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 Trying not to love you [Andrew]

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MessageSujet: Trying not to love you [Andrew]   Trying not to love you [Andrew] Icon_minitimeSam 5 Jan - 18:00



Trying not to love you♥
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« Pas question que tu retourne à Londres avec toute cette neige ! » je fais d’un ton catégorique à Andrew. La soirée chez Mrs Carter se termine et nous nous apprêtons tous à partir. Seulement je refuse qu’Andrew prenne la voiture par un temps pareil. Pas pour aller plus loin que quelques pâtés de maison. C’est de la folie pure. Et il est peut être médecin, mais moi j’ai appris à être une jeune femme raisonnable et je sais quand prendre la route est totalement hors de propos. Notons tout de même que je ne ferais pas un scandale pareil à Rowan. Je suis persuadée qu’il a réservé dans un hôtel et grand bien lui fasse. Remettant correctement mon manteau sur mes épaules, j’arrange le col de celui d’Andrew et lui tapote le nez du bout de mon index. « J’ai une chambre d’amis avec un verrou, Méphisto n’y met jamais les pattes et ceci est non négociable Mr Brown. » J’ajoute un sourire aimable pour faire passer la pilule et l’attrape par la main. Je décide de renvoyer mon chauffeur. Comme ça mon adorable médecin sera obligé de me ramener à la maison et je pourrais toujours lui faire une prise de catch pour l’obliger à rester. Je n’ai aucune envie qu’il risque un accident de voiture. Demain matin les routes seront déneigées et là je pourrais le laisser partir sans risquer l’arrêt cardiaque. Bien entendu tout ceci en tout bien tout honneur. Andrew est un ami très cher à mon coeur et je tiens à lui. De toutes manières comme je lui ai dit, il y a un verrou sur la porte de la chambre. « Je me rends alors et j'accepte avec plaisir » Je souris, rassurée. Evidemment Andrew est bien plus raisonnable que je ne le suis et que je ne le serais jamais. Je dépose un baiser sur sa joue et vais m’installer à côté de lui dans la voiture. Je frissonne un peu, une robe en soie n’est pas le vêtement le plus chaud du monde hélas, mais je suis bien ici. Le chemin se fait dans un silence relatif et -à croire qu’il a un GPS dans la tête-Andrew trouve parfaitement le chemin de mon appartement. Certes il n’est qu’à quelques minutes mais tout de même. Nous arrivons rapidement et je me dépêche de monter les escaliers, Andrew sur mes talons, ravie de voir que je suis toujours capable de tenir sur douze centimètres de talons aiguilles. J’ouvre la porte et Méphisto attend sagement dans l’entrée, s’approche prudemment d’Andrew et ronronne en recevant une caresse. « Coucou toi ! Au moins, y en a un qui a passé la soirée au chaud. » J’en ronronnerais aussi. Mais je me contente de sourire d’un air attendri et un peu surpris. Andrew relève la tête et croise mon regard. Je laisse échapper un petit rire et mets mon manteau sur un cintre. « Tu sais que tu es l’une des rares personnes à être appréciée par ce snobinard ? » je lance en lui retirant son manteau pour le ranger. Un vrai exploit, mais je me garde bien de le lui dire. Il pourrait prendre peur. D’un signe de la main je lui demande de me suivre et lui fait le tour du propriétaire. La salle de bain, la cuisine, la chambre d’amis,le salon (qu’il connaît déjà), le bureau (fief de Méphisto, endroit à éviter en priorité), ma chambre et mon monstrueux dressing. Nous retournons dans le salon et je m’installe sur le canapé tandis que Méphisto file dormir dans le bureau, près du radiateur. « Tu veux boire quelque chose ? Un thé bien chaud peut être ? » je demande au bout d’un moment, un peu pour meubler, beaucoup pour avoir un prétexte pour me lever. Non je n’ai pas froid loin de là. Mais je ne me vois pas aller dormir tout de suite. Dormir. Ah la belle idée ! A une heure pareille ?

