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  NEL + LBH ✱ I knew you were trouble when you walked in.

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MessageSujet: NEL + LBH ✱ I knew you were trouble when you walked in.    NEL + LBH ✱ I knew you were trouble when you walked in. Icon_minitimeJeu 3 Oct - 17:07

How could I trust you?

« D'accord... Merci. » Les mains tremblantes, je coupais mon téléphone, après une conversation des plus déroutantes avec mon oncle. Il me disait absolument tout, et surtout, ce qui concernait le clan responsable de la mort de mes parents... A savoir celui qui était dirigé par le père de Noam. Selon lui, les soupçons portaient à laisser penser qu'ils étaient responsables de l'attentat de Londres, ou du moins qu'ils y avaient participé, et j'avais l'impression qu'au fur et à mesure de ses mots, mon monde s'écroulait. Ces derniers temps, ma vision de Noam avait changé.. Visiblement trop changé, puisque j'en étais venue à penser qu'il n'avait pas suivi les traces de son père. Et là, j'étais juste... Aveuglée par la colère, si bien que, bien qu'étant tard, je montais immédiatement en voiture, me rendant jusque chez lui. Maintenant je connaissais l'adresse, et il avait intérêt d'être là. Sans le moindre ménagement, je tambourinais à sa porte, les larmes aux yeux. Des larmes de colère, de déception.. De tristesse. Au bout d'un moment, il ouvrit la porte. Noam, la mine à moitié endormie, me faisait face, mais je n'avais pas à cœur de le ménager. Sans même lui demander son avis, je le poussais à l'intérieur, entrant également, pour le pousser contre le mur le plus proche, celui du couloir. « Tu savais ! » Hurlais-je, la voix à moitié étranglée par l'émotion. J'avais empoigné son tee shirt, si bien que j'avais l'impression que mes ongles allaient en traverser le tissu. Je soutenais son regard, balançant sans chercher à m'expliquer : « Tu savais pour la bombe à Londres. C'est de TA FAUTE! » Sa faute si j'avais perdu une amie, sa faute si des centaines d'innocents étaient morts. J'avais l'impression que je venais de le réveiller, à le voir décomposer ses réactions l'une après l'autre comme si je parlais en chinois. Mais il savait de quoi je parlais. Il n'allait pas se moquer de moi bien longtemps. « De quoi tu parles Liberty ?! » Dit-il enfin, naïvement. Je déglutis, secouant la tête en me retenant de pleurer. Hors de question d'être faible face à lui. Il m'avait trahie, je ne voulais plus qu'il ait le moindre impact sur moi, bien que je sois parfaitement consciente qu'il en avait. Trop peut-être même, et c'est ce qui fait le plus mal. « Tu sais très bien de quoi je parle Noam. » Ma voix se brisa en fin de phrase, comme si rien que prononcer son prénom me demandait un effort surhumain. « Je sais qui tu es, et ce dont les gens de ton groupe sont capables. Ce dont tu es capable donc. » Oui, je le mettais dans le même paquet. J'ai voulu le croire détaché de tout ça, mais finalement, j'avais eu tort, aveuglée par les sentiments que j'éprouvais malgré moi.
Bizarrement, je n'eus aucune réponse, et je pris ça comme un aveu à en voir la tête qu'il tirait. Et là, les larmes vinrent d'elle même. Je crois qu'une partie de moi espérait toujours désespérément que je me trompais, qu'il était innocent. D'un revers rapide de la main, j'essuyais la larme qui s'aventurait sur ma joue. « La prochaine fois, fais attention à ce que je sois bien à proximité à ce moment là, tu feras d'une pierre deux coups. » Après tout, j'ai buté ton père, et bizarrement, j'ai l'intime conviction que tu es au courant. « Comment peux tu penser que... » Commença-t-il, mais je ne l'écoutais pas. Je relâchais ma prise, prête à repartir. Je voulais tout plaquer. Changer d'université, de pays, repartir à Paris. Je le détestais de tout mon être. « Tu n'as aucune idée de ce dont tu parles. » Je m'arrêtais sur le pas de sa porte, faisant volte face pour le regarder en riant nerveusement. « Aucune idée ? Alors laisse moi énumérer les faits. » Je revenais face à lui, les larmes inondant mon visage, et je lui hurlais presque à la face toute la rage et la peine que j'avais accumulées. « Ton père a tué mes parents, alors je l'ai tué, parce que c'était un meurtrier responsable de centaines de meurtres. Et tu vaux pas mieux que lui! T'es un sale type Noam, et le seul truc que t'as foiré, c'est d'me buter au passage avec cette putain de bombe. » Et franchement, j'aurais préféré qu'il réussisse son coup presque. Parce que je prenais ma découverte comme un coup de couteau dans le dos, suivi d'une lente agonie. Plus douloureux encore que la mort, d'apprendre que l'homme dont vous êtes amoureuse n'est pas celui que vous espériez. Je savais que je l'avais énervé, que j'avais touché un point sensible. Mais je n'en avais plus rien à faire. « Tu te crois mieux que moi, hein ? Toi la gamine toujours plainte, la très sainte petite victime. Mais tu n'es pas mieux que nous Liberty, tu as tué quelqu'un alors que tu aurais pu le donner à la police, tu m'as privé de la seule famille que j'avais!! Crois moi, c'est dommage que lui ou la bombe ne t'aient pas eut ! » Ma main parti toute seule sur sa joue, le giflant dans l'élan. Je sanglotais comme une gamine qu'on venait de punir. Comment osait-il me comparer à l'ordure qui a assassiné de sang froid mes parents ? « Une gamine de 15 ans face à un adulte, sérieusement, tu crois que ton père m'aurait laissé le temps d'appeler les flics ? Il m'aurait butté de sang froid, comme il l'a fait avec mes parents! » La scène me traversais à nouveau, comment j'avais pris l'arme de mon père pour me cacher, les coups de feu, les corps de mes parents qui étaient tombés comme des poupées de chiffon. « LUI AUSSI IL M'A PRIS TOUT CE QUE J'AVAIS! » Hurlais-je à nouveau en reculant, m'éloignant de Noam. « T'aurais voulu que lui ou la bombe m'aient ? Mais qu'est ce que t'attends Noam? J'suis dans ta maison au milieu de la nuit, fais donc comme ton père, tues moi de sang froid! » J'écartais les bras, le défiant du regard. Vas y, t'as tellement de façons différentes de pouvoir te venger, finalement. Qu'est ce que t'attends ?

