explosion. « Mais si tu crie, nous sommes fichus, mieux vaut peut être envisager de le faire dans une salle de travail de groupe. Tu es un très bon acteur, on pourra toujours faire passer ça pour un cri d’un autre ordre. Tybalt tue Mercutio de toute façon. » J’attrape sa main avec une ferveur très loin d’être innocente et l’entraine vers les salles de travaille en groupe. « Tue moi, alors, Tybalt, je n’attends que ça. » Mes lèvres rippent une nouvelle fois sur son cou, mon corps tout entier supplie et je suis incapable de fournir une pensée cohérente. Il ne se fait pas prier et ses mains encadrent mes hanches, il me poussa à l’intérieur de la salle jusqu’à ce que mon bassin rencontre la table. Je retiens difficilement un gémissement significatif tandis que lui s’occupe de mon jean, me forçant à m’allonger sous ses caresses. J’attrape son t-shirt pour l’amener à moi, reprenant possession de ses lèvres pendant que ma main libre s’occupe, elle aussi, de son jean, accédant à une zone plus sensible. Je me cambre légèrement, le retiens contre moi en passant ma main libre dans ses cheveux. Je ferme les yeux et caresse son torse, le fait que n’importe qui pourrait entrer à tout moment m’incite à l’attirer encore plus prêt, en admettant que cela soit possible. Mon jean cède définitivement et son corps se fait de plus en plus proche, le mien tremble sous l’impulsion du désir grandissant que je n’arrive plus à contenir. Ses lèvres se nichent dans mon cou et mes bras appellent le contact avec une avidité insatiable. « Loved you yesterday, love you still, always have, always will » Mon coeur explose en même temps que nos corps s’emmêlent, mon corps est secoué de sursaut et ma main caresses a nuque, mon front plaqué au sien. Mes yeux se ferment tandis que je laisse les sensations s’allonger dans le temps, mon cœur reprend un rythme régulier et la sensibilité de mon corps s’estompe au fil des secondes. « I’ll be forever yours », je réponds, un sourire habitant mes lèvres et s’accordant au sien. Je l’embrasse doucement et inspire.

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