« Oui, avec plaisir. Sans sucre et pas trop de lait. » Il est adorable non ? Je souris et m’apprête à me lever mais il s’approche de moi et l’espace d’un instant j’oublie de respirer. Sa main glisse sur la sienne et je retombe sur le canapé sans pouvoir dire un seul mot. Là c’est inquiétant. Cet homme a un pouvoir assez flippant sur moi. « Mais assieds-toi je m'en occupe. » Impossible pour moi de protester et je hoche timidement la tête. Après tout il m’a littéralement soignée en me faisant du thé, il connaît son affaire. Et je suis tout bonnement incapable de me lever. J’ai à peine le temps de remettre de l’ordre dans mes pensées que déjà il revient avec deux tasses fumantes. « Je ne me suis pas trompé ? » Il a choisi mon thé préféré. Je souris presque timidement et dépose un baiser sur sa joue. « Tu ne t’es pas trompé. Tu as pris mon préféré. » Ce qui tient de l’exploit vu que je dois avoir une dizaine de thés différents dans mon placard. Que voulez-vous. Je suis à moitié chinoise, je mène une vie saine et je ne connais rien de mieux que de regarder une série avec un thé bien chaud. Enfin rien de mieux dans le style cocooning. J’attrape ma tasse et avale une gorgée, retenant à peine un soupir de satisfaction.  « C’est parfait. » Le thé, Andrew, l’avoir à côté de moi, tout. Je m’emballe, je repose ma tasse sur la table et me mordille légèrement la lèvre inférieure. J’ai l’impression d’être une de ces filles qu’on voit à la télé, la petite intello à lunettes qui par on ne sait quel miracle, se retrouve assise à côté du beau gosse du lycée. Sauf qu’au lycée j’étais plutôt jolie déjà. Mais le résultat est le même, je ne sais pas comment me comporter. Andrew me plaît c’est indéniable. Nous nous entendons bien maintenant, malgré mon comportement inexcusable d’il y a cinq ans. Si lui m’a visiblement pardonné, moi je continue à culpabiliser et à me dire qu’il est trop bien pour la pauvre idiote que je suis. Une pauvre idiote prête à tomber dans les pommes pour peur qu’on lui prenne la main en souriant. Il y a cinq ans ça avait été purement physique et je ne m’étais pas embarrassée de savoir ce qu’il pouvait penser de moi. Maintenant c’est tout le contraire. Je ferme les yeux un instant et laisse échapper un soupir. Kin Eastwood, ex-reine de Cambridge et coeur d’artichaut en puissance. Franchement, j’avais pensé à autre chose comme évolution de carrière. L’heure est grave. Je suis actuellement à côté du garçon le plus adorable du monde, du plus sexy, bref, mon petit faible pour Andrew se révèle être un gros faible. Au lieu d’une fissure dans mon coeur, c’est une crevasse, une faille. Bref, Andrew est en train de complètement détruire mon armure soigneusement et longuement construite. Il tousse et j’ouvre les yeux brusquement, surprenant son regard sur moi. « Tu as passé une bonne soirée ? » Je hoche doucement la tête en songeant qu’à part le fait de flipper continuellement à l’idée de voir Rowan débarquer, c’était un peu guindé mais plutôt agréable. « J’étais un peu nerveuse. » Doux euphémisme. J’ai risqué la crise cardiaque. « Mais là, je passe vraiment un bon moment. » Si seulement il voulait bien me sauter dessus et m’embrasser jusqu’à ce que je m’évanouisse ! Mais ça, c’est seulement dans les livres romantiques où tout finit bien. Avec un peu de chance, je finirais vieille fille avec des chats. Sans trop réfléchir je pose ma tête sur son épaule. C’est tout ce dont je suis capable pour le moment. Mais où est passée l’ancienne Kin ? Elle lui aurait sauté dessus en lui proposant un aperçu de ses sous-vêtements ! Quoi que ce n’est pas plus mal de faire preuve de davantage de modération. Sa main glisse dans mes cheveux puis sur mon dos, m’arrachant un léger ronronnement de satisfaction. Et quand ses lèvres se posent sur ma tempe, j’oscille entre l’envie de me blottir contre lui davantage et celle de lui dire d’arrêter de jouer au boy-scout et de m’arracher ma robe. Bon. Je me contente de tourner la tête vers lui avec un sourire timide et dépose un baiser, pas vraiment sur sa joue, pas vraiment sur ses lèvres, mais juste à la limite. Disons qu’il fait un peu sombre et que je vise mal. Je balbutie un vague « Excuse-moi. » mais je m’excuse surtout de ne pas avoir la force mentale de lui faire comprendre ce que je veux vraiment. Puisque concrètement je ne sais pas ce que je veux. Enfin si mais l’accepter c’est une autre histoire. Sa main glisse sur ma nuque et alors que je m’apprête à m’excuser encore sa bouche recouvre la mienne. Mes yeux se ferment immédiatement et un gémissement s’échappent de mes lèvres alors qu’il m’embrasse avec bien moins de retenue que je l’aurais cru. C’est un baiser profond, franc et passionné… plutôt représentatif de la somme de frustration que j’ai engrangée en… un an. Oui un an. Son bras encercle ma taille et il pourrait me serrer à m’en casser, j’en serais heureuse. Je me serre davantage contre lui et mes doigts viennent se perdre dans ses cheveux. Grands dieux oui ! J’en rêvais ! S’il s’en tient à ça, je le tue. Le tissu de ma robe glisse un peu le long de mon épaule mais peu importe, je saisis sa cravate pour l’empêcher de s’éloigner et réponds au baiser presque avidement. Au diable la timidité ! Je m’écarte pourtant la première, à bout de souffle et ouvre les yeux, souriant d’un air extatique. « Woaw… » je souffle, incapable d’en dire davantage avant de l’embrasser à nouveau. Ça me manquait. J’ai l’impression qu’après ces longs mois de désert sentimental et physique, j’aperçois enfin la lumière ou une connerie du genre. Ou bien dans un registre moins poétique qu’on me donne enfin ma dose. Même si je suis loin d’être entièrement satisfaite pour le moment.