La vérité c'est que je n'avais plus rien à perdre. Il pourrait aussi bien m'étrangler, m'assommer, peu importe la méthode, je n'en avais plus rien à foutre. J'avais tout perdu à l'instant ou j'avais découvert qu'il ne valait pas mieux que son père. Je regardais Noam, guettant sa réaction envers moi. Au lieu de quoi, il envoya valser un de ses cadres dans le décor. Je sursautais, bien que tentant de rester calme. Il n'y avait pas une parcelle de mon corps qui ne tremblait pas, je le réalisais à présent. « Pour qui tu me prends ? Je ne suis pas comme toi. Je ne vais pas te tuer par vengeance. On ne vit pas dans le même monde toi et moi... Maintenant dégage d'ici Liberty. » J'arquais les sourcils. Il allait sérieusement me laisser partir ? Je serrais les poings. « T'as raison, on est pas du même monde, t'es plutôt de ceux qui préfèrent utiliser une bombe sur des innocents pour éviter de se salir les mains. Adieu Noam. » Je pivotais pour m'éloigner vers la porte d'entrée, me barrer d'ici, et ne jamais revenir. Demain je prendrais le premier train pour Londres. Avec un peu de chance, y aurait aussi une bombe dans celui là.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH


Dernière édition par Liberty B. Hellington le Mer 9 Oct - 0:09, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: NEL + LBH ✱ I knew you were trouble when you walked in.    NEL + LBH ✱ I knew you were trouble when you walked in. Icon_minitimeMar 8 Oct - 21:39