Allongée sur le canapé, j’essaye tant bien que mal de ne pas perdre la tête. Mais enlève-moi cette robe ! Je tends le cou en me mordant la lèvre inférieure, mais ne parvenant pas à retenir quelques soupirs de plaisir à chaque baiser. J’ai toujours été hyper sensible à cet endroit là et il semble bien s’en souvenir, insistant sur ce point en particulier. Je gémis faiblement son nom et défais rapidement sa cravate avant de m’attaquer aux boutons de sa chemise. Non je ne vais pas lui arracher même si je n’en suis pas loin. Mes doigts tremblent et enfin je me redresse légèrement pour déposer de légers baisers sur son torse. Il m’a manqué. Il m’a tellement manqué. Je retourne à sa bouche et lui mordille délicatement les lèvres avant de laisser échapper un petit rire. Je crois que mon cadeau de noël est prêt à arriver. Mutine, je tire sur le noeud de ma robe à la taille et celle-ci s’ouvre. Je me félicite d’avoir opté pour une robe portefeuille ET des sous-vêtements en dentelle noire. Faciles à enlever. Je sais ce que je veux, lui. C’est étrange comme tout est tellement naturel. Nous nous retrouvons comme si ces cinq années n’avaient pas existé, ou plutôt si. Il y se dégage une certaine complicité, une certaine tendresse aujourd’hui qu’il n’y avait pas cinq ans auparavant. Il ôte sa chemise et j’en profite pour glisser mes mains sur son ventre, tout comme il le fait avec moi. Je me retrouve contre lui et lui rends ses baisers, affamée, assoiffée de lui, notant avec un cri de joie intérieur qu’il me débarrasse de mon soutien gorge. Il m’embrasse, encore et encore, ne me laisse pas un instant de répit. Mes doigts défont doucement sa ceinture et c’est sans scrupule que je me colle à lui, mordillant son cou, cajolant mes morsures du bout de la langue. Je le repousse sur le canapé et me penche au-dessus de lui. Bien vite son pantalon vole dans le salon et je me mordille la lèvre inférieure, ravie du spectacle qui s’offre à moi. Je crois que je n’aurais jamais la patience d’aller jusqu’à ma chambre. Je ris doucement et mordille son oreille alors que ses lèvres s’égarent sur ma poitrine. Je me sens bien, je me sens vivre. Je frissonne et me tends contre lui, gémissant son nom, suppliant pour davantage d’attentions. Je le sens, brûlant contre moi, et cette sensation me fait presque perdre la tête. D’un geste presque autoritaire, j’attrape l’une de ses mains et la pose sur mes fesses. Je surprends son regard et esquisse un sourire faussement gêné. Je sais ce que je veux, c’est tout. « Ici o… ou ma chambre ? » je parviens à souffler entre deux baisers. Ma chambre, mon sanctuaire. Car jamais personne à part Méphisto n’a le droit d’y mettre les pieds. Avec Rowan, c’était simple c’était direction l’hôtel. Je crois que j’ai eu raison de compartimenter ma vie privée. Et je crois que j’ai raison de ne pas compartimenter cette fois. Mais c’est aussi parce que je n’ai rien sous la main pour nous protéger. Et je suis peut être folle d’Andrew (oui, d’accord, je suis folle d’Andrew), mais je suis responsable. Je laisse échapper un cri de plaisir et m’effondre contre lui alors qu’il dévore consciencieusement mon cou. « Ma chambre… tout de suite » je fais en déposant une myriade de baisers sur ses épaules. Tout de suite ou bien je risque de ne plus pouvoir résister.