Dormir était un luxe que je n'arrivais pas à m'offrir en ce moment. C'était étrange, mais au moment où je semblais m'enfoncer dans les limbes, prêt à retrouver morphée, je m'en extirpais inexorablement, comme si le droit au sommeil m'avait été arraché. Je ne parvenais à survivre que grâce aux cafés, et aux micro-siestes que je faisais, affalé sur mon canapé, mon chien à mes pieds. D'ailleurs, ce fut lui qui me tira du l'espèce de demi-sommeil dans lequel j'étais tombé. J'entendais encore en fond sonore, les rire pré-enregistré de la série qui était diffusé. Je n'ouvrais pas de suite les yeux, essayant de prolonger un peu plus ce qui ressemblait le plus à la première nuit de sommeil que j'ai eut en une semaine. Je ne cherchais pas du tout à savoir pourquoi mon chien avait déguerpi de la sorte, je ne cherchais pas non plus à aller le retrouver, j'essayais juste tant bien que mal, de retrouver cet état d'inconscience qui m'avait récemment fait défaut.
Et puis là, je fus reveillé. Par des coups contre ma porte. Coups assez violents, je devais l'avouer. Je n'avais aucune idée de l'heure, tout ce que je voyais c'était que la nuit était déjà bien avancée puisque je n'entendais plus de voitures circuler dehors. Je me levais, et me décidai d'aller voir qui pouvait bien être assez malade pour frapper de la sorte chez quelqu'un à une heure aussi tardive. Et c'était sans me méfier, que j'ouvrais la porte d'entrée.
Comment se faire reveiller de manière plus violente que celle-ci? Je ne compris pas les cinq secondes qui se déroulèrent entre le moment où j'ouvris la porte, et le moment où je me retrouvais plaqué contre le mur et face au regard haineux de Liberty. Etait-ce un genre de mauvais rêve, ou une hallucination provoquée par le manque de sommeil ajouté aux somniphères que j'avais tenté de prendre plus tot dans la soirée? Aucune idée. Je la dévisageais, atterré, incapable de répondre le moindre mot. Je fixé ses yeux, sa bouche déformée par la colère. Et puis je compris. Elle savait. Tout. Mentalement, je comptais, me concentrant pour trouver la parade que je n'aurais jamais pensé devoir lui sortir. Un. Reprendre son souffle, tenter de prendre un air surpris. Deux. Non, pas un air surpris, un air non pas non plus innocent, mais juste totalement ignorant. Trois. Fronce légèrement les sourcils, arque les, questionneur. Quatre. Sers les lèvres, mord toi l'intérieur des joues. Cinq. Respire. «  De quoi tu parles Liberty ?! » Mon ton n'était pas hargneux, ni même violent. Il se voulait naif. Je savais de quoi elle parlait. Je savais qu'elle savait tout, mais à ce moment là, j'ai encore ce mince espoir que je pourrais ne pas la perdre. Ô doux espoir vain.
« Tu sais très bien de quoi je parle Noam. » Oui, bien sur que je savais de quoi elle parlait. Je le savais même bien avant que ça n'arrive, et non, je n'avais rien fait. Parce que je n'étais pas un héros, et parce que je ne voulais pas être une victime non plus. C'était peut être idiot comme système de pensée, mais c'était la seule manière rationnelle pour moi de réagir. Adopter en permanence un statut quo. Enfin, pas si quo que ça puisque j'avait fait en sorte que Liberty soit eloignée de Londres ce jour là. Avant même que j'ai pu réagir, elle avait continué son monologue dramatique. « Je sais qui tu es, et ce dont les gens de ton groupe sont capables. Ce dont tu es capable donc. » Une lumière  s'éteignit dans mes yeux, quelque chose se brisa en moi. Enfin, c'est ce qu'on dit quand on déçu, choqué, blessé à la fois, non ? Et bien tout ce que je ressentis, c'était mon estomac qui se contorsionna douloureusement, et que mon coeur manqua quelques batements. Je me contentais de la dévisager pendant un bon moment, ne cherchant même pas à répondre. J'essayais de lire en elle comme avant, mais j'avais l'impression que c'était perdu à jamais.
« La prochaine fois, fais attention à ce que je sois bien à proximité à ce moment là, tu feras d'une pierre deux coups. » Je contractais un peu plus ma machoire. Oh oui, j'avais voulu sa mort, à elle, elle qui m'avait privé de mon père et de toute vie familiale. Elle qui m'avait fait entré dans le monde des responsabilités trop rapidement. Elle qui avait décidé de ma vie, au final. Mais est ce que je la désirais encore cette mort ? Non. Clairement non. Sinon je ne me serais pas précipité pour la sortir des griffes d'Appolon. Sinon, j'aurais juste continué ma route quand j'avais appris qu'elle se rendait à Londres au moment même de l'attentat. Non, je ne souhaitais pas sa mort. Mais maintenant qu'elle m'avouait qu'elle savait qui j'étais, cela changeait la donne. Nous revenions au point de départ, à ces deux adolescents orphelins que tout opposait. Finalement, je desserrais ma machoire, articulant du mieux possible ces quelques mots : «  Comment peux tu penser que... » Je m'interrompis, ne souhaitant pas finir ma phrase. Comment peux tu penser que j'aurais fait ça ? Comment peux tu penser que je voudrais te faire ça ? Mais les mots de la jeune femme me touchaient là où personne n'avait encore jamais réussis. Elle était mon point faible, fatalement. «  Tu n'as aucune idée de ce dont tu parles. » Laconique.