Incapable de me détacher de lui, je réponds à ses baisers avidement. Mes jambes entourent ses hanches, je m’accroche à ses épaules avec un couinement surpris alors qu’il me soulève sans effort et se dirige vers ma chambre. Grands dieux ! En fallait-il davantage pour que la température devienne trop élevée pour moi ? Je le laisse embrasser mon cou, haletant au moindre mouvement, incapable d’avoir la moindre pensée cohérente. Il me dépose avec délicatesse sur les draps et je soutiens son regard, rougissant légèrement d’être ainsi exposée. Lorsqu’il s’allonge auprès de moi et effleure mon épaule, je ne peux le quitter des yeux. « Tu es superbe. » Il m’embrasse doucement, tendrement et je me blottis contre lui. Mes mains viennent dessiner de délicates arabesques dans son dos, sur ses épaules. Je murmure son nom entre deux baisers et effleure sa joue. Andrew est incroyablement sexy. Musclé juste comme il faut, plutôt athlétique et avec un sourire à se damner, il est pourtant adorable et doux : un mélange qui me fait fondre. Je ne sais pas exactement ce que j’éprouve en cet instant mais je me sens plus que jamais à ma place auprès de lui. « Toi aussi » je souris avant de lui voler un baiser et d’un déposer un sur sa clavicule. Je l’attire contre moi et plonge mon regard dans le sien. S’il ne prend pas les devants, je réponds plus de rien. Enfin il prend la décision de me débarrasser de ce bout de dentelle un peu gênant. En vrai gentleman, il le fait délicatement et m’interroge du regard. Je pouffe de rire et me tourne vers ma table de nuit. J’ouvre le premier tiroir et en sors un préservatif que je présente à Andrew avec un sourire innocent. « Si tu te pose la question, non, je ne vais rien regretter du tout. » Il ne manquerait plus que ça ! Pour appuyer mes dires, je l’embrasse longuement, me serrant contre lui et laissant mes mains glisser le long de son torse.

Je ne parviens pas à me détacher de lui, ne serait-ce que pour une seconde. Sa bouche glisse sur ma poitrine, mon ventre et je dois me retenir de le supplier d'accélérer. Je tremble, non pas de peur, mais d'anticipation. Un cri étouffé m'échappe alors qu'il embrasse ma nuque et ma voix se bloque alors qu'il entre en moi. J'écarquille les yeux et me serre contre lui, mes bras serrant ses épaules de toutes mes forces. Je gémis de contentement de me sentir enfin complète, je me détends contre lui, accueillant le moindre de ses mouvements par un soupir de bien-être alors qu'une chaleur familière se répand dans mon ventre. Nos mouvements accélèrent et je me perds complètement dans ses bras. Je gémis, n'en pouvant plus, entourant ses hanches de mes jambes, me cambrant pour le sentir davantage. C'est si bon, tellement agréable ! Je pose mes lèvres contre les siennes et l'embrasse fiévreusement, prête à perdre pied. Je soupire, ondule doucement sous lui. Mon univers se résume entièrement à Andrew. J'oublie tout le reste, il ne reste que lui, que lui. La chaleur monte, mon coeur bat vite, trop vite, mais c’est tellement bon. Je m’accroche à ses épaules, gémissant à chaque mouvement qui nous rapproche, chaque fois un peu plus, de la délivrance. Et soudain je me tends contre lui, un cri s’échappe de ma gorge alors que la chaleur explose. Il se tend contre moi et j’enfouis mon visage dans son cou, secouée par des vagues de plaisir. Hébétée, je repose sur le matelas. Nous sommes venus ensemble. Jamais je n’aurais espéré mettre fin à ma « malédiction » d’une façon aussi parfaite. Jamais je n’avais imaginé une union aussi parfaite alors que je me languissais de lui. Epuisée, je le laisse me prendre dans ses bras et me serre contre lui. Un léger baiser sur ma tempe me fait murmurer son nom, tendrement. J’aimerais lui dire que tout ceci a été bon, si bon. Que je tiens à lui, que je… Mes yeux se ferment et je m’endors en souriant, blottie contre lui.



Dernière édition par Kin Eastwood le Lun 7 Jan - 22:16, édité 14 fois
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MessageSujet: Re: Trying not to love you [Andrew]   Trying not to love you [Andrew] Icon_minitimeSam 5 Jan - 18:42

La soirée de Mrs Carter fut... mouvementée, c'est le moins qu'on puisse dire. Bien que tout se passa dans une ambiance bon enfant au final, je ne suis pas mécontent de m'en aller. Je n'ai jamais été particulièrement à l'aise dans un costume, je ne suis pas certain que le petit kit d'apprenti docteur que j'ai déposé comme jouet soit de bon goût et les Carter sont définitivement des femmes hors normes. J'ai toujours su que la grand mère de Moon n'était pas une mamie ordinaire et dans les histoires rocambolesques et les aperçus que j'en avais eu, elle semblait une sorte de Mary Poppins déjantée. Je n'étais pas complètement à côté de la plaque.

Mais maintenant, je dois repartir - je me vois mal accepter l'hospitalité et passer une nuit dans ce manoir des merveilles d'hiver - et les routes pour Londres sont quasiment toutes bloquées. Je dois pouvoir trouver un B&B ou un petit hôtel, mais Kin ne veut pas en entendre parler. Cambridge n'est pas bien loin et elle insiste sur le fait qu'elle a une chambre d'amis, pourvue d'un verrou. « Je me rends alors et j'accepte avec plaisir. » dis-je finalement en l'aidant à enfiler son manteau. Je laisse un pourboire assez généreux au voiturier, car pour tout dire je le plains d'avoir eu à manoeuvré ma capricieuse voiture par ce temps et aide Kin à prendre place sur le siège passager.

J'allume la radio, à un volume assez bas et le trajet jusqu'à la ville se fait dans un relatif silence. Je me concentre sur la route et mon amie me laisse faire, histoire qu'on ne finisse pas dans un fossé. Je retrouve sans mal la route vers son appartement, sans avoir besoin de la moindre indication. Encore une fois, ma fichue mémoire photographie me donne des airs de creepy stalker. Mais Kin ne m'en tient pas rigueur et nous parvenons finalement à gagner l'intérieur douillet de son appartement. Je frotte mes mains l'une contre l'autre et sourit en voyant Méphisto s'approcher. Je me baisse, tout en retirant mon écharpe, pour donner une petite caresse à l'animal. Je l'aime bien, c'est un des seuls chats auquel je ne suis pas allergique. « Coucou toi ! Au moins, y en a un qui a passé la soirée au chaud. » Je ris légèrement, avant de lever les yeux vers le visage rosi par le vent de Kin. Je lui souris maladroitement, n'arrivant pas vraiment à me détacher de la contemplation de son visage. « Tu sais que tu es l’une des rares personnes à être appréciée par ce snobinard ? » Ah? Je ne pose pas plus de questions, haussant les épaules d'un air évasif, je ne suis pas plus en mesure de l'expliquer qu'elle. Mais son intervention aura eu le mérite de m'arracher à ma contemplation...