« Ton père a tué mes parents, alors je l'ai tué, parce que c'était un meurtrier responsable de centaines de meurtres. Et tu vaux pas mieux que lui! T'es un sale type Noam, et le seul truc que t'as foiré, c'est d'me buter au passage avec cette putain de bombe. » Si elle m'avait plongé dans l'eau glacée de l'océan arctique, je ne me serais pas sentit plus mal. C'était comme si un million de lames me transperçaient toutes la peau en même temps. Si j'avais encore une once de sentiment, ou ne serait ce que de pitié pour elle, celle-ci venait de disparaître à ce moment là. Je m'en voulais même d'avoir fait ce que j'avais fait pour la protéger jusque là. Je m'en voulais de ne pas être allé plus loin quand l'envie d'aller à Paris mettre fin à ses jours m'avait tentée. Mes pupilles s'étaient dilatés, mon rythme cardiaque accéléré et ma machoire s'était contractée. De quel droit parlait elle de mon père ? «  Tu te crois mieux que moi, hein ? Toi la gamine toujours plainte, la très sainte petite victime. Mais tu n'es pas mieux que nous Liberty, tu as tué quelqu'un alors que tu aurais pu le donner à la police, tu m'as privé de la seule famille que j'avais!! Crois moi, c'est dommage que lui ou la bombe ne t'aient pas eut ! »
Je n'avais jamais pensé au fait qu'il aurait tué Liberty s'il l'avait trouvé avant qu'elle ne le trouve. En fait, je n'avais jamais réussis à imaginer la scène du meurtre de mon père d'une autre manière que celle que j'avais lu dans le rapport. Mais je restais intimement convaincu qu'il y aurait eut d'autres manières, une manière en tout cas que mon père s'en sorte vivant, quitte à ne plus être libre. Ce fut la gifle de la jeune femme qui me ramena à la réalité. Je sentis immédiatement ma joue chauffer mais je ne lui renvoyais pas le geste, serrant pourtant les poings pour tenter de canalyser ma colère. Je ne connaissais pas mes limites dans ce domaine, et étrangement, j'avais une envie terrible de les éprouver. Je ne m'abaissais plus à répondre à ses provocations, à son attitude de victime. Elle était celle qui avait appuyé sur la gachette, elle ne méritait aucune pitié à présent. « T'aurais voulu que lui ou la bombe m'aient ? Mais qu'est ce que t'attends Noam? J'suis dans ton appart au milieu de la nuit, fais donc comme ton père, tues moi de sang froid! » Je sentais mon coeur tembouriner. Je l'entendais même dans mes oreilles tellement la pression sanguine avait augmentée dans mon corps. Je la regardais, de longues secondes, incapable de décider quoi faire. Suivre le chemin familial ou non ? D'un revers nerveux de la main, j'envoyais le cadre situé dans mon entrée, valdinguer et se briser par terre. Et puis, la réponse m'apparue comme claire. Je n'étais pas comme elle. «  Pour qui tu me prends ? Je ne suis pas comme toi. Je ne vais pas te tuer par simple vengeance. On ne vit pas dans le même monde toi et moi... Maintenant dégage d'ici Liberty. » Mes yeux étaient à la fois furieux, froids, et emplis de dégouts pour la jeune femme. Leur éclat contrastait avec la marque rouge cramoisie sur ma joue.

Est ce qui si ça avait été n'importe qui d'autres en face de moi dans ces conditions, je serais resté aussi neutre, calme dans ma fureur ? Je ne savais pas. Tout ce que je savais, c'était que non, je ne la frapperait pas, je ne la tuerais pas, je ne lui donnerais pas encore l'occasion de passer pour la victime. Je refusais de croire que c'était autre chose qui m'empêchais de lever la main sur elle. « T'as raison, on est pas du même monde, t'es plutôt de ceux qui préfèrent utiliser une bombe sur des innocents pour éviter de se salir les mains. Adieu Noam. » Je déglutissais péniblement, contractant ce qui me restait de machoire, epuisant une derniere fois l'émail de mes dents. Ne rien répondre. Ne pas s'abaisser à son petit niveau de provocation. Certes, j'étais au courant, mais je lui avais sauvé la vie alors que j'aurais mieux fait de ne pas le faire. Je ne prenais pas la peine ni de répondre, ni de la regarder partir. Tout ce qui m'interressais, c'était de faire claquer la porte derrière elle. Ultime violence.
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