Elle me fait faire un rapide tour du propriétaire, bien que je connaisse déjà quelques-unes des pièces. Un petit rire m'échappe quand elle me dit d'éviter le royaume de Méphisto. Le chat va d'ailleurs s'y loger d'un pas nonchalant et altier. Cet animal a dû être le tigre de Cléopâtre dans une vie antérieure. « Tu veux boire quelque chose ? Un thé bien chaud peut être ? » Je me tourne de nouveau vers Kin, un vague sourire aux lèvres et m'assois distraitement sur le canapé. « Oui, avec plaisir. Sans sucre et pas trop de lait. » Je me redresse ensuite d'un bond et m'approche d'elle. Je prends doucement sa main et l'invite à s'asseoir avant d'ajouter « Mais assieds-toi je m'en occupe. » Je fonds vers la cuisine avant qu'elle ne proteste et m'affaire pour préparer le thé et reviens avec deux tasses fumantes que je dépose sur la table basse. « Je ne me suis pas trompé? » Je sais bien que non, vu le nombre de thé que je lui ai fait, mais j'ai appris avec le temps à faire des efforts pour dissimuler le nombre de choses que je retiens sur les gens.

« Tu ne t’es pas trompé. Tu as pris mon préféré. C’est parfait. » Je m'assois un peu plus près d'elle et avale une gorgée de thé, un simple Tetley, et la regarde du coin de l'oeil. Elle a l'air parfaitement adorable, avec sa tasse de thé et son minois angélique. Mais cette robe délicate, son port altier, elle dégage une aura incroyablement sexy. Et je suis sans doute en train de la fixer avec un air de débile parfait. Je toussote, me redonne une constance et demande avec douceur « Tu as passé une bonne soirée? » Elle a l'air de se crisper un instant avant de répondre « J’étais un peu nerveuse. Mais là, je passe vraiment un bon moment. » Un sourire abruti s'étire sur mes lèvres et je ne fais même pas l'effort de le masquer alors qu'elle pose sa tête contre mon épaule. Ma main passe dans ses cheveux, puis délicatement dans son dos et je dépose un baiser sur sa tempe. Je crains un instant qu'elle prenne peur, fasse un mouvement de recul, mais elle me sourit et dépose un baiser au coin de mes lèvres, qui me fait tressaillir. « Excuse-moi. » De quoi? Je fronce les sourcils, un peu confus. Mais je ne parviens pas à me concentrer sur autre chose que son odeur entêtante, sa peau diaphane, ses courbes parfaites... Je me penche vers elle avec plus d'assurance, passe une main dans sa nuque et l'embrasse plus franchement et plus profondément que je ne l'ai jamais embrassée. Je la serre un peu plus fort contre moi, me rendant compte à quel point j'avais furieusement envie de faire ça.

Elle répond à mon étreinte, tire sur ma cravate avec force et finalement, rompt notre étreinte, pour m'adresser un des plus beaux sourires que j'ai jamais vu. « Woaw… » C'est le mot oui. Kin m'embrasse à son tour, sans retenue, passionnément. Je la prends dans mes bras avec douceur et l'allonge tendrement sur le canapé. J'effleure la bretelle de sa robe qui se détache déjà, embrasse son épaule avec douceur, avant de m'atteler à faire glisser l'autre côté de son vêtement, par ailleurs fort élégant. Je dépose une foule de baisers dans sa nuque, luttant contre mon envie de précipiter les choses, savourant chaque contact, chaque instant où sa peau effleure la mienne. Elle s'affaire à détacher ma cravate, puis mes boutons de chemise avec une aisance et une dextérité qui me font fondre. Ses baisers me brûlent, de la plus belle des façons et le désir que j'éprouve pour elle n'a jamais été aussi fort qu'en cet instant. Son rire de joie, de plaisir me titille et c'est le coup de grâce quand elle défait doucement le fin ruban qui maintenant sa robe attachée. Je la regarde avec un sourire en coin, interrompt une seconde ma pluie de baiser pour terminer de défaire les boutons de ma chemise et l'ôter, dans un mouvement lent. Je me penche à nouveau sur elle, mes mains courant sur son ventre plein et ma bouche descendant dangereusement au niveau de sa poitrine.

Je l'attire contre moi et la redresse, sa robe tombant alors naturellement sur le canapé et l'embrasse avec plus de ferveur que jamais. Une de mes mains glisse le long de sa cuisse, tandis que l'autre passe doucement dans son dos, pour dégrafer habilement son soutien-gorge. La voir ainsi, si désirable, si heureuse, si encline à m'accepter de nouveau, après tout ce temps... Je la sers encore tout contre moi, embrasse sa nuque, son visage, ses lèvres, encore et encore. J'ai la nette impression que je pourrais plus jamais la lâcher. Elle se penche vers moi à son tour, je me vois dans l'incapacité d'émettre une pensée cohérente, de réfléchir. Je ne pense plus qu'à elle, à nous, à ces vêtements qui s'envolent, à sa beauté d'amazone, terriblement tentatrice avec sa petite moue satisfaite. Je tend mon corps vers elle, capture ses lèvres et laisse mes mains s'aventurer vers le bas de son dos, à la limite de cette dernière barrière de tissu. J'embrasse son cou, sa poitrine et sa peau brûlante m'électrise plus encore. Elle prend ma main avec autorité et la pose sur la courbe de ses fesses. J'hausse un sourcil, la regarde avec un air de surprise mais je ne peux pas dire que ça n'est pas agréable de la voir ainsi. « Ici o… ou ma chambre ? » susurre-t-elle. Une part de moi n'a pas franchement envie de bouger ou de m'interrompre. Je laisse mes mains parcourir son corps, dénudé, tentateur, divin et embrasse son cou avec passion. Elle se laisse aller contre moi et me chuchote « Ma chambre… tout de suite »

Je ne me fais pas prier, l'embrasse encore une fois avec force puis me redresse, la soulève et la porte contre moi, laissant ses jambes s'enrouler autour de mes hanches. Je continue à embrasser doucement sa nuque, la portant sans difficulté jusqu'à sa chambre. Je l'allonge sur son lit, la regarde une seconde, admirant ses courbes, ses longs cheveux, toute sa personne. Je m'approche, m'allonge près d'elle et caresse tendrement son épaule. « Tu es superbe. » Je l'embrasse encore une fois, doucement, délicatement. « Toi aussi » répond-t-elle avec un sourire enchanteur, avant de déposer de nouveaux baisers contre ma peau ardente. Elle vient se nicher dans mes bras et je passe mes mains contre son corps et arrive finalement à ce bout de dentelle noire, je le fais glisser doucement, avant de lancer un dernier regard interrogatif à Kin. Je veux qu'elle soit sûre. Qu'elle ne regrette pas. Elle rit en me voyant m'attarder et me tend un préservatif « Si tu te pose la question, non, je ne vais rien regretter du tout. » Pour prouver son propos, elle m'embrasse longuement et s'approche de moi, mutine. Je continue donc mon entreprise et la débarrasse entièrement de son sous-vêtement, passe tendrement ma bouche le long de sa poitrine et de son ventre, puis m'empare de ses lèvres. Je me défait de mes vêtements restants à mon tour, mets la protection puis me penche sur Kin, me délectant de ses lèvres et sa nuque, avant de la prendre tout contre moi, pour que nous unissions nos corps. Mes soupirs se mêlent au sien, la danse s'accélère, je chuchote son nom dans le creux de son oreille, m'essouffle en l'enlaçant et rien d'autre ne parvient à me distraire.

Son corps répond au mien avec fièvre, son contact m'électrise, me grise et nous atteignons une extase parfaite, à l'unisson. Je n'avais jamais eu une connexion pareille avec une fille depuis longtemps. Chaque nerf de mon corps ressent ce moment, profite de l'instant. Finalement, essoufflés, nous nous laissons tomber sur les draps. Je la prends doucement dans mes bras, tire la couverture sur nous, craignant qu'elle ne prenne froid ou soit mal à l'aise. J'embrasse délicatement sa tempe et ferme les yeux, inspirant pleinement la douce odeur de ses cheveux emmêlés, et laisse sa tête reposer sur mon bras. Sans même m'en apercevoir, mes paupières tombent et le sommeil m'emporte. L'esprit serein.
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